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Couverture du livre pour Taxi de nuit

Taxi de nuit

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Date de parution 15 mai 2025 | Archivage Aucune

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Taxidenuit #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Vous aimez Taxi Driver ?

Eddie Miles est taxi de nuit à Chicago. C’est un homme solitaire, qui connaît chaque recoin de la ville, depuis les quartiers les plus huppés jusqu’à ceux où il est devenu dangereux de s’aventurer. Du crépuscule à l’aube, chacune de ses courses est une nouvelle aventure, parfois heureuse, parfois périlleuse. Alors qu’un mystérieux tueur s’en prend aux chauffeurs de taxis, Eddie essaie tant bien que mal de ne pas se laisser gagner par la violence qui gangrène la ville. Jusqu’au jour où celle-ci l’atteint personnellement : il sauve de justesse une jeune prostituée passée à tabac, et un de ses meilleurs amis est victime du tueur. Eddie décide alors de prendre les choses en main…

Jack Clark a été chauffeur de taxi à Chicago pendant plus de trente ans. D’où le réalisme hallucinant qui habite cette chronique d’une ville la nuit. L’auteur y aborde d’une façon complètement inédite la fracture sociale, le racisme, la violence des métropoles, mais aussi la solidarité nécessaire pour y faire face. Taxi de nuit est également un roman noir à l’écriture électrique, au suspense omniprésent.

  

Vous aimez Taxi Driver ?

Eddie Miles est taxi de nuit à Chicago. C’est un homme solitaire, qui connaît chaque recoin de la ville, depuis les quartiers les plus huppés jusqu’à ceux où il est devenu...


Ils recommandent !

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Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782383992363
PRIX 21,00 € (EUR)
PAGES 240

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

« C’est tout ce que t’as besoin de savoir. Va pas dans les quartiers sud. Ni dans les quartiers ouest. Va pas dans les endroits qui ressemblent à Cabrini. »

« Taxi de nuit » nous emmène au coeur du Chicago des années 1990, où nous allons suivre Eddie Miles, un chauffeur de taxi qui travaille la nuit. Un jour, il apprend qu’un de ses collègues a été assassiné – encore un - dans une cité où ce dernier n’aurait pourtant jamais mis les pieds. Profondément marqué, il va parcourir les rues, à la recherche d’une piste quelconque qui l’aiderait à faire la lumière sur le meurtre de Lenny. Mais, ce faisant, il va découvrir qu’un autre tueur sévit dans la ville.

Jack Clark nous plonge dans un Chicago noctambule peu reluisant, dominé par la criminalité, la drogue et le sexe. Et ce n’est pas cette pluie perpétuelle et le balai sans fin des essuie-glaces qui vont améliorer la situation. Un roman qui évoque des problématiques majeures de l’époque, telles que la gentrification, vues par les chauffeurs de taxi, qui sont confrontés de plein fouet à ces bouleversements sociaux et à la violence qui en découle. On ressent un contraste flagrant entre le règlement qui régit le métier de taxi public de Chicago, dont des extraits ouvrent chaque début de chapitre, et ce que les chauffeurs sont amenés à faire en pratique, souvent pour préserver leur vie.

Eddie, lui, a l’expérience salutaire. Il connaît les combines usées des uns et des autres pour l’arnaquer ou lui piquer son fric. Il connaît les zones et les clients à éviter, mais il fait aussi confiance à son instinct, et il lui arrive de laisser sa chance à celles et ceux qui ne sont pas très nets, non sans prendre certaines précautions. Preuve qu’il y a encore un peu d’espoir tout au fond du trou noir. Lenny le Polack, lui, était un type prudent. On l’a trop souvent roulé, alors, il préférait faire selon son idée plutôt que de risquer sa peau. Ce qui ne l’a pas empêché de se faire saigner.

J’ai beaucoup aimé le personnage d’Eddie, notre narrateur un peu paumé, un peu las, mais extrêmement perspicace quant à la nature humaine. On sent que sa carcasse pèse lourd, à l’instar de son passé, le manque de sa fille, partie vivre avec sa mère à des milliers de kilomètres de là, le faisant dangereusement danser au bord du gouffre. Lorsqu’il est témoin d’une agression envers une très jeune prostituée, probablement de l’âge de sa fille, il va se découvrir des ressources insoupçonnées et une volonté de mettre un terme à sa passivité. Au fil des pages, on le sent qui se redresse, s’arme de courage, bien décidé à reprendre sa vie en main. « L’ange de Relita » est dans la place !

Bien sûr, les flics sont sur le coup, enfin, du moins ont-ils connaissance de ces deux affaires. Mais bon, on ne va pas se mentir, les meurtres de prostituées, ça n’intéresse personne, quant aux chauffeurs de taxi... Ces porteurs d’insignes ont d’autres chats à fouetter, et des blancs-becs friqués autrement plus respectables à qui lécher les bottes. Eddie a bien saisi que s’il voulait changer les choses, il allait devoir se retrousser les manches et partir explorer seul les bas-fonds de la ville. Mais seul, un chauffeur de taxi ne l’est jamais tout à fait. C’est un boulot où règne l’esprit de solidarité, à travers les taquineries et petites tapes amicales, un petit verre à la fin du service pour resserrer les rangs. On partage les anecdotes amusantes aussi bien que la peur qui noue les tripes.

« Taxi de nuit » est un polar empreint d’une atmosphère mélancolique, au souffle noir et à l’ironie mordante, qui m’a charmée. Jack Clark donne admirablement vie à la ville de Chicago, brossant une peinture sociale vibrante d’authenticité. Son écriture est très visuelle, et convoque sans peine les images d’un récit auquel ne manque plus qu’une musique de Vangelis, du style « Blade Runner Blues ». À découvrir !

Chronique détaillée sur le blog.
Caroline - Le murmure des âmes livres

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Eddie les connaît par coeur, les rues de Chicago. Et sait parfaitement où l’on peut se faire de belles recettes mais aussi où commence le risque, les zones à éviter, comme Cabrini. D’autant qu’un tueur en série semble s’acharner sur ses collègues depuis quelques temps. Plusieurs d’entre eux se sont fait salement attaqués et y ont laissé la vie. Alors qu’est allé faire son pote Lenny, lui aussi chauffeur averti et bien au courant des pièges à éviter. Même si l’entreprise n’est pas dénué de danger, même si la police est aussi sur l’affaire, il enquête de son côté.

Roman étonnant, qui donne l’impression d’être assis dans ce taxi, et d’écouter en prise directe les confidences de cet homme, qui revient aussi bien sur les déboires de sa vie de famille, liée au marasme économique et aux aléas de la faillite des entreprises. Taxi, ce n’est pas un choix , c’est une nécessité. Il aura malgré tout perdu le contact avec sa fille qu’il n’a pas revu depuis des années. Taxi, c’est aussi un observatoire particulièrement pointu pour comprendre l’âme humaine, même si parfois les anecdotes laissent pantois ! C’est aussi une école de prudence, pour permettre de déjouer les pièges des mauvais payeurs, ou pire des assassins..

De manière fort adroite, on découvre aussi l’histoire récente de l’urbanisme de la ville, des ghettos et de la gentrification qui déplace des populations au prorata de la croissance et de l’appétit de promoteurs.


Le roman est court, mais dense, et toutes ces notions que distille l’auteur sont très habilement insérées dans les conversations, aucun effet Wikipédia et surtout pas d’ennui, pas une minute de répit.

Une originalité de plus : l’incipit de chaque chapitre, extraits du règlement officiel du métier à Chicago.

Certes, Chicago est moins connue que New-York, et on peut se perdre dans des parcours dont les noms n’évoquent pas grand-chose quand on n’y a pas mis les pieds, c’est sans doute le seul bémol à signaler . Mais on peut pardonner à l’auteur cette aisance à sillonner ces rues et ces quartiers puisqu’il ne bluffe pas, pour y avoir été lui-même chauffeur de taxi .

Une belle expérience de lecture à découvrir pour le style et l’intrigue, et l’analyse sociologique.

#Taxidenuit #NetGalleyFrance

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Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine pour m’avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.
Passionnant, tout simplement. J’ai lu la moitié du livre presque sans m’en rendre compte, et pourtant, je peine à conserver longtemps l’envie de lire.
J’aurai pensé que cette histoire allait être ennuyeuse. Pensez ! Le récit de la vie quotidienne d’un taxi de nuit. Je me trompais complètement. J’ai même eu l’impression de prendre une lçon d’écriture, vu la manière dont les différents clients, les différentes rencontres devrai-je écrire, s’insèrent dans la trame du récit. Même les extraits du règlement des taxis de la Ville de Chicago, ou plus exactement du Département des Services aux consommateurs, division des véhicules de transport de passagers qui ouvrent chacun des chapitres, éclaire la manière dont Eddie et ses collègues doivent travailler.
Eddie est en effet le narrateur de cette histoire. Il est chauffeur de taxi depuis… longtemps. Il ne l’a cependant pas toujours été, comme le montre sa vie d’avant, la vie pendant laquelle il a sombré, avant de tenter de remonter la pente. Il lui reste cependant encore du chemin à parcourir, surtout dans sa vie privée. Du côté de sa vie professionnelle, il est assez désabusé. Il sait tout ce qui peut arriver à un chauffeur de taxi. La preuve : plusieurs d’entre eux ont été assassinés. Mais ce qui fera vraiment prendre la mesure de cette affaire à Eddie, c’est la mort d’un chauffeur de taxi dont il était proche, un vieux de la vieille, un qui était capable de conseiller les plus jeunes, qui connaissait tout ce qu’un client était capable de faire pour te détrousser, et pire encore, qui savait aussi quel quartier de la ville éviter absolument. Qui a donc pu tuer un homme aussi aguerri ? Eddie, déjà tourmenté pour d’autres raisons, veut comprendre, veut savoir.
Les autres raisons, ce sont les agressions dont sont victimes les prostituées. Ce n »est pas forcément une priorité, et parfois, l’on sent à quel point les enquêteurs peuvent être désabusés, comme si rien ne pouvait changer, comme si l’on ne pouvait pas aller au bout des choses. Eddie, lui, se retrouve malgré lui entrainé dans cette affaire, parce qu’il s’est trouvé au mauvais endroit au bon moment, parce qu’il n’a pas détourné la tête, parce qu’il a agi. Certes, l’on n’a pas toujours l’occasion de le faire, et lui-même pense ne pas en avoir assez fait – preuve, justement, qu’il n’est pas encore résigné.
Je n’ai garde d’oublier un autre personnage important, la ville de Chicago elle-même, qui se gentrifie peu à peu. J’oublie, souvent, la violence qui a secoué la ville, à une époque, et je me dis qu’il est bon que la littérature nous le rappelle.

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Taxi de nuit est l'histoire d'Eddie Miles, chauffeur de taxi à Chicago, un homme qui, par un étrange coup du sort, se retrouve pris au milieu non pas d'une, mais de deux enquêtes de police. Deux tueurs rôdent dans les rues de Chicago, et Eddie a toutes les raisons de craindre l'un d'entre eux. De même que l'un d'eux a toutes les raisons de craindre Eddie. Un tueur s'en prend aux chauffeurs de taxi, qu'il assassine pour leurs courses. Un autre s'en prend aux travailleurs de la rue, qu'il assassine et dont il laisse les corps horriblement mutilés. Pris isolément, l'un ou l'autre crime serait brutal, mais ensemble, il n'y a aucun doute sur la tension qui règne dans les rues et au sein de la communauté des chauffeurs de taxi dont le travail consiste à escorter des clients inconnus à travers la ville.

L’action se déroule dans le Chicago des années 1990, et je ne doute pas qu'il y ait eu de nombreux changements depuis, à mesure que l'embourgeoisement se poursuit, semblables à ceux décrits dans le livre. Jack Clark a un réel talent pour raconter une histoire, lui insuffler de la tension, une sorte de noirceur et de malaise parfaits, tout en lui donnant ce sentiment indéniable d'authenticité. Il a cette connaissance et appréhension claires des rues dans lesquelles se déroule l’action et sa capacité à les transmettre au lecteur. Il met en évidence la hiérarchie des préjugés et les jugements rapides que les chauffeurs de taxi sont obligés de faire lorsqu'ils évaluent s'ils doivent s'arrêter pour une course. Si l'on ajoute à cela les risques plus élevés que prévu qu'Eddie semble prendre au cours de son quart de nuit moyen, on obtient une histoire tout à fait captivante, avec un sentiment de danger qui tient en haleine.

J'ai bien aimé Eddie. Il est loin d'être un bon gars, brûlé par ses expériences passées et blasé par de nombreuses années sur la route, mais on sent qu'il essaie et qu'il est certainement le gars parfait pour parcourir la ville avec lui, même si ses compétences en matière de relations humaines laissent à désirer. L'histoire est racontée de son point de vue, alors qu'il découvre d'abord une jeune fille victime d'une agression brutale et laissée pour morte, puis qu'il devient un témoin clé dans le meurtre d'un de ses collègues, Lennie. Il part à la recherche du danger, déterminé à découvrir la vérité sur les deux affaires, quel que soit le danger que cela représente pour lui. Cela conduit à plus d'une situation où l'on se demande s'il ne s'agit pas de sa dernière mission. Le rythme est parfait, la description de la ville est à la fois austère et vibrante. Et l'amour et le dédain d'Eddie pour tout cela transparaissent dans chaque pensée et chaque phrase qu'il prononce.

Si vous aimez les thrillers américains de style classique, genre roman noir, c'est un livre que je vous recommande. Il est peut-être court, un peu plus de 200 pages en fait, mais il fait mouche dès le début. Je l'ai lu d'une traite et j'ai même été un peu triste à la fin. Si un chauffeur de taxi de Chicago peut attraper son homme ... eh bien, vous devrez le lire pour le découvrir. A recommander absolument.

#Taxidenuit #NetGalleyFrance #Sonatine

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