Sous le sol de coton noir

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Date de parution 12 janv. 2022 | Archivage 13 juil. 2022
ELIDIA | éditions du Rocher

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Résumé

Après une mission au Soudan du Sud qui tourne mal, le narrateur, ex-salarié d'une ONG humanitaire, se terre en Normandie, traumatisé. Jusqu'au jour où il retrouve le téléphone d'Arthur, un photographe qui l'avait accompagné à Malakal, tué dans des circonstances mystérieuses.

Il se replonge alors dans ce passé trouble qu'il voulait oublier lorsqu'il était au cœur des bombardements, dans une base des Nations Unies, près d'un camp de population shilluk. Trente mille personnes y vivaient dans la peur, la misère, mourant de faim, quand elles n'étaient pas massacrées par les troupes gouvernementales du SPLA (Sudan People's Liberation Army), occupées à extraire le pétrole de ce sol de coton noir.


Engagé dans des organisations non gouvernementales comme Médecins Sans Frontières, Paul Duke effectue, depuis une quinzaine d'années, des missions dans le monde entier auprès des populations les plus vulnérables (Afgha+%nistan, Irak, Mali, Soudan du Sud, RDC…).

Sous le sol de coton noir est son premier roman.

Après une mission au Soudan du Sud qui tourne mal, le narrateur, ex-salarié d'une ONG humanitaire, se terre en Normandie, traumatisé. Jusqu'au jour où il retrouve le téléphone d'Arthur, un...


Note de l'éditeur

- Un roman géopolitique, très réaliste, qui plonge le lecteur au cœur de l'action humanitaire pour mieux en exposer les rouages, les risques d’instrumentalisation. Sans oublier les querelles internes et le goût des humanitaires pour l’aventure.

- Un beau roman, riche et instructif, inspiré de l'expérience de l'auteur.

- Dans la veine de Jean-Christophe Ruffin.

- Un roman géopolitique, très réaliste, qui plonge le lecteur au cœur de l'action humanitaire pour mieux en exposer les rouages, les risques d’instrumentalisation. Sans oublier les querelles...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782268106601
PRIX 18,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

L'écriture est fluide alors même que le sujet est complexe.Le récit est brut ,aussi brut que la plongée dans les guerres fratricides qui sèment la planète.C'est peut être la mission de trop pour le héros au centre de ce roman.Celui ci se mène au soudan du sud et le récit nous transporte avec des allers retours entre la France et le Soudan.La plongée dans la réalité geo politique et les compromissions parfois entre les ONG et les différents pouvoirs politiques est frappante et interroge. J'ai apprécié aussi le flash d'instant ou on parle de Camille Lepage,photographe qui fut tuée en plein reportage. Il faut dire qu'elle est d' ANGERS la ville ou je vis.
Nous sortons dubitatifs sur la réelle implication des ONG,leur impact sur le terrain et nous visualisons mieux leurs compromis parfois.
Il nous faut une carte géographique pour mieux nous repérer et la fin nous laisse sur notre "faim". Faim de savoir,de comprendre. A chacun de se faire sa propre fin.

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Comme un retour en arrière sur des événements douloureux, sur la terre argileuse surnommée Black Cotton soil à cause de sa texture et de sa couleur.
L’on dit toujours qu’il faut aller de l’avant. Mais là, il ne peut pas. Il a beau séjourner dans sa maison d’enfance, au coeur de la Normandie, les événements qui se sont passés un an plus tôt lui sont restés sur le coeur du narrateur. Arthur, le photographe qui l’accompagnait en mission, a été tué, et non, pour le narrateur, ce n’était pas un accident. Il semble le seul à vouloir faire toute la lumière sur ce qui s’est passé. Est-ce vraiment souhaitable ? Est-ce vraiment possible ?
Au cours de ce récit, j’ai rencontré des personnes qui ne sont pas ce qu’elles paraissent être, des personnes qui cultivent presque le fait d’avoir deux visages, cloisonnant chaque partie de leur vie, faisant comme si l’une et l’autre ne pouvaient s’influencer, comme si aussi certains actes pouvaient être commis en toute impunité. L’on ne parle quasiment pas du Soudan du Sud, de ce qui s’y passe ou de ce qui s’est passé aux actualités. Parce que c’est trop loin ? Parce que l’on a trop d’intérêts là-bas pour en parler ? Parce que les journaliste ne peuvent pas y faire leur travail ? Ce serait une piste aussi. Les ONG peinent déjà à y mener à bien leurs missions, elles semblent ne pas avoir besoin de journalistes qui cherchent la belle image, le scoop, au détriment des personnes qui tentent de vivre là-bas, et qui seront encore là quand eux seront repartis. C’est un vrai questionnement à avoir – surtout quand les états ferment les yeux sur ce qui se passent.
Oui, ce roman m’a beaucoup questionné, y compris quand j’ai vu tous ces jeunes couples qui mènent une vie « de notre temps », avec des vies sentimentales et sexuelles presque dignes d’une romance contemporaine, et se retrouvent confrontés sur le terrain aux pires horreurs. Clotilde et Mathieu ont eu une fille – après leur retour. La fille de Jacques dit « le Vieux » a voulu un destin à l’opposé de celui de son père – une maison, un mari, des enfants. Quant au narrateur, peut-être trouvera-t-il l’apaisement à la fin. Peut-être. J’en doute.
Merci aux éditions du Rocher-Elidia et à Netgalley pour ce partenariat.

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Le Soudan du Sud, l’aide humanitaire et ses compromis, les journalistes et les risques insensés pris pour témoigner sont les composants de Sous le sol de coton noir, un livre coup de poing nécessaire pour aller au-delà des chiffres et des mauvaises nouvelles annoncées par les journaux télévisés.
Le narrateur se rend à l’enterrement d’un de ses anciens collègues, le Vieux, dont on saura finalement peu de choses si ce n’est que jusqu’à sa mort, il a cru en sa mission humanitaire. C’est l’occasion pour le narrateur de retrouver d’autres proches qui étaient présents pendant le drame survenu alors qu’ils étaient en mission au Soudan du Sud.
Rentré chez lui, ou plutôt dans la maison de sa mère, où il se réfugie en soignant comme il peut son trouble de stress post-traumatique, le narrateur découvre des photos et des documents qu’il avait oubliés.
Bien sûr, le lecteur se demande quel drame s’est déroulé au Soudan du Sud (quoiqu’on s’en doute à peu près, une guerre étant génératrice de tragédies insoutenables), mais l’intérêt du livre n’est pas là, l’intérêt du livre réside dans l’opposition entre les rôles des humanitaires et des journalistes.

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Une lecture qui questionne beaucoup et qui met mal à l’aise ! Une guerre ethnique, du moins un massacre ethnique au Soudan du Sud par des troupes gouvernementales qui sont censées protéger le camp de réfugiés ou du moins respecter la base des Nations Unies qui gère le camp !

Le narrateur est revenu traumatisé de sa dernière mission dans le camp et n’arrive pas à remonter la pente de la dépression. En fouillant dans le sac à dos qu’il avait mis de côté sans jamais le vider, il retrouve le téléphone d’un journaliste casse-cou qui est mort là-bas, accidentellement pour les autorités mais il sait et veut prouver qu’il a été abattu par les forces gouvernementales.

Avec son récit, on entre de plain-pied dans les conditions de vie des populations réfugiées qui n’ont aucun avenir, aucun moyen de se reconstruire ailleurs, cet ailleurs n’existe pas, leur chez eux n’existe plus et la survie dépend des ONG et des Nations Unies. Les humanitaires sont à l’extérieur de ce camp et même si leurs conditions de vie sont bien meilleures, le danger est omniprésent et leur façon d’affronter ces difficultés peut nous sembler totalement déconnectée de la réalité dans laquelle ils baignent !

Au cœur de conflit, le pétrole et le pouvoir qu’il procure, sans pitié pour les populations. Les instincts les plus sordides sont mis en mouvement et les humanitaires ont peu de moyens pour les contrer ! Les bombardements, par erreur, dommages collatéraux, l’impossibilité pour les journalistes et autres occidentaux de raconter réellement ce qui se passe sous peine, au mieux, d’être expulsés !

Le Soudan du Sud et ses drames ne fait pas partie des actualités ou très rarement, parfois pour annoncer une famine mais sans parler des horreurs qu’y vivent les populations.

Très bien écrit, l’auteur sait aller d’une époque à une autre, d’un lieu à l’autre sans qu’une faille se présente pour casser la lecture. Il faut savoir que certains passages ne sont pas pour les âmes sensibles et que pour apprécier ce roman il faut éviter de tomber dans le piège du jugement que l’on peut avoir vis-à-vis des humanitaires ! Ils sont sur place, pas nous !!

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