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Le murmure des victimes
par David Coulon
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Date de parution 17 sept. 2025 | Archivage 31 janv. 2026
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Résumé
Emma, huit ans, a trouvé refuge dans une chaleureuse famille d’accueil, loin de ses parents toxiques. Mais, la nuit, elle entend un monstre rôder derrière les murs, un murmure étouffé que les adultes mettent sur le compte de son imagination.
Une nuit, un drame éclate non loin : un homme assassine sa compagne dans un accès de violence atroce. Poursuivi et acculé par les forces de l’ordre, il se réfugie dans la maison où vit la petite fille, à l’insu de ses occupants. Traqué, il s’y cache, devenant prisonnier invisible de la bâtisse.
Comment ne pas sombrer dans la folie alors qu’il croit peu à peu percevoir des râles et des griffures la nuit ? Emma a-t-elle raison ? Une bête est-elle tapie dans l’ombre ? Mais pourquoi seuls la petite fille et lui semblent-ils l’entendre ?
Les monstres existent-ils ?
Vivent-ils chez nous ?
Dans nos maisons ?
Coup de coeur de Franck Thilliez pour son roman Le Village des Ténèbres, finaliste du Grand Prix de Littérature Policière avec Biotope, David Coulon repousse ici les limites du genre, entre angoisse et roman noir, machiavélisme et tension pure.
Une maison isolée.
Emma, huit ans, a trouvé refuge dans une chaleureuse famille d’accueil, loin de ses parents toxiques. Mais, la nuit, elle entend un monstre rôder derrière les murs, un murmure...
Formats disponibles
| FORMAT | Ebook |
| ISBN | 9782213732268 |
| PRIX | 15,99 € (EUR) |
| PAGES | 320 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
𝒟𝑒𝓂𝒶𝒾𝓃 𝒹𝒾𝓈𝓅𝒶𝓇𝓊𝑒 m’avait laissé un sentiment de « je ne sais pas » : le début du roman m’avait envoutée, cependant, plus l’intrigue se dévoilait et plus j’émettais des réticences. Et alors, le dénouement, ah ! le dénouement, cela n’avait pas arrangé les choses (les goûts et les couleurs, blablabla, encore une fois). Ceci dit, il me fallait bien admettre une chose : la plume de l’auteur est incontestablement exceptionnelle. David Coulon sème l’horreur à travers les mots comme un archéologue déterre les secrets du passé (ou comme Jacques Prévert ramasse les feuilles mortes... à la pelle!).
Séduite, donc, par son écriture, je ne pouvais pas rester sur une impression en demi-teinte. ℒ𝑒 𝓂𝓊𝓇𝓂𝓊𝓇𝑒 𝒹𝑒𝓈 𝓋𝒾𝒸𝓉𝒾𝓂𝑒𝓈 était pour moi, l’occasion de creuser un peu plus et, qui sait, de découvrir, à défaut d’un trésor, au moins une pépite. C’est munie d’une lampe frontale, et d’une pelle (oui, je sais, j’ai de drôles habitudes pour lire), que je me suis lancée dans la lecture de ce roman.
La première chose que je peux vous dire à propos de ce livre, c’est que le lire, le soir, dans le noir le plus complet (enfin à la seule lumière de ma liseuse… quoi la lampe frontale ? roooo !), fut une très mauvaise idée. À plusieurs reprises, j’étais à « ça » de jeter un œil sous mon lit ! Et lorsque je me suis levée en pleine nuit pour aller au p’tit coin (j’aurais pu dire pour me repoudrer le nez mais à 3 heures du mat’, qui y aurait cru ?), j’ai allumé la lumière du couloir, chose que je ne fais pas d’habitude…
Traitez-moi de pétocharde, de pleutre, de poule mouillée, de ce que vous voulez, mais, croyez-moi, David Coulon sait distiller la frousse à chaque ligne : les mots, simples, du quotidien, s’emberlificotent, nous entortillant dans des pensées obscures, et les phrases, courtes, qui se répètent à l’envi se transforment en un écho sonore, les mots rebondissant sur les murs de cette demeure obscure, lieu d’un huis clos terrifiant.
Bref, un roman qui traite d’un sujet malheureusement actuel d’une façon horriblement nouvelle (booooh !), empêtrant le lecteur dans une intrigue d’une noirceur implacable qui croît au fur et à mesure que les révélations fusent, porté par un mal-être grandissant tandis que le murmure des victimes emplit le vide et que les monstres se déchainent, nous enchainant à nos réflexions. Amatrices et amateurs de romans profondément noirs, de retournements de situation machiavéliques, de personnages monstrueusement humains, à vos pelles ! Un magot vous attend…
Lison C, Rédacteur
Ne vous attardez pas sur la quatrième de couverture qui en dit un peu trop à mon goût, je l’ai juste survolée comprenant rapidement que ce roman avait de grandes chances de me plaire, et ce fut un véritable coup de cœur. Laissez-vous porter par ce thriller horrifique extrêmement efficace, avancez à l’aveugle dans ce manoir ténébreux d’où aucun son ne s’échappe… Vous n’en reviendrez pas !
Emma, huit ans, est placée dans une famille d’accueil du Morvan pour la soustraire à des parents abusifs. Ses « tatas » d’adoption, Audrey et Naïma, vivent dans une maison isolée au coeur des bois, dans laquelle elles espérent pouvoir offrir à la petite fille la reconstruction dont elle a besoin. Mais celle-ci est sujette à des cauchemars, pire elle est persuadée qu’un monstre vit dans le grenier… Elle entend la nuit des bruits étranges, gronder, griffer, râler… Y’a t-il quelque chose dans la maison ou son imagination lui joue-t-elle des tours ? Les adultes qui l’entourent tentent de la rassurer, lui assurent qu’il ne s’agit que d’une fâcheuse conséquence des traumatismes vécus… Mais après une soirée en famille, un événement sordide a lieu, et Joachim, l’oncle adoptif d’Emma, perçoit lui aussi une présence inquiétante. Impossible de lâcher les premiers chapitres: comme entrée en matière, rien de tel que cette exploration d’un vieux manoir : mais où l’auteur compte t-il nous emmener avec cette chasse au monstre dont le but est de prouver à une petite fille durement éprouvée par sa courte vie que nulle créature étrange ne s’y cache ?…
Mais, dans la vraie vie, nous savons tous désormais que les monstres existent bel et bien et qu’ils vivent parfois au coeur de nos foyers. David Coulon écrit à sa manière sur les violences faites aux femmes et aux enfants, et le moins que l’on puisse dire est qu’il marque les esprits. Le murmures des victimes utilise la thématique du conte pour enfants pour explorer ce sujet et la façon dont il est traité dans notre société. Le pouvoir cathartique du conte prend ici un sens implacable, avancer dans les pas des personnages devient vite licencieux et c’est à nos dépends que nous progressons dans le manoir, au risque d’en perdre notre sang-froid et notre libre-arbitre.
Au-delà du thriller horrifique, ce roman est une réflexion sociétale : il est légitime de vouloir que justice soit faite, mais lorsque la Justice est défaillante, jusqu’où peut-on aller pour se faire justice soi-même? J’ai cru qu’un des thémes de ce livre était la folie, on dit de plus en plus souvent le monde est fou, le monde devient fou… mais après l’avoir refermé et digéré, il me semble au contraire que ce roman est très ancré dans la réalité, et qu’il représente une interprétation de ce que pourrait devenir notre société suite à l’inaction de ses dirigeants. Ce roman n’évoque pas de chiffres, mais les sous-entend: ils sont bien réels : selon une étude de l’Institut des politiques publiques datant de mai 2024, 72 % des affaires de violences conjugales, 86 % des affaires de violences sexuelles et 94 % des affaires de viol sont classés sans suite en France aujourd’hui. Ce constat est la base du roman de David Coulon, que devraient peut-être lire nos politiques au lieu de s’entêter à jouer à la chaise musicale… Ce livre que je vous conseille en dépit de son caractère violent est un excellent divertissement qui secoue et qui fait réfléchir… Merci aux Editions Fayard et à Netgalley pour cette lecture.
Un moment de lecture vraiment excellent! Un vrai page turner au style fluide, aux chapitres cours et où la tension monte au fil de la lecture!
Je me suis attachée à Emma, cette petite fille qui entend un monstre la nuit tout comme à Joachim qui trouve refuge chez sa soeur après un instant de panique.... Je n'ai eu de cesse de vouloir tourner les pages pour savoir ce qui allait leur arriver!
C'est noir, glauque, glaçant, horrifique, Âmes sensibles s'abstenir mais si vous avez le coeur et l'estomac bien accrochés, n'hésitez pas, foncez!
Sandrine A, Bibliothécaire
Emma, huit ans, croit enfin avoir trouvé la paix dans une famille d’accueil aimante. Mais la nuit, les ombres murmurent. Les adultes parlent d’imagination… et pourtant, l’horreur rôde.
David Coulon nous plonge dans un récit oppressant, où l’innocence d’une enfant croise la noirceur de l’être humain. Et si les véritables monstres ne se cachaient pas toujours là où on les attend ?
La construction du roman est redoutable : chapitres très courts, phrases sèches et répétitions qui martèlent l’angoisse. Ce rythme haletant nous enferme dans la peur, jusqu’au souffle coupé du point final.
C’est un livre dérangeant, glaçant, qu’on dévore en retenant sa respiration. Mais attention : âmes sensibles, passez votre chemin…
Le murmure des victimes est une plongée dans l’insoutenable, un récit qui nous confronte aux monstres tapis dans nos maisons, et parfois en nous.
Gladys m, Rédacteur
Voyage au bout de l'horreur !
J'ai l'habitude de lire des romans noirs mais celui-ci est vraiment effroyable! Cette lecture restera dans ma mémoire.
Naima et Audrey vivent dans une maison isolée. Elles sont famille d'accueil et la petite vit avec elles après que ses parents aient été condamnés pour les sévices qu'ils lui ont infligé. Si elle aime ses tatas, Anna a peur du monstre qu'elle entend dans la maison. Le frère d'Audrey, Joachim, la rassure jusqu'à que lui aussi entende le monstre.
Dès les premières lignes, le lecteur comprend que le roman est sombre. J'ai beaucoup aimé l'articulation entre les contes et la noirceur de l'intrigue.
Le mystère est très présent et l'ambiance se tend de page en page. Tout au long de la lecture, la folie est présente même s'il m'a fallu du temps pour être certaine de savoir où elle se nichait.
L'intrigue est très bien construite et prenante. Les descriptions sont très précises et visuelles et les idées sans limite.
Un roman très angoissant et encore plus dark que bon nombre de contes interdits.
Âmes sensibles s'abstenir, les autres foncez!
Je remercie @editionsfayard et @netgalleyfrance pour cette lecture effrayante.
Coucou, aujourd'hui j'aimerais vous faire le retour du livre le murmure des victime de David Coulon qui est un thriller psychologique sombre et angoissant voici mon retour :
Titre : Le murmure des victimes
Auteur : David Coulon
Genre : Thriller psychologique / roman noir
Date de parution : 2022
Éditeur : L’Archipel
Emma, une fillette de 8 ans, a été retirée à ses parents violents et vit désormais dans une famille d’accueil aimante. Mais ses nuits sont hantées par des murmures et bruits étranges que personne d’autre ne semble entendre. Parallèlement, Joachim, un homme qui vient de tuer sa compagne, se cache dans la maison d’Emma. D’abord persuadé d’être en sécurité, il commence lui aussi à percevoir ces manifestations inquiétantes. Entre traumatismes d’enfance, culpabilité et folie, la frontière entre réalité et imagination devient de plus en plus floue.
Personnages principaux
Emma : petite fille traumatisée, sensible et intuitive. Elle incarne l’innocence mais aussi la lucidité face à l’horreur.
Joachim : meurtrier en fuite, rongé par la culpabilité et la peur. Son esprit instable le rapproche d’Emma dans leur perception des murmures.
La famille d’accueil : figures protectrices, mais impuissantes face aux angoisses d’Emma.
THEMES MAJEURS
L’enfance et le traumatisme
Emma, la fillette placée en famille d’accueil, incarne la fragilité de l’enfance marquée par la violence familiale.
Le roman explore comment les blessures psychologiques se traduisent en peurs nocturnes, cauchemars et visions.
La violence et la culpabilité
Joachim, le meurtrier en fuite, porte le poids de son crime.
Coulon met en scène la culpabilité comme une présence obsédante, qui ronge et déforme la perception de la réalité.
La frontière entre réel et imaginaire
Les murmures, bruits et présences étranges peuvent être vus comme des hallucinations ou comme une menace surnaturelle réelle.
Le roman joue sur cette ambiguïté : les monstres sont-ils dans la maison ou dans la tête des personnages ?
Le huis clos oppressant
La maison devient un personnage à part entière, lieu clos où se concentrent les tensions.
Elle symbolise à la fois la protection (famille d’accueil) et la prison mentale (où les peurs s’amplifient).
La folie et la perception
Joachim et Emma partagent une expérience de la réalité altérée.
Le lecteur est entraîné dans une spirale où il devient difficile de distinguer la folie individuelle de la vérité objective.
Les murmures comme métaphore
Ils représentent à la fois les voix intérieures (traumatismes, culpabilité, peur) et une force obscure qui rôde.
C’est une manière de donner corps à ce que les personnages n’arrivent pas à exprimer.
Un thriller qui prend aux tripes ! Dès les premières pages, on est happé par l’atmosphère sombre et oppressante. David Coulon réussit à créer une tension qui ne faiblit jamais : chaque murmure, chaque craquement dans la maison devient une menace. On lit avec le cœur qui bat plus vite, partagé entre fascination et angoisse.
Emma, une héroïne bouleversante La petite Emma est un personnage d’une intensité rare. On a envie de la protéger, de la croire, et en même temps on doute avec elle. Sa fragilité et sa lucidité donnent au récit une profondeur émotionnelle qui dépasse le simple thriller.
Un huis clos glaçant La maison devient un piège, un théâtre de peur où l’on ne sait plus si l’ennemi est humain, psychologique ou surnaturel. Coulon joue avec nos nerfs, brouille les frontières entre réalité et imagination, et nous entraîne dans une spirale de paranoïa.
Un roman qui marque Ce n’est pas seulement une histoire de peur : c’est une réflexion sur les traumatismes, la culpabilité et la folie. On referme le livre avec la sensation d’avoir traversé une expérience intense, presque physique.
En quelques mots Le murmure des victimes est un thriller psychologique sombre et angoissant, où l’innocence d’une enfant et la culpabilité d’un meurtrier se croisent dans une atmosphère de peur viscérale. Coulon y explore la question : les monstres sont-ils réels, ou vivent-ils seulement dans nos esprits ?
En espérant ne pas avoir été trop long. Merci de m'avoir lu.
#lemurmuredesvictimes #NetGalleyFrance
Ps : ma chronique sera plubiée sur ma page facebook à partir du 22 octobre 2025 par soucis de fluidité, je ne poste qu'une chronique par jour
sandra v, Rédacteur
Il était une fois... le murmure des victimes de David Coulon publié chez Fayard.
Il était une fois ... la rencontre de la plume de cet auteur avec ce roman noir, très noir, déroutant, dérangeant et excellent !
Il était une fois ... un échange avec l'auteur après qu'il m'a mis le cerveau à l'envers, une disponibilité et une gentillesse à souligner outre un éclairage dont j'avais besoin.
Non, non , tous ne vécurent pas et n'eurent pas beaucoup d'enfants... oublions Disney, revenons à l'essence de ces contes de fées qui préviennent les enfants des dangers !
Il était une fois... Emma, 8 ans, placée chez Audrey et Naïma, à la suite de violences intrafamiliales. Il etait une fois tonton Joachim, le frère d'Audrey, qui met en scène les contes pour enfants ...
Comme dans les contes, on a la maison isolée, personnage à part entière, des protagonistes gris, voire gris sombre mais on a aussi la gendarmerie, un psychologue et des violences physiques et psychologiques.
Je vous préviens, vous n'êtes pas prêts !
Vous allez douter, flipper, espérer, prier, être oppressé sans doute, peut-être si vous êtes comme moi, avoir la nausée, refuser cette histoire... et reflechir !
Réfléchir à la Justice, à cette ligne qui fait qu'un jour on bascule ... parfois même de victime à bourreau...
Un excellent thriller psychologique, roman noir, inclassable en realité, dérangeant car il interroge l'intime et notre besoin de justice, nos limites ... et l'innocence.
Merci David Coulon pour la claque litteraire emplie d'humanité mais pas forcément dans ce qu'elle a de meilleur à offrir !
#NetGalleyFrance #lemurmuredesvictimes
Où se cachent les monstres ? Et comment les terrasser ?
Emma, petite fille placée en famille d'accueil, entend un monstre rugir, tous les soirs, alors qu'elle se trouve dans sa chambre.
Au vu de ce qu'elle a vécu, les adultes considèrent que ce n'est que l'expression d'un stress post-traumatique extrêmement important.
Mais est-ce vraiment le cas ?
Au travers des yeux d'Emma, d'Audrey et Naïma, le couple de femmes chez qui l'enfant est placée, mais également de Jérôme, le frère d'Audrey, vous allez vous aussi devoir vous confronter à tous types de monstres.
En se fondant sur certains récits et légendes de notre enfance, David Coulon vous livre son propre conte horrifique qui se déroule dans la maison d'Emma.
Huis clos profondément angoissant, la magie opère complètement grâce à une écriture à la fois poétique et extrêmement rythmée, presque hachurée, qui vous fera perdre progressivement pied.
J'ai eu une nette impression d'accélération, tant et si bien que j'ai fini ma lecture essoufflée et soulagée d'en être ressortie indemne, comme quand le soleil finit par se lever après une nuit effrayante.
Outre une parfaite maîtrise du rythme et de la psychologie des personnages, ce roman noir vous invitera à redéfinir la notion de monstre, évidemment, mais également celle de la justice et de la vengeance.
Des contes de notre enfance aux faits-divers actuels, rien n'a finalement changé.
Car les monstres ne rampent pas dans les bois, ils n'ont jamais été des créatures folkloriques. Ils sont bien souvent tapis dans nos maisons et peut-être mêmes, en nous.
Allez-vous les laisser sortir ou allez-vous les combattre avant que le pire ne survienne ?
Catherine F, Rédacteur
Le titre et la couverture que je trouve magnifique m'ont rapidement donné très envie de lire ce récit, cependant j'ai eu une appréhension tout de même car je n'avais pas du tout aimé un précédent opus de l'auteur.
Mais j'ai tout de même eu envie de lire ce récit car je donne souvent plusieurs chances aux auteurs avant de me décider de ne plus les lire et ici à mon grand bonheur j'ai aimé la plume et j'ai surtout trouvé le récit bien plus crédible que le récit précédent.
Nous suivons la toute jeune Emma de 8 ans qui est dans une famille d'accueil à la suite de son placement et de sa séparation avec sa famille et comme la plupart des enfants Emma croit et surtout voit et entends des monstres la nuit dans sa nouvelle maison.
Elle vit avec Audrey et Naïma qui font tout leur possible afin de rassurer la jeune fille et lui prouver que les montres n'existent pas, elles montrent même à celui-ci tous les recoins de la maison pour la rassurer.
Et puis ayant lu rapidement la quatrième de couverture le récit prend une autre tournure et pour ma part, la surprise a été complète, il est malheureux que la quatrième de couverture soit aussi spoliante à mes yeux et même certains éléments notés par les lecteurs sur le site de Babelio (pas sur les avis qui eux font plutôt attention à ne rien mentionner), je pense que moins on en sait sur la lecture, plus celle-ci peut être prenante à lire.
Entre mythe du monstre et la réalité qui dépasse souvent la fiction, j'ai passé un très bon moment de lecture.
gwendoline c, Rédacteur
La couverture m'a attiré et le résumé encore plus. J'avais déjà lu un livre de l'auteur il y a quelques années et je me rappelais de la violence des actions et des limites de l'humain. Et là, je suis retombée en plein dans ce que peut faire de pire l'Homme. Le fait que le roman soit découpé en plusieurs parties avant un titre qui en dit beaucoup sur ce qu'il se passe et les métaphores faites par l'auteur j'ai beaucoup aimé.
Je l'ai lu très vite et avec plaisir malgré la dureté de certaines scènes. Il ne faut donc pas être trop sensibles aux scènes de violence. Mais en regardant l'actualité, on peut se rendre compte que l'auteur a juste refléter des faits.
J'ai beaucoup aimé comment l'auteur a choisi d'aborder cette thématique de la violence faites aux femmes, des féminicides et de la violence humaine au sens large du terme. Je le recommande aux personnes averties !
Catherine W, Professionnel de l'édition
Je ne sors pas indemne de cette lecture particulièrement bouleversante...
L'huis-clos dans lequel on bascule très vite est oppressant et angoissant. L'écriture renforce encore cette impression : la syntaxe se tord et se disloque comme se disloquent les émotions ressenties par le personnage principal.
La fuite et la traque sont racontées avec un réalisme percutant.
L'épilogue est angoissant : la petite Emma reste dans cette maison et on imagine aisément tout ce qui peut continuer à se passer dans cette maison étrange avec ces deux femmes qui ne pensent qu'à la vengeance.
Le thème du féminicide est évidemment prédominant. Celui de l'inceste aussi. Et également celui de la folie meurtrière.
J'ai parfois pensé aux polars de Pierre Lemaître en lisant ce roman. Les deux auteurs ont la capacité à écrire des scènes particulièrement dures et violentes avec un vrai travail d'écriture qui bouscule le lecteur.
#netgalleyfrance #lemurmuredesvictimes
Zoom sur « Le murmure des victimes » de David Coulon, paru chez Fayard Éditions. Un roman que j’appréhendais un peu, puisque le précédent ouvrage de l’auteur, « Demain disparue », n'avait pas été une grande réussite.
Emma, huit ans, tente de se reconstruire dans une famille d’accueil après avoir vécu un véritable enfer auprès de parents toxiques. Mais dans cette nouvelle maison, la tranquillité ne dure pas longtemps. Des murmures derrière les murs, des griffures, des râles… et personne ne la croit. Mais cette présence est-elle vraiment imaginaire, ou plus réelle qu’il n’y paraît ?
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages (à l’exception d’Emma, évidemment), et je pense que j’aurais encore plus apprécié ma lecture si cela avait été le cas. Néanmoins, ils sont tous complexes et ambigus, ce qui rend le récit très crédible.
C’est une véritable immersion dans la psychologie humaine que nous offre l’auteur : c’est noir, dérangeant, parfois poisseux, mais terriblement captivant. Abordant des sujets forts, certains passages m’ont profondément touchée.
Sans temps mort, j’ai dévoré ce roman en quelques heures. L’écriture est fluide, le suspense maintenu jusqu’au bout, et le dénouement m’a totalement convaincue.
En résumé, c'est une belle découverte ! Un roman que je vous recommande vivement.
Alexandra D, Personnel éducatif
Merci à Netgalley et aux éditions Fayard pour cette lecture.
David Coulon livre ici un polar à la croisée des genres, entre l'horreur, et la réalité et tout les ingrédients sont là. Tout d'abord un lieu ; une ferme isolée du Morvan, sombre, entourée d'un brouillard épais , bref le cadre est posé...
Ensuite des personnages, Emma une petite fille placée par l'ASE suite à des maltraitances, chez un couple Audrey et Naïma, qui est sure d'entendre des monstres rodés la nuit. Le frère d'Audrey, Joachim, conteur, spécialiste des monstres en tout genre, et sa femme .
Et pour finir, la bascule, un crime atroce qui va plonger ses personnages dans une traque où la vie de chacun va se trouver impactée.
Mais là où l'auteur fait fort, c'est qu'il va bousculer vos certitudes. Levant le voile sur un monstre que l'on entend pas, nous montrant bien qu'ils sont plus près de nous que l'on ne croit, il va enchaîner les cliffanghers et les surprises....
Un livre brutal, qui décrit une société en pleine mutation face à la violence, que je peux que vous conseiller.
Christine P, Rédacteur
Une maison isolée dans le Morvan; un couple de femmes est devenu famille d'accueil pour Emma, une petite fille qui a été violée par son père pendant que sa mère filmait et vendait les films. Elles lui donnent beaucoup d'amour, lui lisent des contes le soir, mais Emma entend, la nuit, des bruits, des cris de ce qu'elle appelle le monstre; ses deux "tatas" tentent de la persuader que tout est dans sa tête. Mais, un jour, Joachim, le frère d'une des deux femmes, se réfugie dans la maison, poursuivi par les gendarmes et lui aussi entend le monstre. Que se déroule-t-il dans cette maison? Emma a-t-elle raison?
On comprend assez rapidement ce qu'il se passe, qui pousse des cris la nuit mais ce n'est pas le plus important à mes yeux; ce qui l'est , c'est l'atmosphère étouffante, angoissante, cauchemardesque que l'auteur installe. Il ne nous prend d'ailleurs pas en traître avec une couverture digne de nos pires cauchemars et un titre non moins évocateur. C'est noir, très noir, à vomir parfois, mais c'est remarquablement raconté. Des phrases très courtes, souvent sans verbe, avec juste un ou deux mots pour rendre la sensation de panique du personnage de Joachim, comme si tout se précipitait dans sa tête, comme s'il n'arrivait plus à respirer.
Ce roman aborde plusieurs thèmes importants; en premier lieu, celui des contes, que l'on raconte à nos chères têtes blondes, sans réaliser que ce sont rarement des histoires gentillettes et qu'ils peuvent faire peur durablement à des enfants. Celui du loup et des sept chevreaux, entièrement narrée dans le roman, est, à cet égard exemplaire. Rien d'étonnant que ce sujet soit largement traité puisque l'auteur est psychologue.
Autre thème, celui de la justice : celle qui est rendue par le tribunaux et celle qu'on se rend soi-même, qui s'appelle vengeance. L'auteur pose la question de savoir jusqu'où on peut aller avant de devenir soi-même bourreau.
Enfin, celui des féminicides, des violences faites aux femmes et des abus sur enfants, souvent classés sans suite, complète ce noir tableau.
La conclusion fait froid dans le dos : les monstres sont parmi nous, les monstres sont en nous. Un roman saisissant, qui va probablement me déclencher un coup au cœur, une sourde angoisse, la nuit, quand j'entendrai des bruits bizarres...Même les adultes peuvent être marqués par des histoires horribles comme celle-ci!
𝑷𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒓é𝒑𝒊𝒕. 𝑷𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒅𝒐𝒖𝒄𝒆𝒖𝒓. 𝑱𝒖𝒔𝒕𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒖𝒓 𝒃𝒓𝒖𝒕𝒆, 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒆 à 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒂𝒖. 𝑫𝒂𝒗𝒊𝒅 𝑪𝒐𝒖𝒍𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒓𝒂𝒄𝒐𝒏𝒕𝒆 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆𝒔. 𝑰𝒍 𝒍𝒆𝒔 𝒈𝒓𝒂𝒗𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒂𝒊𝒓 𝒆𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒖𝒓.
La quatrième de couverture en dit beaucoup trop. Et pourtant… quelle erreur de croire qu’on a deviné où l’auteur veut nous emmener. David Coulon a ce talent rare : celui de faire bifurquer son récit au moment précis où l’on pense avoir compris. Rien n’est jamais simple, ni lisse, ni attendu. Et malgré tout ce que je savais de son univers, je n’étais pas préparée à ça.
L’auteur est un maître pour créer des atmosphères oppressantes et des huis clos suffocants. Ses romans plongent toujours dans une noirceur totale, mais avec une intensité d’ambiance remarquable — chaque page respire l’angoisse, le malaise, la tension.
Difficile d’en parler sans risquer le spoil. Disons simplement que le roman explore des thèmes durs, très actuels, avec cette frontière si fine entre victime et bourreau, entre innocence et monstruosité. Des rôles parfois interchangeables, des vérités qui dérangent.
L’écriture, inimitable, comme toujours chez lui, est un coup de poing.
Un style tranchant.
Des phrases courtes.
Des mots qui claquent.
Une respiration coupée.
C’est rythmé, tendu, brut. Et ça fonctionne à merveille pour ce huis clos poisseux où l’angoisse s’installe, insidieuse, avant de vous happer tout entier.
La construction du roman est parfaitement maîtrisée, la psychologie des personnages finement travaillée, et l’atmosphère oppressante à souhait. On avance dans le noir, au bord du malaise, jusqu’à cette fin qui nous laisse presque en apnée.
Et que dire de la couverture ? Sublime. C’est elle qui m’a d’abord attirée, et elle colle à merveille à l’ambiance du récit : belle, troublante, inquiétante.
Encore une plongée dans la noirceur de l’âme humaine, dans ce que nous avons de plus monstrueux — ou de plus fragile. Les monstres existent. Et ils ne sont pas toujours ceux qu’on croit.
🔥 À lire si vous aimez : les huis clos angoissants, les récits qui dérangent, les écritures incisives.
⚠️ À éviter si : vous fuyez la noirceur, les thématiques dures, ou les ambiances suffocantes.
Je découvre David Coulon avec ce thriller psychologique et j’ai adoré !
Je ne sais pas ce qu’il m’a manqué pour un coup de cœur mais en tout cas, on l’a frôlé
Deux femmes tentent de retrouver le bonheur après avoir été victime ou témoin de violences intrafamiliales. Elles vivent à présent dans une maison isolée et curieusement assez lugubre. Elles accueillent la petite Emma qui a subi l’inacceptable de la part de ses parents. L’enfant, suivie par un psychologue, dessine et révèle à cette occasion toutes ses peurs. La peur de ce père qui l’a trahie, qui l’a malmenée, la peur face à sa mère qui a laissé faire et même participé, la peur du monstre. Un monstre qu’elle entend chaque soir du fond de son lit. Ce monstre que personne d’autre qu’elle n’entend, enfin...
Ses deux « mamans » de substitution sont là pour elle, elles la protègent, lui disent que les monstres n’existent pas, que ce monstre n’est en fait que la manifestation auditive de ce qu’elle a vécu. Mais pourtant, ces cris ont l’air tellement vrais …
Son oncle, conteur d’histoires effrayantes, va-t-il pouvoir l’aider à dépasser ses peurs ?
Les monstres sont partout, pas ceux de notre imaginaire, pas ceux munis de longues dents, de vilaines balafres, ni ceux d’apparence fantastique ou terrifiante, mais des monstres comme vous et moi. N’y a-t-il pas un monstre qui sommeille en chacun de nous ?
Entre culpabilité, traumatisme, violence et vengeance, ce thriller psychologique est un huis-clos oppressant et éprouvant. Allez-y … foncez !
Virginie c, Bibliothécaire
Une petite fille, Emma, entend un monstre la nuit, est-ce le produit de son imagination ? Depuis qu'elle a été placée chez sa nouvelle famille d'accueil après avoir subi des sevices dans sa famille, la petite fille se réveille chaque nuit et crie au monstre. Bruits bizarres, cris, malgré le soutien de ses "tatas" qui tentent de lui expliquer que tout est dans sa tête, elle est persuadé qu'un monstre vit dans cette maison isolée du Morvan.
Et quand Joaquim le frère d'Audrey, l'une des deux femmes qui veillent sur Emma, entend lui aussi des bruits suspects. On peut se demander ce que cache cette maison ?
Ce roman qui surfe entre le thriller et l'horreur, a une ambiance lourde et angoissante que l'auteur réussi a bien créé. C'est une histoire sombre, dérangeante qui aborde des sujets d'actualité. Je ne m'attendais pas du tout à certaines découvertes qui m'ont bien surprise. C'est un roman d'ambiance qui nous montre que les monstres peuvent se cacher partout et ne sont pas toujours ce que l'on croit.
Ce fut un vrai bon moment de lecture. L'intrigue est bien menée, les personnages bien construits et la figuree d'Emma en tant que seul enfant du récit amène un ton touchant. On s'attache à cette petite et on se demande comment cette histoire va finir pour elle.
Je vous conseille ce roman, après il n'est pas facile, certaines scènes sont très dérangeantes. Ce n'est pas un livre pour tout le monde mais si vous n'avez pas peur, n'hésitez pas.
Je voulais finir en disant que j'ai beaucoup aimé la couverture de ce livre et son titre qui donnent bien l'idée de l'atmosphère dans laquelle on va plonger.
Merci à Netgalley et aux éditions Fayard pour cette bonne découverte.
Merci @netgalley et @editionsfayard pour le service presse
#NetGalleyFrance
#lemurmuredesvictimes
Une excellente découverte !
Emma a trouvé refuge auprès d’une famille d’accueil pleine d’amour. Ses deux tatas prennent soin d’elle alors que ses parents sont en prison.
Mais leur maison du bonheur a l’aspect physique d’une maison de cauchemar et un monstre la réveille toutes les nuits. D’ailleurs, pourquoi cette maison perdue dans les bois est-elle si incroyablement isolée phonétiquement ?
Le roman est extrêmement bien construit, nous menant des scènes familiales pleine d’amour vers un lieu obscur et effrayant.
Pour ceux qui ne supportent pas les romans avec violence faites aux enfants, ce n’est pas le sujet et vous pouvez plonger dans cette lecture sans peur.
Le suspense monte crescendo pour atteindre des sommets sur les scènes finales.
David Coulon a su rendre les personnages attachants avant de nous montrer leur vraie nature, doucement, nous laissant douter longtemps.
L’écriture est accrocheuse, l’histoire démarre doucement et se poursuit en accélérant, nous coupant le souffle avec son dénouement.
J’ai vraiment aimé ce roman et suis curieuse d’en lire d’autres de l’auteur.
Le seul petit bémol que je donnerais est pour la 4ème de couverture qui dévoile trop de l’intrigue.
Audrey T, Rédacteur
Audrey et Naïma, deux femmes qui ont été brisées par les hommes, se reconstruisent grâce à l'amour qu'elles ont l'une pour l'autre. Et elles décident de partager cette force qu'elles trouvent en recueillant Emma, huit ans, qui a été martyrisée par ses parents. La petite est encore fragile et elle est persuadée qu'un monstre vit dans la maison. Les deux femmes, et Joachim, le frère d'Audrey, tentent de la rassurer en lui faisant visiter la maison et en lui racontant des contes qui éloignent les démons. Mais quand Joachim se trouve mêlé à un fait divers tragique, la tension va monter d'un cran. L'homme va découvrir que les monstres existent peut être et qu'ils ne sont pas ceux qu'on croit...
Quand j'ai démarré ma lecture, je ne m'attendais pas du tout à ce type d'intrigue ! Je pensais être sur une intrigue policière un peu classique, mais j'ai au contraire été surprise tout du long par les remaniements de l'histoire. Cela rend la lecture totalement addictive, notamment quand on suit la fuite de Joachim et ses découvertes. Plus on pense que les choses vont être sombres, plus l'auteur arrive à trouver de la noirceur, ce qui est glaçant.
Voici un ouvrage que j'aurai pu choisir en librairie pour sa couverture. Et bien, je peux vous assurer que celui-ci est aussi bon que beau. Si vous n'avez pas peur de scènes assez gores, vous allez adorer ce thriller psychologique très noir comme ce fut mon cas.
Avec ce roman, David Coulon rend un hommage aux illustres conteurs de l'époque en nous proposant un conte actuel d'une grande noirceur qui nous pousse à la réflexion. J'ai été surprise de voir à quel point j'ai été prise dans la lecture de cet ouvrage d'une grande tension. Alors qu'avec une copine, nous avions prévu de le lire en lecture commune sur une semaine, nous l'avons finalement dévoré en moins de 48h. La plume tranchante de l'auteur conjuguée à la structure du roman et à la multiplicité des points de vue des personnages m'ont énormément séduite.
Le style de ce thriller oppressant est unique en son genre et la lecture de ce roman me donne envie de découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
"Le murmure des victimes" est pour moi une très bonne découverte que je vous conseille fortement. Néanmoins, je vous déconseille de lire les avis concernant ce texte avant de le lire, car de nombreuses personnes spoilent et ça peut gâcher le plaisir de la lecture. Je peux juste vous assurer que vous découvrirez un texte poignant aux thèmes forts.
Je tiens à remercier les éditions Fayard et Netgalley France pour la découverte d'un roman qui me marquera longtemps et qui ne me fera plus voir les masques de la même façon ;-D.
Christelle B, Rédacteur
C’est bien connu, quand la nuit tombe, les enfants ont peur des monstres, il faut les rassurer
C’est ce que font Audrey et Naïma derrière les murs de leur maison située en pleine forêt du Morvan.
Elles recueillent Emma, 8 ans, qui leurs a été confiée par les services sociaux, car retirée de ses parents pour cause de maltraitance.
Elle essaye de se reconstruire au côté de cette famille d’accueil
Mais la nuit, les adultes n’entendent pas les râles, les cliquetis, les cris des monstres.
Serait-ce le traumatisme des violences dont a subi Emma qui surgissent ?
Joachim, le frère d’Audrey, quant à lui, tente d’échapper à la police, car il est accusé de meurtre. Il se réfugie donc chez sa sœur et sa belle-sœur, à son insu. Et commence lui aussi à entendre des bruits étranges. Et va decouvrir l’horreur qui se cache derrière ces murs…
Ce roman noir est cheminé par un thème bien précis, souvent lu, et d’actualité, que je ne souhaite pas vous dévoiler pour ne pas gâcher votre lecture, et construit à la sauce David Coulon, ça donne un roman extrêmement sordide et écœurant
Un thriller psychologique redoutable
Au-delà des apparences, les victimes ne le deviennent pas sans raison. Je n’ai donc pas vraiment d’empathie vis à vis d’elles et pourtant ce huis-clos monstrueux donne envie de vomir, on vit un vrai cauchemar éveillé
On reconnaît immédiatement le rythme saccadé de David Coulon, des phrases, des bribes de phrases qui deviennent parfois nominales pour instiller de l’angoisse, le rythme cardiaque du lecteur augmente et une intrigue noircie par l’innommable sous nos yeux.
Ce conte horrifique issu d’un triste constat
La justice n’est pas correctement appliquée….
La vengeance sera terrible…
J’ai adoré me faire des frayeurs dans ce monde pitoyable des adultes
Les monstres existent on le sait tous, mais ils ne revêtent pas forcément le visage de cette couverture, mais sont bien pire encore…
Il était une fois un monde merveilleux, un monde magique, un monde où il fait bon vivre. Malheureusement, ici, il n’en est rien. Ici, le silence règne. La règle tacite est de garder absolument tout scellé. La parole comme les portes. Tout doit rester cloisonné, protégé, enfermé, calfeutré. Je garderai donc bouche close pour éviter toute sanction.
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« Le murmure des victimes » est un récit qui ne peut être conté, même subrepticement, pour ne pas mettre à mal l’intrigue. Tout est dans l’ambiance, un mélange de joie, de lumière, de malaise, d’effroi.
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Une lecture qui laisse une empreinte indélébile.
Cindy H, Rédacteur
Je voudrais d'abord remercier les éditions Fayard et Netgalley France pour m'avoir permis de lire ce livre et par la même occasion découvrir enfin David Coulon.
Je vais commencer par le tout petit, vraiment petit, bémol... le sujet, qui est comme qui dirait LE sujet à la mode.
Pour le reste, je suis sous le charme de l'écriture de l'auteur. C'est net, précis, direct... comme autant d'uppercut dans la tronche.
Les chapitres sont rythmés, il m'a été difficile de reprendre mon souffle, d'autant plus que l'atmosphère est aussi pesante qu'une chape de plomb.
Les personnages sont façonnés avec beaucoup de soin, au point que j'ai eu pitié et détesté chacun d'eux tour à tour.
J'ai particulièrement apprécié l'intelligence de l'auteur quant aux descriptions, car si certains passages sont explicites, d'autres sont suggérés.
David Coulon nous emmène dans les tréfonds de l'âme humaine avec tout ce qu'elle a de plus perverse et j'en redemande.
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David Grann
Fiction Historique, Littérature générale, Non-fiction (Adulte)