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J'ai rien dit
par Marcus Malte
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Date de parution 5 mars 2025 | Archivage Aucune
Rageot éditeur | Poche
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Résumé
Ne te trompe pas : on était juste témoins. Les coupables, c’est pas nous.
Un garçon et une fille, debout devant une tombe, celle de leur mère. Quatre ans après le drame, ils sont prêts à parler. À raconter ce qu’il se passait chez eux, derrière les portes closes.
Ne te trompe pas : on était juste témoins. Les coupables, c’est pas nous.
Un garçon et une fille, debout devant une tombe, celle de leur mère. Quatre ans après le drame, ils sont prêts à parler. À...
Formats disponibles
FORMAT | Poche |
ISBN | 9782700282429 |
PRIX | 5,10 € (EUR) |
PAGES | 64 |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

Mais quelle belle découverte.
Un roman petit par la taille mais grand par sa force et sa qualité.
Que ça fait du bien de trouver un thème d'actualité proposé différent, avec un autre point de vue, et en plus, la plume est fluide, percutante.
J'ai beaucoup aimé cette lecture même si oui elle est courte et ce livre se dévore en une heure.
Pourtant l'auteur arrive en peu de pages à conter cette histoire poignante.
Un frère et une sœur, victime collatérale du fléau des violences conjugales.
Chacun gère à sa façon, ils se recueillent sur la tombe, repensant au passé.
Là où l'un essaye de voir la part de bonté, l'autre voit surtout la part d'ombre.
Et un jour, il est temps de parler, de crever l'abcès.
Entre culpabilité, remords, déni, tristesse, espoir, on suit Alicia et Dylan dans leur échange, leur secret, lourd et pesant.
Mais peut-on les blâmer, eux, si jeunes ?
C'est tout cela que nous raconte l'auteur en si peu de pages.
Je n'avais encore jamais lu cet auteur et clairement il va falloir rattraper mon retard.
Je terminerai sur l'intelligence du récit et sa construction à travers ce format court mais très intéressant.

J’entends déjà… ceux qui s’arrêteront au titre. Ceux qui diront que c’est un mauvais exemple à donner à la jeunesse que de ne pas écrire une négation correcte. Ceux-là même ne liront pas le quatrième de couverture. Puis, parmi ceux qui le liront, qui se demanderont de quoi parlent ce livre, il y aura ceux qui seront horrifiés, se sentiront « pas concernés », et voudront à tout prix préserver leur douce progéniture. Ne surtout pas leur dire que cela existe.
Mais qu’est-ce qui existe ? Le drame qu’Alicia et Dylan, les deux enfants de la défunte ont vécu voici quatre. Oui, le point final du drame était il y a quatre ans, mais entre temps, ce fut toute une vie de silence, toute une vie pendant laquelle ni Dylan, 18 ans aujourd’hui, ni Alicia, n’ont parlé. Aujourd’hui, Dylan se sent coupable, et sa soeur, qui a fait un long travail sur elle-même, lui rappelle qu’il n’est pas coupable, qu’il est un témoin, une victime sous emprise aussi, lui l’aîné, le fils, le confident. Puis, en parler, à qui ? Au collège ? A ses camarades de classe ? A la police ? Elle recommande pourtant, dans toutes les séries dont on est gavé de « garder le silence ».
Etait-ce à eux de parler ? Pourquoi, autour d’eux, personne n’a rien vu, rien entendu ? Pourquoi personne n’a questionné ou tendu la main ?
J’ai rien dit est un texte court, fort, percutant. Il ne va pas par quatre chemins. Il nous montre l’avant, ce que les victimes ont subi, les stratégies mises en place pour survivre. Certaines pages sont extrêmement douloureuses à lire, parce que ce qui nous est conté est réel, parce que cela arrive, encore et toujours.
Oui, il faut avoir le courage d’aller au bout de ce livre, de se dire : qu’aurais-je fait, à leur place, qu’aurai-je fait à la place des voisins, de ceux qui ont feint de ne rien voir, de ne rien entendre ? L’on aura beau nous répéter que le privé doit rester privé, cette prise de position n’arrange que les bourreaux, pas les victimes.
Merci aux éditions Scrineo et à Netgalley pour leur confiance. J’ai eu la chance de découvrir ce livre en avant-première le 26 février, je l’ai lu et chroniqué dans la foulée. J’avais déjà été attirée par cette magnifique couverture, je suis heureuse d’avoir pu obtenir ce partenariat.

Un livre court, brut, d'une puissance insoupçonnable. Il dépeint une réalité, plusieurs réalités même, celle de ceux qui partent, de ceux qui restent, des victimes et des bourreaux, ce qui ont ouvert les yeux et ceux qui sont encore prisonniers. Un échanges entre deux enfants, témoins de violences, victimes de violences, survivants d'un drame et d'années de souffrance. Ce récit est une nécessité, il doit être partagé, relayé, il parle vrai et fort avec des mots simples et durs. Un grand merci pour ce service de presse.

« J'ai rien dit » est une nouvelle bouleversante de 64 pages qui raconte, entre souvenirs et discussions, la vie déchirante d'une mère battue par son mari à travers les yeux de ses enfants, Dylan et Alicia, quatre ans après sa mort.
Dylan est le narrateur principal de cette histoire, et il nous offre à comprendre comment les violences conjugales et l'inaction des témoins poussent les victimes dans leur dernier retranchement, leur dernier échappatoire. Dylan n’est pas un personnage parfait : il est resté silencieux toute sa vie sur ce que subissait sa mère, faisant tout pour le cacher.
Mais que faire en tant qu’enfant lorsque sa mère se fait battre par son père (ou vice versa) ? Se taire, ne rien dire, faire semblant que rien n'est arrivé jusqu'à y croire ? Ou sortir du silence dans lequel nous plonge la honte ? Une honte de quoi ? Qu'est-ce que cela fait de nous, voisins, soignants, collègues aveugles ? Que dire quand le méchant, monsieur tout-le-monde, passe pour un gentil, même aux yeux de son fils pourtant témoin de sa violence ?
Voilà certaines questions que le récit interroge à travers l’introspection de Dylan et Alice.
Le choix du format court permet à l’auteur d’aller à l’essentiel et de percuter son lectorat grâce à une plume simple et efficace qui traduit l’impuissance et la détresse de ses personnages. J'ai donc beaucoup aimé cette histoire, alors même que je lis très peu de nouvelles à cause de la brièveté du format ! L'histoire est habilement menée par le biais des échanges entre Alicia (Lys) et son frère sur le passé qui amènent progressivement Dylan à réfléchir sur sa décision de garder le silence et de se justifier, mais aussi sur ce qui a amené sa mère à en finir.
Ce livre est parfaitement adapté à la jeunesse et aux adolescents, bien que des sujets difficiles soient abordés (violences conjugales racontées par une personne tierce, suicide, mort), et j’espère que les enseignants et enseignantes s’en saisiront.
Merci aux éditions Rageot pour ce service de presse numérique offert (non rémunéré) via NetGalley France !

A mon sens, un deuxième séisme littéraire cette l’année pour marcus Malte après le fabuleux “Dernier hiver”.
La plume est saisissante, il ne faut qu’une page pour basculer totalement dans le récit de ce court et percutant roman.
Marcus Malte signe une nouvelle fois un texte universel et incandescent. Le lecteur est en apnée, comme si empêcher le naufrage était encore possible.
Le sujet est sensible autant que le texte est brillant. Raconter L’indicible à travers le regard d’un frère et d’une sœur, jugés et parties, témoins et « complices », gardiens du silence d’un foyer qui vole en éclat.
Brute, déchirant, et essentiel ce texte résonne longtemps après sa lecture.

Marcus Malte nous offre une petite nouvelle poignante sur les conséquences du silence face à la violence familiale. À travers une narration sensible, il met en lumière la difficulté de briser le mutisme imposé par des années de souffrance et de non-dits.
Quatre ans après le décès de leur mère, un frère et une sœur se tiennent devant sa tombe. Ce moment marque le début d’une libération de la parole, alors qu’ils décident enfin de parler de ce qui se passait derrière les portes closes de leur foyer. Le récit, tout en retenue, dévoile progressivement les traumatismes enfouis et les mécanismes de défense mis en place pour survivre dans un environnement toxique.
Avec un style épuré, l’auteur laisse la place à l’émotion brute, les témoignages de ces deux personnes rendent le récit encore plus authentique. Leur âge se gomme peu à peu et tout le long de ces pages, ce sont les enfants qu’on entend, les enfants qu’on écoute. Il n’y a pas de distance entre le lecteur et le récit, Marcus Malte veut que ses mots percutent et il y arrive très bien.
L’auteur aborde avec justesse le poids du silence et la difficulté de mettre des mots sur des expériences traumatisantes, des sujets qui résonnent en chacun de nous. Et c’est toute la force de ce récit ! Même si les violences n’ont pas été vécues, chaque lecteur peut se reconnaître dans certaines difficultés.
Le choix de dévoiler l’histoire à travers les souvenirs des personnages permet une immersion progressive dans leur vécu, créant une tension émotionnelle croissante.
J’aurais aimé que cette nouvelle fasse plus que 64 pages, cela m’a laissé sur ma faim, car j’aurais souhaité approfondir davantage les personnages et leur histoire. Et cela malgré une thématique sur la violence familiale éprouvante.
J’ai rien dit m’a profondément touché. La manière dont Marcus Malte aborde l’impossibilité d’évoquer certains sujets, le silence qui les entoure et la libération par la parole est d’une justesse rare. Bien que court, il invite à une réflexion sur l’importance de l’écoute et de la parole dans la reconstruction de soi.
Marcus Malte signe un récit intime et percutant sur le poids du silence et la nécessité de briser les chaînes du non-dit et de la violence familiale et conjugale. C’est court mais intense, et ça résonne longtemps après la lecture !

Histoire déchirante racontée par 2 enfants sur les violences conjugales sur leur mère.
Dylan, ne cesse de trouver des excuses à son père sur son comportement, tandis que sa sœur, Alicia est plus réaliste : leur père était violent avec leur mère, elle était maltraitée, frappée, insultée.
Ce roman, triste et sombre aborde le thème des violences faites aux femmes, sujet toujours d'actualité hélas.
L'auteur explore les difficultés de la libération de la parole après un traumatisme, en effet, les enfants sont les premiers atteints, et dans ces cas là, ils gardent le silence.
Ce livre court est parfois choquant et l'histoire vraiment triste.