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Couverture du livre pour La Route de Wakale

La Route de Wakale

RENTRÉE LITTÉRAIRE 2025

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Date de parution 4 sept. 2025 | Archivage 4 sept. 2025


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Résumé

Alix, sur un coup de tête, s’est engagée à Médecins sans frontières.
Sa vie de couple et son job d’ingénieure des eaux la menaient dans une impasse. Elle est envoyée au Nord-Kivu, à l’ouest du Rwanda, où vivent des milliers de réfugiés. En liaison avec les Nations unies et les leaders communautaires, le travail humanitaire commence aussitôt : installation de pompes, gestion d’une épidémie de choléra…
Premiers espoirs, premiers déboires. Première mission, sans cesse compromise par les tensions interethniques et les actes de délinquance.
Alix doit naviguer entre les réalités du terrain, les attentes de ses collègues, le bon vouloir de l’administrateur territorial et les intérêts du « major Mars », un ancien chef de guerre qui attend son heure…
Au moment de renouveler son contrat, des questions surgissent : son engagement est-il désintéressé ? Comment rester neutre lorsqu’on est témoin d’exactions ? Pourquoi soigner des bandits aux mains couvertes de sang ? Une rencontre va tout changer et la révéler à elle-même…


Loin du fantasme héroïque du fardeau de l’homme blanc, La Route de Wakale offre une immersion saisissante parmi cette « bande d’humains » dont personne n’avait raconté sans clichés le travail au jour le jour, « les pieds dans la merde et la tête dans les étoiles ».

Alix, sur un coup de tête, s’est engagée à Médecins sans frontières.
Sa vie de couple et son job d’ingénieure des eaux la menaient dans une impasse. Elle est envoyée au Nord-Kivu, à l’ouest du Rwanda...


Note de l'éditeur

Épreuves en cours de corrections.

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Ils recommandent !

Les dessous d’une mission humanitaire comme ils n’ont jamais été racontés.
Un premier roman d’un réalisme saisissant, construit comme un film d’action.

Les dessous d’une mission humanitaire comme ils n’ont jamais été racontés.
Un premier roman d’un réalisme saisissant, construit comme un film d’action.


Actions promotionnelles

• Tous les dessous d’une mission humanitaire en zone de conflit, racontés sans clichés par une ancienne de MSF.
• Un premier roman hyperréaliste, d’une puissance cinématographique, alternant scènes touchantes, cocasses et violentes.
• Un point de vue féminin sur les missions de MSF, que seul avait racontées Jean-Christophe Ruffin dans Les Causes perdues (prix Interallié 1999), dont le narrateur n’était pas un humanitaire.

• Tous les dessous d’une mission humanitaire en zone de conflit, racontés sans clichés par une ancienne de MSF.
• Un premier roman hyperréaliste, d’une puissance cinématographique, alternant scènes...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809852622
PRIX 22,00 € (EUR)
PAGES 272

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

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Alix et son compagnon Romain ne sont pas sur la même longueur d’onde : alors que lui rêve maison et bébé, elle ne veut pas s’enfermer dans cette vie-là. Elle décide de s’engager avec Médecins Sans Frontières pour une mission en République Démocratique du Congo, au Nord-Kivu. Là-bas, tout est calme, la situation est sous contrôle. A son arrivée à Wakale, Alix n’a aucune idée de ce qui l’attend, ni de la façon dont les rencontres qu’elle va faire en mission vont bouleverser sa vie….

L’autrice s’inspire de son expérience et cela se sent dans les détails qu’elle donne sur le quotidien de la mission : procédures de sécurité, fonctionnement de la base, tout semble crédible, réel. De plus, on trouve dans le roman de nombreuses descriptions qui aident à planter le décor : scènes de rue, ambiance du marché, repas, … On est complètement dans l’histoire, prêts à suivre Alix dans sa mission, qui ne sera pas de tout repos.

Le roman commence sur les chapeaux de roues, avec une scène saisissante pendant laquelle une ambulance roule à tombeau ouvert pour emmener un blessé à l’hôpital. Tout de suite est abordée l’une des questions centrales du roman : peut-on, doit-on soigner un homme dont on sait qu’il a du sang sur les mains ? Quelle doit-être la position des humanitaires comme Alix ?

Beaucoup de scènes très fortes, parfois insoutenables, d’autres émouvantes, La route de Wakalé, c’est les montagnes russes ! Aucun temps mort, des personnages qui évoluent au fil des événements, et une héroïne de chair et de sang, qui doute, se trompe, apprend, s’accroche. Tout cela donne un premier roman fort, très prenant, qui secoue, pose des questions. Une très belle réussite.

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Une plongée sans fard dans le quotidien des humanitaires

Sur un coup de tête, Alix, 27 ans, quitte sa vie confortable et sans relief pour s’engager à Médecins sans frontières. Sa première mission la conduit au Nord-Kivu, une région marquée par les tensions et les crises humanitaires. Entre l’urgence sanitaire, les jeux de pouvoir locaux, les dilemmes moraux et la réalité du terrain, elle se heurte à une réalité bien différente de ce qu’elle avait imaginé. Peu à peu, cette expérience la confronte à elle-même et transforme profondément sa vision du monde.

"Pendant qu'elle pianote sur son clavier, je lui explique que je pars construire un réseau de puits dans une douzaine de villages perchés dans les montagnes du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo."

Une héroïne en quête de sens

Dès les premières pages, on sent qu’Alix est à un tournant. Sa vie parisienne, entre un couple en panne et un poste d’ingénieure vidé de son sens, l’étouffe. Son départ pour le Nord-Kivu, précipité et presque irréfléchi, résonne comme un appel vital. Elle ne sait pas vraiment ce qu’elle va y chercher, mais elle sait ce qu’elle laisse derrière.

Solenn offre ici un portrait juste et nuancé d’une femme qui vacille, doute, apprend, chute et se relève. Alix n’est jamais idéalisée. Elle est humaine, avec ses élans de générosité et ses contradictions.

Une narration à la première personne pour une immersion totale

Alix n’est pas seulement l’héroïne de "Sur la route de Wakale" : elle en est aussi la narratrice. Ce choix d’écriture place immédiatement le lecteur au plus près de ses ressentis, de ses doutes et de son regard sur le monde humanitaire. Nous vivons les événements à travers elle, sans filtre, avec toute la subjectivité que cela implique.

Cette narration à la première personne crée une proximité émotionnelle forte. On partage ses moments d’élan comme ses découragements, ses colères, ses maladresses et ses prises de conscience. Cela rend le récit particulièrement vivant, incarné, parfois dérangeant, mais toujours sincère.

En même temps, cette posture soulève une question essentielle : peut-on faire confiance à un témoignage qui n’est que partiel, personnel, forcément biaisé ? Ce flou ajoute à la richesse du roman, car il nous pousse à rester lucides, à ne pas tout prendre pour argent comptant et à interroger notre propre regard de lecteur occidental.

Une immersion saisissante dans le monde de l’humanitaire

Ce qui frappe, c’est le réalisme du récit. Loin des représentations romancées ou misérabilistes, Solenn nous plonge dans le quotidien rugueux de celles et ceux qui travaillent dans les ONG : les compromis éthiques, les tensions d’équipe, la fatigue, la bureaucratie, les rivalités entre les acteurs de terrain.

On y découvre les coulisses d’un monde que l’on fantasme souvent, sans en comprendre les rouages. Ici, pas de héros auréolés, mais des professionnels épuisés, volontaires, parfois désabusés, toujours confrontés à des dilemmes moraux vertigineux : faut-il soigner un homme coupable de massacres ? Peut-on parler de neutralité quand on est témoin d’atrocités ? Jusqu’où va le devoir d’aider ?

Un roman politique, mais profondément humain

À travers l’histoire d’Alix, "Sur la route de Wakale" interroge les grandes notions de l’engagement, du sens du travail, de la culpabilité occidentale, mais aussi de la justice et de la réconciliation. La plume est fluide, précise, parfois crue, jamais complaisante.

Au cœur de ce roman, ce sont les liens humains qui font vibrer la lecture. L’entraide, les gestes minuscules, les regards échangés entre deux langues, les silences lourds ou apaisants : tout cela donne au texte une grande justesse émotionnelle.

"L'envie, le désir, l'enthousiasme, appelez ça comme vous voulez, c'est la preuve qu'on est vivant."

Une écriture engagée, sans jamais être donneuse de leçons

Solenn parvient à éviter tous les écueils : pas de manichéisme, pas de leçons de morale. Le roman donne à penser sans imposer. Il montre, il interroge, il donne la parole à ceux qu’on entend peu. Il n’y a pas de réponse toute faite, mais une multitude de voix, d’expériences, de vérités.

Lire "Sur la route de Wakale" a été une expérience aussi marquante qu’instructive. J’ai été profondément touchée par l’humanité qui se dégage de ce roman, par la complexité des situations décrites et par la sincérité du ton. J’ai eu l’impression d’être embarquée aux côtés d’Alix, de vivre avec elle cette première mission, ses tâtonnements, ses découragements, mais aussi ses petites victoires. Certaines scènes m’ont bouleversée, d’autres m’ont dérangée, et c’est, je crois, tout l’intérêt de ce livre : il ne cherche pas à plaire ou à rassurer, mais à montrer la réalité dans toute sa nuance. Une lecture forte, qui bouscule, interroge et laisse une empreinte durable.

"-Ça ne te fait pas bizarre que la femme soit achetée ?

-Pourquoi donc ? Ça montre que ton homme te donne de la valeur. S'il ne paie pas pour te marier, qu'est-ce qui te fait croire qu'après il te fera manger ?"

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Alix et Romain, c’est l’histoire d’un couple qui ne regarde plus dans la même direction : lui rêve bébé et maison, elle veut tout sauf s’enfermer dans cette vie-là. Alors Alix claque la porte, et part en mission avec Médecins Sans Frontières au Nord-Kivu, en RDC. Sur place, elle pense trouver du calme… elle va rencontrer le chaos, les doutes, l’humain dans toute sa complexité.

Dès la première scène — une ambulance qui fonce pour sauver un blessé dont on ignore s’il est victime ou bourreau — le ton est donné. Peut-on soigner tout le monde ? Jusqu’où va la neutralité humanitaire ? 🤔

🩺🌍 Ce roman, c’est une immersion totale dans le quotidien d’une base humanitaire : check-points, tensions, procédures de sécurité… Tout sonne vrai. Et pour cause : l’autrice a elle-même travaillé sur le terrain, et ça se sent. Chaque détail est juste, chaque description nous transporte.

Marchés bondés, repas partagés, nuits tendues… On vit l’expérience avec Alix. On la voit changer, douter, apprendre, parfois tomber, toujours se relever. Une héroïne profondément humaine, loin des clichés, dans un récit sans temps mort, aux scènes tantôt dures, tantôt bouleversantes.

📖 La Route de Wakalé, c’est un roman qui bouscule, interpelle et questionne. Un voyage intérieur autant qu’un choc extérieur. Un premier roman fort, maîtrisé, et plus que jamais d’actualité. Une vraie claque littéraire.

💬 À mettre entre toutes les mains — surtout celles qui croient encore que “vouloir aider” suffit…

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

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Ce roman nous plonge dans le quotidien des humanitaires de Médecins Sans Frontières (MSF) en République Démocratique du Congo. Alix quitte le confort de sa vie européenne pour apporter son expertise dans l'installation de pompes à eau.

Elle découvre les liens qui se tissent entre expatriés et autochtones de différentes ethnies. On ressent le climat de tension sous-jacent, susceptible de dégénérer en conflits armés. Le récit aborde les difficultés de la vie entre épidémies, conditions précaires et traditions locales.

Ce livre se lit avec simplicité, sans sombrer dans le pathétique ou la leçon de morale, offrant une vision authentique du terrain.

Parution le 4 septembre 2025

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J’ai bien aimé ce livre. Une mission humanitaire dans le Rwanda, voilà la nouvelle mission d’Alix, elle change de vie et de routine. Elle avait besoin de trouver une raison de vivre. Romain, son compagnon veut un enfant et elle pas. Alix se doit d’être honnête et de trouver son propre rêve.

Cette rupture est difficile, mais c’est aussi comme un poids que l’on enlève de ses épaules.

Alix rejoint médecin sans frontière dans l’objectif de faire une action pour d’autres, mais aussi pour se rapprocher de son père. Il adorait l’Afrique et y a dédié une partie de sa vie. L’Afrique c’est le retrouver un peu. Ce voyage, cette année sabbatique, n’est pas entièrement comprise par sa mère, tant pis ! Alix part.

Elle fait partie du petit monde de la médecin sans frontière. Elle apprend leur code. À Wakale, elle ne pouvait s’attendre à grand luxe, mais partager un dortoir avec trois inconnues et traverser la gadoue pour aller aux toilettes sèches, c’est un tout autre niveau.

Heureusement, elle peut compter sur les anciens et les locaux pour bien s’acclimater et surtout trouver son petit chez soi. L’esprit communautaire peut être aussi plaisant, que source d’ennui. Être toujours ensemble signifie aussi connaître les petits secrets des uns et des autres.

Ce livre sort des sentiers battus. Alix ne rêve pas de famille ou d’un couple stable. Pour une fois, c’est la femme qui se cherche et qui repousse la stabilité. Ce voyage est intéressant, car l’ambiance du milieu associatif est connue. L’auteure tisse sa toile et l’ambiance entre joies, cohésion et peur, mais aussi l’épuisement et l’agacement face aux manques de moyens. L’argent est au cœur des conflits. Un obstacle. Une solution… Une source de corruption.

Ce n’est pas le seul empêchement. Les vieilles blessures, mais aussi les dirigeants qui manquent de jugeote et utilisent l’argent à mauvais escient. Ce travail à deux vitesses a de quoi désespérer. Il est mis en lumière avec brio. Cependant, si Alix est révoltée, elle est aussi plus spectatrice. Son personnage est un ingénieur hydrique, mais si elle est choquée par les différences. Les émotions ne sont pas là. Un épisode l’a réveillé la rend plus humaine. C’est peut-être à cause de ce manque de profondeur et l’envie de l’auteure de tout aborder qui a rendu Alix fade. Alix mériterait plus d’approfondissement.

En résumé

J’ai adoré le décor et surtout que l’histoire se concentre sur le Rwanda d’après le génocide, bien après. L’Afrique a selon moi toute une histoire à nous livrer, entre conflits, culture, mais aussi leur parcours de vie. L’auteure a su aborder cette partie-là. Alix comme l’Afrique mériterait plus d’émotions à vif et de coup d’éclat et un peu moins de retenue.

4 stars
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Je remercie NetGalley et les éditions de l’Archipel grâce à qui j’ai eu le privilège de prendre la route de Wakale en avant première (le livre ne paraîtra que le 4 septembre, il s’agit ici d’épreuves non corrigées).
Ce roman d’aventures « modernes » relate une mission humanitaire, côté face et côté pile, au Nord Kivu, une province de l’est de la République Démocratique du Congo, à la frontière du Rwanda, une région instable, déstabilisée par différents « troubles » qui sont toujours d’actualité aujourd’hui.
Nous y suivons Alix, une jeune ingénieure qui s’engage, un peu sur un coup de tête, au sein d’une ONG (Médecins sans frontière) : pour sa première mission, elle est envoyée au Congo, à Wakale, ville (fictive) réputée calme. Spécialiste des eaux, elle se trouve vite confrontée à un terrible fléau, le choléra, qui décime la population du camp de réfugiés aux portes de la ville. Contre le choléra, les médecins ne peuvent pas grand-chose, « seul le traitement des eaux peut le terrasser ». Il faut construire des installations sanitaires, des canalisations, installer des pompes… Mais rien n’est simple dans un pays où règne la corruption… Puis, c’est la guerre qui va gagner Wakale, les morts, les blessés qui s’entassent dans l’hôpital, la terreur que font régner les chefs de guerre du M23 (jamais clairement cité)… Dans ce maelstrom, Alix et ses compagnons de MSF tentent d’apporter de l’aide aux populations.
Le point fort de ce roman est son réalisme. Nous sommes plongés au cœur d’une mission humanitaire, l’auteure n’édulcore rien et n’épargne pas le lecteur, certaines scènes sont difficiles. La réalité de l’humanitaire est bien éloignée de la vision romantique que l’on pourrait avoir…
De même, les questionnements d’Alix sonnent justes : quel est le sens de son engagement ? Comment rester neutre, comment ne pas être touché, personnellement, par certaines situations, comment ne pas s’attacher à des personnes dont on partage le quotidien mais dont on sait qu’on ne les reverra jamais, sachant que les humanitaires ne restent pas très longtemps au même endroit ? Tous les blessés méritent-ils, égalitairement, d’être soignés, sauvés, même quand on sait qu’il s’agit de bourreaux coupables des pires exactions ?
Un roman vrai, qui m’a beaucoup intéressée ; en dépit du fait que je ne me suis pas vraiment attachée au personnage d’Alix.

4 stars
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Alix, sur un coup de tête, s’est engagée à Médecins sans frontières.
Sa vie de couple et son job d’ingénieure des eaux la menaient dans une impasse. Elle est envoyée à Wakale (ville fictive), à l’ouest du Rwanda, où vivent des milliers de réfugiés. En liaison avec les Nations unies et les leaders communautaires, le travail humanitaire commence aussitôt : installation de pompes, gestion d’une épidémie de choléra…
Premiers espoirs, premiers déboires. Première mission, sans cesse compromise par les tensions interethniques et les actes de délinquance.
Alix doit naviguer entre les réalités du terrain, les attentes de ses collègues, le bon vouloir de l’administrateur territorial et les intérêts du « major Mars », un ancien chef de guerre qui attend son heure…
Au moment de renouveler son contrat, des questions surgissent : son engagement est-il désintéressé ? Comment rester neutre lorsqu’on est témoin d’exactions ? Pourquoi soigner des bandits aux mains couvertes de sang ? Une rencontre va tout changer et la révéler à elle-même…

🇷🇼 Ce livre, c’est un morceau de vie d’un groupe de missionnaires, leur quotidien dans ce qu’il est de satisfaisant et de glorifiant mais aussi leurs combats pour réaliser leurs missions dans une atmosphère tendue, qu’un rien peut faire exploser.
Des liens se créent entre ces volontaires mais aussi avec les locaux. Il y a ceux qui aident et ceux qui se battent, qui se déchirent. Il y a les questionnements: peut-on/doit-on soigner un assassin?
Une plongée dure et réaliste au cœur du Rwanda et d’une mission humanitaire. Les conditions spartiates de transport, de logement, de nourriture mais aussi la peur de se retrouver sous un tir entre 2 factions ennemies ou d’être agressé. On est loin de l’image d’Epinal que l’on se fait parfois de ce travail.

Je ne peux que vous recommander ce voyage humanitaire virtuel. Une lecture instructive et prenante

4 stars
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui mets en avant les turpitudes et les d'incidence d'une occidentale, qui s'engage de manière très bienveillante, dans l'action humanitaire et qui se trouve confrontée à la réalité du terrain.
Une belle approche des viscicitudes de l'action humanitaire, et de son ambivalence.
Des personnages dont la psychologie est bien exploitée, on se sent proche de leurs questionnements.
Un livre que je recommanderai, mais il est malgré tout un peu tôt pour parler de ce livre qui ne sortira qu'en septembre. Je le ferais lors de sa sortie 😉

5 stars
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Je tiens d'abord à remercier les éditions de l'Archipel et netgalley pour ce service presse. "La route de Wakale" est un roman captivant qui suit Alix, une ingénieure française en quête d'identité. Lassée de sa vie monotone et d'un couple aux attentes divergentes, elle s'engage dans une mission humanitaire avec MSF en République démocratique du Congo. Cette expérience va profondément la transformer.
Bien que fictif, ce récit témoigne d'une solide connaissance du terrain humanitaire. Il dépeint le parcours de nombreux volontaires confrontés aux difficultés du terrain, aux relations avec les populations locales et aux amitiés qui se tissent. Certaines réalités, même connues, restent bouleversantes à la lecture.
Narré à la première personne par Alix, le roman nous plonge dans ses émotions et questionnements : comment aider ceux qui font du mal ? Peut-on juger tout en s'engageant pour une population entière ? Cette perspective unique, si elle permet une immersion totale, nous prive parfois d'une vision plus globale des missions humanitaires. Les émotions d'Alix reflètent-elles fidèlement la réalité du terrain ?
L'écriture, fluide mais parfois abrupte, expose sans fard les réalités du don de soi, les différences culturelles et le manque de moyens. Ce roman émouvant ne laisse pas indifférent. J'ai seulement regretté l'absence de notes explicatives pour les nombreux sigles, termes techniques et phrases en anglais, mais cette épreuve non corrigée sera sans doute améliorée pour la parution définitive le 4 septembre 2025.
Je vous encourage à découvrir ce roman qui vous plongera dans l'univers des humanitaires, ces personnes ordinaires accomplissant l'extraordinaire.
#LaRoutedeWakale #NetGalleyFrance

4 stars
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J'ai beaucoup aimé l'écriture et les personnages qui sont loin d'être en deux dimensions. La situation politique est rendue accessible sans être trop simplifiée, donc j'ai compris ce qu'il se passait sans que l'auteure me donne l'impression d'être stupide de ne pas connaitre déjà l'histoire de ces pays.

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Alix, quitte son confort et sa vie paisible sans relief pour s'engager à médecins sans frontières. Elle partira au Rwanda, une région marquée par les tensions et crises humanitaires.
Elle va rejoindre une équipe, où chacun garde des combats, maladies, des conditions comme des plaies béantes.
J'ai lu ce livre et j'ai pleuré..pleuré d'émotion diverses face à cet aspect humanitaire, ces guerres...
Ces femmes qui accouchent dans des conditions atroces, ces sanitaires inexistants, la nourriture qui fait défaut, le choléra

Mais surtout ..ce bébé qu'une mère laisse partir vers d'autres rives..pour sauver ses enfants les plus forts.
et se dire, qu'au siècle où l'on est..ce qui est une indifférence à nos yeux, est un luxe vital pour d'autres..comme une toilette.

Je ne connaissais pas vraiment les détails de ces missions et j'ai donc beaucoup appris.

très belle lecture et je remercie infiniment ces auteurs qui permettent de découvrir des pépites.

On suivra alix, qui en sortira grandie et qui attendez, elle est déjà partie vers une autre mission..Madagascar

5 stars
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Alix ce n’est pas moi… Elle était au collège pour la commémoration des 10ans du génocide rwandais, moi j’étais au lycée pendant le génocide ; elle est watsan (en charge de l’eau et de l’assainissement), j’étais food sec (en charge de l’accès à l’alimentation), elle est chez MSF, j’ai travaillé pour d’autres acronymes ; elle est au Congo, j’étais un peu plus à l’est. Mais malgré toutes ces différences, je m’y suis reconnue.
Certes, parfois j’aurais aimé plus de détails sur le côté pratique de la mission d’Alix (les liens avec les communautés locales, les difficultés d’approvisionnement, …), mais je crois que le propos de Solenn Honorine n’est pas là. Alors on suit les pensées d’Alix, on assiste à son apprentissage (eh non, cela ne marche pas comme au siège de sa belle entreprise à Nanterre, elle l’apprend vite, mais à ses dépens…), ses erreurs, on partage son questionnement face aux valeurs de l’humanitaire (soigner tout le monde, vraiment ? Mais elle comprend finalement que c’est tout autant une question de principe que d’acceptabilité), on voit les contradictions qu’elle doit affronter (l’épisode sur la caisse commune pour la nourriture, vers la fin du livre, est assez bien senti de ce point de vue !).
Beaucoup de questions traversent ce roman, qui donne une bonne image de ce qu’est l’humanitaire, loin des fantasmes qu’il génère (qui vont de l’admiration pour l’héroïsme des humanitaires jusqu’au mépris pour ces naïfs illuminés). Un livre à chaudement recommander à ceux qui veulent un peu gratter la surface des apparences ou, comme pour moi, un livre pour se souvenir de ce que l’on a fait et de pourquoi on l’a fait.

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Sur un coup de tête, Alix s’est engagée à Médecins sans frontières. Au Nord-Kivu, où vivent des milliers de réfugiés, elle est confrontée aux maladies qui font rage dans ces pays en voie de développement. Les missions sont souvent compromises par les conflits entre les ethnies. Mais Alix s’est engagée, pour le meilleur et pour le pire...

Je crois que c’est la première fois que je lis un roman qui traite des Médecins Sans Frontières et j’ai trouvé ça intéressant. Nous sommes plongés en Afrique, où les conflits font rage, où les épidémies déciment les populations par manque de moyens. Les conditions sanitaires dans lesquelles vivent certains sont très difficiles, et même si on le sait, on ne veut pas y croire, ni y penser. C’est important d’en parler, comme une piqure de rappel pour ne pas oublier que tous n’ont pas notre chance.

L’histoire est intéressante, on est en plein cœur de l’action, comme si on y était. L’autrice dépeint la dure réalité sans fioritures, ni pathos. On suit l’héroïne, qui nous partage ses doutes, ses peurs, ses questionnements. J’ai beaucoup aimé Alix, que j’ai trouvé touchante. On la sent un peu perdue au début du roman, elle rêve d’autres horizons, ne sait pas trop où elle en est. Mais cette mission qu’elle s’est donnée l’aide à se retrouver et à donner un sens à sa vie, tout en aidant les plus démunis.

C’est un roman fort et émouvant qui décrit avec justesse les actions et le combat de MSF. Des hommes et des femmes ordinaires qui accomplissent de grandes choses « les pieds dans la boue et la tête dans les étoiles » et qui font bien plus que soigner des maladies. On est en immersion avec ces humanitaires, mais aussi avec les habitants des ethnies, au cœur des conflits et des dures conditions de vie. J’ai eu beaucoup de respect et d’admiration pour Alix et ses partenaires, pour leur courage et leur dévotion. C’est un bel hommage à MSF, aux actions humanitaires et à la solidarité, si importante. On sent que l’autrice sait de quoi elle parle, c’est juste et très réaliste, et ça n’en est que plus émouvant.

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LA ROUTE DE WAKALE de Solenn HONORINE
Publié aux Editions L’Archipel
Sortie le 04 septembre 2025
272 pages.

** Résumé : **

Alix, ingénieure des eaux, s’engage au Nord-Kivu au sein de Médecins sans frontières. Alix sera bousculée par les enjeux éthiques et politiques d’une région hantée par des conflits interethniques larvés – et par ses idées préconçues sur le travail humanitaire. Une plongée hyperréaliste au cœur d’une mission en Afrique Centrale, racontée au jour le jour et sans clichés.

Les dessous d’une mission humanitaire comme ils n’ont jamais été racontés.
Un premier roman d’un réalisme saisissant, construit comme un film d’action.
Alix, sur un coup de tête, s’est engagée à Médecins sans frontières.

Sa vie de couple et son job d’ingénieure des eaux la menaient dans une impasse. Elle est envoyée au Nord-Kivu, à l’ouest du Rwanda, où vivent des milliers de réfugiés. En liaison avec les Nations unies et les leaders communautaires, le travail humanitaire commence aussitôt : installation de pompes, gestion d’une épidémie de choléra…
Premiers espoirs, premiers déboires. Première mission, sans cesse compromise par les tensions interethniques et les actes de délinquance.

Alix doit naviguer entre les réalités du terrain, les attentes de ses collègues, le bon vouloir de l’administrateur territorial et les intérêts du » major Mars « , un ancien chef de guerre qui attend son heure…
Au moment de renouveler son contrat, des questions surgissent : son engagement est-il désintéressé ? Comment rester neutre lorsqu’on est témoin d’exactions ? Pourquoi soigner des bandits aux mains couvertes de sang ? Une rencontre va tout changer et la révéler à elle-même…

Loin du fantasme héroïque du fardeau de l’homme blanc, La Route de Wakale offre une immersion saisissante parmi cette » bande d’humains » dont personne n’avait raconté sans clichés le travail au jour le jour, » les pieds dans la merde et la tête dans les étoiles « .

** Mon ressenti : **

Un primo roman qui mérite d’être lu et connu.

On suit Alix et grâce à la plume de l’autrice on se sent très proche de la protagoniste. On vit et on ressent avec elle, ses mois auprès de sa mission.

On est plongé dans le monde de l’humanitaire avec ses belles rencontres mais également ses faits horribles qu’il faut gérer avec beaucoup de courage.

Certains passages sont vraiment très durs et on réalise que les ONG sont vraiment importantes et qu’ils prennent des risques afin d’effectuer leur mission au mieux.

Le dynamisme de la plume de l’autrice nous immerge totalement dans le récit. Aussi anxiogène et qu’émouvant ce roman ne vous laissera pas indifférent.

Je tiens à remercier les éditions L’Archipel pour leur confiance et l’envoi du service de presse via la plateforme NETGALLEY.

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J'étais curieuse de découvrir ce roman qui nous ouvre une fenêtre sur le monde de l'humanitaire, notamment dans des zones de conflits. C'est une lecture que j'ai appréciée.

Il m'a fallu quelques chapitres pour bien m'immerger dans l'histoire, puis je me suis laissée porter. J'avoue ne pas être parvenue à m'attacher à Alix, qui m'a souvent agacée... mais comme la plupart des personnages blancs du récit. Cependant, j'ai aimé suivre son évolution au fil de sa mission, ses désillusions, ses doutes et remises en question.

C'est un roman qui dépeint la réalité souvent brutale des missions humanitaires. Nous accompagnons Alix au Congo, où sévissent des conflits entre bandes armées. Elle est en mission pour Médecins Sans Frontières. En quête de sens, elle va se confronter à la difficile réalité du terrain. Aucune journée ne se ressemble et c'est aussi ce qui fera toute la richesse de son expérience.

Les descriptions des conditions de vie, mais aussi de l'environnement social et politique de ce récit sont très justes. L'immersion se fait sans problème grâce, notamment, à cette atmosphère d'urgence qui règne tout au long de cette lecture.

C'était une lecture vraiment intéressante !

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Alix est une jeune Belge pleine d’idéaux. Au décès de son père elle ressent le besoin de partir sur ses traces, lui qui a été ingénieur au Congo Belge. Elle rejoint « Médecins sans Frontières » en tant qu'ingénieur des réseaux d’eau. Cet engagement humanitaire est aussi un moyen de faire son deuil et de voir où elle en est de sa carrière qui semble autant dans l'impasse que sa vie sentimentale. Sa première mission la porte dans le Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. La paix est revenue mais reste fragile. La guerre entre Hutus et Tutsis du Rwanda voisin a laissé des traces. La réalité du terrain ruinera-t-elle les rêves d’absolu d’Alix ?

Solenn Honorine connaît bien le monde de l’humanitaire et l’Afrique. Elle a été correspondante de presse pendant dix ans en Asie et en Afrique du Sud, puis chargée de communication pour MSF dans onze pays d’Afrique. Son premier roman s’en ressent. D’une part, parce que l’histoire d’Alix sonne juste, sans tomber dans la démagogie. D’autre part, parce que le style de l’auteure est hyperréaliste, tirant parfois sur le documentaire.

On a néanmoins plaisir et intérêt à suivre Alix dans la progression de sa mission. Elle y apprend les relations entre les humanitaires et les populations locales, mais aussi à interagir avec les autorités locales et les autres ONG. Elle découvre son rôle d’aide aux populations en veillant à ne pas froisser les différentes ethnies, à respecter les traditions locales, à ne pas s’attirer les foudres des pouvoirs en place. Il faut s’adapter continuellement tant la situation peut changer du jour au lendemain, être vigilant toujours, le moindre faux pas pouvant avoir des conséquences dramatiques, ne jamais prendre parti, être humble, vitalement. Des enjeux éthiques et politiques qui ne seront pas sans bousculer Alix.

Un roman loin du fantasme héroïque de l’action humanitaire.

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Dans ce roman on fait la connaissance d'Alix une femme en plein doute. Elle décide de s'engager au près de Médecin Sans Frontières. Elle va être envoyé au Rwanda.
Ce pays fait face à la guerre à la famine à la pauvreté et aux épidémies.
On est vite immergé dans le pays où la vie n'est pas facile.
La plume de l'autrice est forte et percutante.
C'est un roman qu'on a pas envie de lâcher il nous prend aux tripes.

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📖 La route de Wakale
✒ Solenn Honorine
🏠 @editionsdelarchipel
📆4 Septembre 2025
📱Ebook

La route de Wakale est une véritable plongée dans les coulisses du monde de la médecine humanitaire. Alix est une jeune ingénieure qui décide un peu sur un coup de tête de s'engager pour Médecins Sans Frontières. Son but sera d'installer des pompes à eau dans le territoire du Nord-Kivu, entre la République du Congo et le Rwanda.

J'ai beaucoup aimé voir le cheminement de Alix, qui va vite comprendre que sa mission, très simple sur le papier, est compliquée par les tensions politico-ethniques qui font rage dans ce territoire.

Entre la gestion d'une épidémie de choléra, l'installation des pompes, Solenn Honorine nous explique également les différentes questions qui peuvent survenir lors d'un engagement aussi extrême que celui-ci : car la médecine humanitaire n'est pas là pour faire des choix et doit soigner chacun ; "méchant" comme "gentil". Mais est-elle prête à donner sa vie pour aider les autres ?

A travers ce récit plein d'émotions, on rencontre des personnages profondément humains, avec leurs défauts, leurs questionnements, leurs peurs et leurs certitudes.

Une belle plongée dans le monde humanitaire et un bel hommage à tous ceux qui œuvrent pour les autres.

Bravo pour ce roman d'une justesse et d'une humanité folles !

4 stars
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Grâce à Netgalley, j’ai l’occasion de découvrir des petites pépites, pas encore sorties sur les rayons des librairies. Ce roman, qui sort le 4 septembre, fait partie de cette catégorie de lecture.

Direction le terrain risqué du Rwanda, au cœur d’une équipe de Médecins sans Frontières où l’on suit Alix qui s’y est engagée sur un coup de tête après s’être rendue compte que sa vie belge l’enfermait. Sur place, elle va découvrir un quotidien bien rempli : installation de pompes à eau, gestion de crises de choléra, gestion de l’humain dans ses moments d’horreur. Parce que le quotidien est aussi semé de moments de grande tension entre les différentes ethnies présentes sur le territoire… Jusqu’à la violence ultime.

On plonge dans le milieu de l’humanitaire avec toutes ses dimensions, l’humain certes mais aussi et surtout le face à face avec l’horreur de certaines situations. L’autrice est une ancienne de Médecins sans Frontière qui offre un presque témoignage plein de réalisme et d’angoisse face aux diverses situations vécues. J’ai eu du mal à poser ce livre, hyper rythmé, avec ses personnages attachants, remplis de force et de courage. J’imagine pleinement un film à partir de cet écrit, sans connaître la région, j’y ai été pleinement plongée, avec des paysages plein les yeux.

Un roman de la rentrée littéraire que je vous conseille vivement !

5 stars
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*La Route de Wakale* est l’un de ces romans qui vous saisissent dès les premières pages et ne vous lâchent plus, comme une main tendue dans l’obscurité, vous guidant à travers des paysages à la fois familiers et mystérieux. Solenn Honorine y raconte l’histoire de Léna, une jeune femme en quête de sens, qui part sur les traces de son père disparu, un médecin humanitaire ayant consacré sa vie à l’Afrique. Son voyage la mène jusqu’à Wakale, un village perdu au cœur du continent, où les souvenirs de son père se mêlent aux réalités d’une terre à la fois généreuse et impitoyable.

Ce qui frappe dans ce roman, c’est la manière dont l’auteure tisse une narration à la fois intime et universelle. À travers les yeux de Léna, nous découvrons une Afrique loin des clichés, où la beauté des paysages et la chaleur des rencontres contrastent avec la dureté des conditions de vie. Solenn Honorine, avec une prose poétique et évocatrice, parvient à capturer l’essence même de ce continent : ses contradictions, ses espoirs, et cette résilience qui force l’admiration.

Mais *La Route de Wakale* est aussi, et surtout, une histoire de transmission. Léna, en cherchant à comprendre qui était vraiment son père, se découvre elle-même. Les rencontres qu’elle fait – avec des soignants dévoués, des enfants pleins de vie, des femmes au courage inébranlable – deviennent autant de miroirs qui lui renvoient son propre reflet. Le roman interroge ainsi la notion d’héritage : que reste-t-il de ceux qui nous ont précédés ? Comment leurs choix, leurs combats, leurs silences façonnent-ils nos propres vies ?

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Voici mon retour de lecture sur "La route de Wakale" de Solenn Honorine
Alix, sur un coup de tête, s’est engagée à Médecins sans frontières.
Sa vie de couple et son job d’ingénieure des eaux la menaient dans une impasse.
Elle est envoyée au Nord-Kivu, à l’ouest du Rwanda, où vivent des milliers de réfugiés.
En liaison avec les Nations unies et les leaders communautaires, le travail humanitaire commence aussitôt : installation de pompes, gestion d’une épidémie de choléra…
Premiers espoirs, premiers déboires. Première mission, sans cesse compromise par les tensions interethniques et les actes de délinquance.
Alix doit naviguer entre les réalités du terrain, les attentes de ses collègues, le bon vouloir de l’administrateur territorial et les intérêts du « major Mars », un ancien chef de guerre qui attend son heure…
Au moment de renouveler son contrat, des questions surgissent..
"La route de Wakale" est une plongée dans une mission humanitaire.
L'autrice nous emmène au Nord Kivu, une province de l'est de la République Démocratique du Congo, à la frontière du Rwanda. Une région instable, où il n'est pas évident d'y vivre ni d'y travailler. Alix va en faire l'expérience.
En prenant cet engagement sur un coup de tête, elle n'imaginait pas les difficultés rencontrées.
A Wakale (ville fictive), soit disant calme, elle découvre la corruption, le sabotage, des conditions de vie difficiles..
Quand la guerre arrive, tout empire et avec ses collègues, Alix va essayer de sauver la population.
Ce roman est très touchant. Je ne connais pas cette région, mais la description qui en est fait nous plonge bien dedans, dans une ambiance très anxiogène, qui met mal à l'aise.
Travailler dans l'humanitaire est loin d'une partie de plaisir, l'autrice nous le fait bien ressentir au travers d'Alix, de ses émotions. Ses questionnements sonnent justes.
Malgré tout, je ne me suis pas totalement attachée à elle, par moment j'ai suivi ses aventures avec un certain détachement.
"La route de Wakale" est un bon roman de la rentrée littéraire que je vous recommande, et note quatre étoiles.

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Alix s'ennuie dans une vie banale et conformiste : boulot, couple et lui souhaiterait un enfant, amis dans le même moule ...

Elle décide de partir avec Médecin sans frontières en République démocratique du Congo , en qualité d'ingénieure des eaux, pays qui au moment de son départ est plutôt calme.

Mais les pays d'Afrique sont instables et très vite les conflits politiques et ethniques vont perturber le calme apparent. Et Alix va assez vite se rendre compte que sa mission d'installation de réseau d'eau potable dans les villages, en apparence simple, est aussi compliqué que de vider le désert de son sable.

J'ai franchement apprécié les développements sur le côté humanitaire mais j'en aurais aimé plus (avec peut être un peu plus de matière sur les personnages - leurs motivations, leurs attentes et déceptions, leur sentiments). L'autrice a en effet beaucoup plus développé le thème de la guerre civile. Bien sur cela fait partie du job mais j'aurais aimé savoir pourquoi, comment on se retrouve là.

Néanmoins c'est un roman très agréable à lire qui dépeint assez bien l'ambiance.

4 stars
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« Ici, on sauve des vies. On a les pieds dans la merde, et la tête haut, haut dans les étoiles. »

Un bel hommage, infiniment lucide, aux ONG.

On est loin de l’image « romantique » que l’on peut se faire d’une ONG et notamment de MSF. Car Solenn Honorine, grand reporter en Afrique, et chargée de communication pour MSF, s’inspire de son expérience pour un roman de fiction, situé à l’est de la RDC.
« Dans ce territoire grand comme un département français, les trois quarts des habitants sont d’ethnie hunde, hutue ou tutsie, un patchwork d’autres ethnies formant le reste. »

📌 A travers le personnage d’Alix, l’autrice utilise le « je » et parle cash. Sincère, et même en auto-dérision d’elle-même quelquefois. « La modestie ne m’étouffait pas. » Cette narration à la 1ère personne renforce la proximité du lecteur face aux difficultés quotidiennes et aux horreurs des injustices et des combats.
D’abord, il n’y a pas que les médecins. Il y a tous ceux qui gravitent autour et qui sont indispensables au bon fonctionnement, comme la narratrice, qui est « watsan », (Water and sanitation - technicien eau et assainissement). Elle a la charge essentielle de comprendre et résoudre tous les problèmes des eaux. Essentiel lors des épidémies de choléra…
Une mission souvent ingrate : il faut accepter de faire et refaire ce qui a été détruit par les combats ou les pillages. « A Katalo, où le centre de santé a été entièrement pillé et en partie brulé, je remets les installations sanitaires aux normes pour la deuxième fois en moins de deux mois. »

📌 Et ensuite dans cette jeune femme légère, qui est partie sur un coup de tête à la frontière est du Congo, il y a une prise de conscience, une remise en question et une quête de sens.
Une expérience éprouvante qui modifie la vision du monde et donne un sens à sa propre vie : être utile à l’autre. « Je veux apporter ma petite pierre à l’édifice. »
📌 Eh oui ! Au sein d’une équipe MSF, on soigne tout le monde sans distinction, les victimes comme les meurtriers. Et cela peut être difficile à comprendre quand on est épris de justice et d’empathie pour les plus faibles…
Encore plus difficile à accepter quand il faut risquer sa vie pour rapatrier un agresseur et un assassin, qui s’est attaqué également à MSF…
« Je nous considérais comme intouchable, protégés par nos bonnes intentions. Cette intrusion d’inconnus dans notre antre, notre zone de sécurité, c’est un viol. »

📌 Moment entre parenthèses, un peu magique, quand Alix aide à mettre au monde un enfant, elle qui n’en veut pas ! « Je me cramponne au petit être neuf, débordée par une émotion primaire, animale. Je ne me suis jamais sentie aussi humaine. »

📌 J’ai beaucoup aimé ce témoignage dur et réaliste de l’humanitaire. Il faut, si on veut soigner les blessés, les malades, composer avec les pouvoirs locaux, plus soucieux de leur image que du bien-être et de la santé des habitants. Composer avec les chefs de guerre et ainsi obtenir des droits de passage pour aller soigner. Toujours le même objectif : l’urgence sanitaire. Même si l’homme qu’on opère est pourri et qu’on le retrouvera ensuite avec une kalach, dès qu’il sera rétabli…
« Ce n’est pas changer le monde, mais faire ce qui est en ton pouvoir pour réparer le corps de l’autre. »
Il faut aussi savoir qu’il y aura des dissensions, des conflits à l’intérieur d’une équipe, accepter les délais bureaucratiques, alors qu’on ne voit que l’urgence.

📌 Et je pense que c’est là, toute la beauté de ce premier roman. Demeurer Humain, Raisonnable alors que tout est déshumanisé et furie autour de soi.

📌 Seul bémol : la limite ténue entre réalité et fiction. A certains passages, c’est visiblement basé sur des faits réels, puis les personnages reprennent le dessus pour la fiction… Un sentiment de flottement…

Un récit à découvrir !
Merci à Netgalley et aux éditions de l’Archipel.

https://commelaplume.blogspot.com/

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Merci à #NetGalleyFrance et #L’Archipel pour la mise à disposition du roman #LaRoutedeWakale

Suite à une rupture amoureuse, Alix décide de partir pour une mission humanitaire avec Médecins Sans Frontière en tant qu’ingénieure des eaux. Envoyée à l’ouest du Rwanda elle va découvrir la vie des habitants de cette région, les camps de réfugiés, les espoirs et les désillusions… et se faire sa propre expérience au fur et à mesure de cette première mission.
L’histoire nous est racontée à la première personne, du point de vue d’Alix elle-même. Nous découvrons donc avec elle la vie en mission humanitaire, ses questionnements, les moments heureux comme les moments plus durs. J’ai bien aimé découvrir le monde des organisations d'aide humanitaire et la vie des habitants qu'ils côtoient à travers le regard et les interrogations d’Alix. Son histoire et celle de ses collègues est racontée de manière vivante et pleine de vérité mais pour moi la lecture manquait un peu de fluidité ce qui m’a empêchée d’être totalement embarquée. Une bonne lecture malgré tout.

4 stars
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