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L'avocat du diable
par Jean-François Pasques
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Date de parution 2 avr. 2025 | Archivage 12 mai 2025
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Résumé
fascinant que dangereux.
C’est un bras de fer psychologique qui s’engage entre Delestran et cette star littéraire. Dans cette lutte, Delestran ne se contente pas de traquer le crime ; il doit également affronter la fascination que cet homme exerce sur lui.
Jean-François Pasques, dont le précédent livre, Fils de personne, a remporté le prestigieux Prix du Quai des Orfèvres en 2023 et conquis plus de 230 000 lecteurs, nous entraîne une fois de plus dans un polar palpitant. Son talent indéniable pour capturer les tensions humaines et les mystères du crime rend ce nouveau roman incontournable.
Dans un monde où la technologie éclipse l’humain, le commandant Delestran, véritable flic « à l’ancienne », se retrouve à la croisée des chemins. Avec une détermination inébranlable, il reprend du...
Formats disponibles
FORMAT | Ebook |
ISBN | 9782213730882 |
PRIX | 10,99 € (EUR) |
PAGES | 304 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

Ce nouveau roman se situant à la 1ère DPJ parisienne fait suite à un opus gagnant du prix du Quai des Orfèvres. L’auteur prend les mêmes personnages et change juste le commissaire remplacé par une femme. Le commandant Delestran va se voir mis dans une sorte de placard suite à une mort accidentelle au cours d’une interpellation ; son adjointe va alors prendre la tête du groupe.
L’intrigue va tourner autour d’une problématique éminemment contemporaine : les violences faites aux femmes. Un écrivain célèbre se retrouve accusé de viol 7 ans après les faits. En parallèle, la PJ va enquêter sur ce qui semble être un féminicide. Je n’en dirai pas plus sur les péripéties de l’intrigue. L’auteur essaie de trouver un juste milieu entre le respect de la parole des victimes et la présomption d’innocence. La question de l’emprise est également posée avec toute la complexité à la démontrer.
Ce roman est surtout marqué par une grande précision dans le respect de la procédure policière, bien loin des clichés si fréquents. L’auteur, policier lui-même, s’interroge avec son commandant sur les réformes qui touchent la police judiciaire. Bref, voilà une lecture plutôt convaincante pour un roman d’enquête.
Je remercie vivement les éditions Fayard et NetGalley pour cette lecture.

Dans ce nouveau roman écrit par le lauréat du Prix du Quai des Orfèvres 2023, on retrouve certains des personnages de 𝑭𝒊𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆, roman auquel Jean-François Pasques fait un clin d’œil en reprenant cette expression pour décrire un des personnages de 𝑳’𝒂𝒗𝒐𝒄𝒂𝒕 𝒅𝒖 𝒅𝒊𝒂𝒃𝒍𝒆. Toutefois, il n’est pas indispensable de l’avoir lu, l’intrigue étant totalement indépendante.
Je ne crois pas dire de bêtise en disant que ce roman policier plaira aux amateurs de Georges Simenon, d’une part, à cause de, ou plutôt grâce à son personnage principal et, d’autre part, du fait du rythme du récit. D’ailleurs, comme le précise le narrateur, l’auteur préféré du commandant Delestran, un flic « à l’ancienne » qui n’est pas sans rappeler le héros du romancier belge, n’est autre que Simenon. Coïncidence ? P’t-être bien qu’oui, p’t-être bien qu’non… Quoi qu’il en soit, je ne crois pas au hasard ! Et, clin d’œil ou non, à l’instar de Maigret, Delestran n’a pas d’enfant, aime flâner sur les grands boulevards et fait preuve d’une attitude plutôt paternelle envers les membres de son équipe.
Tout comme dans les romans de Maître Simenon, le rythme est lent. Ce qui n’est pas synonyme de lassitude, bien au contraire. Malgré la description d’une course-poursuite que j’ai trouvé un peu longuette, même si l’événement en soi est essentiel pour comprendre pourquoi Delestran est remisé au placard, l’auteur parvient à nous immerger dans le quotidien de ces policiers, avec ses temps morts, où l’enquête semble patiner, et ses temps forts où, enfin, les pièces du puzzle s’assemblent, sans que l’on voie pourtant le temps passer.
On assiste à deux enquêtes : celle menée par Victoire Beaumont, qui s’est vue nommer cheffe de groupe en attendant la conclusion de l’IGPN concernant ladite course-poursuite qui a entraîné la mise à l’écart de Delestran, et celle menée par Delestran lui-même. Seul. Ce dernier est confronté à un bras de fer psychologique qui l’oppose à une star littéraire, connue non seulement pour son œuvre mais aussi pour ses innombrables conquêtes amoureuses qu’il s’amuse à jeter comme un mouchoir en papier… sale. Diable ou âme en peine ? C’est à Delestran que revient la lourde tâche de trancher. Quant à Victoire, elle se retrouve avec les meurtres de deux femmes sur les bras. Féminicide ou homicide ? Une chose est sûre, celui qui a fait ça, car elle est sûre qu’il ne peut s’agir que d’un homme, les haïssait.
Bref, un polar que j’ai pris plaisir à lire et que je vous conseille si, tout comme Delestran et moi, vous aimez les romans de Simenon.

Dans ce roman policier qui aborde la question de la violence faite aux femmes, l’accent est plus porté sur l’ambiance et le fonctionnement de la 1ère DPJ, et le ressenti de ces problématiques bien contemporaines que sur l’intrigue criminelle.
A la suite d’un accident lors d’une traque motorisée, Delestran est mis au placard en attendant les conclusions de l’IGPN. Par compassion, la nouvelle chef d’équipe lui confie une affaire d’accusation de viol, sept ans après les faits présumés. Malgré les états d’âme et les ruminations, Delestran s’attelle à ce dossier complexe.
Même si l’on sait que ce n’est pas un roman à clé, on est tenté au fil des pages à mettre un nom sur le violeur, romancier à succès, ayant autant de succès littéraire que près des femmes…Le personnage n’est pas sympathique, loin de là, trop imbu de lui-même et convaincu de sa valeur . Mais le raisonnement et les méthodes, parfois limites, du commandant éveillent l’intérêt.
Le lexique très professionnel, avec les acronymes et les termes empruntés au jargon du lieu, donnant au roman des allures de vérité. L’intrigue est habilement tressée pour donner lieu au débat autour du sujet si contemporain.
Un bon moment de lecture.

Jean-François Pasques c'est le flic 'psychologue' de la PJ. Ses polars sont toujours écrits avec beaucoup de finesse et cherchent à pénétrer l'intimité des personnages à travers leurs mensonges ou leurs aveux. Cet épisode évoque avec sensibilité le sujet du féminicide.
Cet auteur occupe une place un peu à part dans le paysage du polar français.
On l'avait découvert en 2022 avec Fils de personne, le succès qui lui a valu sa notoriété.
On le retrouve ici avec L'avocat du diable, un roman qui aborde le sujet du féminicide et plus généralement des violences faites aux femmes.
Sujet délicat mais hélas toujours d'actualité.
Si Jean-François Pasques est toujours dans la police (à Nantes), il a d'abord été flic à la PJ de Paris, celle-là même qu'il met en scène dans ses romans.
On a plaisir à retrouver là le commandant Julien Delestran héros récurrent, toujours accompagné de sa jeune protégée, la lieutenante Victoire Beaumont, et de la psychologue de la PJ, Claire Ribot.
Dans le box des accusés, on va trouver Dominik Jean, alias DJ. Celui qui va être soupçonné de viol est une célébrité du monde des lettres et du monde tout court : on se retourne sur lui dans la rue pour le dévisager ou obtenir une dédicace.
"Écrivain à succès. Son talent avait été reconnu par l'obtention de nombreux prix littéraires prestigieux. Chevalier des arts et des lettres. Il avait refusé la Légion d'honneur". Il fut même un temps "vice-consul à Buenos Aires".
JF. Pasques a fait ça bien et le lecteur visualise immédiatement une figure ou une autre parmi celles qui ont fait les gros titres ces dernières années. Et il n'en manque pas.
« [...] – On ne peut pas rester insensible à ce qu’il est.
– C’est-à-dire ?
– Un homme remarquable. Au sens premier du mot : qui attire l’attention. »
Ce fameux, inénarrable, incorrigible "DJ était capable du pire pour s’attribuer les faveurs des femmes, cependant rien n’était répréhensible au niveau du Code pénal. Absence de violence, de contrainte, de menace ou de ruse, tout reposait encore une fois sur l’emprise qui avait conduit ses proies à lâcher prise".
Il est "irritant, cynique et particulièrement odieux", c'est "un grand malade qui joue les seigneurs", les qualificatifs ne manquent pas, un "grand manipulateur", un "séducteur compulsif" : "la perversité narcissique mise en forme dans un piège diabolique". Ouf.
Ce jour-là, la PJ parisienne est en émoi : c'est une femme qui va prendre la tête du 36, la commissaire Rachel Delépine.
Madame Delépine n'est pas la bienvenue dans ce monde viril d'autant que l'une de ses premières décisions est de mettre au placard le commandant Delestran, après une 'bavure' policière cause d'un dommage collatéral parmi les civils.
C'est donc l'adjointe de Delestran, la lieutenante Victoire Beaumont, qui prend la tête du 'groupe' avec lequel elle va enquêter sur un meurtre de femme.
Au fond de son placard, Delestran se voit confier un dossier franchement casse-gueule : un écrivain-diplomate (le fameux DJ, véritable célébrité médiatique, connue de tout le monde) est accusé de viol par l'une de ses conquêtes. Mais la dénonciation arrive sept ans après les faits et il n'est pas facile de vérifier les affirmations de l'une ou de l'autre.
De son côté Victoire Beaumont enquête sur un meurtre et va bientôt trouver un coupable idéal : mais est-ce vraiment aussi simple que cela ?
Alors, qui a donné son âme au diable et qui va devoir endosser la robe de l'avocat du diable ?
Écrivain, policier : voilà deux métiers qui, pour notre plus grand plaisir, nous valent quelques bonnes lectures. Mais derrière ces deux métiers de Jean-François Pasques, s'en cache peut-être un autre : celui de psychologue.
Car ce qui intéresse cet auteur, adepte de Simenon, c'est bien d'aller explorer ce qui se cache au fond de l'âme humaine, de pénétrer dans l'intimité des gens à travers leurs mensonges ou leurs aveux - il a le goût des autres, comme il le dit lui-même.
Et comme il le fait dire à son alter ego, le commandant Delestran, héros de ses romans : il cherche à "assouvir sa petite vanité d’approcher le secret des choses dans les rapports humains, son appétence de curiosité humaine".
Cette perspective singulière, ce regard sensible, font de ses romans policiers des curiosités à ne pas manquer dans un genre souvent convenu.
« [...] Vous m’intéressez, commandant. Je ne pensais pas qu’un policier puisse avoir une aussi fine analyse.
Mais, dites-moi, j’ai affaire à un policier ou à un psychologue ? »
Voilà un roman policier avec, pour une fois, des hommes qui aiment les femmes, pour paraphraser un titre célèbre dans ce genre littéraire.
On l'a dit, Jean-François Pasques aborde le difficile sujet du féminicide dans ce roman. Mais il ne peut résister à faire le lien avec le précédent (Fils de personne) qui évoquait les naissances sous X : ici dans ce nouveau roman, l'un des personnages ne connait pas ses parents : "abandonné le jour de sa naissance à la maternité de l’hôpital Pasteur, DJ avait été élevé par l’Assistance publique".
Le personnage de DJ est une sacrée trouvaille, cet odieux mais fascinant bonhomme est "un vrai personnage de roman" (ah, ah) soigneusement exploité tout au long de l'enquête policière.
À moins que tout cela ne soit un bel écran de fumée pour égarer le lecteur et masquer ce qui se trame dans les rangs mêmes de la police ?
« [...] –Vous avez peur ?
– Oui. J’ai toujours un peu peur des choses qui se passent entre un homme et une femme.
– Je comprends.
– Je n’en doute pas. »
Alors, petit coup de cœur pour ce livre, écrit avec finesse, qui propose différentes lectures et réserve quelques surprises comme cet épilogue que l'on ne voit pas vraiment venir.

Une bande de vieux briscards cambrioleurs sévit dans Paris, s’en prenant exclusivement à de riches personnes âgées, en se faisant passer pour des policiers. Le commandant Delestran et son équipe de la 1ʳᵉ DPJ vont monter un flag et les surprendre la main dans le sac. Mais rien ne va se passer comme prévu. Après un refus d’obtempérer, s’engage une course poursuite, puis c’est le drame. Un piéton est percuté par la voiture des gangsters et il décèdera sur le coup. L’IGPN est saisie, Delestran est mis à l’écart le temps de l’enquête interne. C’est tout naturellement que la lieutenante Victoire Beaumont va être nommée cheffe de groupe et prendre par là même le grade de capitaine. Dans son placard à balai, Delestran va hériter d’un dossier en suspens, une affaire de viol d’il y a sept ans. Mais l’accusé n’est pas n’importe qui car il s’agit de Dominik Jean, un écrivain à la réputation sulfureuse par son comportement envers les femmes et dont beaucoup veulent sa tête. Au même moment, l’équipe de Beaumont est appelée pour un féminicide, puis un second et toutes les investigations portent à accuser Jean. Tout et tous sauf Delestran ! À ce jeu du chat et de la souris, qui sortira vainqueur ?
J'ai eu l'impression de lire des montagnes russes émotionnelles, entre frustration, exaspération puis exaltation. Des montées lentes où je me suis demandé si j’allais poursuivre ma lecture. Arrivent alors les descentes, brutales, qu’on n’a pas vu venir et qui nous poussent à tourner les pages encore et encore. Oui, j’ai trouvé, comme beaucoup a priori, certaines longueurs dans les descriptions de procédures policières ou des détails qui peuvent paraître insignifiants. Mais l’auteur est flic dans la vraie vie, ceci explique un peu cela. Il ne cherche pas à capter l’attention du lecteur avec de l’hémoglobine à tout-va. Il centre son récit sur la personnalité de ses personnages, sur leurs questionnements, leurs vécus, les relations flics/suspects, les sentiments d'humilité et d'humanité. Il montre la réalité du terrain, les heures passées pour les auditions, puis les retranscrivent sans oublier la fameuse virgule, la hiérarchie qui les pousse à toujours aller plus vite. Alors pour cela, il fallait bien des personnages attachants, deux flics, l’emblématique commandant Julien Delestran et la capitaine Victoire Beaumont et bien sûr Dominik Jean. Voilà un polar psychologique que je ne suis pas près d'oublier. J'ai bien fait d'avoir poussé ma lecture.
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