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Traverser les montagnes, et venir naître ici
par Marie Pavlenko
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Date de parution 22 août 2024 | Archivage Aucune
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Résumé
Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l’espoir.
Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l’avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour. Parmi ses bagages, un carton marqué d’une croix rouge, ce qu’il lui reste de sa vie passée.
Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu’elle déteste grandit.
Deux destins de femmes inoubliables. Deux douleurs indicibles qui se rencontrent et s’apprivoisent.
Un roman poignant et lumineux qui raconte le deuil, la solidarité et l’espoir.
Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l’avoir visitée une...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782365698078 |
PRIX | 21,00 € (EUR) |
PAGES | 352 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Avec sa plume délicate, tout en non-dits et poésie, Marie Pavlenko transcrit avec justesse et pudeur la douleur indiscible de deux femmes malmenées par la vie. Une lecture poignante.
Premier roman de la rentrée littéraire et quelle claque ! Un roman absolument extraordinaire enlacé d'une poésie folle.
Le Texte est superbe, touchant et terriblement d'actualité. On s'attache très vite aux personnages qui habitent ce roman. Malgré la tristesse du propos, l'espoir est là. L'humanité jaillit aux pieds des montagnes, là où elle semblait avoir disparue pour toujours. Magistral.
Marie Pavlenko nous entraîne dans les pas de deux femmes abîmées par la vie. L'une quitte Paris pour le Mercantour, fuyant un passé trop douloureux et un deuil impossible, l'autre fuit son pays et la guerre. La plume délicate de l'auteur nous fait vivre, par procuration, toutes les émotions qui traversent ces deux femmes. La nature et la littérature pourront-elles les guérir de leurs tourments ?
Profondément humain, vibrant, puissant. Marie Pavlenko s’attèle ici à un sujet difficile à traiter en littérature, celui des réfugiés de guerre. C’est un merveilleux roman, porté comme toujours par sa plume sublime, tantôt douce tantôt piquante. Les deux personnages principaux sont grands, beaux, forts, fiers, fragiles, brisés, blessés. La montagne est un personnage également, accueillant et puis plus vraiment. J’ai été transportée, ce livre est poétique et politique, il est bien écrit, il est merveilleux, il fait du bien et du mal, il est nécessaire.
La poésie y a toute sa place, dans les en-têtes de chapitres elle fait sens et nous parle de façon intime.
Au départ, l'auteur ornithologue amatrice, part dans le Mercantour observer les rapaces dans un hameau à 1900 m d'altitude. Elle choisit ce lieu hors du temps pour les femmes de son roman qui doivent se reconstruire. Astrid achète une maison sans la visiter alors qu'elle ne connait pas la montagne. Soraya, 17 ans, a fui la Syrie, puis internée dans un camp. Elle a fait la traversée avec sa tante et accouché en route. Ces deux femmes fracassées sont soutenues par Ida la voisine, puissante et calme. Elles créent des liens très forts, comme une sorte de famille. Malgré le sujet, c'est un roman doux où les femmes s'entraident.
Marie pavlenko a une plume juste et poetique. Ce roman nous parle de 2 femmes malmené par la vie et qui vont se découvrir. Tres beaux texte
Marie Pavlenko livre avec ce nouveau titre une nouvelle histoire qui mêle tristesse et espoir.
C'est l'histoire d'Astrid, qui, on le comprend assez vite, vit un deuil. Un deuil terrible. Incapable de continuer à vivre sa vie comme avant, elle plaque tout et part s'installer au coeur des montagnes du Mercantour.
Soraya a 17 ans. Elle a fuit son pays avec sa famille, et son trajet pour atteindre la liberté est semé de drames. Elle vit également à sa façon son propre deuil.
Leurs chemins se croisent. Et l'improbable se produit.
Lumineux et sombre, toutes les facettes de l'âme humaine sont représentées dans cet ouvrage. Avec une poèsie et une délicatesse, Marie Pavlenko nous triture le coeur. Et nous redonne espoir...
C’est le nom de l’autrice, que je connaissais en jeunesse, qui m’a attirée plus que le titre, que je trouvais bien long et qui ne me parlait pas. Bien m’en a pris de tenter la lecture, car quelle claque ! Un vrai beau coup de cœur pour ce roman sensible et dur, qui touche par sa justesse, sa poésie et la beauté de sa narration.
Astrid, la quarantaine, a acheté une maison dans un hameau du Mercantour sans même la visiter. Elle fuit une vie perdue. On comprend très vite que ses deux enfants et son mari sont morts, sans savoir comment (on aura la réponse à la fin) ; on partage d’emblée sa souffrance. Peu après son installation, elle découvre dans la neige une jeune femme incapable de se relever, enceinte et épuisée. Soraya a à peine dix-sept, a fui la Syrie, et connaît le parcours atroce des migrants. O combien ce roman est plus parlant que bien des documentaires ou articles de presse !
Les deux femmes vont se reconstruire l’une l’autre, s’ouvrir peu à peu, ce n’est pas simple, ça demande du temps, de la patience, de l’humilité, de la bienveillance, mais tout cela sonne si juste dans ce roman de Marie Pavlenko ! La poésie, par les extraits cités en exergue des chapitres ou par les titres achetés par Astrid, apporte une vraie profondeur, beauté et douceur au texte.
C’est splendide, bouleversant.
J’ai craint un instant que l’intrigue ne bascule dans la facilité (l’écriture pour la jeunesse ado n’est pas loin, en particulier dans ce que va vivre Soraya avec un personnage), mais l’autrice a l'intelligence de ne pas céder au feel-good dans ce roman publié en littérature générale.
On voudrait ne pas finir la lecture pour ne pas quitter les personnages, tout en lisant quasi d’une traite pour vivre pleinement avec eux. C’est cela un roman réussi, non ?
Un vrai beau roman qui m'a émue et contenue dans sa bulle terriblement réaliste et représentative de ce dont l’humanité est capable, en bien comme en mal.
Au fil du texte de Marie Pavlenko, le lecteur apprend à connaître Astrid qui s'est littéralement réfugiée en montagne, dans un hameau dépeuplé que l'on devine proche du Mercantour. Les indices savamment distillés font comprendre que cette femme encore jeune a vécu un drame récent et qu'elle cherche le retour à la vie ou plutôt à elle-même. Au début du roman, le personnage semble refermé sur lui-même, évitant au plus les contacts, ayant coupé ses liens avec ses proches.
Par petite touches, l'autrice attache le lecteur à ce personnage de femme en lutte qui tout à coup doit se mobiliser pour la survie d'autrui car dans ce hameau reculé, une très jeune femme est en péril et appel à l'aide : elle doit donner naissance. Alors le texte va de l'une à l'autre femme entretenant le suspens autour du devenir des deux : quels choix vont-elles faire ? Un très beau roman de la résilience porté par une belle maîtrise de la langue.
Elle s’appelle Astrid et s’apprête à changer de vie. C’est chez le notaire que nous la découvrons au début de ce récit. Séparation douloureuse? Mutation? Envie de tout plaquer? Nous ne savons pas encore pourquoi elle quitte le pavillon qu’elle occupait depuis 14 ans. Mais on ressent déjà ce besoin, cette nécessité de partir, de fuir…
Et c’est dans la vallée de la Roya qu’elle va poser ses valises. Là-bas, dans une maison pittoresque, où tout est à refaire. Et ça tombe bien, car cette maison est à son image : vidée, délaissée, à l’abandon.
C’est là-bas aussi qu’elle découvre comment s’organise la vie à la montagne dans un petit hameau. La nécessité d’anticiper, de faire des provisions quand l’hiver gronde et que la neige tombe et engloutit les maisons. Astrid s’est ruée sur cette maison rapidement, sans réfléchir. Il fallait qu’elle se coupe de tout, de toute vie, de tout lien social.
Et c’est là-bas encore qu’elle se reconstruit, se retape. Plus les murs se blanchissent, se tapissent, se nettoient, plus l’âme d’Astrid reprend vie peu à peu. Et c’est dans ces montagnes où seulement 4 personnes vivent à l’année, qu’elle découvre Soraya, une jeune migrante syrienne sur le point d’accoucher…
J’ai adoré ce roman du début à la fin. On sent dès les premières lignes qu’il s’est passé un événement tragique dans la vie d’Astrid mais on ne sait pas encore exactement quoi. On apprend après qu’elle est mariée et qu’elle a deux fils. Au fil de la lecture, les souvenirs s’insinuent dans le présent et s’entremêlent, portant des fois volontairement confusion entre les deux époques. Tout est prétexte au souvenir.
Sa rencontre avec Soraya unit ces deux âmes délaissées, qui devaient se réunir. Hasard ou destin ? La vie nous réserve bien des surprises…
Je conseille ?
L’auteure aborde avec délicatesse les thèmes de la famille, de l’abandon et de la reconstruction. Et nous rappelle que chaque terrible épreuve peut être synonyme de renaissance. Ce récit, malgré les thèmes abordés, reste lumineux et optimiste. Un superbe plaidoyer pour la vie et un magnifique roman qu’il faut absolument lire!
Nous avions été prévenu lors de la présentation de rentrée littéraire du potentiel émotif de ce livre. Je dois bien dire que je n'ai pas été déçue de ce roman. Deux protagonistes, Astrid qui a tout perdu et s'installe dans un hameau perdu en montagne. Isolée, elle apprivoise peu à peu son nouvel environnement. Et Soraya, au début de sa vie d'adulte qui quitte la Syrie en guerre, sa famille et sa vie passée. Elle emmène avec elle une petite vie qui grandit dans son ventre et qu'elle abhorre. De la rencontre de ces deux femmes naît une histoire tout en pudeur, en émotion et en reconstruction.
Un magnifique roman de la rentrée littéraire que je conseillerai à tour de bras. Les escales font fort cette année, après l'Affranchie en littérature étrangère ! Bravo
Un très joli roman qui traite de l immigration sujet d actualité comme il se doit .
Les années passent et le problème demeure .
Je remercie Netgallet et les editions les Escales pour me l avoir propose en avant premiere
Je ne vous dévoilerai padl histoire
Comme chaque fois avec cet auteur je me suis attachee à tous les personnages j ai été transporté par la description des paysages .
J espere que ce roman beaucoup lu.
Bonne lecture .
Magnifique, poétique, sensible, touchant, percutant.
Roman à deux voix, celles d’Astrid et de Soraya.
Astrid qui a tout perdu et part s’installer dans un hameau au cœur de la montagne. Soraya, qui fuit son pays et cherche à arriver en France pour demander l’asile.
Deux femmes, l’une très jeune, l’autre moins, qui n’ont rien en commun mais qui vont être réunies par le destin.
Deux femmes très différentes qui vont apprendre à se connaître et à se comprendre malgré des parcours de vie différents.
Une magnifique histoire de vie, d’acceptation, de renonciation.
Je recommande vivement !
Astrid vient de perdre brutalement son mari et ses deux fils. Elle décide de fuir ce monde qui n'a plus rien à lui offrir et part vivre dans un minuscule village. Isolée en pleine montagne, elle n'a plus pour seuls compagnons, le manque grandissant et une douleur insupportable.
Soraya et sa famille ont quitté la Syrie en pensant fermer derrière elles les portes de l'enfer. Il semblerait toutefois que celui-ci l'a suivie jusqu'ici, sans lâcher la jeune femme d'une semelle.
Ce roman raconte la rencontre poignante entre ces deux femmes que tout oppose ou presque.
Bien que de manière différente, elles ont toutes deux perdu leur famille. L'une pleure la perte déchirante de ses deux fils alors que l'autre renie l'enfant que le destin lui impose. Ainsi l'auteure aborde-t-elle le thème de la maternité de façon bouleversante.
Elles surmontent leur douleur grâce à de précieux souvenirs des jours heureux dans lesquels elles aiment à se replonger. Le récit est parsemé de petits extraits de conversations entre Astrid et les siens. Ils surgissent de sa mémoire à tout moment, torturant son âme meurtrie et fragile. Dans le même temps, on découvre le parcours de Soraya. Son itinéraire de migrante fuyant la guerre, vivant dans la clandestinité, la peur et le danger.
Ce roman est aussi une ode à la beauté des montagnes, à la nature qui, quoi qu'il arrive, reprend inlassablement son cycle annuel, se relève après chaque hiver pour renaître dans un nouveau souffle. Elle a souffert, se régénère, puis revit. Une image comparable à ce que pourrait être la vie de ces deux femmes.
J'ai retrouvé dans ces mots toute l'essence même de la montagne où j'habite, celle qui se cache derrière les arbres, qui grouille d'une vie qu'on ne sait plus voir.
Je me suis sentie happée par la plume imagée, sensible et rythmée de l'auteure. Elle court de page en page comme un torrent dévale la pente d'une montagne.
Une histoire écrite avec beaucoup de poésie, d'humanité et d'émotion. C'est poignant, bouleversant, un méga coup de ❤️ pour moi. À lire absolument.
À paraître le 22 août 2024.
Je remercie de tout cœur @lesescales et @NetGalleyFrance pour ce roman d'une pure beauté ❤️
Traverser les montagnes, et venir naître ici est un roman tragique et pourtant lumineux qui laissera assurément une trace dans ma mémoire.
Comment oublier Astrid qui, telle une louve blessée, se réfugie au cœur des montagnes en quête d'une solitude réparatrice ?
Touchée par un drame personnel, elle souhaite juste se retirer du monde pour cultiver la mémoire de ceux qu'elle a perdu.
Comment oublier Soraya, jeune syrienne de 17 ans qui a quitté l'horreur de la guerre pour vivre l'horreur de l'exil ?
Séparée de sa famille, c'est accompagnée de sa tante qu'elle parcourt à pieds les cols de montagne qui la mèneront en France, pays de droits de l'Homme et de la Liberté, pays des Lumières et de toutes les promesses.
Deux destins, deux tragédies qui vont, bien sûr, se croiser. Mais c'est bien connu, rien ne se passe jamais comme prévu…
L'écriture de Marie Pavlenko est d'une poésie réconfortante qui illumine et allège la noirceur du récit et suscite une émotion jusqu'à la dernière ligne.
Merci NetGalley et les éditions Les Escales pour ce partage.
#NetGalleyFrance
#Traverserlesmontagnesetvenirnaitreici
Marie Pavlenko se révèle une fois de plus dans la plus grande des humanités. Elle traite le sujet on ne peut plus contemporain de l’immigration avec beaucoup de justesse. Sans tomber dans le pathos, ce livre oscille entre prose-poétique et déchirement.
J’ai adoré les entêtes de chapitres constituées de vers. Les deux femmes se répondent grace à la ré-appréhension du langage, ce que j’ai adoré. Le fait que Soraya ne parle pas français était intelligemment géré.
Un récit lumineux et dramatique à la fois
Je ne connaissais pas cette autrice et pour moi, ce roman a été une belle découverte. À travers le destin de deux femmes, il aborde les thèmes du deuil, de l'exil, de la solidarité, mais aussi de la nature et tout simplement de la vie.
Dès le début du livre, on comprend que Astrid a perdu son compagnon, Kamal, et ces deux enfants Jibril et Tom, mais on ignore dans quelles circonstances. Peu à peu, leur histoire nous est dévoilée, avec pudeur et émotion, par petites touches.
Soraya, encore adolescente, a fuit la Syrie en guerre et elle espère se réfugier en France et devenir française. Après de douloureuses épreuves, elle va rencontrer Astrid.
Le roman montre bien comment, progressivement, elles vont apprendre à se connaître et à se faire confiance, comment l'une avec l'autre, l'une par l'autre, elles vont peu à peu s'efforcer de se reconstruire.
D'autres personnages vont participer à cette histoire, notamment Ida, une autre belle figure de femme, créative et énergique.
Certes, la fin est dramatique mais on débouche sur un espoir, sur le début d'une vie et d'une espérance.
J’ai beaucoup aimé ce roman qui ne laisse pas indifférent, qui confirme bien ce que l'on peut connaître de la difficulté des migrants à atteindre de meilleures conditions de vie.
J'ai aussi apprécié la place donnée à la poésie. Des extraits de poèmes sont souvent mis en début de chapitres et la poésie elle-même devient présente dans la vie d'Astrid et de Soraya qui en partagent la lecture.
Un roman très fort qu'on ne lâche pas et dont l'écriture est bouleversante.
Je viens de mette cette chronique sur Babelio ; je parlerai de ce livre au cours de mon émission d'octobre 2024 et, par la suite, la chronique sera publiée sur le site de newsorleanswebradio
Nous avons ici un roman fort et touchant traitant de l'immigration, de ses conséquences dans la vie de jeunes femmes comme Soraya, et du rapport au décès des êtres qui nous sont les plus proches. Traverser les montagnes, et venir naître ici nous apprend, nous montre, nous fait comprendre, le tout parsemé de poésie, qu'elle soit dans la prose de Marie Pavlenko ou dans les extraits de poèmes qui ponctuent notre lecture.
Les personnages de Soraya et de Astrid sont vraiment touchants, humains, et leur psychologie très bien exploitée. Le tout permet une lecture parfois difficile mais jamais déplaisante, et j'ai ainsi dévoré ce roman sans compter les pages, au point d'être frustrée de l'avoir fini, de ne pas avoir toutes les réponses sur le futur qui s'en suivra.
Quelle chance d'avoir pu découvrir la plume de Marie Pavlenko avec ce magnifique roman traitant de deuil, de résilience, de combats de vie. Tout cela au travers d'une rencontre entre Astrid s'isolant après avoir tout quitté dans un petit village montagneux pour vivre son deuil après le décès de son mari et ses enfants et Soraya, réfugiée syrienne en route depuis des mois vers un monde meilleur.
les chapitres alternent entre les personnages. Chacun d'eux est magnifiquement construit. La fusion des histoires est très émouvante, poignante. J'ai bien cru au fil des pages vivre moi aussi dans ce petit village et les côtoyer de près.
Ce combat de femmes est remarquable.
Je conseille fortement ce roman à paraître le 22/8/24.
Un roman bouleversant, des personnages féminins extrêmement bien écrits et attachants. Les sujets abordés peuvent être lourds et auraient pu faire tomber le livre dans le pathos mais la plume pleine d'empathie et de bienveillance de Marie Pavlenko permet de briser un peu ces ténèbres d'une lumière empreinte d'espoir et d'humanité.
‶Soraya n’est pas une gamine trouvée dans une tempête de neige. Elle est sa sœur, leurs souffrances se font écho, un écho terrible, froid et désolé. ″
Astrid a trente -sept ans. Elle est kiné. Nous faisons sa connaissance alors qu’elle vend sa maison, et d’une manière radicale, quitte tout pour aller se réfugier dans une masure à peine habitable dans le Mercantour. On comprend assez vite qu’Astrid fuit quelque chose de dramatique pour elle. Des éléments ici ou là au cours du récit vont nous le révéler. Elle emporte le strict minimum, et un carton marqué d’une croix rouge ; il contient ce qui reste de sa vie d’avant.
Soraya, vient de Syrie. Elle fuit la violence. D’abord en famille, puis finalement juste accompagnée de sa tante qui mourra de froid dans les montagnes. C’est la France qu’elle veulent atteindre pour y trouver la paix, la liberté, et y refaire une vie, si tant est que cela soit possible. Soraya cache un lourd secret, un insupportable secret. Elle est prête à accoucher ; bien malgré elle. Ce bébé lui a été imposé…Soyons clair, Soraya a connu l’enfer, la faim, le froid, la honte, l’humiliation.
Le chemin de Soraya et Astrid vont se croiser, dans cette vallée encaissée du Mercantour. Leurs drames vont se percuter.
Cette histoire nous parle du deuil de la perte, de l’exil ; du courage qu’il faut à ces gens pour fuir, endurer, se taire, espérer et se reconstruire. Il nous parle de solidarité, d’humanisme. Il confronte deux chagrins opposés de deux femmes qui parviendront l’une et l’autre à faire un pas vers l’autre, à se comprendre sans se juger.
J’ai sincèrement apprécié ce roman, pour ce qu’il dégage à la fois de douceur, de solidarité muette, de dureté, de violence à peine dévoilée. J’ai aimé la place que l’auteur laisse aux paysages, et à la nature qu’elle a magnifiquement mis en mots.
On pourrait regretter un peu le côté un peu caricatural de certains personnages, mais sans conséquence sur ce qu’il a pu m’apporter par ailleurs !
J’espère que ce roman parviendra à se faire la place qu’il mérite !
J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman. je connais Marie Pavlenko pour ses romans ados, j'ai trouvé que son écriture était plus touchante et plus profonde dans ce texte quand même dramatique mais teinté d'espoir malgré tout.
Marie Pavlenko signe un très beau roman à paraître au mois d'août aux Éditions Les Escales : un récit engagé qui fait la part belle aux femmes, à la force incommensurable de la sororité et à la puissance de leurs actions lorsqu'elles se retrouvent et s'allient.
J'ai adoré ce roman dans l'air du temps et surtout parce que malgré les thèmes difficiles (la perte, le deuil, la violence, le harcèlement sexuel, la clandestinité…), il offre aussi beaucoup d'espoir à toutes les femmes, à toutes les victimes et à tous les réfugiés déplacés ou meurtris par la violence de notre monde.
Sous la patine de fragilité et des sentiments tus mais non moins exacerbés, ces femmes si différentes, dont les histoires entrent pourtant en résonance, trouvent ensemble les ressources pour affronter le quotidien et reconstruire LA vie.
Marie Pavlenko dépeint de merveilleux portraits de femmes d'une subtilité de chat qui dévoilent leur puissance de lionne au fur et à mesure qu'elles se rencontrent pour se déployer pleinement dans une nature sauvage (les sublimes montagnes du Mercantour), qu'il leur faudra encore apprivoiser.
De beaux exemples de ce que les femmes peuvent faire ensemble pour changer le monde et les mentalités : engagez-vous à le lire, il est bouleversant d'humanité et ça fait du bien !
Un magnifique roman qui emmène le lecteur au coeur des montagnes françaises où Astrid, une jeune femme en deuil tente de se reconstruire et où Soraya une syrienne âgée de 17 ans qui a fuit son pays en guerre échoue. Ces deux femmes vont apprendre à se connaitre et à survivre à leur douleur respective.
C'est extrêmement bien écrit. Les descriptions des paysages sont telles des cartes postales. Les sentiments sont forts autant dans la douleur que dans les petites joies qui vont mener nos deux protagonistes vers l'espoir de revivre enfin.
Solidarité, reconstruction, émotion et grands espaces sont les maîtres mots de ce beau moment de lecture
Je remercie NetGalley et Les Editions Les Escales pour ce partenariat.
Le roman débute par le départ d'Astrid, elle quitte Paris pour se réfugier loin, dans le Mercantour, elle a acheté une maison dans cette région que son mari aimait tant. Elle a perdu ses trois amours, son mari et ses enfants. Elle part pour une autre vie, pour se ressourcer, pour renaitre à la vie.
Soraya, 17 ans, a fui son pays La Syrie, avec sa tante. Elles n'ont qu'une idée en tête rejoindre la France. Elles ont parcouru de longs chemins seules, toujours sur le qui-vive, de crainte de se faire prendre. Soraya finira la route seule.
Épuisée et enceinte , elle s'écroule dans la neige. Astrid la découvre non loin de chez elle. Astrid s'occupe d'elle. Soraya accouche avec l'aide d Astrid d'une petite fille, qu'elle rejette et appelle "la chose". Astrid prend le bébé en charge avec beaucoup de tendresse.
Ce très beau roman raconte la rencontre de deux femmes qui vivent des drames intérieurs, mais qui vont s'entraider mutuellement. Elles renaissent peu à peu à la vie. C'est aussi une façon de dénoncer la façon dont les réfugiés sont traités dans notre pays, pourchassés du Mercantour pour être renvoyés en Italie, d'où ils viennent.
J'ai été conquise par l'écriture et l'histoire de ce roman. C'est la première fois que je lis cet auteur. Ce fut un très bon moment de lecture.
Chaque chapitre commence par quelques vers. La poésie est omniprésente dans le livre. Marie Pavlenko décrit merveilleusement bien la nature à laquelle elle accorde une grande importance. Cette terre qu'on peut travailler pour en faire des céramiques. Cette terre qui revit à chaque saison.
L'auteure sait transmettre l'émotion, sait dire le deuil, la mort, l'exil, la peur mais aussi l'amitié, l'entraide, l'espoir, la renaissance par un style simple
J'ai été conquise par l'écriture et l'histoire de ce roman. C'est la première fois que je lis cet auteur. Ce fut un très bon moment de lecture.
#Traverserlesmontagnesetvenirnaîtreici #NetGalleyFrance
Marie Pavlenko maitrise parfaitement la magie et poétique des mots. Grâce à sa plume poétique, elle raconte la beauté et les souffrances, le deuil et l'espoir avec une résonance universelle qui raisonne au plus profond des sentiments. Elle nous transporte aux côtés d'Astrid et Soraya, deux femmes aux parcours différents, marquées par des épreuves différentes, et pourtant la douleur de l'une fait écho à celle de l'autre. Deux vies qui entrent en collision et si ces personnages s'en trouvent marqués à jamais, c'est aussi notre cas, nous, simples lecteurs, qui partageons avec beauté ces traversées de vie.
« Traverser les montagnes et venir naître ici » par Marie Pavlenko
Un roman coup de poing qui nous saisit par sa tendresse.
Au milieu d’un deuil impossible à faire, d’une solitude choisie pour se reconstruire, Astrid va rencontrer Soraya, jeune femme ayant fui la Syrie.
Au-delà des deuils, des atrocités de la guerre et du parcours inénarrable des migrants, ces deux femmes vont se retrouver dans une petite maison en pierres au fond de la vallée du Mercantour.
C’est ici, au milieu de la nature sauvage, belle et sans merci que vont se tisser des liens de sororité et des tentatives de reconstruction.
L’écriture est profonde et incarnée, on est projeté dans les montagnes, on se retrouve au coin du feu avec Astrid et Soraya, on souffre et on se soigne avec elle. L’autrice parvient à matérialiser la montagne, on ressent autant la neige et le froid que la nécessité d’être ancrée sur la terre pour avoir la force de vivre encore.
C’est puissant, c’est beau, c’est à lire !
Un très beau texte sur le deuil, la résilience, l'exil et l'accueil des réfugiés en France. Si le tout début du roman ne m'a pas particulièrement parlé, cela ne m'a pas empêché de continuer à le lire jusqu'à la fin et de me plonger dans le récit. La relation entre Astrid, Ida et Soraya m'a particulièrement touchée, en bref un beau moment de lecture !
Je ne connaissais l'auteure que de nom et n'avait jamais rien lu d'elle mais après cette lecture c'est sur et certain que je vais me procurer d'autres romans tant j'ai aimé cette histoire et tellement celle ci m'a bouleversée.
C'est l'histoire de deux femmes qui n'auraient jamais du se rencontrer tant leurs vies n'avaient aucunes raisons de se croiser mais le destin à ses propres desseins.
Astrid a perdu toute sa famille à la suite d'un drame et fait le choix de tout quitter pour s'installer dans un coin reculé du Mercantour.
Soraya ,elle, est syrienne et a fui son pays . Partie avec sa famille à travers l'Europe, elle se retrouve seule aprés le décés de sa tante avec qui elle traversait les Alpes espérant arriver en France pour pouvoir refaire sa vie. Soraya a 17 ans et est enceinte d'un enfant dont elle ne veut pas.
Astrid sauve Soraya d'une mort certaine et la prend sous son aile tout en s'occupant de l'enfant qui nait et dont la maman refuse de s'occuper.
La vie est difficile, les conditions sont éprouvantes et la cohabitation pas toujours simple mais l'entraide, la solidarité, l'empathie sont des valeurs qui ne sont pas encore bafouées dans ces régions où l'on doit se préoccuper des autres aussi.
Soraya parviendra t'elle a reprendre sa vie? Parviendra t'elle a accepter son enfant?
Ce roman est bouleversant à tout points de vue.
Il est d' une noirceur terrifiante quand on suit le parcours de Soraya dont l'unique espoir est d'arriver en France pour pouvoir refaire sa vie. et qui voit mourir toute sa famille en chemin.
On y voit également le désespoir d'Astrid et son retour à la vie après l'arrivée du bébé de Soraya.
Rien n'est facile, rien n'est inné, rien n'est impossible car l'espoir demeure sans cesse.
Ce livre est plein d'émotions ,certaines tellement fortes que les larmes montent aux yeux.
Je recommande vraiment cette lecture qui traite de sujets brulants mais nécessaires.
#Traverserlesmontagnesetvenirnaîtreici #NetGalleyFrance
C’est l’histoire de deux femmes qui n’auraient jamais dû se rencontrer.
Il y a Astrid. A quarante ans elle vient de tout quitter pour s’installer dans cette vallée encaissée du Mercantour, après le plus terrible des deuils. Solitaire, elle fuit les contacts, réticente à toute confidence, mais avec délicatesse, Ida, sa proche voisine parvient à ébaucher avec elle des liens d’amitié.
Il y a Soraya. A 17 ans elle a connu l’enfer depuis son départ de Syrie. Séparée de sa famille, affamée, dépouillée, violentée, elle marche depuis des mois pour rejoindre la France, terre promise pour cette famille de lettrés. Mais il lui reste à franchir les Alpes, dans le froid, dans la neige, au péril de sa vie.
Deux femmes, deux détresses, deux solitudes qui vont s’unir pour entrevoir la lumière.
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Les thèmes de ce roman sont graves puisqu’il parle de deuil, d’exil et de souffrance. Et pourtant le premier sentiment qui me vient pour en parler est celui d’une grande douceur. Une douceur née de la rencontre de ces deux destins brisés, si dissemblables et pourtant si proches. Une douceur née de la compréhension mutuelle de ces âmes broyées qui en cheminant côte à côte dans un respect mutuel vont aller vers l’apaisement. Au-delà de la langue, au-delà de l’âge, au-delà de la culture, elles vont peu à peu abattre les montagnes qui enserrent leur cœur, s’ouvrir l’une à l’autre, combattre leurs peines et tenter de renaître. Il est long et compliqué ce chemin de la résilience, mais j’ai pris un immense plaisir à le faire avec elles. Je découvre cette autrice avec ce texte et j’ai été charmée par la délicatesse de sa plume. Il aurait été facile avec un tel sujet de tomber dans le larmoyant, il n’en est rien. Et la construction, qui dévoile habilement les passés respectifs de ces deux femmes est remarquable de justesse.
Je terminerai en insistant sur le pouvoir de la littérature. Je pense qu’un livre tel que celui-ci peut faire évoluer les esprits sur le drame des migrants. Dans le climat de haine qui traverse notre pays, sa lecture est salutaire voire même nécessaire.
A lire absolument !
Astrid, quarante ans, achète une maison sans l’avoir visitée dans une région montagneuse, une zone isolée du Mercantour. Elle semble avoir tout perdu, sa vie est marquée par un drame récent.
Soraya croise sa route alors même qu’elle est au bord de l’épuisement. A tout juste dix-sept ans, sa vie a été jalonnée d’épreuves : la fuite depuis la Syrie avec sa famille, la mort de sa petite soeur en Bulgarie, la poursuite de son périple à pied avec sa tante vers la France, le passage des montagnes depuis l’Italie et la perte de sa tante. Dans son ventre, un bébé grandit. Elle le hait, il est le fruit d’un drame. Elle, elle se souvient de son enfance, de sa vie insouciante, de ses amis…
L’une va vivre à côté de l’autre. A deux, elles vont faire face à leurs douleurs.
Marie Pavlenko signe un roman qui véhicule des valeurs universelles: l’entraide, la tolérance, l’amitié, l’espoir. Un roman qui traite également avec beaucoup de justesse des conditions d’accueil des exilés en France. Le deuil, la douleur, omniprésents en chacun des personnages, sont évoqués tout en pudeur. La maternité, à la fois sujet de douleur chez Astrid et Soraya, est abordée sans pathos, le bébé symbolisant malgré lui un renouveau, l’espoir d’un changement notamment à la fin du roman.
Le côté sauvage et isolé de la montagne donnent de l’épaisseur aux personnages qui doivent s’adapter à un habitat naturel rude et de toute beauté, l’auteure le décrit de façon très poétique. L’ensemble du roman dégage une grande sensibilité, incarnée par la beauté des éléments naturels, l’amitié des deux femmes et les douleurs non exprimées qui jaillissent par flash.
Un roman très émouvant à l’écriture délicate dont je conseille la lecture à toutes et tous.
Un roman poignant, empli d'une force de vie incroyable, lu d'une traite.
Alors l'histoire...
Deux femmes au bord de la vie, éprouvées jusqu'aux limites de la douleur, par la souffrance de la perte, et la violence des hommes. Leur rencontre improbable, a lieu en pleine nature, cette nature qui est le troisième personnage de ce roman, présence puissante, qui rythme le temps et les besoins.
Il y a sauvetage, hésitation, apprivoisement, timide espoir, transformations intimes. Des pages touchantes qui voient naître des liens inattendus dont l'acceptation est risquée. La survie qui devient la vie, petit à petit.
La plume de Marie Pavlenko fait des allers-retours entre l'indicible et la paix peut-être retrouvée, saupoudre d'une douce poésie les instants précieux, dessine la montagne, nous gèle, nous réchauffe. Nous avons, nous aussi, les yeux fascinés par les flammes dansantes dans la cheminée et l'esprit joyeux, mais inquiet, qui empêche d'aller se coucher.
Ensuite, il y aura les êtres humains qui tendront la main, et ceux qui viendront armés.
Une tension, discrètement présente, finira par emporter tout sur son passage. Ou peut-être pas ?
Traverser les montagnes, et venir naître ici est un récit empli d'émotion, d'une grande puissance, servi par une plume imagée et poétique.
C'est un roman qui parle de ce que font et vivent les mères survivantes, en France ou ailleurs.
Un roman d'argile et de larmes, de survie et d'amitié, le roman de Soraya et Astrid, inoubliables.
Une lecture pour toutes et tous, à partager sans modération.
Disponible le 22 août 2024. Ne le manquez pas.
Merci à Marie Pavlenko, les éditions Les Escales et NetGalley.
Le livre s'ouvre avec Astrid, une femme seule, qui part au bout du monde, loin de ses proches, du travail, de la vie quotidienne, au sommet des Alpes, pour fuir les fantômes d'un mari et d'enfants disparus. Elle s'installe dans une maison vide, insalubre, qui craque et qui grogne, froide et inhospitalière. Peu à peu, elle apprivoise l'âtre de la cheminée, les murs qu'elle repeint, le rythme de la nature tout autour d'elle. Elle remplit la chambre de livres achetés en bas de la vallée, se guérit grâce au rythme des saisons et de la poésie qu'elle découvre et des vers qui introduisent chaque chapitre, d'Andrée Chedid, d'Emily Dickinson, de Charles Peguy, qui disent le deuil, l'amour et la guérison.
En parallèle, Soraya, dix-sept ans, tente de traverser la frontière. Elle vient de Syrie, a dû fuir le carnage comme tous ses proches, qu'elle a perdu en chemin. Elle ne voyage pas seule : sa tante est avec elle, sa tante asthmatique, fatiguée, qui tient à peine debout, et il y a cette chose, cette chose dont elle ne veut pas, qu'elle n'a pas choisie, qui occupe son corps, qui menace de sortir.
Les deux femmes se rencontrent au détour d'un sentier, dans la neige, et Astrid recueille Soraya, et la chose dans son ventre. C'est le début d'une sublime histoire, de reconstruction, d'amitié, l'histoire d'une rencontre entre deux femmes qui arrivent à peine à se comprendre, séparées par la barrière de la langue, mais qui arrivent à se comprendre et à partager leurs peines. L'écriture est fluide, et transperce par sa poésie et le message qu'elle transmet. Marie Pavlenko arrive à mettre sur page les pires épreuves que des femmes puissent traverser avec une honnêteté désarmante. Un texte profondément humain, qui restera longtemps avec moi.
J'adore Marie Pavlenko. Ce roman ne fait pas exception. Mais j'ai tellement, mais tellement de questions... Comment dormir après ça ?
2 femmes brisées. Une rencontre.
Un accident de la route et la guerre qui prennent tout.
Marie Pavlenko, de sa plume particulière, nous raconte les histoires d'Astrid et de Soraya. Comment tout se finira pour elles?
J'ai terminé ce roman à la fois bouleversée, choquée, heurtée, touchée et attristée (rien que ça). Il est clair qu'il ne m'a pas laissé de marbre et que je ne l'oublierai pas.
Cependant, si ce n'est pas un coup de cœur, c'est simplement car la façon d'écrire un peu ''froide'' m'a tenu éloignée de certaines émotions ; ce qui le rendra peut-être plus accessible à tous même si attention, les thèmes abordés sont forts et douloureux.
Gros plus pour la poésie.
En bref, un ouvrage nécessaire, actuel, un livre à découvrir en cette rentrée littéraire 2024.
Je remercie @netgalleyfrance ,service de presse pour ce livre en ebook reçu hier ,et que j'ai dévoré .
TRAVERSER LES MONTAGNES ET NAITRE ICI
De Marie Pavlenko 🪶
Aux éditions Les escales
Vous croyez au destin ?
J'ai eu un coup de coeur absolu pour ce roman qui nous conte l'histoire de deux femmes que tout sépare et qui vont se rencontrer dans des montagnes dans le Sud de la France .
Soraya une jeune syrienne ,enceinte jusqu'aux yeux ,migrante ,fuyant les bombes.
Et Astrid une jeune femme ,fuyant son quotidien après avoir perdu sa famille dans un accident de voiture .
La guerre .
Le deuil.
Un environnement montagneux rude et protecteur à la fois .
Des corps et des âmes meurtries.
De la poésie .
Croire en la vie .
La magie de l'écriture si touchante de Marie Pavlenko .
Encore plus d'émotions que pour Un si petit oiseau, son précédent livre qui m'avait tellement touché.
( Je vous le conseille d'ailleurs si vous ne l'avez pas lu ! )
J'espère vous avoir convaincu d'ouvrir ce livre
🪶
Astrid a tout perdu. À quarante ans, plus rien ne la retient, alors elle part. Elle achète sans l'avoir visitée une maison isolée dans la région montagneuse et sauvage du Mercantour.
Soraya a tout laissé derrière elle. Sa Syrie natale, sa famille, ses amis, son insouciance. Elle traverse la montagne pour rejoindre la frontière française en se cachant de la police. Dans son ventre, une vie qu'elle déteste grandit.
Un roman si tragique et à.la.fois tellement lumineux qui m'a touché au plus profond de la mère et la femme que je suis. Une lecture coup de cœur gravée dans ma mémoire.
Astrid, ses blessures qui la pousse à chercher la solitude au cœur de ses montagnes apaisantes. Touchante et attachantes.
Soraya, jeune syrienne de 17 ans fuit l'horreur de la guerre pour vivre en exil, séparée de ses proches, afin d'atteindre la France et ses promesses.
Deux femmes qui se croisent après avoir fait face au pire.
J'ai ai aimé la plume qui raconte le pire avec poésie. Un récit poignant, émouvant de ces deux femmes. On a tellement envie de hurler de révolte par cette histoire. Impossible de rester indifférent à ce roman.
Bref, deux destins tragiques qui tentent de se relever ensemble pour retrouver la lumière. Un roman incontournable.
Astrid est une jeune femme défaite. Depuis le décès de son mari et de ses deux petits garçons, elle a beaucoup de mal à aller de l’avant. Elle va alors décider de changer radicalement de vie, et d’acheter une maison dans la montagne, qu’elle n’a même pas visitée. Là-bas, elle tentera de se reconstruire. Soraya, quant à elle, est une jeune femme qui tente d’échapper à la guerre dans son pays. Accompagnée de sa tante, elle fera tout pour arriver en France.
Quel roman. J’en ressors bouleversée, chamboulée. Avec une puissance narrative inouïe, et une grande acuité dans la retranscription des sentiments, l’auteure nous livre une histoire pleine de sensibilité, sans jamais tomber dans le pathos, et avec une multitude d’émotions présentes tout au fil des pages.
Je ressors conquise par ce récit, et l’histoire d’Astrid et de Soraya m’a touchée d’une manière indicible. Cette histoire de résilience est portée par les très beaux portraits féminins que l’auteure a su créer.
Dès le départ, l’attachement est immédiat à tous ces personnages féminins, qui mettront tout en œuvre afin de s’aider mutuellement. J’ai suivi leurs cheminements personnels avec beaucoup d’intérêt, et j’ai trouvé qu’elles réussissaient à panser leurs blessures chacune grâce à l’autre.
La plume de l’auteure est d’une grande élégance. Je ressors conquise par ce style tout à la fois poétique mais très précis et au ton juste, surtout au moment de décrire le sentiments de chacune des femmes qui portent cette histoire. Les pages défilent.
Un roman bouleversant, dans lequel les personnages principaux devront faire preuve de résilience. À découvrir sans hésiter.
L’ombre qui pèse sur Astrid, les fantômes qui l’entraînent vers un isolement volontaire, loin de la ville, dans un univers de montagne qu’elle découvre, on les découvrira peu à peu.
Pour Soraya, en revanche, on suit pas à pas son parcours fait de pertes et de drames, de terreur perpétuelle. L’enfant qu’elle porte en elle en est le témoin.
Les mots confiés sont souvent moins révélateurs que les regards, d’autant que la langue est ici une barrière, comme une punition de plus.
L’enfant qui naît, la « chose » que Soraya refuse de nommer, sera t-elle une issue au chagrin d’Astrid ?
On s’attache sans délai à ces deux femmes qui ont subi ce que la vie peut réserver de pire. Les personnages secondaires apportent la lumière qui leur manque. Ida, la voisine accueillante et Matthieu l’interprète prêt à tout donner pour éviter à Soraya l’expulsion, tout en tentant de préserver Astrid, qui risque elle aussi des ennuis pour avoir porté secours à une adolescente en danger de mort !
La logique protectionniste ne tient pas lorsque la notion de migrant s’incarne dans des êtres humains qui attendaient tout du pays des lumières. Tristes lueurs blafardes, à présent.
Roman poignant, qui ne révèle rien de nouveau, l’actualité n’est pas avare de brèves qui commentent rapidement le chavirement d’une embarcation de fortune, en petits caractères sous les titres massifs de médailles conquises. Un très beau récit, nécessaire autant qu’émouvant.
Merci aux éditions Les Escales pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
352 pages Les escales 22 août 2024
#Traverserlesmontagnesetvenirnaîtreici #NetGalleyFrance
Deux femmes, deux destins… La première, Astrid, fait face à un deuil. Elle plaque tout et part s’installer dans le Mercantour. La deuxième, Soraya, fuit son pays, la Syrie. Elle est enceinte mais rien ne peut l’arrêter. Le destin va mettre les deux femmes sur le même chemin.
J’ai plongé le nez dans ce roman et je ne l’ai pas relevé jusqu’à la dernière page.
Quelle plume ! j’ai adoré ! C’est magnifique, poétique, tout en abordant des thèmes durs. Il m’est même difficile d’en parler tant ce roman m’a touchée. Je découvre l’écriture de Marie Pavlenko et je peux vous assurer que je vais lire ses autres oeuvres. En attendant, je vous conseille fortement cette lecture !
Un grand merci à Netgalley et aux éditions Les Escales pour cette très belle découverte.
« Traverser les montagnes, et venir naître ici », un titre inspirant qui évoque plusieurs images et thématiques poétiques : le voyage initiatique pour surmonter des épreuves difficiles, la quête d’une identité perdue, une métaphore du renouveau et une renaissance dans un lieu singulier, une référence à ceux qui quittent leur pays, et traversent des frontières pour recommencer une nouvelle vie. Autant dire que le titre du nouveau roman de Marie Pavlenko n’aurait pas pu être mieux choisi, tant il évoque, en sus de cette sublime couverture, l’ensemble des sujets cités plus haut.
Astrid a tout quitté, tout vendu pour venir s’installer dans une maison qu’elle n’a même pas visitée au coeur les montagnes sauvages du Mercantour. Elle arrive là avec quelques cartons de son ancienne vie, dont un seul marqué d’une croix rouge renferme les souvenirs de son passé. « Astrid est une plaque de marbre et vit seule, elle aussi, une plaque où rien ni personne ne peut s’encastrer. ». Ici, le silence règne, le paysage est époustouflant, la maison inhabitée manque de chaleur, mais de la chaleur, Astrid n’en veut pas. Lorsque sa « moulinette mémorielle s’anime », Alice frissonne. « Elle est arrivée dans un pays immense. En bordure du monde. La maison est son abri. » Pour faire taire la douleur et se reconstruire à l’abri du monde, dans une région que son compagnon Kamal a tant aimée, Astrid a décidé de « Traverser les montagnes, et venir naître ici ».
Soraya a fui la Syrie avec sa famille. Elle a emprunté la route des Balkans, a été internée dans un camp sordide en Albanie duquel elle s’est échappée avec sa tante. Le chemin vers la liberté est long, semé d’embûches et de passeurs dangereux. La région du Mercantour et ses hautes montagnes est le dernier passage avant le début d’une nouvelle vie, car « Partout dans le monde, la montagne est un refuge. » Cela fait treize mois qu’elle a quitté son pays et marche, en dépit de la fatigue, des conditions météorologiques et d’un « intru » logé au creux de ses entrailles.
Ida, la soixantaine habite le hameau depuis toujours. Elle est céramiste, cultive son potager, possède une poterie. Elle vit seule, ne dépend de personne, elle connaît la montagne comme sa poche. Elle incarne la force tranquille, ne pose pas de questions, mais a toujours une main tendue.
« Traverser les montagnes, et venir naître ici » raconte la croisée des chemins et la rencontre de trois femmes, dont deux aux douleurs communes, qui n’avaient aucune chance de se rencontrer. Pourtant, c’est isolées du monde, au cœur des montagnes, qu’elles vont prendre soin les unes des autres. À une période charnière de leurs vies, quand la douleur frappe les coeurs et les esprits le jour, que les traumatismes réveillent la nuit, trois souffles vont respirer à l’unisson. Lorsqu’un orage semble prêt à foudroyer l’avenir tout entier, que le ciel d’encre s’abat sur de minuscules miettes d’espoir oubliées sur les sentes de l’existence, des raies de lumière inattendues viennent allumer la nuit.
Et c’est là, au creux de ces montagnes silencieuses, que commence le tissage des vies. Le vent, porteur des secrets des cimes, murmure à leurs âmes l’espoir d’une guérison. Leurs corps fatigués par des batailles invisibles se retrouvent, épuisés, mais non brisés, dans cet espace suspendu entre ciel et terre. Chaque jour qui passe, une nouvelle étoile brille dans leurs yeux, comme une lueur ténue qui grandit, nourrie par la chaleur des autres.
Les pierres sous leurs pieds, autrefois ressenties comme des obstacles, deviennent les témoins silencieux de leur renaissance. Chacune d’elles réapprend à marcher, à apprivoiser la douleur, à la transformer en force douce. Leurs mains, qui portaient autrefois les fardeaux de la vie, se tendent maintenant pour soutenir, réconforter, guérir. Elles redécouvrent la chaleur d’une étreinte, le pouvoir apaisant d’une parole chuchotée, et la beauté simple d’un sourire esquissé malgré tout.
Les blessures, bien que toujours présentes, commencent à s’estomper sous la caresse bienveillante du temps. Les cicatrices, loin d’être effacées, deviennent des constellations, des cartes marquant leur parcours vers une vie nouvelle. Elles ne sont plus des femmes brisées, mais des phénix, renaissant de leurs cendres, recréant la vie là où tout semblait s’éteindre.
Le ciel, qui les avait enveloppées de son voile sombre, s’éclaircit peu à peu. L’orage cède la place à une douce pluie, celle qui fait éclore les fleurs sauvages dans les crevasses des rochers. Les torrents déchaînés qui dévalaient les pentes se transforment en rivières paisibles, apportant la promesse d’un renouveau.
Et ainsi, dans ce refuge offert par la montagne, ces trois femmes réapprennent à vivre, à aimer, à espérer. Leurs âmes, longtemps engourdies par la douleur, s’éveillent doucement sous l’effet conjugué de la nature et de la solidarité. Les montagnes, témoins muets de leur souffrance, deviennent les gardiennes de leur renaissance. Et c’est là, au cœur de cette nature sauvage et indomptée, que la vie reprend ses droits, repoussant les ombres et laissant place à un nouvel éclat.
Chaque pas qu’elles font ensemble est une victoire, chaque sourire, une promesse de jours meilleurs. Et dans cet instant suspendu, elles comprennent que Traverser les montagnes n’était que le début, que venir naître ici, c’est réapprendre à marcher sur le chemin de l’espoir.
Dans la douceur de nouveaux matins, alors que la brume dissipe lentement les voix de Kamal, Tom et Jibril, et d’Ibtissam qui s’insinuaient si souvent dans le présent comme des échos lointains, la poésie telle une lumière vacillante, mais tenace, illumine les ténèbres qui entourent les cœurs meurtris. Astrid, autant que Soraya trouvent refuge dans la poésie : elle est ce miroir dans lequel elles osent enfin plonger leur regard, n’y découvrant pas seulement leurs souffrances, mais aussi la possibilité de les transcender. À travers les rimes et les rythmes, les vers et les métaphores, elles apprennent à nommer l’indicible, à apprivoiser les ombres qui rôdent autour d’elles. La littérature devient un baume pour leurs blessures, une main tendue dans l’obscurité, les guidant doucement vers la guérison. « Traverser les montagnes, et venir naître ici » où le passé et le présent se mêlent, tissés par les fils invisibles de la littérature… Les mots, comme des lucioles dans la nuit, éclairent leur chemin, leur montrant qu’au-delà de la douleur, il existe une lumière qui ne s’éteint jamais. Cette lumière, c’est celle de la poésie qui, dans sa beauté fragile et intemporelle, sauve et console, offrant une consolation à ceux qui osent la saisir.
« Traverser les montagnes, et venir naître ici » résonne dans le silence des pierres, caresse les cimes, et offre un moment de littérature qui résonne longtemps. Marie Pavlenko y évoque la solidarité, la maternité, le deuil, l’espoir, la littérature qui sauve le monde avec une exquise finesse. L’écrivaine, avec la délicatesse d’une main qui caresse une cicatrice, dépose sur le papier les fragments épars de vies et vient nous toucher l’âme. À travers son plume, elle tisse un fil invisible qui relie les cœurs blessés, les ramenant peu à peu à la surface, vers nous, là où la lumière peut enfin les atteindre. « Traverser les montagnes, et venir naître ici », la vie reprend le dessus. La littérature, cette alliée silencieuse, nous permet encore et toujours de venir déposer nos fardeaux. Sublime.
Que c’est triste ! J’ai rarement lu un roman aussi dur. Non seulement Astrid a tout perdu, mais elle a régulièrement des flashes de sa vie passée, déclenchés par un mot, une odeur, une situation, … Peu d’espoir dans ces pages, même à la fin. Pourtant, c’est une lecture touchante et belle car Marie Pavlenko décrit à merveille les paysages de montagne, la neige, l’isolement. Les personnages (Astrid, sa voisine, la jeune Soraya) sont attachants et intenses, les pages défilent, jusqu’au coup de massue final.
Une très belle lecture vraiment, à condition d’avoir le moral.
Jamais un titre n'aura aussi bien résumé son texte ! Au sens propre, comme au figuré, deux femmes que rien ne prédestinait à se rencontrer, vont trouver refuge dans le Mercantour. L'une est parisienne, Astrid, 35 ans, l'autre est syrienne, Soraya, 17 ans. Leurs drames individuels se font écho, elles souffrent, puis s'apaisent mutuellement, alors qu'elles n'envisageaient pas de répit.
Tant de violence et de tristesse dans leurs histoires, qu'il est impossible de ne pas être hanté.e par leurs fantômes, après avoir refermé ce roman !
Le premier tiers du roman est saisissant par son style rageur, essoufflé, perdu qui témoigne de la douleur enveloppante d’Astrid. Les dialogues du passé s’insèrent dans le présent, sans crier gare. Le rythme se ralentit en même temps qu’Astrid reprend pied, on y perd un peu en énergie.
La Nature, les Femmes, la Poésie, sont les thèmes de prédilection de Marie Pavlenko qu’elle écrive pour la jeunesse ou pas. Elle nous offre là un roman tragique sur le deuil et la solidarité, féminine notamment. Malgré quelques clichés persistants, l’auteure se pose en narratrice omnisciente et nous dit tout, avec beaucoup de précision et de finesse, sur les états psychologiques de ses deux personnages.
Un roman humaniste et bouleversant, pour qui ne craint pas de se confronter à la dureté de la vie.
Astrid, 37 ans, fuit Paris pour s'installer dans un hameau isolé du Mercantour. On comprend, au fil des pages, qu'elle a subi une perte incommensurable et qu'elle tente de survivre à cela. Peu à peu, Astrid s'installe, avec l'aide discrète et bienveillante de sa voisine Ida, dans cet environnement magnifique mais inhospitalier en hiver.
En pleine tempête de neige Astrid sauve Soraya, une jeune réfugiée syrienne de 17 ans perdue sur les routes de l'exil depuis des mois et ne sachant plus où se trouve sa famille. La nuit de ce sauvetage, Soraya, soutenue par Astrid et son amie Ida, accouche d'une petite fille dont elle ne veut pas car elle est le fruit d'un viol...
Astrid va-t-elle se reconstruire en aidant Soraya à envisager un avenir ? Le chemin est long et difficile pour elles, hantées par les souvenirs heureux de leurs vies révolues...
Dans ce magnifique roman, l'auteure décrit avec délicatesse les émotions des personnages et les liens qui se tissent doucement entre elles. La nature est également décrite avec une grande poésie.
Ce livre est un coup de cœur à lire absolument !
Oh ce roman ! que les mots sont doux et puissants, chacun à sa place pour décrire l'humanité, le chagrin la nature, la vie ! .
j'ai profondément aimé cette histoire de femmes, de compassion, d'entraide et enfin dans un livre une vrai fin, possible, crédible !
Une écriture pointue sans être pompeuse qui dénoue le fil de vie de ces deux femmes à la croisée de leurs chemins. Chacune a ses douleurs, son passé mais le lieu les exergue, la montagne les enrobe
face à la rudesse du lieu, ces personnes vont se liées , bâtir un avenir, se reconstruire
La montagne fait non seulement partie du roman grâce aux descriptions méticuleuses et à l'ambiance puis en devient presque un personnage secondaire
La construction est également très bien faite sans temps mort et en insuflant une touche de douceurs et de poésie
Jai lu ces pages en 24h emportée par le flot des mots et de l'histoire.
Vous l'aurez compris grâce à la pertinence du récit et à la plume poétique de Marie, j'ai aimé suivre leurs pas sur le chemin rocailleux de la vie, ce roman est mon 1er coup de cœur de la rentrée littéraire et il va laisser son empreinte !
Merci énormément aux éditions Les Escales pour cette découverte
Je suis conquise, je le recommande vivement !
Je vais vite m'intéresser aux autres écrits de l'auteur
De très belles critiques ont déjà été écrites sur ce livre par mes amies. Elles ont raison, il est très touchant.
Le Mercantour accueille une nouvelle résidente. Sauvage, montagneux, loin de tout, c'est exactement l'endroit qu'il faut à Astrid pour pouvoir se cacher et se replier sur sa douleur et son immense peine. Elle a tout quitté, elle a perdu ce qui était l'essentiel de sa vie. Juste vue en photos, elle achète une maison isolée, elle n'a besoin que de silence. L'hiver on se déplace en raquettes, tant il y a de neige. Elle a pour voisine Ida, une potière-céramiste et un chasseur un peu bizarre, Ange (est-ce bien le prénom qu'il lui faut ?)
Un soir Astrid descend chercher des bûches dans la grange, lorsqu'elle ressort, elle s'aperçoit d'un changement. "L'eau a cédé la place à des flocons : des tranches de coton valsent et se balancent mollement, lancées comme une immense poignée de confettis éclairant la nuit." Elle décide d'essayer ses fameuses raquettes, la couche de neige atteint 30 cm, elle se lance.
Elle commence à bien connaitre les sentiers. Soudain, elle entend un gémissement, une lamentation, elle pense à un animal blessé, mais au détour d'un rocher, elle découvre Soraya, une jeune fille de dix-sept ans, enceinte, qui a fui la Syrie depuis treize mois et n'arrête pas de marcher pour rejoindre la France, sa tante qui l'accompagnait vient de décéder. Une rencontre improbable au milieu de cette nature immense.
Avec beaucoup de difficulté, Astrid la ramènera jusque chez elle. Avec l'aide d'Ida, elles l'aideront à accoucher de la "chose", Soraya a connu l'horreur et refuse ce petit être innocent.
Traverser les montagnes, et venir naître ici de Marie Pavlenko, est le récit de deux femmes terriblement seules, brisées par leurs souvenirs, leur deuil. Elles apprendront à se connaitre, à s'aider, à vivre ensemble. L'exil, l'amitié, la solidarité avec Ida, l'espoir de réapprendre à vivre malgré les terribles blessures. Grandioses et magnifiques, les montagnes sont là pour panser les plaies. La poésie est au coeur de cette histoire, quoi de mieux pour apaiser les âmes, elle est tellement belle.
Un roman tendre, poignant, sensible, une très belle plume. Un petit bémol, la fin m'a un peu surprise.
Je remercie NetGalley et les éditions Les Escales pour ce partage.
#Traverserlesmontagnesetvenirnaîtreici #NetGalley France
#traverserlesmontagnesetvenirnaitreici
#RL24 #5
« Les seuls qu’elle ne veut pas oublier, ce sont eux. Elle les grave en elle, elle les garde. »
Je suis Astrid, quarantenaire
J’ai tout quitté.
Famille, amis, travail.
J’ai le chagrin qui terrasse, broie, plie
Accueillir la solitude,
Refluer les souvenirs
Brisée, entourée de fantômes
Tout lâcher, tout vendre
Pour une maison bancale dans la montagne sauvage
Le Mercantour
Un carton d’une croix rouge comme unique bagage
Les deuils
De ma vie passée.
« Dans cette cacophonie propre aux bombardements , le silence d’abord, vaste et terrifiant, puis très vite pleurs, braillements...de la chair, du sang, des pâtés sanguinolents…un fragment de peau…Le morceau de visage…qui demande pourquoi, pourquoi, pourquoi. »
Je suis Soraya, 17 ans
Le temps de l’insouciance
Volée, sacrifiée
Alep, fuir les bombes
La dictature d’Assad
Laisser Ma Syrie natale
Marcher des jours, des nuits, des semaines, des mois
Dans le froid, la peur la séparation et le deuil
Arriver dans le pays des droits de l’homme
J’avais des rêves
Mais pas « la chose » qui grandit en moi
Rappelle l’humiliation, la violence
Je hais « la chose »
Je ne la veux pas
Je la veux morte
Je traverse le Mercantour
Les pieds gelés, le ventre lourd
Je tombe il fait froid.
Deux femmes, détruites, disloquées par les ombres, par les jours d’hier, les jours heureux.
Il ne reste que les larmes et la douleur.
Le Mercantour pour se reconstruire, essayer de repousser la mort, renaître ici.
La terre, la Montagne, la rudesse des paysages, le froid qui englobe, le soleil qui réchauffe, la maison ce cocon qui protège. Un temps suspendu.
Et puis Ida solitaire, libre, qui écoute, tend la main.
Marie Pavlenko dépeint de beaux visages de femmes marquées par la vie, des morceaux de vie d’avant qui se mêlent à la vie présente.une écriture qui alterne l’émotion des deux femmes et accentue l’anéantissement, tout en restant dans la sensibilité.
Une intrigue prévisible mais les émotions, les sentiments portent l’histoire avec grâce et pudeur.
Et la poésie autour, miroir qui nomme et transperce leur chagrin.
Ce roman est une véritable pépite. La prose est absolument merveilleuse. Les mots dégagent une poésie que j'ai rarement rencontrée ailleurs. Marie PAVLENKO m'a envoûtée, charmée, conquise. Je n'ai qu'une hâte découvrir d'autres oeuvres issues de sa plume enchanteresse.
J'ai aimé les deux femmes, chacune dans leur vulnérabilité. Leur pudeur, leurs silences. L'osmose entre elles, avec Ida, la céramiste. Les non-dits. La souffrance qui transpire dans leur quotidien.
Leur quotidien c'est l'isolement dans les montagnes des Alpes de Haute-Provence. Marie PAVLENKO nous dresse de somptueux tableaux. Les paysages sont croqués avec tellement de justesse et de sensibilité... que j'en ai des frissons. Elle appelle notre émotion. Elle réussit son pari, au moins sur moi. J'ai adoré ce récit.
Je m'interdis de vous évoquer les personnages, ces deux femmes brisées et blessées : elles ont tant à vous dire que mes mots et mes phrases seront maladroites par rapport à la narration qu'elles partagent avec vous et qu'elles m'ont offerte. Soraya et Astrid sont faites de sang, de coeur, d'amour, de dons de soi. Unies, elles sont plus fortes et plus combattantes. Visent le ciel et les étoiles...
Les thèmes de cette histoire bousculent, remettent en question mes à priori et mes représentations. Deuil, exode, fuite, courage, être femme et être mère... Voici une découverte littéraire que je ne risque pas d'oublier.
La fin est brutale, presque trop rapide et trop brusque. Un coup de poing dont je vais avoir du mal à m'en remettre...
C’est une histoire de femmes, perdues, malmenées. L’une, adolescente, a fui la guerre, elle a traversé l'Europe dans l’espoir de trouver une terre d’asile pour un avenir meilleur. Ses nuits sont habitées des images de violences vues en Syrie et pendant sa fuite. L’autre, mère de famille, arrive seule dans le Mercantour où elle vient d’acquérir une maison perdue dans la montagne, loin de sa vie d’avant. Elles sont seules, blessées par la vie. Leur rencontre est une nouvelle étape dans leurs vies, peut-être vers l’espoir ?
Le ton sonne juste, ce qui n’est pas évident pour partager des tragédies : Marie Pavlenko aurait pu vite verser dans le pathos et elle a su l’éviter habilement. La poésie tient une place importante dans le récit : elle donne une tonalité pour entrer dans les chapitres et se révélera l’un des ingrédients pour partager et calmer la douleur de la perte, pour les deux femmes. J’ai aimé relire ou découvrir de nouveaux poèmes.
Traverser les montagnes, et venir naître ici est un livre fort sur la perte et la reconstruction, mais il serait réducteur de le cantonner à ces deux thèmes. Pour en saisir la richesse, il est nécessaire de plonger dans ses pages.
Encore un très beau roman signé Marie Pavlenko ! Si j'ai commencé ce roman confiante en la plume de l'auteure, elle a su encore une fois me toucher au cœur et m'émouvoir aux larmes. Les émotions sont amenées avec délicatesse et pudeur et les personnages sont d'une grande justesse. Au delà de l'écriture, les sujets abordés, le deuil, l'émigration, la place des femmes dans le monde, en font définitivement un roman à conseiller sans modération et malheureusement nécessaire.
J'adresse mes sincères remerciements à #NetGalleyFrance aux Éditions Les Escales et, surtout, à Marie Pavlenko, autrice de cette magnifique oeuvre.
Astrid a presque tout perdu... Il ne lui reste plus que ses souvenirs et ses yeux pour pleurer.
Soraya a tout perdu, sauf la capacité de son corps à enfanter, malheureusement...
Les deux femmes se rencontrent à un tournant de leurs vies, perdues dans le Mercantour. Elles vont lentement s'apprivoiser, se dompter, s'épargner et, peut-être, se sauver ? Mais que reste-t-il à sauver lorsque la dernière étincelle d'espoir est au bord de l'étouffement ?
A travers Astrid et Soraya, Marie Pavlenko m'a bouleversée. Ses deux héroïnes sont des figures de courage et de résilience, meurtries par les pires épreuves que peut infliger la vie : deuils, disparitions des familles, injustices, accidents, guerres, fuites, exils plus ou moins "volontaires"... Les deux femmes ont perdu tous leurs repères, subit des peines innommables, des chagrins incommensurables et inguérissables. Je me suis sentie plus proche d'Astrid de part notre nationalité et notre statut commun de femmes mariées et mères de deux enfants ; mais j'ai été tout autant émue et plus que révoltée, indignée par le périple physique et émotionnel de la si courageuse Soraya, injustement victime de la cruauté des hommes. Marie Pavlenko nous propose ici une fiction criante de réalisme, qui pourrait bien refléter trop parfaitement la réalité de millions de personnes.
L'autrice fait preuve d'une sensibilité et d'une intelligence hors du commun. La qualité des textes, de la narration, des émotions, de la construction en font un grand roman sociétal. Marie Pavlenko alterne aléatoirement les visions d'Astrid et de Soraya, même alors qu'elles se sont trouvées. On ne se demande jamais avec laquelle des deux on "est". L'écriture est sincère, imagée, poétique, brutale, impitoyable, à l'image de ce que les femmes traversent. Certaines phrases tombent comme des couperets alors que d'autres, plus descriptives, nous rappellent avec poésie la beauté du monde. Certains chapitres sont introduits par quelques lignes de poèmes. Les mots en eux-mêmes, dans leur simplicité et leur poids, reprennent leur valeur dans ce récit, qu'il s'agisse de citations, de dialogues ou d'une langue partagée ou non ; langue barrière ou langue pont entre les personnes. Tandis que les explications du parcours de Soraya se dévoilent progressivement mais distinctement, les souvenirs d'Astrid refluent par bribes, souvent par dialogues interposés avec ses fils ou son mari. Là encore, l'autrice réussit avec brio à nous transporter au cœur de leurs intimités dépouillées.
Astrid est une femme à la dérive, suivant un cruel coup du destin : elle cherche sa place, à flan de montagne, dans un monde qu’elle ne reconnaît plus. Soraya fuit la Syrie qui l’a vu naître, comme on fuit un être cher devenu un ogre totalitaire. Leur rencontre est improbable. Leur rencontre est salutaire. Pour que la vie se poursuive, d’une façon ou d’une autre.
Marie Pavlenko raconte, tout en sobriété, en justesse et en nuances, l’implacabilité du destin, mais aussi, et surtout, la force insoupçonnée et inébranlable de l’âme humaine. Elle sait dire avec délicatesse, mais sans édulcorer, et elle sait taire, sans faire oublier.
Cet opus remue, questionne, ébranle et inspire. Il est à la fois fable initiatique, et conte cruel. Il est, tout simplement, inoubliable.
J’ai découvert ce roman par l’intermédiaire d’Audrey, du blog Le Souffle des Mots, qui a su raviver mon envie de lire Marie Pavlenko. Il est vrai que j’avais déjà tenté une aventure littéraire avec cette autrice, sans succès, il y a quelques années. Cependant, encouragée par Audrey et par sa passion communicative, je me suis lancée à nouveau dans l’univers de Pavlenko avec Traverser les montagnes, et venir naître ici. Ce retour à son œuvre m’a permis de vivre une expérience de lecture bien différente, marquée par des émotions profondes et puissantes, en résonance avec mon propre parcours de vie.
Ce qui m’a particulièrement touchée dans ce roman, c’est la manière dont les thèmes de la perte, de la reconstruction et des relations familiales y sont abordés. Bien que l’histoire ne soit pas directement liée à la mienne, elle a réveillé en moi des émotions que je n’avais jamais pensé revivre à travers la fiction.
Les mots de Pavlenko, à travers la voix d’Astrid, m’ont renvoyée à mon propre passé, à ces instants où ma belle-famille a fait savoir qu’il aurait été préférable de ne pas permettre à la vie de ma compagne de voir le jour. Si cette situation est différente de celle d’Astrid dans le roman, le poids du jugement, la douleur, et la lutte pour trouver une place dans un monde qui ne vous comprend pas résonnent profondément en moi.
La plume de Pavlenko se distingue par une finesse et une subtilité qui savent capturer l’intimité de la souffrance humaine tout en laissant transparaître une forme de lumière, d’espoir, même dans les moments les plus sombres. Ce roman ne raconte pas simplement l’histoire d’une femme qui quitte la ville pour la montagne après un deuil, c’est une quête de sens, un cheminement vers l’acceptation de soi et de ce qui ne peut être changé.
La profondeur des émotions qu’Astrid traverse, tout au long de son exil volontaire dans cette maisonnette isolée, est décrite avec tant de justesse que, par moments, j’ai dû poser le livre pour reprendre mon souffle. Ce livre est plus qu’un simple récit de vie : il invite à une introspection, une réflexion sur ce que nous laissons derrière nous et sur la manière dont nous tentons de continuer à vivre, malgré tout.
Benjamin
Le Parfum des Mots
Très beau livre qui ne tombe jamais dans le pathos ou la leçon de morale. La fin est terriblement réaliste et reste longtemps en tête le roman terminé !
C’est une rencontre improbable, fruit de la mort et de la guerre : celle de 2 coeurs blessés. Astrid, trentenaire a tout perdu et s’est réfugiée dans le Mercantour pour étancher sa peine ; Soraya, 17 ans, a tout quitté, laissant derrière elle la Syrie et sa famille. Perdue, enceinte, elle a trouvé refuge chez son aînée , avec laquelle elle apprend à se reconstruire…
Une histoire de sororité, de solidarité et de résilience, à la plume sobre et sensible . J’ai particulièrement aimé les encarts poétiques reflets des émotions des personnages en début de chapitre. J’ai moins apprécié les rôles masculins que j’ai trouvé peu nuancés. Mais ma lecture a été plaisante et poignante, comme bien souvent avec les romans de cette autrice 😀
Merci beaucoup pour ce partage
une exploration touchante des chemins du deuil et de l'exil. Au Mercantour, les vies brisées d’Astrid et Soraya se rencontrent et se reconstruisent au gré des paysages et des émotions. La prose poétique et sensible de Pavlenko nous entraîne dans une quête de guérison et de solidarité, offrant un récit à la fois profond et réconfortant
Certaines lectures sont plus difficiles à chroniquer que d'autres. Le temps qui a passé depuis ne m'aide ni à résumer ce roman marquant ni à choisir les mots. J'ai aimé y découvrir une autre facette du talent de Marie Pavlenko. Point commun à tous les supports et quelque soit le public visé, une faculté à aborder des sujets tellement divers et souvent délicats, avec intelligence et tendresse. Ici, la poésie est plus présente, dans la forme et les extraits savamment distillés, et l'humour plus voilé, que dans ce que j'ai pu lire jusqu'à présent. Il y a comme toujours une part belle faite à la nature. C'est un texte puissant, dur, pudique et lumineux, d'actualité. Qu'importent les personnages secondaires que certains pourront percevoir comme stéréotypés ou enjolivés, la rencontre d'Astrid et Soraya vous laissera, je n'en doute pas une forte impression.
L'histoire d'une magnifique relation entre Astrid, une jeune femme qui a tout perdu et vient habiter dans les montagnes du Mercantour, et Soraya, 17 ans, qui a tout quitté, sa Syrie et sa famille, pour se réfugier en France. Entre les deux femmes va se tisser une relation d'aide, de solidarité, de sororité. Marie Pavlenko évite tous les écueils propres à ce genre d'histoire et apporte une réflexion nécessaire sur la question des migrations et des exils de chacun. Superbe !
Un très bon roman sur un sujet difficile !
Deux destins qui ne se seraient peut être jamais croisés : une femme qui quitte la ville et les personnes qu'elle connait pour s'installer dans un tout petit hameau perdu en haut des Alpes, et une jeune adulescente qui a quitté son pays en guerre et se retrouve enceinte à gravir les montagnes françaises en plein hiver. J'ai beaucoup aimé le développement des personnages et la relation qui se créera entre elles par la suite.
Astrid part vivre loin de tout, au milieu de nulle part, dans la Montagne, pour s’éloigner de la tragédie qu’elle a vécut.
Soraya, part, elle aussi, mais pour s’enfuir de sa Syrie natale et de ses conflits sans fin. Seule et loin de sa famille, une vie grandit en elle qu’elle répugne.
Les destins de ces deux femmes vont se croiser et changer leur vie respective. Ensemble, elles vont tenter de s’aider, d’avancer, de se reconstruire.
Traverser les montagnes et naître ici est un roman sur la sororité, le deuil et la communauté, un récit touchant et émouvant porté par une plume d’une grande douceur. Ce livre vous donnera à la fois de l’espoir mais également une certaine envie de se battre pour les autres, une rage de vivre pour ceux qui ne le peuvent pas.
Astrid, meurtrie par la mort de ses proches, décide de démarrer une nouvelle vie dans une maison isolée du Mercantour. Soraya, elle, fuit la Syrie et la mort. Deux femmes qui vont se rencontrer, s'entraider...
Un roman fort avec deux beaux portraits de femmes. Comment faire face à la douleur, aux souvenirs, comment se reconstruire ? Un texte plein de poésie, de pudeur face à la douleur de ces femmes. Un exil non choisi, des violences subies : une lecture marquante, pleine d'émotions et de vie.
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