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Couverture du livre pour Le Désir dans la cage

Le Désir dans la cage

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Date de parution 20 août 2025 | Archivage 1 oct. 2025

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Résumé

Le roman de Mel Bonis, compositrice post-romantique méconnue, entre obéissance et passion.

Paris, 1865. Dans l’appartement des Bonis, personne ne touche au piano. Pourtant, à sept ans, Mélanie s’y aventure et seule, tente, apprend. Bientôt, elle entre au Conservatoire, côtoie Debussy, Satie, signe ses premières compositions Mel — un prénom d’homme — et rencontre le chanteur Amédée-Louis Hettich. Ensemble, ils créent. Plus que tout, ils s’aiment. Mais les parents de Mélanie préfèrent pour elle un mariage avec un industriel fortuné. Un siècle nouveau recouvre l’ancien ; Mel se débat, court, ment, souffre, s’obstine entre raison et passion. Et jusqu’à son dernier souffle invente sa musique.


Le roman de Mel Bonis, compositrice post-romantique méconnue, entre obéissance et passion.

Paris, 1865. Dans l’appartement des Bonis, personne ne touche au piano. Pourtant, à sept ans, Mélanie s’y...


Note de l'éditeur

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre lecture.
Le Désir dans la cage paraît le 20 août 2025 dans le cadre de la Rentrée Littéraire, nous vous remercions par avance d'attendre août pour publier votre chronique sur les réseaux sociaux et sites.

Très bonne journée,
Les Avrils

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre lecture.
Le Désir dans la cage paraît le 20 août 2025 dans le cadre de la Rentrée Littéraire, nous vous remercions par avance d'attendre août pour...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782383110408
PRIX 22,00 € (EUR)
PAGES 304

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

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Je découvre ici la vie de Mel Bonis, compositrice du XIXème siècle. Mélanie, pour qui ses parents voulaient un avenir. Ils la voyaient couturière et faire un beau mariage. On lui accorde quelques leçons de piano et grâce à cela, c'est tout un monde qui s'offre à elle. Elle rencontre son amour passionnel, Amédée-Louis Hettich. Mais ses parents lui ont arrangé un mariage. Si on lui refuse l'amour, elle aura l'argent. Nous suivons avec intérêt sa vie, tantôt passionnée, tantôt douloureuse. Ses bonheurs, ses échecs, sa vie auprès de ses enfants, sa musique. L'amour.
Un roman qui redonne sa place à une femme compositrice tombée dans l'oubli, dont Camille Saint Saëns a pu dire : "Je n'aurais jamais cru qu'une femme soit capable d'écrire cela."

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Le Désir dans la cage se consacre à Mel Bonis, compositrice contemporaine de Debussy, Saint Saëns, ou encore Satie. Tombée dans l’oubli, Alissa Wenz propose aujourd’hui de la réhabiliter au travers de ce roman intense au souffle unique. Portrait de femme et d’artiste, ce titre nous permet découvrir la vie de Mélanie Domange, née Bonis, partagée entre passion et raison, portée par l’amour, qui sera sa source première d’inspiration. Coincée dans une époque où les femmes ne sont pas attendues sur le devant de la scène artistique, portée par sa détermination et son besoin de s’exprimer, elle parviendra néanmoins à imposer son style et ses œuvres.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture, qui permet de mettre en lumière une nouvelle figure féminine oubliée de l’Histoire, ainsi que la narration du récit, déconcertante de prime abord. Construit à la deuxième personne du singulier, le récit est direct, incisif, et e qui lui confère une certaine intensité et musicalité, à l’image des hauts et des bas de la vie de Mélanie, des émotions qui l'ont animé tout au long de son existence.

Merci à NetGalley France et aux éditions Les Avrils pour cette belle découverte de la toute prochaine Rentrée littéraire.

---- retour de lecture disponible sur les réseaux sociaux et Babelio à la mi-août 2025 ----

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Un roman écrit de manière très particulière, assez détachée, sans doute exacerbé par l'emploi de la 2em personne du singulier.
J'ai appris à connaître cette compositrice dont la vie n'a pas été simple puisque basée sur le refus de ses parents d'épouser l'homme qu'elle aime.
Ils se retrouvent tout de même grâce au destin et vont retrouver la muse.
On s'attache finalement à la vie de Mélanie, mais de manière très lente. Finalement je me suis plus attachée à son compagnon..

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Dans le Paris du XIX ième siècle il n'est pas facile de faire carrière dans la musique quand on est une femme. Mélanie devra prendre un nom d'homme pour faire connaitre ses compositions. Toute sa vie elle devra choisir entre musique et mariage, entre passion et sagesse. Animée par le feu musical elle ne cessera de composer jusqu'à son dernier souffle.
Je ne connaissais pas Mel Bonis et j'avoue être tombée sous son charme. De plus l'écriture d'Alissa Wenz est lumineuse et envoutante.

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Coup de cœur ! Roman consacré à Mel Bonis, compositrice douée du XIXe siècle, mais femme et oubliée et victime de son temps. Elle est traumatisée par la mort de sa petite sœur. Elle tombe amoureuse d'Amédée, lui aussi musicien mais ses parents veulent un bon parti, elle épouse donc un homme riche qui pourrait être son père, même s'il est très bon et amoureux. Elle se sacrifie une nouvelle fois en abandonnant la musique, et un jour décidera de choisir sa vie et d'être heureuse avec l'amour de sa vie. Elle est victime de son époque, mais n'a aucune révolte, c'est comme çà pour les femmes de l'époque. Que c'est beau et triste. C'est splendide !

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L’auteure est une jeune femme musicienne, chanteuse lyrique et scénariste et elle s’adresse dans son livre en la tutoyant à une autre femme Mélanie Bonis qui a composé , elle , à partir des années 1850 environ.
Cette Mélanie est bien décrite dans son siècle, toutes les difficultés inhérentes à l’avenir d’une femme qui se voudrait indépendante sont là.
La petite Mélanie aime la musique, elle est musique, elle peut apprendre certes mais l’avenir tracé par ses parents, surtout par sa mère devrait faire d’elle une couturière suivi d’un « beau mariage ». Hors Mélanie tombe amoureuse d’Amédéé-Louis Hettich, chanteur lyrique débutant lui aussi, ils se fréquentent tel que l’époque le voulait, veto des parents pour le mariage( le désir est dans la cage)
Ils feront leur vie comme on dit chacun de leur côté, mais la vie justement ayant plus d’un tour dans son sac les reliera toujours, pour le plaisir comme pour le tragique.
C’est la partie romancée de la vie de Mel Bonis, car c’est ainsi que Mélanie se fera appeler ;elle est seule compositrice dans cet aréopage d’hommes pour la plupart déjà célèbres, César Frank, Debussy entre autres, et ce prénom la déleste de son sexe, on peut croire que les belles compositions qu’elle propose sont celles d’un homme.
C’est une lecture de facture classique et très agréable à lire.
Les Edts Avril ont vraiment de jolis textes et je les remercie ainsi que NetGalley.

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L’auteure nous offre ici une biographie romancée mais cependant très fidèle et très bien documentée de Mel Bonis (1858-1937), compositrice et musicienne.
Attirée très jeune (6 ans) par le piano qui trône dans le salon, profondément marquée par la mort de sa petite sœur de 2 ans, Mélanie apprend à jouer toute seule, intuitivement, jusqu’à ce que ses parents, peu fortunés, acceptent de lui payer des leçons de musique car c’est un atout dans la perspective d’un beau mariage. A 19 ans, elle rentre au Conservatoire sans concours, à l’issue d’une seule audition. Elle y rencontre celui qui sera son grand amour, Amédée-Louis Hettich, chanteur ; ils composeront ensemble jusqu’à ce que les parents de Mélanie lui refuse sa main ; ils lui feront épouser un veuf, ayant trois enfants, riche homme affaires de 15 ans son aîné avec lequel elle aura trois enfants.
Compositeur n’étant pas un métier de femme, sûre d’être raillée, méprisée, rejetée, elle masculinise son nom en Mel. Elle évoluera de périodes où elle ne compose pas, terrassée par le chagrin après le refus de ses parents ou prise par sa vie d’épouse et de mère, à d’autres où sa puissance créatrice est à son apogée. Son talent sera reconnu de son vivant mais elle tombera rapidement dans l’oubli.
Elle a composé environ 200 œuvres principalement pour le piano mais aussi pour de petits ensembles instrumentaux et quelques œuvres pour orchestre. A la fin de sa vie, alitée, elle continue à composer mais de la musique religieuse, elle qui a toujours été tiraillée entre la foi punitive de l’Eglise et ses désirs.
Ce qui est passionnant dans ce livre, c’est non seulement la découverte d’une musicienne et compositrice dont je n’avais jamais entendu parler mais aussi l’encagement des femmes qui devaient se plier au rôle que leurs parents, leur mari, l’Eglise et la société leur assignaient. On assiste au combat que Mel doit mener pour être reconnue pour son art mais également celui qu’elle doit mener contre les injonctions de la société qu’elle a intériorisées, se sentant coupable de ses désirs, de ses passions. Elle est victime, d’une certaine manière, de schizophrénie, devant se dédoubler en deux personnalités étrangères l’une à l’autre : Mélanie, mère et épouse et Mel, compositrice. Magnifique portrait d’une femme empêchée mais qui a su, malgré tout, exprimer qui elle était vraiment.
Ce qui est frappant est le parti pris de l’auteure de s’adresser à Mel, en la tutoyant, lui donnant le statut d’amie, créant une proximité, une intimité et la rendant vivante, comme si elle était en face de nous; ce tutoiement confère une grande force au texte et une grand présence à Mel qui ressuscite devant nos yeux pour notre plus grand plaisir.

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Un livre musical et biographique qui m'a transporté dans le Paris fin XIXe siècle.

Je trouve le personnage de Mel assez touchant car son histoire passée est en résonance avec son présent. Elle est indépendante, féministe, dévouée malgré son émancipation du foyer. C'est beau de toujours en apprendre plus sur la beauté des femmes.

C'est un roman qui parle d'amour sous toutes ses formes, qui frustre, et qui surprend même à la fin. Je suis ravie d'avoir découvert cette compositrice. Je le recommanderai !

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A part quelques mélomanes, peu d'entre nous connaissent Mel Bonis, compositrice de la fin du 19e début du 20e siècle.
Autodidacte au piano, elle doit son ascension à l'aide de César Frank qui la fait entrer au Conservatoire et se préparer à une carrière musicale. Seule femme admise en classe de composition, travaillant avec plusieurs jeunes artistes de talent (Ravel, Debussy), l'avenir s'annonce radieux. Le refus de ses parents de la laisser épouser un camarade du Conservatoire vont arrêter net ces belles promesses.
Mélanie rentre dans le rang, se marie, s'élève dans la hiérarchie sociale, devient mère.

Cette vie rangée est bouleversée quand son premier amour refait surface. Tout revient : la musique, la passion, la rage de n'être pas considérée car femme. Ce besoin d'émancipation et ce désir de vivre pleinement feront composer de magnifiques œuvres à Mel, mais à une époque misogyne, bardée d'injonction et de principes, la liberté des femmes à un prix. Et Mel va payer très cher d'avoir voulu être libre.

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Cette biographie romancée, aux accents lyriques marqués, nous emmène dans un style romantique affiché sur les traces d'une compositrice peu connue, voire inconnue, Mel Bonis (1858-1937).

Nous sommes au XIXe siècle, et la liberté de la femme est loin d'être à la mode. Pourtant, Mélanie va travailler, et travailler pour apprendre, jouer, composer en dépit et contre tout, par amour de la musique, par amour du piano, par amour aussi pour Amédée (Amédée-Louis Hettich).

En dépit de l’aspect un peu trop romance à mon goût, j'ai aimé découvrir le personnage de Mel Bonis, son amour pour le piano, son désir de créer, de composer, mais aussi son désir d'aimer en dépit des conventions sociales, de son obligation de se marier à l'homme choisi par sa mère (et non à l'homme qu'elle aime). Mais elle reste, malgré tout, une femme du XIXe siècle, discrète et effacée, qui va évoluer socialement grâce à son mariage, qui reste soumise à son mari et aux contraintes de l'époque (même si elle va s'en affranchir malgré tout).

Alissa Wenz nous rend cette femme, que l'on découvre enfant, proche et sensible grâce au parti pris de s'adresser à elle à la deuxième personne. En lui disant "tu", Mel Bonis devient presque intime, une connaissance amicale, que l'on a envie de soutenir et d'encourager.

L'écriture est musicale, répétitive aussi, assez lancinante, comme si Alissa Wenz, autrice-compositrice également, nous proposait un roman-partition, mêlant mots et musique, contraintes et liberté. Un roman où le fond et la forme se rejoignent de manière réussie.

Même si la plume penche vers le mélodramatique un peu trop appuyé, avec un motif de répétition des phrases récurrent, et une volonté affichée d'une écriture travaillée, la musique est jolie, harmonieuse et la lecture agréable.

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Le désir dans la cage par Alissa Wenz
Les Avrils

Premier coup de cœur pour de rentrée littéraire. La biographie romancée mais néanmoins érudite de Mel Bonis, musicienne, compositrice et quasiment autodidacte. Elle découvre toute seule le piano et c’est comme un pansement sur son chagrin car elle vient de perdre sa petite sœur et, lui semble-t-il, l’amour de sa mère, devenue froide et distante.
Douée, ses parents se laissent convaincre de lui donner des cours, après tout, cela fait partie de la bonne éducation d’une demoiselle et c’est un atout pour un bon mariage.
Mais au conservatoire, Mel rencontre Amédée-Louis Hettich, chanteur et interprète lyrique, bientôt le hasard les rassemble, ils deviennent un binôme de travail, ils se complètent, tellement et si bien qu’ils deviennent amoureux.
Mel a rencontré le grand amour de sa vie et cela ne rentre pas dans les projets de ses parents, ils la contraignent, alors, à un mariage de circonstance avec un veuf richissime, et déjà trois fois père.
Mel s’étiole et range la musique dans un coin de son passé. Mais le destin rabat ses cartes et Hettich revient dans sa vie en même temps que la musique, cela fait l’effet d’une tornade dans la vie de la jeune femme et les conséquences seront inouïes.
Des conséquences que je vous invite à découvrir...

Je ne connaissais pas Mélanie Bonis, Mel Bonis pour brouiller les pistes et les genres d’une époque où les femmes avaient si peu de droits. Alissa Wenz, compositrice et chanteuse lyrique nous invite à découvrir ce destin de femme inspirant, Mel Bonis, compositrice prolifique, reconnue de son vivant.
C’est un récit bien rythmé, écrit à la deuxième personne du singulier, axe dont je ne suis pas friande mais le rythme du récit a fait feu de tout bois et j’ai adoré cette histoire de musique et d’amour.

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Un texte à la deuxième personne, une femme s'adresse à une autre au travers d'une époque de bouleversements. Quelle musicalité ! Combat, désir, musique et attachement, à savourer !

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C’est une biographie romancée d’une musicienne et compositrice française. C’est surtout une plongée dans la société française de la fin du 19ème siècle jusqu'au début du 20ème siècle.
J’ai trouvé le livre passionnant et le recommande vivement.

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Avant de lire ce roman, je dois vous faire part de ma méconnaissance de cette artiste que fût Mel Bonis. Je remercie @alissa.wenz d'avoir écrit sur cette femme , de l'avoir remis en lumière à travers cette biographie romancée qui est un véritable coup de cœur ❤️

En 1858, Mélanie Bonis dit Mel Bonis naît à Paris. Elle est issue d'une famille modeste. Un piano se trouve dans leur salon, Mélanie, déterminée et autodidacte se met à en jouer ayant pour seul professeur son sens de la mélodie et de l'improvisation jusqu'au jour où un ami de ses parents remarque son talent. Viennent les cours privés et le Conservatoire de Paris.

Elle y rencontre Amédée Hettich dont elle tombe éperdument amoureuse. Ils forment un duo magique mais ses projets de mariage seront avortés par sa mère qui voit pour elle un tout autre avenir. C'est ainsi qu'elle se marie à un riche veuf industriel sans toutefois abandonner la composition.

Un jour, elle recroise le chemin de son grand amour de jeunesse devenu professeur et critique et cela lui permet de renouer avec le monde musical.

C'est un destin incroyable qui nous est conté. Une femme entière et passionnée, livrant un combat avec elle-même, tiraillée entre sa foi et ses désirs, entre sa passion pour Amédée et son dévouement pour son époux et ses enfants. C'est une femme compositrice et musicienne dans un monde d'homme qui décide de masculiniser son nom d'artiste pour être reconnue à sa juste valeur. C'est une artiste pris dans les tourments et injonctions de son époque. C'est une femme qui ne cessera jamais de composer.

Le choix du tutoiement par l'autrice peut paraître surprenant mais crée une proximité avec la compositrice. Nous devenons observateur d'un destin hors norme et d'une musique qui retrouve sa partition.

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J’ai été complètement captivée par ce roman qui sortira le 20 août en librairie : un récit poignant, poétique, et profondément humain. J’ai découvert Mélanie, Mel Bonis, une compositrice du XIXᵉ siècle dont l’histoire m’a émue, impressionnée, et inspirée.

À Paris en 1865, Mélanie s’aventure dès l’enfance au piano, et rêve de composer. Repérée par César Franck, elle intègre le Conservatoire, côtoie Debussy et Satie, crée ses premières œuvres, et vit un amour passionné avec le poète Amédée-Louis Hettich. Mais les conventions sociales de l’époque s’imposent : mariage arrangé, attentes familiales, injonction à choisir entre ses obligations et sa vocation. Mélanie résiste, compose, mais doit aussi devenir épouse et mère — un conflit déchirant entre la cage dorée de la norme et la liberté créative. Jusqu’à la fin, elle invente sa musique.

Ce que j’ai aimé, c’est la finesse psychologique du récit. Alissa Wenz compose une narration élégante où la musique résonne dans les mots — comme un écho à sa propre formation pianistique. Des phrases épurées, alternance des temps, simplicité apparente qui cache une émotion intense.

J’ai été touchée par la trajectoire de Mélanie : à la fois lumineuse, passionnée, courageuse, et pourtant contrainte par son époque. On y perçoit les prémices du féminisme — cette force silencieuse de faire exister une voix propre, une musique propre. J’ai senti à travers elle la résilience d’une femme qui veut exister en tant qu’artiste, coûte que coûte.

Ce livre m’a donné envie de lire davantage d’Alissa Wenz — déjà, je pense me plonger dans À trop aimer ou L’Homme sans fil. Sa plume sensible, son univers musical, son regard engagé sur la condition féminine, m’ont véritablement convaincue.

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Mel Bonis est une pianiste et compositrice de la Belle époque à qui Alissa Wenz donne une envergure romancée dans son roman Le désir dans la cage. C’est d’une inconnue qu’elle se saisit, elle-même compositrice et interprète, oubliée dans les oubliettes d’une société patriarcale, corsetée et sexiste.

Mel Bonis (1858 -1937), de son nom d’artiste, pour effacer son vrai prénom Mélanie, a composé plus de deux cents œuvres. Contemporaine de Gabriel Fauré, son professeur, Debussy et César Franck, étudiants comme elle, elle est parfaitement invisible aujourd’hui. Sauf qu’Alissa Wenz, avec les efforts de la petite fille de Mélanie, Christine Géliot, en créant l’Association Mel Bonis, a décidé de la sortir de l’oubli en imaginant sa vie. Le roman commence au décès de la sœur de Mélanie, alors âgé de 6 ans, dans une famille modeste.

En employant le tutoiement, créant une relation directe avec son personnage, Alissa Wenz accentue la proximité et s’attache à décrire le ressenti de la femme musicienne de la seconde moitié du XIXe siècle aux prémices de la seconde guerre mondiale.

Outre toutes les informations sur ses œuvres et son processus de création, c’est son ressenti que la romancière arrive à décrire. Dans une société où une femme doit obéir au carcan sociétal, Mélanie Bonis trouve, malgré tout, son espace de liberté et l’expression de son désir pour créer.

Le lecteur est placé au cœur de ses réflexions et de ses tergiversations entre l’acceptation de sa condition et ses tentatives pour assumer et assouvir ses envies et désirs dans la haute bourgeoisie d’affaires de l’époque.


Le désir dans la cage montre parfaitement les hésitations et les conflits d’influence qu’elle a dû résoudre pour satisfaire son besoin de création, s’affirmer comme femme talentueuse dans un milieu artistique essentiellement masculin, répondant à un ordre sociétal immuable. La première guerre mondiale commence à fissurer l’ordre établi. Néanmoins, au virage des années folles, Mélanie Bonis était trop âgée. Déjà grand-mère, elle n’a pu bénéficier de leur vent de folie.

La passion amoureuse avec Amédée-Louis Hettich, poète chanteur, est le fil rouge de cette biographie romancée. Alissa Wenz a su donner à son héroïne une dimension intime, et même sexuelle, qui renforce la connaissance de la condition féminine dans la bourgeoisie de la fin du XIXe siècle.

La pratique de la religion tient une place importante dans la vie de Mélanie Bonie épouse Dommage. Élément indispensable du dispositif sociétal, Alissa Wenz le développe comme un soutien moral et efficace pour contraindre les corps et les sentiments.

La romancière a su illustrer son roman d’éléments de connaissance musicale suffisamment précis sans en faire une analyse comme dans un essai privilégiant la structure du roman.

Un roman autobiographique sur une musicienne que l’histoire à complètement invisibiliser ! À découvrir !

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Un roman bouleversant sur une femme que l’Histoire a trop longtemps mise entre parenthèses.

« Une femme qui compose est une femme qui désobéit. » Cette phrase aurait pu être le fil rouge du roman d’Alissa Wenz, tant elle résume avec justesse le destin de Mélanie Bonis, compositrice oubliée de la fin du XIXe siècle, à qui l’autrice redonne ici souffle, voix… et chair.
Une héroïne invisible, rendue visible

« Le désir dans la cage » retrace la vie de Mélanie Bonis, dite Mel Bonis, musicienne talentueuse, élève du Conservatoire de Paris, contemporaine de Debussy, Satie, Franck. Et pourtant, ce nom ne vous dit peut-être rien. C’est précisément tout l’enjeu de ce roman : sortir de l’ombre une femme géniale, que la société patriarcale a voulu contraindre au silence.

Avec une plume limpide et habitée, Alissa fait revivre une femme née trop tôt, dans un monde qui refusait à une fille le droit de jouer du piano, de composer, de créer et d’aimer librement. Très vite, on comprend que Mélanie est habitée par une force intérieure puissante, presque mystique, qui la pousse vers la musique malgré l’interdit familial. Et là commence une vie double : celle qu’elle rêve et celle qu’on lui impose.
Le choix impossible entre l’amour et le devoir

Ce qui m’a profondément touchée dans ce roman, c’est la tension constante entre le feu intérieur de Mélanie et la cage sociale dans laquelle on veut l’enfermer. L’amour qu’elle éprouve pour le chanteur Amédée Hettich, avec qui elle partage une passion autant artistique que charnelle, est pur, vibrant… mais inacceptable. On ne laisse pas une jeune fille bourgeoise décider de son avenir. Elle devra renoncer à son amour, à sa liberté et épouser un industriel choisi par ses parents.

« Albert Domange était deux fois veuf, et père de cinq enfants. Il cherchait une épouse pour la troisième fois. C’était un excellent parti. Il avait une belle fortune, on le disait sympathique. »

Et pourtant, elle n’abdique jamais totalement. Elle compose. En secret, souvent. Sous pseudonyme. Elle cache, elle dissimule, elle lutte. Ce roman m’a bouleversée parce qu’il ne s’agit pas simplement d’un récit historique ou féministe, mais d’un combat intime, poignant, viscéral. Celui d’une femme qui refuse d’éteindre la flamme qui l’habite.
Une narration sensible et immersive

Alissa parvient à mêler avec beaucoup de justesse l’élégance de la reconstitution historique à une narration intime, presque sensorielle. On ressent les corsets qui serrent, les regards qui jugent, les silences qui étouffent. Mais surtout, on entend la musique. Celle de Mel, inspirée, foisonnante, tourmentée. Une musique de l’âme, jamais abstraite.

J’ai été particulièrement émue par la manière dont l’autrice nous plonge dans l’intériorité de Mélanie. Ses contradictions, ses failles, ses élans. On la voit enfant curieuse, jeune femme passionnée, mère divisée, créatrice insatiable. Chaque étape de sa vie est décrite avec une délicatesse rare. On s’attache à elle profondément. Et personnellement, je me suis sentie très proche de Mélanie. Comme elle, j’ai parfois eu cette impression de devoir négocier mes désirs avec le monde. De devoir me cacher pour exister pleinement.

« Toute ta vie, on t’a dit que c’était normal, et tu as trouvé cela normal. On t’a dit qu’il en était ainsi, et il en a été ainsi. Cela t’était aussi naturel que l’air dans tes poumons, le soleil qui se lève. Toute ta vie, tu as accepté. »

Une construction originale, une adresse troublante

L’un des choix stylistiques les plus marquants du roman est sans doute l’usage du « tu ». Dès les premières pages, Alissa adopte cette forme peu commune, qui peut surprendre, voire déstabiliser au départ. On comprend vite que ce « tu », c’est Mélanie qui se parle à elle-même. Comme une tentative de garder le cap, de se souvenir, de ne pas trahir celle qu’elle aurait pu être. Ce procédé crée une intimité particulière entre le personnage et le lecteur. On a l’impression d’assister à un dialogue intérieur, à une lutte entre le devoir et le désir, entre la voix sociale et la voix intime. Cette narration rend les émotions plus crues, plus immédiates, comme si Mel cherchait à se convaincre elle-même de ne pas renoncer. Cela participe pleinement à l’intensité du roman et à sa singularité.
Un roman comme un acte de réparation

Au-delà de l’histoire individuelle de Mélanie, « Le désir dans la cage » est aussi un hommage vibrant à toutes ces femmes artistes que l’Histoire a effacées. Il interroge la place des femmes dans la création, dans la mémoire collective, dans le récit qu’on fait de la culture. Et il le fait sans militantisme sec, mais avec une émotion à fleur de peau, portée par une plume d’une grande finesse.

Ce roman m’a parfois mise en colère, souvent émue, toujours captivée. C’est un texte qui résonne longtemps après l’avoir refermé. Parce qu’il donne à entendre une voix qu’on a trop longtemps réduite au silence. Et cette voix, désormais, je ne l’oublierai plus.

« Le désir dans la cage » est un roman vibrant, intime et universel, sur le combat d’une femme pour exister à travers sa musique. Alissa Wenz y donne chair à une héroïne bouleversante, à laquelle je me suis sentie profondément liée. Un hommage lumineux et nécessaire à Mel Bonis et à toutes les femmes que l’on a contraintes à l’effacement.

« Sourire est une question de volonté. »

Je remercie les Editions Les Avrils et NetGalley pour cette lecture.

#Ledésirdanslacage #AlissaWenz #LesAvrils #NetGalleyFrance

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Couverture, résumé et collection m'ont d'abord attirée. La cerise sur le gâteau fut de découvrir en me plongeant dans cette lecture, sans étonnement, les nombreuses facettes de l'autrice. Sans cette élégante biographie romancée, j'aurais pu continuer à passer à côté d'une musicienne compositrice assez prolifique. Ce récit fait voyager dans une époque, s’égrenant à un rythme varié, en brassant moult thématiques intemporelles. J'ai particulièrement apprécié le tempo, les mots et la narration singulière (atouts de la ligne éditoriale). Le seul bémol est de ne pas avoir pu me délecter de ce texte dans les meilleures conditions ( smartphone à défaut d'une version pour Kobo). J'aurai plaisir à partager la découverte de la fascinante destinée de Mel bonis (et à la prolonger par l'écoute de ses œuvres - mélancolique, profonde et curieusement moderne)

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Un texte magnifique qui nous fait découvrir la vie d’une pianiste, sa passion et ses passions. J’ai adoré !

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