Terre étrangère

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Date de parution 17 août 2023 | Archivage 27 nov. 2023

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Résumé

Khatia Steiner, violoncelliste virtuose promise à un brillant avenir, voit sa carrière internationale brusquement interrompue lorsqu'on lui découvre un cancer du sein. Cette maladie va modifier le rapport de la jeune femme à son corps, à la musique, à son couple, jusqu'à remettre en cause sa vision de l'existence lorsque lui apparaît cette question troublante : Qui suis-je réellement ?

Tandis qu'elle entame son parcours de soins sous le regard d'Antoine, son compagnon photographe, Khatia est amenée à s'occuper de son grand-père, Lucas Steiner, un vieux juif qui perd peu à peu la mémoire. Une relation inattendue se noue avec cet homme avare de confidences et réfractaire à la musique. C'est pourtant la photo d'une violoncelliste au visage effacé qu'il transmet à sa petite-fille avant de disparaître.

Persuadée que cette photo mystérieuse est un message de Lucas, Khatia part à la recherche de ce secret où l'attend sa renaissance. Dans ce roman, où la musique accompagne le lecteur, se mêlent la petite et la grande histoire, le rire et les larmes, la quête des origines et de soi-même.

Khatia Steiner, violoncelliste virtuose promise à un brillant avenir, voit sa carrière internationale brusquement interrompue lorsqu'on lui découvre un cancer du sein. Cette maladie va modifier le...


Formats disponibles

ISBN 9782283036822
PRIX

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Chroniques partagées sur la page du titre

un recit fort , servi par une écriture tout en finesse et retenue, pour évoquer la maladie , la filiation, la perte et la transmission
A travers la delicate sonorité du violoncelle , instrument de la principale heroine de ce récit
comment vivre ? comment survivre à l'oubli? guérir et changer ? être habitée , par la maladie , par la musique , par ses aieux ?
Savoir, pouvoir, vouloir vivre autrement, parce que tout change et que l'oubli est le pire
j'ai beaucoup aimé ce texte lu d'une traite et serais heureuse de le recommander
merci encore Buchet Chastel pour la qualité de vos textes

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Khatia Steiner, violoncelliste de renom, 35 ans apprend qu'elle est touchée par un cancer du sein. Sa vie personnelle, de couple, professionnelle vont être bouleversées par la maladie et par la découverte, à la mort de son grand-père, de la photo d'une femme dont elle est la sosie et qui joue également du violoncelle; quelle Khatia émergera de cette épreuve?
Ce roman décrit l'effondrement face à la maladie, cette terre étrangère, qui nous fait envisager la mort, qui devient terriblement concrète et qui nous ramène à notre condition d'humain. Il décrit également le long et douloureux cheminement vers soi, débarrassé des oripeaux de la possession, de la vanité, de l'envie. C'est une mise à nu, une interrogation sur soi, rendues indispensables par la fragilité de la vie.
Ce roman est aussi une quête, un retour vers ses origines oubliées, volontairement ou pas, c'est la conscience que la mémoire doit être conservée pour que les proches ne disparaissent pas complètement. La maladie qui met la vie en pause, permet cette introspection. Plus rien ne peut être pareil après.
Ce roman est aussi celui de la musique, celle qui remue les âmes, celle qui transmet les émotions, celle qui relie passé et présent, celle qui fait tenir debout, celle qui transfigure mais aussi celle qui dévore, qui phagocyte la vie du musicien.
Une ode émouvante à la mémoire et aux racines qui peuvent donner un sens aux épreuves que nous subissons.

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"Terre étrangère" m'a plu par son style et sa façon de décortiquer les 2 années de la maladie de Khatia et sa transformation. Car c'est bien de cela dont il est question, Khatia même guérie ne sera plus jamais la même.
Et donc ce ne sont pas tant les impacts directs (la perte de cheveux, des ongles surtout pour la violoncelliste qu'elle est...) que sa mue plus personnelle, intellectuelle qui est intéressante.
Elle va ainsi se rapprocher de son grand-père et sa filiation juive, tenter de retracer le destin de son arrière-grand-mère; tandis que son conjoint Antoine, se bloque, se fige, est à côté. A côté de la plaque, à côté de ses pompes, à coté et en dehors de son mouvement à elle. Cet aspect du roman est terrible mais bien traité et surement commun à bon nombre de conjoints. Un livre à ne pas manquer dans cette rentrée littéraire.

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La terre étrangère, c’est l’Autre, c’est la maladie, la mort, le déracinement…
Ce roman est baigné par la musique.Même en lamento, elle accompagne Khatia Steiner à qui on découvre un cancer du sein contre lequel elle va lutter en s’appuyant le plus longtemps possible sur l’épaule d’Antoine photographe et son amour.
Alors qu’elle renaît, et que son grand-père s’efface en laissant sa mémoire d’abord , son corps ensuite, elle se rend compte que l’on ne connaît jamais suffisamment les personnes que l’on aime, ensuite il est trop tard.
Khatia qui ressemble tant à son arrière grand-mère inconnue, simplement une photo retrouvée, va partir en Israel à la recherche de ses racines.
C’est un beau roman , j’aurais préféré une plus grande part accordée à la quête d’identité plutôt malheureusement qu’à la maladie . Cette famille de musiciennes sur plusieurs générations ont aiguisé ma curiosité.
Merci aux Edts Buchet-Chastel et à NetGalley pour cet envoi.

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Kathia Steiner fait partie d'une famille de musiciens. Son père est violoniste, sa mère une pianiste célèbre, et Kathia elle-même est violoncelliste depuis son plus jeune âge. Antoine, son compagnon, réalise les photos de ses pochettes de disques. Sa vie personnelle et professionnelle s'effondre lorsqu'on lui annonce qu'elle a un cancer du sein. Comment faire face au traitement long et invalidant qui s'annonce, puis à l'opération ? La mort sera t'elle au bout du chemin ? En se rapprochant de son grand-père frappé par la maladie d'Alzheimer, Kathia se lance dans une quête de ses origines et cherche à identifier la violoncelliste sans visage sur la photo laissée par le vieil homme.

Terre étrangère est un roman fort car il aborde des thèmes graves, chacun d'eux étant une terre inconnue: le cancer et les effets de cette maladie sur l'entourage, l'holocauste, la recherche de ses origines. La musique est ce qui relie ces différents thèmes entre eux. Le roman se lit facilement car le style est fluide et agréable, l'émotion n'est jamais loin. Une très belle découverte.
Je remercie les éditions Buchet Chastel et Netgalley pour le service presse.
#Terreétrangère #NetGalleyFrance

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Musicienne (amateure) venant d’apprendre que j’étais atteinte d’un cancer du sein, le résumé de Terre étrangère a forcément trouvé une résonnance immédiate en moi.
J’ai été particulièrement émue par la vie du couple formé par Khatia Steiner, violoncelliste professionnelle et Antoine, son compagnon, confronté à la maladie. Cela fait partie des premières questions qu’on se pose lorsqu’on apprend la nouvelle (l’Annonce, selon le terme utilisé dans le roman). Pendant combien de temps ne vais-je pas pouvoir jouer de mon instrument ? Comment traverser cette épreuve à deux, sans s’écorcher trop l’un l’autre ? Khatia saura trouver la force de (re)vivre après un voyage en solitaire dans le passé, sur la piste d’une mystérieuse photo, retrouvée dans une enveloppe à son nom au décès de son grand-père. Elle consultera toutes les archives disponibles sur la Shoah pour retrouver les traces de son arrière-grand-mère disparue à Birkenau, violoncelliste, comme Khatia.
Le passé et le présent se mêlent et s’entremêlent. Les thèmes sont certes difficiles (le cancer, Alzheimer, la Shoah) et la mort rôde tout au long du roman, mais Renaud Meyer nous livre un roman lumineux, qui ne tombe jamais dans le pathos.
Sa lecture est un bon prolongement des romans de la trilogie de Mizubayashi qui évoquent eux-aussi la vie de musiciens pendant la seconde guerre mondiale, entre Japon et France.
Merci à #Netgalley et aux éditions Buchet-Castel de m’avoir permis de le lire dès sa sortie et dès ma sortie de l’hôpital.

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Khatia Steiner est violoncelliste, virtuose, fille d'une pianiste, elle-même aussi douée avec l'instrument qui est le sien. Elle est la compagne d'Antoine Derain, photographe par passion et par profession, dont l'histoire d'amour pose les prémisses de ce court roman, avant que Khatia, juive par ascendance, ne tombe malade. Son cancer et sa judaïté n'ont évidemment aucun lien, si ce n'est que le premier va retrancher la jeune femme dans ce qu'il y a de plus substantiel, ses racines et ses origines. Un retour aux sources dramatique, vers Lucas Steiner, juste avant qu'il ne meure, son grand-père de la branche paternelle, tout sauf mélomane. C'est un grand-père auquel elle a toujours été peu attachée, avant-dernier représentant de cette branche. Une ultime tentative d'entamer une vraie relation, avant le deuil et la découverte de la vieille photo chez Lucas d'une violoncelliste qui lui ressemble étrangement. Accompagnés des troublantes confusions de ce grand-père atteint d'Alzheimer, qui évoque Sarah, ce prénom d'une femme inconnue, et confondant son visage avec cette autre. Un double troublant d'elle-même, perdue dans son mal et la chimio.

La maladie joue le rôle de détonateur pour Khatia, qui n'a plus la force de jouer de son instrument, de retenir composée une famille où chaque parent a apporté sa progéniture dans l'union, où les évidences se défont, l'amour conjugale et filiale, où ne restent que celles qui sont établies et inscrites dans le marbre et dans les registres d'état civil, sur ces photographies, qui tissent le fil conducteur du roman. Le rejet du mari est flagrant de la part de Khatia, en revanche, la présence du photographe qu'est aussi Antoine se révélera indispensable pour mettre à jour toutes les faces ignorées d'elle-même, de son passé, de sa famille. Elle retrouvera sa voie dans ce nouveau sentiment de transmission, de donner à ce violoncelle une autre fonction que celle de la musique, à elle une autre fonction que de divertir un public d'anonymes.

J'ai apprécié la façon dont le rôle du personnage de Antoine a été agencé, en tout cas, le rôle qu'il joue ensuite, celui qu'il endosse dans le processus psychologique de guérison de sa compagne, mettant à son service ses compétences de photographe, la seule latitude où il a trouvé la force et l'intelligence de l'aider. C'est l'évolution d'un personnage masculin un peu agaçant d'abord, dans le rôle de l'admirateur béat sans grande consistance, un peu lâche, qui dès lors que l'aimée n'a plus la force de jouer le rôle de cohésion familiale. Au-delà de la vie de Khatia dont la maladie lui a permis de planter et développer d'autres racines dans une vie où la musique lui est devenu une tâche à accomplir pour satisfaire de vagues mélomanes inconnus, cette dernière partie présente des personnages un peu plus profonds, avec un Antoine qui parvient véritablement à s'ancrer dans sa vie de famille.

Ce n'est pas le titre de la rentrée littéraire que je retiendrai, il se lit agréablement sur les routes des vacances, vous devinerez que cela a été mon cas, car il joue trop sur des éléments narratifs et sentiments attendus, en somme beaucoup de déjà vu, j'avoue qu'à peine deux semaines après sa lecture, à l'heure d'en faire sa chronique, les souvenirs semblent déjà loin dans mon esprit.

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