
Veuillez vous inscrire pour partager votre précieux avis.
Connectez-vous ou inscrivez-vous ici !
Shell Shock
par Michaëla Watteaux
Connectez-vous pour accéder au titre. Connectez-vous ou inscrivez-vous ici !
Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 8 janv. 2025 | Archivage Aucune
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #ShellShock #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Jeanne Duluc, jeune journaliste socialiste et féministe, s’est fait embaucher en ce début d’automne 1925 au Central téléphonique Gutenberg afin d’enquêter sur les difficiles conditions de travail des demoiselles du téléphone. L‘une d’entre-elles, Tatiana, est alors sauvagement assassinée. Ce meurtre, qui porte pour signature un masque déposé sur le visage défiguré de la victime, n’est pas sans rappeler celle du « Tueur des Halles », qui terrorise les femmes de la capitale depuis plusieurs mois. L’enquête est confiée à Paul Varenne, inspecteur dépendant à la cocaïne et à l’opium à la suite de ses blessures de guerre. Varenne ne croit pas à l’hypothèse du Tueur des Halles, ni même à la culpabilité de Mangrin, le gardien du Central téléphonique, rescapé des tranchées, sur lequel se portent les soupçons. C’est alors que survient un deuxième meurtre.
Dans le Paris des Années folles où se croisent artistes, écrivains, anciens combattants gueules cassées, dans un siècle où les femmes revendiquent l’égalité sociale, Varenne se lance dans une course éperdue pour identifier le tueur en série, alors que d’aucun autour de lui ne semblent finalement pas pressés de voir l’affaire élucidée.
Jeanne Duluc, jeune journaliste socialiste et féministe, s’est fait embaucher en ce début d’automne 1925 au Central téléphonique Gutenberg afin d’enquêter sur les difficiles conditions de travail des...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782017307419 |
PRIX | 21,90 € (EUR) |
PAGES | 352 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

Ce roman est une excellente surprise. Là où on s’attend à une classique enquête sur un tueur de femmes, on découvre une époque 1925 et une multitude de thèmes passionnants : les débuts de la psychiatrie, les ravages de la grande guerre sur toute une génération, le sort des gueules cassées, le traitement des soldats blessés en 1917 et 1918, les luttes sociales des femmes, l’émergence de l’extrême droite, le sort des homosexuels et lesbiennes…
À ce large panorama s’ajoute une description plutôt bien menée de la vie culturelle de l’époque, des surréalistes à Joséphine Baker en passant par Soutine ou Modigliani… Et les personnages sont bien campés : on s’attache à Paul Varenne, l’inspecteur cocaïnomane et à Mathilde, la jeune analyste. On soutient également la lutte des « demoiselles du téléphone » pour une égalité salariale avec leurs collectivités masculins. Si je devais émettre une toute petite réserve, ce serait que l’identité du meurtrier n’est finalement pas vraiment surprenante. Mais la lecture de ce roman est vraiment plaisante et je ne peux que le recommander.
Je remercie vivement les éditions Black Lab et NetGalley pour cette découverte.

Imaginez-vous, chers lecteurs, dans un bistrot enfumé de Montparnasse, où la bohème de Paris éclate en mille feux d'artifice artistiques et littéraires. Chaque coin de rue résonne de rires éclatants et de discussions passionnées, les murs vibrent au rythme des jazz-bands et des murmures intrigants de la nuit. C'est dans ce décor éblouissant que Michaela Watteaux nous transporte avec son chef-d'œuvre, "Shell Shock".
L'auteure nous entraîne dans une sarabande nocturne aux côtés des surréalistes et des figures emblématiques des années folles. Joséphine Baker, avec sa silhouette envoûtante et ses danses enivrantes, Kiki de Montparnasse, muse éternelle aux mille visages, et le mystérieux Georges Simenon, esprit acéré de la littérature, peuplent ce tableau bigarré où chaque page scintille de vie et de folie.
Derrière les éclats de ces fêtes fastueuses, l'auteure soulève le voile sur les réalités brutes des luttes sociales. Elle nous dépeint ces femmes qui, par nécessité, arpentent les trottoirs, ces revendications salariales qui grondent comme un orage lointain, et ces grèves qui ébranlent les fondements de la société. Les dames du téléphone, symboles tragiques et modernes de l’émancipation contrariée, illuminent cette toile avec une intensité poignante.
Le roman nous conduit aussi dans les méandres obscurs de l’esprit humain, hanté par les fantômes de la Grande Guerre. Les électrochocs, les premiers balbutiements de la psychiatrie moderne sous l'égide de Freud, et l’exploration des comportements humains nous plongent dans une réflexion profonde. L'auteure aborde sans détours les discriminations vécues par les homosexuels ajoutant une note d’humanité et de compassion à son œuvre.
Au cœur de cette frénésie, nous suivons l'inspecteur Varenne, personnage complexe et tourmenté, accro à la cocaïne, et Mathilde, analyste perspicace, dans une enquête haletante. Leur quête pour démasquer un tueur en série qui sème la terreur nous tient en haleine de bout en bout.
"Shell Shock" est un kaléidoscope d’émotions, un voyage vertigineux dans un Paris où la nuit semble éternelle et les jours chargés de promesses inassouvies. L'auteure réussit à capturer l'essence même de cette époque tumultueuse tout en nous offrant un récit palpitant et riche de sens.

"Shell shock" ou "obusite" en français désigne un syndrome post-traumatique spécifique aux soldats de la 1ère Guerre Mondiale, à la fois psychologique et physique, provoqué par l'onde de choc d'un obus ou l'ensevelissement, et causant chez certains un blocage en position "pliée" notamment, sans qu'aucune lésion ne soit détectable.
Nous sommes dans les années 20, à Paris. Jeanne Duluc, jeune journaliste, se fait embaucher aux PTT afin d'enquêter sur les conditions salariales des femmes, qui se plaignent de plus en plus d'être moins payées que les hommes, à travail égal. Foncièrement féministe et engagée pour l'obtention du droit de vote, Jeanne veut témoigner du traitement injuste des femmes dans cette entreprise de téléphonie. Mais l'une des téléphonistes est assassinée, et les meurtres s'enchaînent. Varenne, inspecteur cocaïnomane, est en charge de l'enquête qui va le replonger dans les affres de la Grande Guerre.
J'ai beaucoup aimé ce plongeon dans les années 20 parisiennes. On y rencontre du beau monde, de Joséphine Baker à André Breton, en passant par Colette et bien d'autres. La description de cette époque est fidèle et soignée, on sent le travail de recherche mené par l'autrice pour être au plus près de la réalité historique et éviter les anachronismes.
Le récit se déroule en partie pendant la Guerre et notamment dans les hôpitaux qui "soignaient" à coup d'électrochocs des soldats détruits, soupçonnant souvent à tort des simulations, et dans l'espoir de les renvoyer rapidement sur le front. Le sort des "gueules cassées" terme péjoratif pour désigner les hommes ayant été défigurés, est aussi évoqué et prend une part importante dans l'intrigue.
J'ai particulièrement été touchée par le sort de ces hommes utilisés comme de la chair à canon, traumatisés et pourtant malmenés et torturés. Par hasard, j'avais écouté quelques jours avant le podcast "Affaires sensibles" qui traitait de la lobotomie et des nombreux excès qui en ont été fait. Des références dans le livre m'ont renvoyé à cette émission, au non respect du corps, à la non prise en compte de la douleur. Soupçonnés de simulation, ces hommes déjà traumatisés ont été soumis à des traitements inhumains. Je ne connaissais pas cette part sombre de la Guerre et je n'en suis que plus touchée par ce qu'on a imposé à ces hommes.
L'enquête, quant à elle, est très bien menée, sans temps mort, par un duo d'enquêteurs ayant chacun leur faiblesse : Varenne adepte à la "coco", déjà omniprésente à l'époque dans certains milieux, et Mathilde, touchée par la perte d'un être cher. On vogue dans les milieux de la "haute société" parisienne, avec tous les excès, les abus de pouvoir et les soutiens divers permettant à certains de sortir du cadre de la légalité sans soucis.
C'est un livre très bien écrit, dans un cadre historique parfaitement transcrit, évoquant un aspect de la Grande Guerre méconnu et pourtant important à aborder. Je sors de ce livre très touchée par ce qu'on dû endurer ces hommes il y a plus d'un siècle. C'est un livre passionnant que je vous recommande. Et bravo aux éditions Black Lab pour cette superbe couverture !

Un très bon polar dans le Paris des années folles !
Une demoiselle du téléphone est retrouvée assassinée et défigurée.
Jeanne, journaliste, investigue sur les conditions de travail des femmes au sein de ce central téléphonique et s'est donc fait embaucher pour vivre le quotidien de ces femmes. Cette jeune femme était sa collègue.
Varenne, flic un peu dépressif, marqué par la guerre et la douleur des combats, et de la perte d'êtres chers, va enquêter sur ce meurtre. Jeanne va l'épauler dans la compréhension des coulisses du central téléphonique.
D'autres crimes vont suivre rendant l'enquête de plus en plus complexe.
J'ai beaucoup apprécié ce polar historique. L'autrice Michaëla Watteaux retrace avec beaucoup de talent l'ambiance de l'après-guerre entre éphervescence, traumatismes, pertes, deuil et envie d'oublier.
Les personnages sont très attachants, la plume est tonique, l'intrigue est bien ficelée.
Un hommage aux gueules cassées, à ces héros de la guerre qui survivants continuent de souffrir tant de leurs blessures que du regard des autres, de leur isolement créé par la peur que provoque leur visage défiguré.
J'ai découvert la notion de Shell Shock, traumatisme de guerre générant de nombreux troubles psychiques ou physiques et les conditions inhumaines dans lesquelles ces malades étaient traités et considérés comme des simulateurs.
L'autrice a également mis en exergue la lutte "des femmes du téléphone" pour obtenir un salaire équivalent à celui des hommes et des conditions de travail décentes.
Merci à #NetGalley pour cette très belle découverte

Entre polar, fresque historique et réflexion sociale, une très bonne lecture au temps des années folles !
En ce début d'automne 1925, Jeanne Duluc, une jeune journaliste socialiste et féministe, s'est fait embaucher au Central téléphonique Gutenberg pour enquêter sur les difficiles conditions de travail des demoiselles du téléphone. L'une d'entre elles, Tatiana, est sauvagement assassinée. Ce meurtre, marqué par un masque déposé sur le visage défiguré de la victime, rappelle étrangement celui du "Tueur des Halles", qui terrorise les femmes de la capitale depuis plusieurs mois. L'enquête est confiée à Paul Varenne, un inspecteur dépendant à la cocaïne et à l'opium à la suite de ses blessures de guerre.
Le roman combine habilement plusieurs thématiques, émancipation des femmes, politique et société, le tout agrémenté d'une enquête policière bien menée. Cette période est marquée par une effervescence culturelle et sociale où les femmes revendiquent l'égalité et où la psychanalyse émerge.
L’autrice a agrémenté son récit avec de nombreux détails historiques, nous plongeant dans un Paris où se croisent artistes, écrivains, et anciens combattants gueules cassées.
La Première Guerre mondiale est omniprésente dans Shell Shock. Elle marque non seulement le décor mais aussi les personnages, à commencer par Paul Varenne, brisé dans sa chair et son esprit. Le roman explore les séquelles psychologiques et physiques des anciens combattants, en particulier les « gueules cassées » et les réfractaires au combat. On est invité à se questionner sur les héritages de la Première Guerre mondiale.
J’aimerais bien retrouver l’inspecteur Varenne dans de nouvelles aventures. Qui sait ? Le Paris des Années folles est une période infinie à explorer pour une série policière, et il serait dommage de s’arrêter là.
Le plus du roman : Shell Shock" est un roman élégant, jusque dans la police d'écriture et les lettrines. La couverture est très réussie, le tout concourt à rendre le livre visuellement agréable.

Un roman historique qui mêle enquête policière, le sort des femmes dans les années 1920, ainsi que le sort des blessés de guerre.
Michaela Watteaux nous plonge dans un Paris où l'on croise les célébrités de l'époque, mais aussi des femmes qui luttent pour leurs droits, le tout dans une société abimée par la guerre qui a laissé des stigmates physiques et psychologiques.
Merci à @Netgalley @HachetteFictions

🪖 Un thème de lecture qui change : les années folles, post WWI, les gueules cassées et l'incapacité de la société à les réhabiliter après les traumatismes que ces derniers ont subis pour la Nation. J'ai beaucoup aimé ce décor, je l'ai trouvé rafraîchissant, tout comme l'intrigue qui est très bien ficelée. Le tout montre bien les dérives dont l'homme est capable en des temps plus que troublés.
🕵🏻♀️ L'enquête est très bien menée, et à vrai dire pas si facile à démêler, bien que dans les derniers chapitres, l'étau se resserant, on devine finalement un peu avant la fin les responsables ! De ce point de vue, je n'ai rien à redire !
🫂 Au niveau des personnages, je les ai trouvé intéressants, complexes et très bien développés, plus particulièrement Mathilde et Varenne bien sûr. J'ai également aimé qu'on ait le point de vue de certains personnages qui disparaissent ensuite de l'intrigue, ça garde l'intrigue rythmée.
C'est un policier dont je n'ai pas grand chose à redire, j'ai globalement passé une bonne lecture et je l'ai lu assez rapidement, signe que j'étais bien prise dedans 😊

Shell Shock est un polar historique percutant dont le titre interpelle, tout comme son illustration ambiguë à la Janus Bifrons.
A découvrir dès le 8 janvier prochain !
Cette expression Shell Shock réfère au trouble post-traumatique aigu dont souffraient les soldats suite aux bombardements subis dans les tranchées durant la Grande Guerre. Ces malades (considérés comme des simulateurs) étaient forcés de subir un traitement faradique aux électrochocs pour les "guérir" afin de les renvoyer au front plus rapidement.
Certaines scènes de violence peuvent choquer les plus sensibles.
Jeanne Duluc, jeune journaliste socialiste et féministe, s’est fait embaucher en ce début d’automne 1925 au Central téléphonique Gutenberg afin d’enquêter sur les difficiles conditions de travail des demoiselles du téléphone. L‘une d’entre-elles, Tatiana, est alors sauvagement assassinée. Ce meurtre, qui porte pour signature un masque déposé sur le visage défiguré de la victime, n’est pas sans rappeler celle du « Tueur des Halles », qui terrorise les femmes de la capitale depuis plusieurs mois.
L’enquête est confiée à Paul Varenne, inspecteur dépendant à la cocaïne et à l’opium à la suite de ses blessures de guerre. Varenne ne croit pas à l’hypothèse du Tueur des Halles, ni même à la culpabilité de Mangrin, le gardien du Central téléphonique, rescapé des tranchées, sur lequel se portent les soupçons. C’est alors que survient un deuxième meurtre...
Dans le Paris des Années folles où se croisent artistes, écrivains, anciens combattants gueules cassées, dans un siècle où les femmes revendiquent l’égalité sociale, Varenne se lance dans une course éperdue pour identifier le tueur en série, alors que d’aucun autour de lui ne semblent finalement pas pressés de voir l’affaire élucidée.
Je remercie @BlackLab et @NetGalleyFrance de leur confiance.
La scène s'ouvre sur un flashback en septembre 1917 dans un hôpital militaire du Jura où des soldats victimes de shell shock sont contraints de subir un traitement aussi inhumain qu'inutile. Ils sont enfermés, comme des cobayes dans une cage, pour subir des électrochocs tellement douloureux qu'ils en meurent. Mais, s'ils refusent, c'est le peloton d'exécution...
L'intrigue débute alors en septembre 1925 à Paris au Central Téléphonique Gutenberg où Jeanne Duluc, journaliste en infiltration, s'est fait embaucher pour dénoncer la précarité des demoiselles du téléphone qui revendiquent l'égalité salariale. Jusqu'à ce que Tatiana, une employée rebelle soit retrouvée assassinée, atrocement défigurée avec un masque de gueule-cassée sur le visage...
Ce que j'ai le plus apprécié dans ce polar, c'est le cadre historique très détaillé qui permet de se représenter les différentes scènes très facilement. Je me suis sentie en complète immersion dans cette période en clair obscur de l'entre deux guerres, entre ombres du passé et lumières de music-hall, entre vie et mort, entre personnages fictifs et réels.
Le duo d'enquêteurs formé par l'inspecteur Paul Varenne (qui est dépendant à la cocaïne) et la psychanalyste Mathilde (qui est aussi la petite amie de Jeanne) fonctionne bien car leur rôle est complémentaire. Paul Varenne se focalise sur les faits et Mathilde sur la psyché de ce mystérieux Tueur
des Halles qui assassine les demoiselles du téléphone en suivant le même modus operandi.
Il y a un bon équilibre entre les révélations relatives à leur vie privée et leur vie professionnelle, ce qui permet de s'attacher à ces deux protagonistes facilement. J'ai bien aimé tout particulièrement l’ambiguïté du personnage d'Antoinette qui permet de brouiller les pistes et de créer la confusion en ménageant le suspense jusqu'au dénouement, même si les nombreux indices mettent le lecteur sur la bonne piste pour découvrir le meurtrier.
Je recommande ce polar historique bien ficelé à double temporalité, avec de nombreux personnages fictifs et réels, aux adeptes des romans sur la Grande Guerre car ils ne seront pas déçus.

Un roman riche à bien des niveaux ! Des meurtres sanglants nous font découvrir un Paris des années folles. La Première Guerre mondiale reste pourtant présente : les gueules cassées, leurs âmes malades illustrent les débuts de la psychiatrie, de la psychanalyse. Des débuts choquants qui ont déjà traumatisé nombre de soldats lors de la guerre avec la thérapie aux électrochocs ou pire.... C'est tellement facile de soupçonner l'un d'eux des meurtres....
J'ai beaucoup aimé ce roman aux personnages imparfaits et tellement réalistes! Je le recommande !
J' ai reçu une copie digitale de ce roman de NetGalley en échange d'une chronique honnête.

Ce roman historique est une véritable pépite. Une de mes plus belles découvertes de 2024 et je tiens à remercier @netgalley et les éditions @blacklabedition
Comment décrire Shell shock ? C'est un subtil mélange d'enquête policière dans un roman historique afin d'élucider une série de meurtre de femmes.
On retrace la périodes des années folles, les prémices de la psychiatrie, les gueules cassées de la première guerre mondiale, le traitement par électrochoc des soldats blessés, la stigmatisation des homosexuels ou lesbienbes, l'émancipation des femmes, le climat politique extrême et la montée du fascisme.
J'ai beaucoup aimer ce romans, et voyager dans le Paris d'après guerre et les références artistiques (Picasso, Soutine, Josephine Baker...). Quand je prendrais mon bus dans la capitale j'observai plus attentivement le 46 bis de la rue du Louvre et le 55 rue Jean-Jacques Rousseau pour apercevoir le central Gutemberg reconstruit à l'identique où officiaient ses fameuses demoiselles du téléphone.
Malgré les sujets traité, l'ecriture n'est jamais pesante, la lecture est fluide et agréable notamment par les personnages auxquels nous nous attachons. En premier lieu l'inspecteur Varenne dépendant à l'opium et cocaïne et Mathilde jeune analyste. Un duo hors du commun pour un livre qui l'est tout autant.

❤️ Totalement immersif
Résumé 👉
En refermant ce livre j’ai eu l’impression, non pas de lire un livre, mais d’avoir fait un voyage spatio-temporel tellement il est cinématographique et immersif.
J’ai adoré toutes ces descriptions de lieux, de personnages, de mentalités, de situations le tout juste en quelques mots. Les nombreuses références à de vrais personnages ou de vrais faits historiques renforcent encore cette sensation.
Mais d’une manière générale, aucun aspect du livre n’est laissé de côté au profit d’un autre.
Côté intrigue fictive, elle est tellement intégrée à la réalité de l’époque qu’elle est totalement plausible. D’ailleurs est-elle si fictive que ça? Le suspens est maintenu jusqu’au bout et il est impossible de le découvrir avant. Aucune facilité ni raccourci, tout est logique et scientifique.
D’ailleurs, ce côté scientifique est minutieusement exploité. Le monde médical dans le sens très large du terme est parfaitement utilisé aussi bien pour notre enquête que comme dénonciation historique! À découvrir car c’est effarant et malheureusement … vrai (même si passé sous silence). Merci à l’auteure de rendre justice à toutes ces victimes de la guerre mais pas que …
Ne pas oublier non plus les femmes qui tiennent le rôle principal de cette histoire, même cachées derrière des hommes …
Côté style, il est la parfaite symbiose entre celui des années 20 et celui de nos jours (qualité générale de ce livre d’ailleurs à tout point de vue). Des chapitres courts, un rythme constant, de bons retournements de situation, des dialogues percutants font qu’il est difficile de le poser.
Mention spéciale à cette couverture qui prend tout son double sens après lecture.
❤️En conclusion un polar historique qui nous fait voyager corps et âmes dans les années 20, mais qui est totalement moderne et presque contemporain sous certains aspects en même temps. Un livre totalement immersif par son ambiance historique, ses personnages stéréotypés et son intrigue dénonciatrice. Bref un livre pépite quoi!
❓Alors … tenté de faire un voyage spatio-temporel dans les années folles en compagnie de Mathilde, Paul et surtout Antoinette ?

Je remercie NetGalley pour l’envoi de ce service presse, qui m’a permis de découvrir Shell Shock, un roman captivant et immersif. Le résumé m’a tout de suite intriguée, et comme j’aime les histoires se déroulant dans les années 1920, je me suis lancée avec enthousiasme dans cette lecture, que j’ai savourée pendant les fêtes de Noël.
Dans ce roman, nous suivons Jeanne Duluc, une jeune femme pleine de détermination, qui intègre les demoiselles du téléphone sous couverture. Sa mission ? Enquêter sur le droit des femmes dans une époque marquée par l’après-guerre et les bouleversements sociaux. Ce qui commence comme une simple mission journalistique prend rapidement une tournure bien plus personnelle et dramatique, bouleversant la vie de Jeanne à jamais.
J’ai particulièrement apprécié l’aspect enquête policière de ce roman, qui m’a happée dès les premières pages. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas plongée dans une vraie intrigue, et celle-ci est parfaitement ficelée. L’histoire nous emmène dans un Paris vibrant et contrasté : des quartiers populaires aux cabarets animés de Joséphine Baker, en passant par les standardistes des demoiselles du téléphone.
Au-delà de l’enquête, le roman aborde des thématiques fortes et universelles : le féminisme naissant, les débuts du travail des femmes, les blessures psychologiques et physiques laissées par la guerre, ainsi que les traitements expérimentaux sur les blessés. Ces éléments donnent une profondeur supplémentaire à l’histoire et nous plongent dans une époque où tout semble en pleine transformation.
La plume de Michaela Watteaux est fluide et captivante, avec des descriptions immersives qui rendent chaque scène vivante. L’atmosphère des années 1920 est brillamment retranscrite, mêlant élégance et rugosité, lumière et ombre.
En conclusion, Shell Shock est une très belle découverte. C’est un roman qui mêle enquête, histoire et émotion avec brio. Si vous aimez les récits bien documentés et les intrigues qui vous entraînent dans un autre temps, je ne peux que vous le recommander. Une plongée passionnante dans l’après-guerre, portée par une héroïne forte et attachante.

1925, Jeanne Leduc, jeune journaliste au fort caractère, se fait embaucher au Central téléphonique Gutenberg afin d’écrire sur les Demoiselles du téléphone et leurs conditions de travail et de salaire. À peine a-t-elle sympathisé avec Tatiana que cette dernière est retrouvée sauvagement assassinée.
Tout porte à croire que le coupable soit Mangrin, le gardien du Central qui fait peur à toutes les filles. Mais l’inspecteur Paul Varennene ne croit pas trop à sa culpabilité. Épaulé par son collègue Novembre et par Mathilde, l’amie de cœur de Jeanne, il va devoir mener une enquête difficile avec le poids de ses supérieurs sur les épaules et d’autres collègues antipathiques, car Paul n’a pas les mêmes idées politiques qu’eux.
L’affaire est loin d’être aisée, et entre d’autres femmes assassinées, un suspect en fuite, des femmes envoûtantes, son addiction à la drogue, et la pression hiérarchique, on se demande comment il fait pour ne pas craquer.
En tant que lecteur, il faut aussi vous accrocher, car j’ai trouvé que le rythme était soutenu pour mon plus grand plaisir : pas de longueurs inutiles à mes yeux, de nombreux rebondissements, des pistes à foison et des personnages intéressants. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’inspecteur doute énormément et ne soit pas un super flic sûr de toujours avoir raison.
J’ai hésité aussi, beaucoup, ne sachant pas quelle piste semblait être la bonne et je n’étais pas sûr jusqu’à la fin et toutes les révélations. Et en plus de l’histoire, l’ambiance du Paris des années 20 avec tous ses lieux emblématiques et ses personnalités qui gravitent autour de nos héros est très sympathique. On se fait ses propres images pour plonger encore plus dans le livre.
Je l’ai dévoré en une seule fois tant j’avais hâte de connaître la fin, et pas peur de me perdre avec tous les personnages qui se croisent, mais ça n’a jamais été le cas, car tout est bien clair dans l’écriture.

"Shell shock" ou "obusite" en français désigne un syndrome post-traumatique spécifique aux soldats de la 1ère Guerre Mondiale, à la fois psychologique et physique, provoqué par l'onde de choc d'un obus ou l'ensevelissement, et causant chez certains un blocage en position "pliée" notamment, sans qu'aucune lésion ne soit détectable.
Dans ce polar , où l’histoire se déroule dans les années folles il sera question de plusieurs choses, en plus de résoudre une enquête criminelle.
La Grande Guerre a fait des dégats, des dégats sur le physique des soldats, sur la santé mentale de ces soldats, et comment ont-ils été pris en charge?
Mon arrière grand père est mort du fait des effets des gaz. Il est revenu traumatisé par la guerre mais ne pouvait pas en parler.
La France, les médecins? au lieu de les aider, les choses ont empiré. Cela m’a fait mal au coeur de lire ce que ces soldats subissaient, les électrochocs, les sévices médicales...
Et puis nous avons des femmes assassinées, defigurées avec un masque posé. Le tueur des Halles a encore frappé.
Dans les années folles, nous voulons oublier la guerre, alors des meurtres ... non cela ne peut pas être vraie.
Un duo d’enquêteurs improbable nait pour résoudre ces affaires: une jeune journaliste, qui répond du nom de Jeanne Duluc, et un policier désabusé Varenne. Est-ce un ancien soldat le coupable?
Tous les indices mènent à cet homme et pourtant c’est trop facile, comme s’il voulait se faire prendre.
Cette enquête, l’histoire de ces hommes furent interessantes.
Cependant parfois au cours de ma lecture j’ai été perdue. J’ai décroché.
Or cela ne remet pas en cause la qualité de ce polar qui vous entrainera dans des luttes salariales pour les demoiselles du téléphone, qui vous entrainera dans le Paris des années folles, qui vous entrainera dans le désir de ces hommes qui ne sont revenus de la Guerre que partiellement et qui méritaient d’être traités avec plus d’humanité.

Automne 1925. Jeanne Duluc, jeune journaliste, s’est faite embaucher au Central Téléphonique Gutenberg pour enquêter sur les conditions de travail difficiles des demoiselles du téléphone. L’une d’elles, Tatiana, est assassinée sauvagement et un masque de Gueule Cassée, déposée sur son visage.
J’ai adoré ce roman pour plusieurs raisons.
D’abord, il se situe dans une époque que j’aime beaucoup : les années folles et tout ce qui entoure cette période : l’art déco, la fin de la Première Guerre Mondiale et le « plus jamais ça » avec toute la liberté et les dérives que cela a pu engendrer.
C’est aussi un roman policier donc il y a des meurtres et une enquête. Et avec celle-ci, nous découvrons le sort réservé aux homosexuels et aux lesbiennes ; le début de la psychiatrie avec l’analyse, l’hypnose et les électrochocs ; le traitement infligé aux soldats traumatisés par ce qu’ils ont vécu dans les tranchées entre 1917 et 1918 et qui étaient dans l’incapacité physique et psychique d’y retourner, d’où le titre du roman qui désigne le syndrome post-traumatique spécifique aux soldats de cette guerre ; la vie difficile des Gueules Cassées malgré leurs masques.
Les personnages principaux sont très intéressants : l’inspecteur Varenne, accro à la cocaïne à cause de ce qu’il a aussi vécu dans les tranchées ; Mathilde, la jeune psychiatre, amie de cœur de Jeanne. Il y a aussi quelques personnages secondaires assez connus.
Le roman est bien monté, avec tout ce qui se passe en 1925 et l’enquête sur les meurtres, car il y en a eu avant celui de Tatiana et il y en aura aussi après ; mais aussi avec les retours dans le passé pour comprendre l’origine de tous ces meurtres.
C’est le premier roman que je lis de cette auteure. Peut-être y aura-t-il une suite, car il y a toujours la disparition de Marguerite en filigrane. Et je serais très heureuse de la lire, si jamais.
Merci à Net Galley et aux Éditions Black Lab de m’avoir fait découvrir Michaela Watteaux.
À lire sans modération.

Jeanne Duluc, jeune journaliste féministe, travaille en secret au Central téléphonique. Nous sommes en 1925, elle enquête sur les conditions de travail du personnel féminin. L'une d'elle est assassinée, puis une autre. Quel est ce tueur qui terrorise la capitale ?
Un polar historique passionnant qui nous plonge dans le Paris des années folles où l'on croise de nombreux artistes, un inspecteur dépendant de la cocaïne, une journaliste courageuse et des hommes brisés par la guerre : les gueules cassées.

Quel choc merveilleux ce roman qui se situe au lendemain de la première guerre mondiale . Il y a les prémices de la deuxième guerre avec son relent de racisme . Première grève des demoiselles du téléphone en 1925 pour obtenir le même salaire que les hommes ; 2025 , ceci n'est toujours pas réalisé !!!
On se remémore les grands noms des arts et lettres et on s'y croit . Diaguilev,J.Baker,Cocteau,Crevel,T.Tsara,G. Simenon et A. Breton ....Que de souvenirs de mémoire . Les surréalistes aussi qui changent notre vision de l'art. L'intrigue se dévoile peu à peu en un long ruban sombre . On comprend mieux les "gueules cassées" revenus de la grande guerre avec son cortège d'horreurs. Bravo pour ce roman . A relire avec plaisir et frissons.

Shell Shock est un polar de Michaëla Watteaux qui se passe dans le Paris de 1925. Une demoiselle du téléphone est assassinée et retrouvée avec le visage massacré caché sous un masque de gueule cassée. L’enquête est confiée à l’inspecteur Paul Varenne, dépendant à la cocaïne et à l’opium depuis ses blessures de guerre, qui va aussi hériter d’une autre enquête sur un fameux « Tueur des Halles ». Il va être aidé par Mathilde, une jeune psychiatre, lorsque cette série de meurtres va devenir personnelle pour elle.
Le polar s’ouvre sur une scène dans un hôpital militaire en 1917 où des soldats victimes d’un Shell Shock ( choc post-traumatique lié à la Première Guerre mondiale) subissent des traitements inhumains. Peu à peu, le lien avec l’affaire va se faire.
Ce polar est réellement addictif. On s’attache aux personnages de Paul et de Mathilde qui ont été malmenés par la vie , lui par la Première Guerre mondiale, elle , par sa famille et d’autres éléments que je vais taire. Il y a des retournements de situation qui font que le lecteur est mené par le bout du nez.
Mais ce qui m’a le plus interpellé, c’est le cadre historique et l’atmosphère du roman. La description du Paris de 1925, après-guerre et dans les Années folles est extraordinaire. La situation de la société à l’époque, l’insertion des gueules cassées, le rôle des femmes, la montée du féminisme, d’une envie de liberté après cette grande guerre est superbement développée. On est immergé dans ce Paris et on a l’impression d’en sentir les odeurs, de voir la fumée dans le centre d’opium, les cabarets… C’est extraordinaire.
Je recommande ce polar historique tant pour son enquête rondement menée que pour son ambiance.
Je remercie les éditions Black Lab et netgalleyFrance pour cette lecture.

Loin de l'ambiance insouciante des années folles (qu’on entrevoit tout de même), Shell Shock, dans lequel on croise tout ce que Paris comptait alors de peintres, écrivains, poètes, philosophes, nous (re)plonge dans l'enfer de la Grande Guerre.
Alors qu'une série de féminicides terrifie les parisiennes et tout particulièrement les Demoiselles du téléphones qui semblent visées, tout pointe en direction d'un coupable idéal, le gardien, une "gueule cassée" revenu irrémédiablement bousillé intérieurement et extérieurement de la guerre ... Mais est-ce si simple? N'y-a-t-il pas en vérité derrière ces meurtres en apparence "gratuits" quelque chose que l'on tait ? Un scandale que l'on cherche à étouffer? Et si la Grande muette couvrait des meurtres et des tortures de soldats à peine sortis de l'enfance ?
Reconstitution magistrale d'une époque où se cotoient grands conflits sociaux, lutte féministe, émergence de la psychiatrie moderne, surréalisme, monde la nuit, Shell Shock aurait dû être un scénario, nous dit l’autrice Michaëla Watteaux. L’écriture est en effet très cinématographique : chaque chapitre correspond à une scène, les travellings se devinent quand l’attention du lecteur est attirée sur une scène à l’arrière-plan, les décors, maquillages et costumes se dessinent (ils auraient été sompteux).
Malheureusement, c’est là que le roman pêche : il y a trop de détails inutiles, trop de dialogues destinés à nous faire comprendre qui sont les figurants célébres de cette intrigue (André Breton, George Simenon par exemple). Et surtout, en ne se concentrant pas sur Paul Varenne, le flic, mais en faisant des va-et-vient entre son point de vue, celui de l’aliéniste Mathilde, qui enquête suite à l’assassinat de son amie, et celui de l’exquis(e) Antoinette, créature de la nuit moins lisse qu’il n’y paraît, le livre ne nous permet pas d’imaginer en eux un suspect potentiel. Le dénouement de l’intrigue policière est somme toute assez attendu et on se prend à imaginer quel formidable film ce scénario, bien centré sur Paul Varenne, aurait pu être.

Intense, foisonnant, complexe.. ce sont les mots qui me viennent pour décrire ce roman, qui reflète à merveille les contrastes des "années folles", ces années 20 où se mêlent les séquelles de la Grande Guerre, qu'on essaye d'oublier, les revendications sociales de femmes, la volonté de faire la fête, d'oublier les contraintes (spectacles et danses, drogues, relations plus libres,...),...
L'histoire décrite ici nous plonge tour à tour dans les milieux aisés proches du pouvoir politique, les milieux artistiques (on rencontre les surréalistes, les artistes de cabaret), les classes populaires (dames du téléphone), les blessés de guerre qui tentent de survivre et de surmonter leurs handicaps, les journalistes et la police. c'est une véritable fresque de cette époque pas si lointaine mais si différente.
L'enquête policière est prenante, et les suspects crédibles. Il y a des fausses pistes et des rebondissements. Malheureusement j'avais deviné assez vite qui était le coupable, mais peut-être parce que je lis beaucoup de polars.
Certains passages sont un peu durs à lire, parce qu'ils décrivent la réalité historique, et notamment des maltraitances infligées sous couvert de "traitements médicaux".
Pour une immersion dans les années 20, pour en apprendre plus sur les suites de la première guerre mondiale, je vous recommande ce roman.

Un polar historique d'une grande qualité !
Une série de crimes ont lieu dans le Paris d'après la première Guerre mondiale. Des jeunes filles du téléphones sont la cible du tueur des Halles. Un gueule cassée est suspecté car la signature est le visage saccagé de la victime sur lequel le tueur appose un masque confectionné dans des ateliers de prestige.
Une jeune psychiatre ( les études sur la psychiatrie sont encore à leurs débuts ) se lie avec un inspecteur cocaïnomane mais intègre.
Complots politiques, médecine punitive envers les soldats, traumatisme de guerre, homosexualité sont autant de thèmes abordés avec intelligence.
C'est un roman dans lequel j'ai appris beaucoup de choses sur la période ne serait-ce que le titre Shell Schock qui tait e terme utilisé pour nommer le traumatisme des soldats dans les tranchées.
L'intrigue est bien menée et le dénouement est progressif mais surprenant

Quand j'ai demandé ce livre sur Netgalley, je m'attendais à un cosy mystery pendant les années folles, mais en fait pas du tout. On est ici sur un vrai policier.
Jeanne Leduc, jeune journaliste féministe, s'est fait embaucher au Central téléphonique de Gutenberg pour enquêter sur les conditions de travail des demoiselles du téléphone. Mais voilà qu'un des filles qui lui a parlé est sauvagement assassinée. L'inspecteur Varenne est chargé de l'enquête. Mais il se rend vite compte que le sort de ces femmes importe à peu de personne.
Cette enquête policière nous plonge dans les problématiques des années folles. On y rencontre les gueules cassées qui essaient de survivre dans une société qui préfère ne pas les voir, les femmes qui s'émancipent mais qui doivent se battre pour être payée correctement alors qu'elles sont souvent seules à porter le foyer après la mort de très nombreux hommes au front, mais aussi les atrocités qu'on subit les soldats blessés durant le 1er Guerre mondiale pour les renvoyer au combat.
L'inspecteur Varenne est intéressant, il fait tout son possible pour aider ces femmes tout en combattant ses propre démons car il est accro à la cocaïne. Il doit aussi faire avec les opinions politiques de ses collègues dans une période très tendue entre la monté de l'extrême droite et celle du communisme.
J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Mathilde, jeune "aliéniste" c'est-à-dire psychologue à une époque où on commence tout juste à étudier la santé mentale sans passer par des électrodes ou autre lobotomie.
On a donc un roman très riche en informations historiques et à côté de ça l'enquête policière est bien construite et on a vraiment envie de savoir le fin mot de cette histoire.

Shell Shock : traumatisme aigu survenu lors de la guerre, qui entraîne des troubles physiques et psychiques.
Nous voici ici plongés dans le Paris des années folles, on y croise des personnages cultes comme Colette, André Breton, des lieux fréquentés par Josephine Baker, Cocteau.
Des personnages féministes, journaliste, demoiselles du téléphone, mêlés à une affaire de meurtre, beaucoup d'ingrédients pour en faire un très bon polar.
Cependant, j'ai parfois été un peu perdue car beaucoup de sujets et d'histoires sont entremêlés, le polar m'est apparu presque comme un prétexte finalement. Sont évoqués ici l'homosexualité pénalement réprimée, le travestissement, la désertion, la montée de l'extrême droite au 36 Quai des Orfèvres, les revendications des femmes pour l'égalité salariale.
Bien sûr, des femmes sont assassinés, un enquêteur cherche la vérité, cela rentre dans la catégorie polar. Mais le sujet principal qui s'en dégage m'a vraiment interpellé : l'électrothérapie. Des soldats internés dans des asiles victimes de stress post traumatiques, mais à cette époque, ce syndrôme est inédit, dans son diagnostique et son traitement.
J'ai passé un très bon moment de lecture, une ouverture pour moi sur cette période qui donne envie de creuser davantage face à ce panel de sujets, parfois traités un peu rapidement.

Jolie lecture avec son élégante couverture, qui nous plonge dans l'Histoire. On y apprend ce que signifie ce fameux "Shell shock" résidu traumatique de la Grande Guerre, et particulièrement le destin de ces pauvres âmes"Gueules cassées".
Sur fond d'enquête policière découvrez le Paris de 1925 et son foisonnement artistique. On y rencontre de nombreuses personnalités -trop à mon goût pour que ça fasse réaliste-.
Un romantique dépaysement engagé LGBTQI+ qui vous agréera le temps d'un weekend. Avec une coupe de champagne s'il vous plaît.

SHELL SHOCK de Michaëla Watteaux
Publié aux éditions Black Lab
Sortie le 08 janvier 2025
343 pages.
** Résumé : **
Jeanne Duluc, jeune journaliste socialiste et féministe, s’est fait embaucher en ce début d’automne 1925 au Central téléphonique Gutenberg afin d’enquêter sur les difficiles conditions de travail des demoiselles du téléphone. L‘une d’entre elles, Tatiana, est alors sauvagement assassinée. Ce meurtre, qui porte pour signature un masque déposé sur le visage défiguré de la victime, n’est pas sans rappeler celle du « Tueur des Halles », qui terrorise les femmes de la capitale depuis plusieurs mois. L’enquête est confiée à Paul Varenne, inspecteur dépendant à la cocaïne et à l’opium à la suite de ses blessures de guerre. Varenne ne croit pas à l’hypothèse du Tueur des Halles, ni même à la culpabilité de Mangrin, le gardien du Central téléphonique, rescapé des tranchées, sur lequel se portent les soupçons. C’est alors que survient un deuxième meurtre.
Dans le Paris des Années folles où se croisent artistes, écrivains, anciens combattants gueules cassées, dans un siècle où les femmes revendiquent l’égalité sociale, Varenne se lance dans une course éperdue pour identifier le tueur en série, alors que d’aucun autour de lui ne semblent finalement pas pressés de voir l’affaire élucidée.
** Mon ressenti : **
Quelle belle surprise fut cette lecture. Je ne m’attendais pas du tout à un récit si fort.
On est plongé dans les années 20 et les conséquences de la guerre de 1914 – 1918.
Ce polar va de rebondissement en rebondissement avec beaucoup d’agilité.
L’enquête nous emmène également à réfléchir sur le sort réservé aux homosexuels pendant cette période et les horreurs que l’on leur a fait subir.
Les protagonistes ont tous une personnalité atypique et en rapport avec les conséquences et les séquelles de la guerre.
L’intrigue, les personnages sont très bien ficelés et menés. La plume est addictive et rend la lecture fort agréable.
On retrouve également des références historiques tout au long du récit. Cela rajoute une réalité à cet écrit déjà si intense.
Je n’en connaissais pas cette autrice et je suis ravie d’avoir pu la découvrir à travers ce roman.
Si vous désire une lecture intense, une enquête avec des rebondissement et une plume fluide, je vous conseille fortement ce livre.
Y’aura-t-il une suite ? je le souhaite !!!
Merci aux éditions Black Lab pour l’envoi du service de presse via la plateforme NETGALLEY.

En le voyant sur NetGalley, j'ai immédiatement flashé sur la sublime couverture de ce roman. Alors forcément, j'ai cliqué pour en savoir plus à son sujet. Le résumé, mettant en avant une femme journaliste, un policier cocaïnomane et un tueur en série au cœur des Halles dans les années folles a achevé de me convaincre.
Si je ne suis pas adepte des romans historiques, j'apprécie néanmoins les bonnes ambiances qui me transportent. Avec les années folles, il y a le côté sulfureux des cabarets et un certain sentiment d'insouciance retrouvé après des années de guerre. Face à tout cela, on se heurte à la souffrance (physique comme psychologique) des anciens soldats qui vient créer un énorme contraste.
Le côté très sombre de l'histoire (meurtres en série mais aussi police gangrenée par la corruption, mensonges de l'armée pour cacher des actes abominables, sentiment d'impunité des puissants) contraste également très fortement avec l'atmosphère empreinte de fraicheur et de légèreté des soirées passées à boire, à danser et à s'aimer.
J'ai trouvé l'enquête prenante et ai particulièrement apprécié un certain élément de surprise. Mais je n'en dirai pas plus car il ne faut pas gâcher le plaisir de la découverte.
Je n'ai pas trouvé indispensable la relation entre deux des personnages. Même si cela permet d'instiller un léger doute dans l'enquête (et surtout dans l'esprit d'un protagoniste) et que ça ne m'a pas non plus profondément dérangée, je pense qu'on aurait pu s'en passer. Mais là c'est vraiment pour chipoter car j'ai passé avec ce roman un très bon moment de lecture. Je remercie donc vivement NetGalley et les éditions Hachette pour l'envoi de ce livre.

Paris, 1925. Jeanne Duluc, journaliste, se fait embaucher comme telephoniste au Centre Gutenberg pour ces recherches sur les conditions de travail des “Demoiselles du téléphone”. Mais, lorsque l'une d'entre elles est retrouvée morte dans la cour de son immeuble, un masque de Gueule Cassée sur le visage, elle "rencarde" l'inspecteur principal Paul Varenne, dont les soupçons se portent rapide sur Étienne Mangrin, le concierge de Gutenberg lui aussi Gueule Cassée. L'enquête de Varenne va rapidement se corser lorsque un deuxième corps est retrouvé dans les jardins du Luxembourg. Secondé par son adjoint, le jeune inspecteur Novembre et la psychanalyste Mathilde de Villedieu, l'inspecteur va devoir faire toute la lumière sur cette affaire.
Grande fan de roman policier historique et passionnée par la Première Guerre Mondiale et les Années Folles, Shell Shock était évidement sur ma wishlist. J’ai eu beaucoup de mal à lâcher la lecture que j’ai d’ailleurs fini au boulot.
Le roman est construit sur une double temporalité et une double narration. Si l’enquête est écrit à la troisième personne et est ancrée dans le Paris des Années Folles, le récit secondaire est quant à lui narrer à la première personne du singulier et évoque des faits qui se passent à la fin de la Première Guerre Mondiale. On y découvre les traitements inhumains réservés aux hommes victimes d’obusite, Shell Shock en anglais, par qu’ils étaient considérer comme des simulateurs.
L’enquête policière est plus complexe qu’il n’y parait de prime abord. Bien que j’ai réussi à démasquer le coupable très rapidement, Michaëla Watteaux réussit le tour de force de faire douter le/la lecteur/lectrice jusqu’au dénouement final.
Au-delà de la dénonciation des traitements des troubles psychologiques au début du 20ème siècle, l’auteure revient sur cette “Génération perdue” marquée par les traumatisme de la guerre dans une ambiance très Cabaret dans un Paris où l’on croise les artistes qui ont marqué les Années Folles tout en n’oubliant pas les luttes féministes des “Demoiselles du téléphones” qui réclamaient l’égalité des salaires.
Bien que la relation entre Varenne et Mathilde soit un peu frustrante, c’est un livre que je relirais à coup sûr.

Finir le mois de janvier en beauté avec ce polar captivant et véritablement addictif !
Michaëla Watteaux vous emmène en pleine période des années folles où nous pouvons croiser furtivement Joséphine Baker, Sidney Bechet ou même Mistinguett... attention à ne pas faire de mauvaises rencontres...
Tout commence en 1925 avec la première grêve des femmes au PTT, les Demoiselles du téléphone demandent à valoriser leurs conditions de travail ainsi que leurs salaires.Jeanne Leduc , jeune journaliste, socialiste et féministe, se fait embaucher au Central téléphonique Gutenberg afin de mener sa petite enquête... Jeanne a à peine sympathisé avec Tatiana que cette dernière est retrouvée sauvagement assassinée.Ce meurtre à la signature bien significative qui rappelle celle du "Tueur des Halles", qui terrorise les femmes de la capitale depuis plusieurs mois.L' enquête qui est confiée à Paul Varenne ne croit pas à l'hypothèse du "Tueur des Halles",ni même à la culpabilité de Mangrin, le gardien du Central téléphonique, sur lequel se porte les soupçons.C'est alors que survient un deuxième meurtre...Paul Varenne se lance dans une course éperdue pour identifier ce cruel tueur en série qui se cache derrière les mystères de la première guerre mondiale.
La plume de Michaëla Watteaux est savoureuse et addictive, elle nous révèle quelques anecdotes croustillantes des années folles tout en insérant à ce fabuleux polar des évènements majeurs de l'époque.
Michaëla Watteaux à ce talent fou de nous immerger dans les années 20 avec une telle élégance qui contraste avec les horreurs de la Grande Guerre.
Un roman à dévorer ! Accrochez vous car le rythme de cette enquête est soutenu...les pistes et les rebondissements sont nombreux...et les différents personnages très énigmatiques !
Ne passez pas à côté de ce Fabuleux Polar Historique ! Intense, Captivant et Totalement Addictif !

Aimantée par un titre énigmatique et une superbe première de couverture je me suis plongée dans le roman de Michaëla Watteaux Shell Schock ... et je n'ai eu de cesse de le terminer ....
D'emblée nous voilà informés. le Shell Stock ou Obusite désigne le stress post traumatique apparu chez certains soldats de la grande guerre atteints par l'onde de choc d'un obus, d'une bombe ou d'une mine. Sourds, muets ou aveugles, pliés en deux ou "coincés " dans des positions inimaginables sans aucun signe clinique explicatif, de là à les considérer comme des tire-au flanc . La solution: un petit coup d'électricité ...
Paris 1922 la vie a repris, trépidante, festive. La nuit la ville brille de tous ces feux, artistes, nantis, travestis, invertis se retrouvent pour faire la fête. La journée les "petits" triment en particulier les femmes obligées de joindre les deux bouts surtout si leur époux n'est pas rentré de la guerre .
C'est le cas de ces demoiselles du téléphone qui s'épuisent à la tâche et n'arrivent pas à obtenir une juste revalorisation de leur salaire.La situation politique est instable, les radicaux de gauche sont aux manettes mais l'extrême droite se fait entendre.
Paul Varenne, inspecteur chef à la brigade criminelle est chargé d'enquêter sur l'assassinat de Tatiana, une de ces demoiselles du Central Gutemberg. Il ne comprend pas , serait-ce le tueur des halles qui a repris ses forfaits?
Et quel rôle le gardien du Central a t'il joué dans cet assassinat? Est-ce lui le tueur? .. Varenne n'a pas que des amis au 36 ... et puis tous ces meurtres nuisent à ces Messieurs en poste de responsabilités...
Ce roman est une pépite. Mêlant les registres du roman noir, du roman policier, du roman historique Michaëlla Watteaux entraine son lecteur dans un Paris des années 20, lui fait croiser les célébrités de l'époque, découvrir les hauts lieux de la vie parisienne et surtout lui détaille par le menu la vie quotidienne des plus modestes. Des personnages bien croqués, des chapitres courts , une narration rythmée, une écriture fluide et percutante que demandez de plus?
Un grand merci aux Editions Black Lab via Netgalley #ShellShock #NetGalleyFrance

Coup de cœur pour ce livre incroyable.
Sa couverture mystérieuse m'intriguait énormément et quelle joie quand ma demande de SP a été validée.
Je me suis plongée imméditament dans cette intrigue qui m'a happée dès les premières pages.
Ce livre coche toutes les cases de ce que j'aime :
- des personnages attachants et incarnés, reflet de l'époque : un policier cocaïnomane (suite à des soins après blessures de guerre); une journaliste avant-gardiste, féministe, engagée; une aliéniste adepte de Freud ; une diva torturée; des gueules cassées peinant à accepter leur sort…
- un contexte historique parfaitement rendu. Quel bonheur de rencontrer au fil des pages les acteurs du Paris 1925 : les suréalistes tels Breton et Tzara, des peintres comme Souline, des écrivains, des poètes, (Cocteau, Simenon … ) toute une époque qui se rencontrait joyeusement à Montparnasse. Une parfaite immersion dans ce Paris d'après-guerre.
- des sujets de société illustrant le récit : le traitement inhumain des soldats dits "plicaturés" victimes invisibles de la guerre (on était encore loin de la reconnaissance du TSPT) et renvoyés au front comme chairs à canon après un traitement de choc (sic), la condition des femmes au travail,
- une intrigue riche et complexe traduisant finement les problématiques de l'époque et qui a su me tenir en haleine.
- une plume fluide, immersive et parfaitement maitrisée.
- un récit richement documenté.
Vous l'avez compris, j'ai été totalement embarquée dans cette lecture et je la recommande les yeux fermés.

Michaëla Watteaux nous entraîne, entre récit historique et roman policier, en pleine effervescence du Paris post-guerre. Au fil des pages, on se mêle à la joyeuse troupe, en croisant par-ci des poètes et écrivains, comme André Breton, René Crevel et le jeune Simenon, alors journaliste, et, par-là, de jeunes femmes à la coupe garçonne qui se déhanchent sur un morceau de jazz dans les dancings à la mode, et même la célèbre Joséphine Baker dansant sur un air de charleston.
Après des années à vivre dans la crainte, le peuple ressent le besoin de fêter la fin de la guerre, de faire un pied de nez à cette époque qu’il souhaite révolue pour toujours, de célébrer la vie pour oublier la mort. Toutefois, les années folles cachent une autre folie : la « Grande Muette » n’a pas toujours traité ses hommes avec humanité, si tant est que l’on peut parler d’humanité quand on parle de guerre, transformant les soldats victimes du « shell shock », ou obusite, et certains blessés en chair à canon.
Dans ce récit très visuel et bien documenté, nous faisons la connaissance de Jeanne Duluc, une journaliste socialiste et féministe désireuse de lever le voile sur les conditions de travail au Central téléphonique Gutenberg. Elle devient alors un témoin essentiel dans l’affaire confiée à Paul Varenne, inspecteur dépendant à la cocaïne et à l’opium à la suite de ses blessures de guerre, et de cœur, qui enquête sur le meurtre d’une des demoiselles du téléphone, sauvagement assassinée. Les soupçons se portent dès lors sur le gardien du Central, une gueule cassée qui n’avait de cesse de se montrer trop insistant avec la jeune femme, malgré le refus de cette dernière.
Le corps d’une deuxième demoiselle du téléphone est retrouvé, un masque de prothèse, comme ceux que portaient les soldats pour dissimuler leur visage ravagé, posé sur sa face défigurée. Est-ce l’œuvre d’un tueur en série ? Se pourrait-il que ces meurtres aient été commis par celui que l’on appelle le Tueur des Halles ? Deux tueurs en série sévissent dans la capitale ?
Bref, un roman d’atmosphère que je vous conseille si vous êtes branchés roman policier, parfumé ici au 𝑐𝑜𝑠𝑦-𝑚𝑦𝑠𝑡𝑒𝑟𝑦 malgré les meurtres sanglants, et que l’entre-deux-guerres vous intéresse, avec des personnages un chouïa caricaturaux mais qui servent l’intrigue, et qui, par-delà la musique entraînante et un sentiment d’euphorie, dénonce des pratiques médicales inhumaines.

Superbe polar historique. On est dans les années folles, les années d’après-guerre.
On va suivre Jeanne, journaliste, Mathilde sa compagne et psychiatre et l’inspecteur Varenne, toxicomane. Jeanne enquête sur les conditions de travail des demoiselles du téléphone. Lorsqu’une des demoiselles est sauvagement assassinée, elle n’est pas sans rappeler la signature du « tueur des Halles ». L’inspecteur Varenne va être confronté au contexte politique et social de l’époque mais aussi aux anciens combattants revenus avec le syndrome du Shell shock ou obusite, choc d’obus, stress post traumatique qui sera traité par électro choque puis interdit.
J’ai tout aimé dans ce polar, l’époque, l’ambiance, les débuts de la psychiatrie, la révolte des femmes, l’envie de faire la fête, le féministe. L’écriture est fluide et les chapitres sont courts. C’est très addictif. Les personnages sont attachants. L’intrigue est bien menée, des fausses pistes, du suspense. C’est une agréable surprise.
Je vous le recommande !!!
#shellshock #netgalleyfrance
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Clémentine Domptail
Jeunesse (Non-Fiction), Littérature générale, Petite Enfance (Fiction)
Léah Touitou, Max Lewko
BD, Manga & Romans graphiques, Histoire, Non-fiction (Adulte)
Guillaume Chamanadjian
Fiction (Adulte), Littérature générale, Science-Fiction & Fantasy