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Une locataire si discrète
par Clémence Michallon
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Date de parution 16 oct. 2024 | Archivage 9 déc. 2024
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Résumé
Tu t’appelles Rachel. Il t’a surnommée ainsi après t’avoir enfermée dans la cabane. Tu ne sais pas pourquoi, mais il a décidé de te garder en vie. Toi. Pas comme les autres. Ça fait des années que tu survis sous son emprise. Que tu subis sa haine, sa violence, sa monstruosité. Que tu te soumets pour voir encore quelques lendemains. « Règle numéro un pour rester en vie : c’est toujours lui qui gagne. »
Mais aujourd’hui, quelque chose change. Il déménage. Il t’emmène. Chez lui. Dans la chambre à côté de celle de sa fille, Cécilia. En cinq ans, tu n’as jamais été aussi proche du monde. Mais auras-tu la force de t’enfuir ?
Clémence Michallon est auteure et journaliste de la revue The Independent, à New-York. Vendu dans plus de trente pays, Une locataire si discrète est son premier thriller.
Il t’a trouvée un soir d’hiver. Son visage ne laissait pas indifférent. Ses cheveux blonds, ses iris bleutés. Un visage charmeur. Il avait tout d’un homme ordinaire : il amenait chaque matin sa fille...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782213730011 |
PRIX | 15,99 € (EUR) |
PAGES | 450 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Voici mon retour de lecture sur "Une locataire si discrète" de Clémence Michallon.
Tu t’appelles Rachel.
Il t’a surnommée ainsi après t’avoir enfermée dans la cabane.
Tu ne sais pas pourquoi, mais il a décidé de te garder en vie.
Toi.
Pas comme les autres.
Ça fait des années que tu survis sous son emprise. Que tu subis sa haine, sa violence, sa monstruosité. Que tu te soumets pour voir encore quelques lendemains. « Règle numéro un pour rester en vie : c’est toujours lui qui gagne. »
Mais aujourd’hui, quelque chose change. Il déménage. Il t’emmène. Chez lui. Dans la chambre à côté de celle de sa fille, Cécilia.
En cinq ans, tu n’as jamais été aussi proche du monde. Mais auras-tu la force de t’enfuir ?
"Une locataire si discrète" est un excellent thriller sur l'emprise, le traumatisme et la survie.
Nous suivons une femme, "Rachel", séquestrée dans une cabane depuis cinq ans. Alors que son bourreau a tué les autres, il la, ELLE, maintient en vie ! Il l'a prénommée Rachel, lui répète qu'elle lui doit tout, qu'il la fait vivre. Mais, un jour, quand sa femme meurt il doit déménager. Alors, Rachel emménage avec lui et sa fille de 13 ans, Cecilia.
Même en l'installant dans sa maison, cet homme arrive à maintenir le sentiment de peur. Elle est sous son emprise, ne sort pas, se tient bien pour que Cecilia ne se doute de rien.
C'est hallucinant, poignant et écrit de façon très réaliste.
Nous avons le point de vue de Rachel mais aussi de plusieurs autres personnes, y compris celui des autres victimes.
Cela rend l'ensemble très vivant, à aucun moment je ne me suis ennuyée.
Les pages se sont tournées toutes seules et je suis ravie d'avoir pu le lire pendant ma journée de repos.
J'ai été touché par les différents personnages.
Le comportement de cet homme met très mal à l'aise. Il est aimé de tous, c'est un bon père, c'était un bon mari pour son épouse qui a succombé d'un cancer. Un homme merveilleux.. Et pourtant.. c'est avant tout un meurtrier en série ! On ne connait jamais vraiment bien les gens..
J'ai adoré ce roman, me demandant vraiment comment cela allait bien se terminer !
Je n'ai pas du tout été déçue par la fin, totalement cohérente avec le reste.
Une locataire si discrète est un excellent roman que je vous recommande et note cinq étoiles :)
Dans une cabane, se trouve « Rachel ». Elle y est depuis 5 ans, menottée, sans eau ni nourriture à sa disposition, sans de quoi faire ses besoins. Non, il faut qu'elle attende que son bourreau, Aidan, père de famille, vienne la voir pour qu'elle puisse bénéficier de tout, et en subissant les viols qu'il lui inflige. Elle est tellement sous son emprise, qu'elle a fini par lui obéir par défaut et avoir les bonnes réactions qu'il attend d'elle, si bien que, elle, il ne la tue pas. Elle, elle ne s'appelle pas Rachel, mais elle finit par s'en persuader, pour ne pas faire d'erreur. Au bout de ces 5 ans, Il va finir par l'amener chez lui, dans sa maison, avec sa fille. Elle doit se faire passer pour une nouvelle locataire et ne pas attirer l'attention de sa fille. Tout doit être normal. Les repas sont plus que tendus.
450 pages qui se lisent très très rapidement, sur un thème qui est pourtant lourd. On est dans la maison nous aussi, on vit de l'intérieur tout ce qu'elle ne doit surtout pas faire, et ce qu'elle peut faire, c'est-à-dire pas grand-chose en réalité. Toutes les réactions qu'il attend d'elle sont démesurées, invivables et pourtant, elle tient. Elle ne sort de sa chambre que lorsqu'Aidan vient la chercher pour le repas ou pour la douche du matin. Sinon, elle reste attachée le jour et la nuit. C'est oppressant, angoissant, et le roman est addictif. le père de famille va d'ailleurs vivre un début d'histoire avec une jeune fille qu'il voit de temps en temps. Que va-t-il lui arriver ? Va-t-elle tomber dans son piège elle aussi ? On se demande jusqu'à la dernière ligne comment elles vont s'en sortir, qui va pouvoir aider l'autre, comment va réagir la fille d'Aidan. Bref, c'est terriblement prenant. Véritable page-turner, idéal pour une nuit blanche !
Je remercie Netgalley et les éditions Fayard pour cette lecture.
#Unelocatairesidiscrète #NetGalleyFrance
Il y a Rachel, cette femme dans le cabanon, enfermée, séquestrée.
Il y a ces huit autres femmes, enlevées mortes .
Il y a cet homme, bon père de famille, respecté et considéré de tous.
Cecelia sa fille de 13 ans, et Emily barmaid qui tombe sous le charme de cet homme.
C'est là le début de cette histoire, ce thriller incroyable.
Une narration à trois voix, trois femmes, trois regards face à la tragédie.
Une lecture palpitante, haletante jusqu'au bout où rien ne prédit la fin.
Un livre que je ne peux que vous conseiller tellement sa lecture est captivante est différente.
Une pépite que j'ai adoré....
Une jeune femme est prisonnière depuis cinq ans, à quelques mètres de la maison où vit son kidnappeur, Aidan, avec sa femme et sa fille Cecilia, 13 ans. Elle est en permanence menottée, à peine nourrie, violée par Aidan qui lui a donné le nom de Rachel pour effacer jusqu'à son identité précédente. Mais la situation évolue; la femme d'Aidan meurt et le père et la fille doivent déménager. Aidan décide de l'emmener avec eux, de la faire passer pour une amie en difficultés auprès de sa fille à laquelle il sous-loue une chambre dans laquelle est à nouveau enfermée et menottée. Mais, pour sa fille, il veut établir un semblant de vie familiale et bientôt Rachel prend quelques repas avec eux, regarde la télé. Va-t-elle profiter de ce relâchement pour s'enfuir?
Ce polar est très original dans la mesure où, dès le départ, on connaît le kidnappeur et sa victime. Original aussi car l'intrigue est racontée du point de vue de trois jeunes femmes liées à Aidan : Cecilia, sa fille, qu'il couve, Emily, propriétaire d'un restaurant qui est amoureuse de lui et Rachel ainsi que de 8 autres femmes dont l'intervention ne dure qu'une page mais est glaçante. Il est le centre de tout pour ces jeunes femmes, volontairement ou pas.
La tension, très habilement distillée, réside dans le comportement de Rachel; va-t-elle rester prisonnière par emprise, par peur, par annihilation totale de sa volonté ou va-t-elle profiter des occasions qui se présentent pour s'enfuir? L'analyse psychologique des personnages est fouillée et c'est ce qui fait l'intérêt principal de ce roman. L'auteure décrit les moyens dérisoires mais les seuls disponibles que Rachel utilise pour tenir le coup : ne pas penser à son passé, à sa famille, établir des règles pour survivre.... Elle décrit l'amour égoïste d'un père pour sa fille; celle-ci l'aime mais ressent une sorte de peur qu'elle ne peut définir. Elle décrit enfin le processus d'aveuglement d'une femme amoureuse et d'une communauté qui ne pouvaient pas se douter que cet homme dévoué, sympathique, impliqué était un monstre.
On ne peut que penser à l'affaire Natascha Kampusch, petite fille autrichienne de 10 ans, enlevée par Wolfgang Prikopil, technicien en télécommunications (l'auteur fait d'ailleurs de Aidan, un monteur de lignes), séquestrée pendant 8 ans dans le sous-sol de la maison de son ravisseur. Elle arrive à s'échapper en 2006. Elle aussi, au fil du temps, a été autorisée à monter dans la maison mais était à nouveau enfermée au sous-sol lorsque son kidnappeur était absent.
Depuis 5 ans, "Rachel" est enfermée dans un cabanon. "Rachel", ce n'est pas son nom mais celui qu'a choisi pour elle l'homme qui l'a enlevée. Veuf et vivant seul avec sa fille Cécilia, il se retrouve dans l'obligation de déménager et décide d'emmener "Rachel" avec lui, de l'enfermer dans une chambre en lui permettant toutefois de partager certains moments de sa vie, pour que sa fille ne se pose pas de question. Elle sera aux yeux de Cécilia une locataire très discrète, incapable de s'échapper car l'homme ne laisse rien au hasard. Et quand Emily, une autre femme, entre dans sa vie, elle ne s'imagine pas la monstruosité de l'homme dont elle est tombée amoureuse.
J'ai adoré ce livre ! C'est une très belle découverte, un thriller palpitant, passionnant, sur l'emprise, la psychologie des victimes, les violences faites aux femmes... Rachel est enfermée depuis 5 ans, sa vie ne tourne plus qu'autour de sa survie. Cet homme est tout son monde, malgré sa violence, les viols répétés, l'enfermement. On est captivé•e par son histoire, cette situation si étrange de l'avoir amenée avec lui dans sa maison, en faisant tout pour éviter d'éveiller les soupçons de sa fille.
L'ambivalence de l'homme est entière. Il donne une image d'homme bien sous tous rapports, qui aide les autres. Il aime sa fille et s'avère même être un bon père. Et pourtant, il a tué de nombreuses femmes, persécute "Rachel", la retient contre son gré, la viole tous les soirs dans la chambre contigue à celle de sa fille. "Rachel", quant à elle, vit sous son emprise. C'est un jouet entre ses mains, il prend plaisir à la manipuler, à la tester. Du cabanon où elle a survécu pendant 5 ans, elle se retrouve dans une maison avec un vrai lit, malgré les menottes que l'homme prend soin de lui mettre la nuit et quand il sort.
S'évader, elle y pense sans cesse mais la peur que ce ne soit pas le bon moment la hante. Et puis, il y a Cécilia, innocente, qui aime son père comme tout enfant, et encore plus depuis que sa maman est décédée.
On est plongé•e dans la psychologie des personnages, cet homme qu'on n'arrive pas à détester complètement, "Rachel" qui survit, qui a peur car elle sait qu'il peut la tuer s'il le décide, comme il l'a fait avec les autres femmes. Ces mêmes femmes qui témoignent à leur tour du moment où elles sont mortes, de la violence qu'elles ont subi.
Le récit de Rachel est raconté à la 2ème personne, comme si quelqu'un l'observait d'un œil extérieur. Cela ajoute à l'intensité du récit, nous immerge complètement dans l'histoire.
Ce livre est de ceux qu'on lit presque en apnée, en espérant une issue favorable. Parce qu'on s'attache forcément à "Rachel", on est dans sa tête.
C'est un excellent livre, très original dans sa narration, un thriller psychologique de haut vol. J'ai adoré cette lecture, je ne peux que vous conseiller de découvrir le talent de Clémence Michallon.
Titre : Une locataire si parfaite
Auteur : Clémence Michallon
Mon aventure ; Une surprise haletante de bout en bout !
Quelle surprise !!
Habituée à lire des thrillers, ce sont souvent les mêmes mécaniques que nous retrouvons dans ces aventures.
Dès les premières pages j’ai commencé à froncer les sourcils.
Oui, j’étais déstabilisée.
Et à mon plus grand bonheur, cet état ne s’est pas affaibli, au contraire !
Ce roman monte en puissance chapitres après chapitres.
Un homme incroyable sous tous rapports, disponible, joyeux, aimable et toujours au service des habitants de sa ville. Sa femme meurt d’un cancer et sa fille se retrouve seule avec lui. Une famille de la classe moyenne emphatique et adorée.
Impossible de penser que cet homme est un tueur en série.
Nous suivons pourtant quatre points de vue différents. Le point de vue de chacune de ses victimes. “Rachel”, la femme kidnappée, séquestrée. Cecilia, sa fille. Amandine, une aventure amoureuse. Et la quatrième, sa flopée de victimes, mortes.
Le récit alterne tour à tour avec les ressentis de ces différents personnages, pendant que nous suivons “Rachel”sa “locataire” qui n’a qu’un but, retrouver sa liberté, vivante.
Alterner ces personnages donne une dynamique incroyable, la maitrise de l’écriture est bluffante. C’est un véritable page turner, où le non-dit plane en permanence, et notre cerveau est en ébullition.
Seul la fin, qui s’inscrit dans la logique du roman, me frustre beaucoup.
Ne pensez pas lire un simple thriller, la dimension psychologique est merveilleusement bien travaillée. Tous les types de relations y passent.
Ne sommes-nous pas une de ces victimes nous aussi ?
Il y a quelques jours, j'ai reçu en service de presse ''Une locataire si discrète" de Clémentine Michallon des éditions Fayard.
Résumé :
Aidan Thomas est un père de famille travailleur et respecté par sa ville locale. C'est le genre d'homme qui a toujours un bon mot pour tout le monde. C'est également un kidnappeur et un tueur en série qui a assassiné huit femmes. Et il y en a une neuvième, une femme qu'il appelle Rachel, emprisonnée dans un hangar dans le jardin. Lorsque la femme d'Aidan meurt, il est obligé de déménager et n'a d'autre choix que d'amener Rachel aussi. Il sait qu'après cinq ans de captivité, Rachel a trop peur des conséquences pour tenter de s'échapper. Mais Rachel est une combattante et une survivante. Et quand Emily, propriétaire d'un restaurant local, a le béguin pour le beau veuf, elle se retrouve dangereusement près de découvrir le secret d'Aidan.
Mon Avis :
A quelques mètres de la maison d'Aiden qui vit avec sa femme et sa fille de 13 ans, une femme est prisonnière de cet homme depuis 5 ans dans le cabanon du jardin.
Aidan l'a prénommé Rachel, ce qui n'est pas son prénom, elle vit près de chez lui, elle est menottée, il ne l'a nourrit presque pas et de plus il la viole. Mais un drame va arriver la femme d'Aidan va mourir et celui-ci va devoir déménager avec sa fille et il va décider d'emmener Rachel avec eux, il va mentir à sa fille. Et il va même jusqu'à vouloir un semblant de vie de famille.
C'est un thriller palpitant, celui-ci est atypique car nous connaissons dès le départ le kidnappeur et la victime. L'histoire est racontée en tout point de vue par 3 femmes :
Cécilia, sa fille de 13 ans
Emily, la propriétaire d'un restaurant (qui est amoureuse de lui)
Rachel
On se demande si lors des repas de famille, Rachel va en profiter pour s'enfuir où va rester avec eux.
C'est une lecture palpitante, on se retrouve presque dans la tête de Rachel à certains passages, on peut aussi s'apercevoir des fois de l'aveuglement qu'ont les gens dont on ne voit pas le côté monstrueux des personnes que l'on connaît.
C'est un roman de 450 pages qui se lit facilement et qu'on a dû mal à lâcher.
Le Coin lecture de Milie
⚠️Trigger warnings : violence psychologique et physique, drogues, meurtres ⚠️
Merci à @netgalleyfrance et @editionsfayard pour ce service presse non rémunéré et à mon incroyable acolyte de lecture @amma_bookstories qui m'a accompagnée dans cette folle aventure.
💫 Mon avis 💫
Aujourd’hui on part dans la chronique du thriller le plus original que j’aies lu et je compte vous convaincre de le lire en seulement deux arguments. 📝
Premièrement : ce livre n’est pas un thriller classique, du point de vue de la victime et avec un plot-twist à la fin. Là, l’auteure fait le choix de ne pas raconter le pourquoi du comment afin de se focaliser sur un aspect beaucoup plus réaliste des crimes : peut-on être réellement impacté.e par la découverte que notre voisin est un tueur en série, même si nous ne sommes pas sa proie ? Peut-on être traumatisé.e en étant victime d’un crime si l’on s’en sort sans aucun autre dommage tangible qu’une perte de mémoire ? 🔪
Si cela ne vous suffit pas, mon deuxième argument saura vous convaincre : ce roman possède une structure totalement inédite qui rend le livre extrêmement addictif. Ici, pas de place pour le débat entre la première et la troisième personne : on découvre un point de vue en majorité à la deuxième personne ainsi que d’autres à la première personne. Tandis que la deuxième personne saura vous glacer le sang en vous donnant l’impression de prendre part aux événements, la première vous fera rejoindre de nouveaux narrateurs qui enrichiront l’histoire de leurs propres rencontres avec le même meurtrier. On est sur des chapitres courts qui vous captiveront par leur rapidité et les découvertes que vous ferez dans chacun. 📿
Alors, convaincu.e.s ? 👀
Ce roman est angoissant. Enlevée, enfermée dans une cave pendant 5 ans sans contact avec l'extérieur, Rachel, d'un seul coup, se retrouve dans une maison où elle partage les repas et les soirées télé avec son ravisseur et sa fille et elle ne tente pratiquement rien ! A chaque chapitres, je me posais toujours la question : a sa place j'aurais fait quoi ? Excellent thriller sur le thème de l'emprise et la survie.
Voilà cinq ans que Rachel a été enlevée et est séquestrée dans une cabane au fond d'un jardin. Cinq ans qu'elle est à la merci d'un homme qui semble dépourvu de toute humanité. Et pourtant, il n'en est rien. Rachel ne connaît pas son nom, mais pour le lecteur, ce n'est pas un secret. Il s'agit d'Aidan Thomas, père d'une fille et homme très apprécié dans sa petite ville. Sur la réserve, plutôt timide et prêt à aider dès que les gens en ont besoin. Cinq ans que les journées passent et se ressemblent pour elle. Jusqu'au jour où la femme d'Aidan meurt et qu'il se voit dans l'obligation de déménager. Il va donc emmener Rachel, avec lui, avec sa fille, dans leur nouvelle maison. Après tant d'années de violence physique et psychologique, Aidan n'a aucune crainte qu'elle s'en aille. Elle est à lui, comme l'ont été toutes les autres.
Il y a plusieurs voix dans ce roman et elles ne sont que féminines. Tout d'abord, Rachel qui raconte son calvaire de jour en jour avec distance et dans son récit, on détecte de manière subtile une partie d'elle qui n'a jamais abandonné. Il y a aussi Émilie, qui tient le bar de la ville et qui a un coup de cœur pour Aidan Thomas. Parce que lorsqu'on ne sait pas qui il est vraiment, c'est un homme qui a du charme et porte en lui quelque chose de mystérieux, un brin inaccessible. Et plus rarement, de manière plus fugace, il y aura la parole d'autres femmes, celles qui ont eu le malheur d'un jour croiser sa route.
« Une locataire si discrète » est un roman percutant qui bouscule. Tout est dans l'ambiance pesante qui nous tient en haleine. La violence décrite est vicieuse, sournoise, elle donne l'impression qu'il ne se passe presque rien tout en recevant continuellement des coups au cœur. J'allais dire que j'avais eu un coup de cœur pour ce roman, mais parfois ça me semble déplacé d'avoir tant aimé un livre qui aborde un sujet aussi difficile. Puis, je me dis que mon cœur a été touché par l'écriture, par cette façon de raconter l'indicible, par Rachel qui porte en elle bien plus de puissance que ce qu'elle croit. Et aussi par les femmes, que l'autrice raconte aussi un peu ici, souvent victimes de la violence des hommes, mais qui n'abandonnent pas.
Un thriller aussi glaçant que captivant! C'est le cas de le dire, pour le récit d'une captivité forcée... La situation n'est pourtant pas vraiment propice à l'action : mais quelques centaines de mètres vont suffire à tout bouleverser, et complètement nous embarquer.
Alors qu'elle est emprisonnée depuis 5 ans dans un cabanon, au fond du jardin de l'homme qui l'a kidnappée, "Rachel" - comme il l'a rebaptisée - n'a plus qu'un objectif : rester en vie. Elle fera ce qu'il faudra pour ça, quelques soient les conditions... Soumise et sous emprise, elle préfère subir, que prendre le moindre risque.
Jusqu'au jour où son tortionnaire, père de famille aimé de tous et insoupçonnable, se voit exproprié, à la mort de sa femme... et obligé, s'il veut la garder "sous la main", d’accueillir sa victime sous son propre toi, à côté de sa fille - en la présentant comme une simple locataire, sous contrôle.
Trouvera-t-elle la force d'appeler à l'aide, et de se rebeller? Baissera-t-il peu à peu la garde, en devant l'intégrer à sa vie quotidienne? Les autres finiront-ils par comprendre toute l'horreur qui se cache derrière le masque de l'homme parfait?
Au travers d'un récit savamment orchestré, ce sont des thèmes sombres et lourds qui sont abordés : la séquestration, le viol, la soumission, l'emprise, le déni d'identité, l'aveuglement des proches... Mais tout est décrit avec pudeur, et passe plus par des petits détails et par une ambiance pesante, que par des scènes trashs. Ici la violence est avant tout sournoise et psychologique, au travers de personnages nuancés, qui gardent tous leur part de mystère. Assez pour entretenir un suspense haletant, tout au long de 450 pages qui se tournent toutes seules, à un rythme crescendo.
Terriblement addictif.
Un thriller psychologique où le suspense est à chaque page ! La tension est palpable et tout peut basculer à tout moment, on tourne les pages frénétiquement en priant pour "Rachel"... Un vrai coup de cœur !
Depuis 5 ans Rachel est retenue prisonnière par Aidan. Il la garde dans un cabanon près de sa maison. Lorsque son épouse décède il doit déménager avec sa fille et donc déplacer sa victime. Il la fait passer pour une colocataire. Une nouvelle vie se met en place et bizarrement Rachel ne semble pas vouloir s'enfuir.
Clémence Michallon décrit avec beaucoup de talent l'emprise et le processus d'aveuglement d'une communauté qui ne peut se douter que cet homme est un monstre.
Un excellent thriller.
Wow alors là j’avoue je m’attendais à quelque chose de dingue mais je suis bluffée. J’ai vécu une lecture angoissante, prenante et déroutante. L’emploi de la deuxième personne du singulier dans les chapitres de la femme captive est d’une intelligence exceptionnelle, on se retrouve à lire cette histoire comme si c’était la nôtre, vu depuis l’extérieur. Je n’avais jamais lu de thriller écrit de cette façon mais franchement c’était juste parfait comme ça. L’immersion était totale et l’angoisse bien présente, tout ce que l’on cherche en lisant un thriller. La vision que l’on a de l’agresseur est d’autant plus tangible et le suspense encore plus prégnant. Je recommande ce titre à tous les amateurs de thrillers qui souhaite en faire une expérience différente
Thriller psychologique à la hauteur.
Un kidnapping, qui finit par une colocation plutôt étrange... Au jeu de dupe, qui gagnera?
Dans ce roman, Clémence Michallon nous plonge dans l’esprit d’un tueur en série, mais surtout dans celui de ses victimes, en explorant l'angoisse, le contrôle et la survie. On suit Aidan Thomas, un homme à la vie ordinaire : il est veuf, père d’une fille de treize ans, et propriétaire d’une petite maison dans une ville tranquille. Mais Aidan cache un terrible secret : c’est un prédateur qui garde captive une femme depuis des années. La voix principale est celle de Rachel, cette femme emprisonnée, qui nous guide à travers un univers où règnent la peur et la détermination.
L’autrice construit son intrigue avec une tension magistrale, en alternant les points de vue de Rachel, de Cécilia (la fille d’Aidan), et de certaines autres femmes que l’on découvre au fil de l’histoire. Ces perspectives féminines donnent au roman une profondeur psychologique poignante et explorent la manière dont un homme aussi monstrueux peut camoufler ses actes et manipuler ceux qui l’entourent. Rachel, loin de se résigner, fait preuve d’une résilience remarquable et parvient à manœuvrer face à la manipulation d’Aidan, ce qui intensifie le suspense et maintient le lecteur captivé à chaque page.
L’originalité du roman réside dans son approche : l’autrice ne s’attarde jamais sur les actes de violence de façon explicite, préférant centrer le récit sur la psychologie et la tension, conférant aux victimes une dimension humaine, bien au-delà de leur condition de proies. Cette retenue rend le livre encore plus percutant, plongeant le lecteur dans la lutte intérieure de Rachel, sa survie, et ses tentatives de regagner sa liberté.
Un choix narratif marquant est l’emploi de la deuxième personne, qui donne au lecteur un rôle quasi voyeur, transformant le simple spectateur en témoin impliqué.
Le livre aborde également la question de l’apparence : comment un individu monstrueux peut être perçu comme un homme parfait aux yeux de tous. La complexité d’Aidan est déconcertante : un père aimant, un voisin poli, un homme presque charismatique, et pourtant capable de détruire des vies. Cette dualité rend l’histoire aussi troublante qu’inquiétante et pousse le lecteur à s’interroger sur la confiance accordée à ceux que l’on croit connaître. Je ne regarderai plus mes voisins de la même manière.
Cette histoire m’a également rappelé le cas réel de Natascha Kampusch : en lisant, son visage ne cessait de me revenir en mémoire.
En somme, ce roman est un thriller psychologique puissant qui réinvente les codes du genre en plaçant les voix féminines et la résilience des survivantes au cœur de l'intrigue. Avec ce premier roman saisissant, Clémence Michallon va au-delà de l'horreur pour sonder en profondeur les dynamiques de contrôle et de résistance. Un livre incontournable pour les amateurs de suspense à la recherche d’une intensité émotionnelle et d’une profondeur psychologique rare.
Une locataire si discrète est le premier thriller de la romancière française Clémence Michallon écrit dans la langue de Shakespeare. Chapeau bas pour cette prouesse. Je la remercie ainsi que #NetGalley et les éditions #Fayard pour l’envoi de ce roman à l’ambiance pesante, comme je les aime.
Rachel est prisonnière depuis cinq ans d’Aiden, un bon père de famille, irréprochable aux yeux de la société. Lorsque ce dernier doit déménager, il décide de l’installer chez lui avec sa fille. Présentée comme une amie en difficulté, elle partage des moments de vie avec le père et l’enfant. Le reste du temps, Rachel est menottée dans sa chambre.
Les romans sur des séquestrations pullulent et il est difficile de se démarquer. Ici l’auteure apporte du renouveau, on est loin des romans noirs. L’enfermement de Rachel dans un cabanon sombre et froid prend fin. Sa pseudo liberté retrouvée, assise sur une forte emprise psychologique, en est même perturbante. La perception et les sentiments priment sur le glauque. D’ailleurs les scènes de violence sont succinctes, au point de les oublier…
J’ai beaucoup lu dans les chroniques la frustration de certains lecteurs qui se demandaient pourquoi elle ne tentait pas de s’échapper. Au début, je comprenais sa retenue, l’envie de choisir le moment opportun pour de ne pas se louper. Et puis j’avoue avoir à mon tour été désappointée.
J’ai beaucoup apprécié les interprétations de Rachel. Sa vision tronquée qui la force à extrapoler et imaginer ce qu’elle ne voit pas.
Ses suspicions vis-à-vis de son bourreau qui la rapprochent de Cécilia et cette relation ambiguë à la fois force et faiblesse.
Ce roman choral, avec l’alternance des voix d’autres victimes, souligne la cruauté d’Aiden et le sort exceptionnel réservé à Rachel. Le personnage d’Emilie aussi bien pathétique qu’émouvant ajoute un brin de lumière et de légèreté. Le tout pour un roman immergeant et poignant savamment équilibré.
Une jeune femme est séquestrée par un homme qui a tous les attributs de l'homme ordinaire. APrès cinq ans de sévices, l'homme déménage et emmène sa proie avec lui dans la nouvelle maison qu'il occupe avec sa fille, Cécilia.
Une nouvelle réalité qui pourrait permettre à la prisonnière de s'échapper.
Mais la réalité n'est pas si simple.
Le roman est construit par une alternance de chapitres décrivant la situation du point de vue de la prisonnière, d'Emily, une jeune femme éprise du ravisseur et de Cécilia.
Beaucoup d'invraisemblances empêchent d'adhérer pleinement au récit (pourquoi l'emmène t'il en ville ? Pourquoi ne la séquestre t'il pas au sous-sol ?) mais, si on parvient à en faire abstraction, la lecture n'est pas désagréable.
Un roman de vacances.
Des choix d'écriture audacieux, un parti pris original quant à l'énonciation. Un peu de déception sur la fin.
Une locataire si discrète
Clémence Michallon
Je remercie @netgalley et les éditions Fayard
Mon avis :
Aidan bon père de famille, est aussi un tueur en série. Il a enlevé une jeune fille qu'il séquestre au fond du jardin dans une cabane depuis 5 ans. Un jour un événement va changer leur quotidien.
C'est un roman choral.
On suit Rachel la jeune fille de la cabane. Elle nous raconte ses peurs, ses angoisses et tout ce qu'Aidan lui fait subir.
Il y a aussi Emily qui travaille dans un restaurant, elle est très amoureuse d'Aidan et va tout faire pour le séduire.
Et puis Cécilia la fille d'Aidan âgée de 13 ans. Elle adore son père, le bon père de famille que tout le monde respecte.
Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans l'histoire. J'ai été perturbée par la répétition d'un titre de chapitre, plusieurs fois de suite le même titre sans alterner avec les autres personnages Emily et Cécilia. Je n'ai pas compris l'intérêt. J'ai trouvé que cela cassait le rythme que je trouvais déjà très lent.
J'ai aussi été perturbé par l'utilisation du « tu ».
Finalement, en milieu du roman, l'histoire m'a embarqué et j'avais hâte de savoir ce qui allait arriver et comment ça allait finir.
J'ai beaucoup pensé à Natacha Kampusch en le lisant, il y a beaucoup de similitudes. L'ambiance est oppressante. L'auteur explique bien l'emprise et comment ces monstres arrivent avec la peur et leurs mots à paralyser leurs victimes.
Je vous invite à vous faire votre propre avis.
Lui, c’est un père de famille dévoué, un travailleur acharné, un de ces hommes que, lorsque le malheur frappe à leur porte, tous les habitants de la ville s’empressent d’aider. Elle, c’est une femme meurtrie, qui cherche à s’isoler pour mieux se reconstruire. Il l’a trouvée, l’a dépossédée de tout, même de son identité. Elle s’appelle désormais Rachel et il la maintient enfermée dans une cabane, au fond du jardin. Elle est là pour assouvir ses pulsions. Il s’occupe d’elle, à sa façon. Elle lui doit tout, il l’a trouvée.
Les jours se suivent, les mois, puis les années…
Cependant, après le décès de son épouse, ses beaux-parents veulent récupérer la maison où lui vivait avec leur fille et leur petite-fille. L’heure est venue de se débarrasser d’elle. Mais il l’a trouvée, elle lui doit tout, même la vie. Elle s’accroche alors au moindre espoir de survie : elle lui doit tout, il l’a trouvée, il ne peut pas se débarrasser d’elle, pas maintenant, elle est à lui désormais et elle s’appelle Rachel.
Prisonnière dans sa nouvelle demeure, elle lui doit tout, il l’a trouvée, il l’a sauvée. Si on lui pose des questions, elle s’appelle Rachel, il lui a loué une chambre.
C’est la locataire parfaite, elle est si discrète…
Dans ce roman, point de rebondissements hallucinants, le suspense demeure dans la psychologie finement travaillée de chaque personnage : lui, un homme d’une affligeante banalité, que tous apprécient, mais abrite en-dessous de ce masque du voisin idéal, une personnalité psychopathe ; elle qui, à maintes reprises, aurait pu s’enfuir ou du moins dire à sa fille, à lui, ou bien à cette femme qui pénètre chez lui, la vérité mais qui, sous son emprise, à lui, et sachant ce dont lui est capable, remet toujours sa fuite à plus tard, et puis elle ne peut pas laisser sa fille seule avec lui ; sa fille, à lui, qui, depuis la mort de sa mère, essaie de retrouver un semblant de vie normale, même si lui est un père trop protecteur, et qui voit en cette colocataire, bien qu’étrange, une amie, voire une confidente ; cette femme qui tombe amoureuse de lui et que la jalousie – qui peut donc bien être cette femme qui vit chez lui ? – pousse à commettre des actes impensables.
Le fait que la narration soit à la 3ème personne, puis qu’elle passe à la 2ème personne chaque fois qu’un chapitre est consacré à cette femme, prisonnière puis locataire, comme si l’on avait accès à ses réflexions, contribue à la tension croissante. Le dénouement survient très rapidement, trop rapidement, peut-être ? Mais si on y réfléchit bien, peut-être pas… J’aurais toutefois aimé que l’autrice nous dévoile le ressenti de la fille de ce père trop parfait…
Bref, ce premier thriller de Clémence Michallon est diaboliquement savoureux.
▫️Une locataire si discrète
▪️Clémence Michallon
▫️Éditions Fayard
▪️▪️▪️
Quelle claque !
J'ai été complètement absorbée par ce thriller addictif, par sa forme et par son histoire qui m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page.
Le roman parle d'une femme enfermée dans un cabanon au fond d'un jardin, par un homme habitué à tuer des femmes, huit au début du récit. C'est un homme bien vu de tous, le père parfait, le mari aimant, le voisin attentionné, le citoyen idéal. Et pourtant, depuis cinq ans, il séquestre quelqu'un dans sa propriété. Jusqu'à ce que les choses soient obligées de changer dans son quotidien réglé à la seconde près.
J'ai beaucoup aimé la façon dont le récit est construit. Déjà la plume est très belle et fluide, c'était un vrai régal à lire. Ensuite, j'ai beaucoup aimé le fait que l'on suive les pensées de toutes les femmes autour de lui, mais jamais les siennes. Je trouve que grâce à ça, on est encore plus plongé dans l'angoisse et la peur qui se dégage du récit.
J'ai aussi aimé le fait que le récit soit vraiment concentré sur l'emprise psychologique, plus que tout le reste. Il n'y a pas de descriptions très graphiques des sévices, pour que l'on se concentre sur l'aspect psychologique. Et j'ai adoré !
Je ne m'attendais absolument à rien en commençant le roman, et je suis complètement conquise. Le roman est parfaitement maîtrisé, du début à la fin. Bravo à l'autrice !
Lisez-le ! Ce n'est pas un ordre, c'est juste un très bon conseil ! 🩷
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Merci aux Éditions Fayard pour leur confiance, et pour cette découverte. Merci aussi à NetGalley France.
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