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Couverture du livre pour Du côté des vivants

Du côté des vivants

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Date de parution 21 août 2025 | Archivage Aucune

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Ducôtédesvivants #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Dans la chambre 308 d'un petit hôpital de province, il y a deux patients :

Greg, qui a failli mourir. Les médecins du grand centre sont paraît-il les meilleurs. Sauf qu'il s'est vu mourir. Alors remettre ça, il n'en est pas question. Greg ne reprendra pas la chimio. Les heures qui vont suivre lui montreront que tout n'est pas si simple.

Et Alphonse, un vieil homme au coeur usé, qui se dit qu'il est bien temps pour lui de mourir.

Autour d'eux, pendant cette journée décisive, il y a tous les autres, parce qu'il passe toujours beaucoup de monde dans une chambre d'hôpital : une dame du ménage qui pense à son homme tant aimé. Une toubib argentine, convaincue que son rôle est de sauver les gens. Paul, le grand ami de Greg, qui n'en peut plus de croire Greg près de mourir puis de le découvrir ressuscité. Une jeune fille étrange qui devine des présences que personne ne voit. Et d'autres encore...

Et puis il y a les morts, les défunts de chacun. Ils tournent autour de la chambre 308, discrets, quasi imperceptibles. N'empêche qu'ils s'entêtent à rester du côté des vivants.

 

Dans la chambre 308 d'un petit hôpital de province, il y a deux patients :

Greg, qui a failli mourir. Les médecins du grand centre sont paraît-il les meilleurs. Sauf qu'il s'est vu mourir. Alors...


Formats disponibles

ISBN 9782283041062
PRIX

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

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Dans ce court texte, Violaine Berot dépeint une galerie de personnages qui colorent les murs de l'hôpital. D'une plume vive, économe, elle esquisse le quotidien des personnels, ĺa douleur des patients, la fragilité des familles mais aussi l'espoir, l'amitié, les rires de tous - et de tous ceux qu'on ne fait que deviner . Du bout de la plume, l'autrice raconte la vie, la mort, et toutes les espérances qui se glissent entre les deux. Un très bon moment !
#NetGalleyFrance #Ducotedesvivants #buchetchastel

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Dans la chambre 308 d’un petit hôpital de province, deux hommes partagent bien plus qu’un espace : un seuil. Greg revient d’entre les morts. Il a vu la fin de près et refuse de recommencer la chimio. Alphonse, plus âgé, au cœur fatigué, se dit qu’il est temps d’en finir. Et autour d’eux, la vie s’infiltre encore, obstinée, par la porte entrouverte, le pas des soignants, le regard d’un ami, la parole d’un inconnu, les mimiques d’une jeune fille.
Du côté des vivants est un roman bouleversant. L’autrice y interroge, sans jamais imposer : comment accompagner ceux qui partent ? Comment écouter leurs volontés, même lorsqu’elles déchirent les nôtres ? Faut-il tout faire pour retenir les vivants, ou savoir les laisser aller ?
Greg, « une plume, un coup de vent le ferait décoller », se demande s’il peut encore croire en l’avenir. Dans le grand hôpital des cancéreux, « les fenêtres étaient condamnées… pour donner l’illusion. » Ici, il espère qu’on peut « ouvrir en grand les fenêtres ». Une métaphore splendide pour dire son besoin de respiration, de choix, de liberté.
De l’autre côté de la pièce, Alphonse vit avec une douleur ancienne :
« Christelle, c’est son autre fille. La deuxième. La vivante. Elle sait qu’il ne pense qu’à l’autre, qu’il ne pense qu’à sa grande. »
Cet extrait dit le poids du deuil. Et aussi le mal que l’amour peut faire, quand il devient aveugle.
Mais dans ce lieu de fin de vie, chacun cherche encore un sens :
« À qui pourrait-il expliquer qu’ici il s’est enfin trouvé une utilité, qu’ici son rôle est de faire pouffer de rire une jeune fille malade. Que ça suffit pour donner du sens à une vie qui n’en a plus. »
Les récits s’entrelacent, la femme de ménage, si souvent invisible, qui trouve là « ce qui la garde en vie, exister encore dans le regard de certains, malgré tout » ; la médecin argentine, engagée ; Paul, l’ami loyal et épuisé ; une adolescente étrange, traversée d’intuitions. Et les morts, discrets, qui s’attardent encore « du côté des vivants ».
Le style de Violaine Bérot est poétique et prosaïque. Une langue simple, mais lumineuse.
Le roman pose avec pudeur les vraies questions :
« Est-ce qu’une fille doit imposer ses choix à son père ? Est-ce qu’elle doit décider pour lui et ne pas tenir compte de ses désirs ? »
Et Greg, finalement, choisit « des instants où l’on est heureux d’être ensemble, où l’on ne se pose pas davantage de questions », et décide de « passer du temps avec les inconnus qui surgiront, comme Alphonse ».
Le roman tout entier repose sur cette attention aux détails infimes, ces dialogues de rien qui sont pourtant tout, ces gestes quotidiens qui sauvent.
Et dans ce petit théâtre hospitalier, la vie reprend ses droits, modestement.
Car il y a encore des fenêtres. Et peut-être, du vent.

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De cette autrice, je n'avais lu que Comme des bêtes que vous êtes beaucoup à avoir lu et apprécié comme moi. Si c'est le cas nul doute que celui-ci vous plaira aussi.

Greg a failli mourir, Il se réveille dans une chambre d'un petit hôpital, chambre qu'il partage avec un autre patient. Chambre où l'on va voir défiler personnel de l'hôpital, médecin, infirmière, aide-soignants, femme de ménage et puis les visites pour l'un ou l'autre. Et chacun de ses personnages va partager avec nous un peu de son histoire. Et quelques présences aussi, moins visibles, qui ne sont plus vraiment là, mais qui veulent rester du côté des vivants.

C'est donc un récit choral, comme dans Comme des bêtes, mais les personnages ici ne prennent pas directement la parole, c'est la narratrice qui nous confie leurs sentiments.

Et j'ai aimé parcourir ce bout de chemin avec chacune d'entre elles, plus ou moins long suivant le personnage, mais toujours plein d'humanité. L'autrice s'attache à montrer que derrière chacun d'entre eux, même si ce n'est pas visible pour les autres, il y a de belles choses, qu'il est parfois plus facile de se fermer aux autres que de laisser voir ses fêlures. Mais ne craignez rien, cela ne devient jamais mièvre. On n'est pas au pays des bisounours, mais dans un hôpital où les contraintes, les faiblesses , la douleur ne sont jamais loin.

L'autrice en pointe aussi les sous-effectifs, les travers des politiques de santé, les choix faits entre petites et grandes structures, mais cela reste en bruit de fond, ce n'est pas le sujet principal du livre à mon avis.

C'est surtout un livre sur l'humanité, le partage, celui d'une clope, d'un diner rustique pour remplacer celui insipide de l'hôpital, d'un sourire, d'un regard, de quelques mots, de rires.

C'est émouvant. C'est beau.

Merci à NetGalley et aux éditions Buchet Chastel pour ce partage #Ducôtédesvivants #NetGalleyFrance

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L'unique endroit de cette histoire que vous apercevrez est quelque peu spécial : c'est une chambre d'hôpital. La fameuse chambre 308. Dans cette pièce, on découvre deux lits occupés par deux hommes. Dans l'un se trouve Greg Fontaine. Greg revient d'extrêmement loin, il a fait une excursion sur le Styx, pour par la suite rebrousser chemin. Greg est cancéreux, il sort d'une méchante chimio.

Dès l'aube, Greg a pris une décision drastique. Fini les traitements qui le rendent amorphe, terminés les soins, Greg s'accorde six mois à vivre. Six mois de festivités intensives, pour demeurer, aimer, formuler des au revoir honorables à son entourage, et après, ce sera la fin. Greg a fait le choix le plus considérable de son existence : il a décidé de mourir. Filer vers un ailleurs d'où l'on ne reviendra jamais, ça, c'est une terrible décision. Mais le plus rude est encore à venir : comment communiquer cette information aux gens qui l'aiment et qui s'accrochent à lui ?

De l'autre côté de la pièce, derrière le rideau qui sépare les deux couches, se trouve Alphonse Castillon. Ce vieil homme orphelin d'une fillette va être le compagnon de chambre de Greg. Un fabuleux camarade, doté d'une paisible oreille attentionnée qui n'émettra nul jugement quant à la décision de son voisin. Et puis, il y a tous les protagonistes qui orbitent dans les parages de nos deux compères : le personnel soignant, les amis, la famille, des personnalités aux caractères bien trempés qui ont, elles aussi, déjà défié, combattu la faucheuse à leur façon.

En refermant ce court roman polyphonique (trop bref à mon modique goût), c'est un sentiment velouté qui m'envahit. Oui, parce qu'en dépit du propos douloureux que la romancière mentionne, c'est un livre qui transpire la douceur, la tendresse. Dans cette histoire qui dure seulement l'instant d'une journée, Violaine Bérot évoque notre sollicitude, la manière que l'on a de prendre soin des autres, de notre entourage. Est-ce que l'on parvient correctement à le faire malgré certains de nos choix qui peuvent offenser, heurter ? L'autrice du sublime Comme des bêtes nous offre ici avec Du côté des vivants un roman qui ronronne, un roman cocon, et ça fait du bien.

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Il y a du passage dans la chambre 308… Qu’il s’agisse du personnel de l’hôpital ou de la famille, Greg et Alphonse sont rarement seuls. Ils se murmurent des choses, et à travers un simple regard, un simple sourire, ces deux-là sont faits pour s’entendre. L’esprit de la fin n’est pas loin, près du cœur ou du corps, fragilisant les derniers jours… Pourtant, ils partagent encore la lumière d’un rayon de soleil, le bleu du ciel, et cette vie qu’ils veulent belle…

Avec toujours autant de poésie et de douceur, Violaine Bérot s’empare d’un sujet lourd. La fin de vie, la douleur, la liberté de choisir, les difficultés des hôpitaux… peu de lumière dans ces thèmes, et pourtant…

La centaine de pages Du côté des vivants est une ode à la vie, la belle, la vraie, celle qu’on savoure par son intensité et non pour sa durée. C’est dur, c’est poignant, et c’est beau…

Parce que vivre dans la souffrance, sourire pour ne pas peiner l’autre, espérer enfin que tout s’arrête et s’alléger de ce poids qui envahit tout, n’est pas une solution. Qu’il faut du courage pour se donner la priorité, et accepter l’inévitable…

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Une chambre d'hôpital, la 308, au mois de mai. Greg, atteint d'un cancer, qui a été sauvé in extremis, décide d'arrêter les traitements et de vivre le temps qui lui reste dans la joie. Dans le lit d'à côté, Alphonse, un très vieux paysan, qui tombe souvent et dont le coeur est faible. Un lien fort, intime se crée entre ces deux hommes, fait de compréhension profonde et d'un face-à-face inéluctable avec la mort.
Ce roman est un pur concentré d'émotion, traversé par des personnages malmenés par la vie, qui se retrouvent dans ce milieu fermé qu'est l'hôpital, soit du côté des soignants et des personnels, soit du côté des patients. Nous faisons connaissance de tous ceux qui rentrent dans la 308 : une médecin argentine en colère contre le système, une infirmière qui montre un visage dur pour éviter d'être débordée par son affect, un aide-soignant qui déteste faire la toilette des vieux car ils voient en eux son vieux père, diminué et honteux, qu'il a dû laver. C'est aussi la visite des familles et les souvenirs heureux et malheureux qu'ils font remonter par leur présence.
Et puis surtout Alphonse qui ne s'est jamais remis d'un drame, qui aimerait rester à l'hôpital car il n'est plus seul, il voit du monde. Il sait trouver les mots, les gestes et les regards qui savent faire du bien.
D'un thème douloureux et angoissant, Violaine Bérot en fait un roman plein d'humanité, de douceur, d'une certaine poésie. On ne peut qu'être ému par tous ces personnages face à la mort passée d'êtres chers ou celle qui vient emporter ceux qu'on aime.
L'auteure nous transmet également un message sur l'état des hôpitaux à travers celui du roman qui souffre d'un manque de moyens, de personnel qui conduit à une qualité dégradée des soins et de la prise en charge humaine des patients.
J'ai lu ce roman dans un souffle, le coeur au bord des lèvres et les larmes au bord des paupières; en même temps, assez paradoxalement, cette lecture m'a fait du bien et m'a apaisée.

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C'est un livre touchant et trop court à la fois : nous rencontrons 2 hommes dans une chambre d'hôpital : Greg et Alphonse. Pour l'un comme pour l'autre, la fin de vie approche. C'est l'heure du bilan pour ces deux hommes. L'auteure nous interpelle sur la fin de vie, le choix, les conséquences et l'impact que nous possédons sur cet évènement.
Autour des deux hommes, nous rencontrons le corps médical, les infirmières et des aides soignantes. C'est un ballet incessant qui rythme la vie de Greg et Alphonse.
Nous sommes confrontés à ce qui nous fait le plus peur : la mort. Autorisée en Belgique et en Suisse, l'aide au droit à mourir dignement, n'existe pas en France. Pourquoi ? Je n'ai pas la réponse et seuls nos dirigeants peuvent voter l'aide au droit à mourir dignement. J'espère qu'un jour ce sera possible.
Je remercie les éditions Buchet Chastel ainsi que NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce livre

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Violaine Bérot signe avec A côté des vivants un roman qui m'a laissée émue bien sur mais surtout mise face à mes pensées. les plus intimes et personnelles.

Un petit hôpital, une petite ville, 3è étage une chambre. Côté couloir, Alphonse, octogénaire, douloureux et prêt à abandonner le combat de la vie mais cette garce de faucheuse lambine. Côté fenêtre , Greg , la cinquantaine, récupéré in-extrémis suite à une chimiothérapie d'une violence inouïe qui a failli le faire passer de vie à trépas. Ça c'était dans le grand hôpital ici il semble enfin apaisé. Autour de ces hommes, des blouses blanches, des blouses bleues, certaines visibles, d'autres invisibles.
Voilà le décor est planté. A vous à présent d'écouter les voix de Greg et d'Antoine, d'entendre celles du personnel soignant et de faire la connaissance de leurs proches.

Violaine Bérot sait trouver les mots, ils sont justes , font mouche et déclenchent l'émotion, le sourire et même l'éclat de rire.

Pépite, pépite à découvrir dès le 20 aout chez votre libraire

Merci aux éditions Buchet Chastel pour ce partage via Netgalley

#Ducôtédesvivants #NetGalleyFrance !

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