L'homme qui riait sous les bombes

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Date de parution 1 sept. 2021 | Archivage 28 nov. 2021
ELIDIA, Éditions du Rocher

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Résumé

"Le courage nourrit les guerres, mais c'est la peur qui les fait naître." (Alain)

13 novembre 2015, à Sinjar, en Irak, le Général Kovli remporte une bataille décisive contre Daech, avec Bakhtiyar, le célèbre "fixer" kurde irakien, et Alex, journaliste français en reportage. Mais la victoire est amère. Le groupe d'amis apprend le soir-même que plusieurs attentats ont été commis à Paris. Alex, dont la belle-sœur a survécu à l’attaque du Bataclan, décide de rester en Irak et d’« enquêter » sur ce nouvel ennemi intime de la France, le djihadisme « new age » occidentalisé qu’il suit à la trace depuis plusieurs années. À moins que ce ne soit la recherche de l’adrénaline qui l’empêche de rentrer ? La noble mission d’informer ne cache-t-elle pas le goût du risque, de sombres blessures d’orgueil, la crainte d’affronter en France les conséquences d’une nouvelle série d’attentats ? Entre Mossoul, Raqqa et Paris, Alex croisera sur son chemin Mike, un Américain ambigu et insaisissable qui s’est porté volontaire pour combattre aux côtés des Kurdes… Qui est-il ? Pourquoi se fait-il de plus en plus menaçant ? Et pourquoi les services secrets occidentaux se mettent-ils soudainement à la recherche de Bakhtiyar ?

Un roman de guerre et d'espionnage qui nous plonge dans l'histoire tourmentée de la Syrie et de l'Irak, entre 2014 et 2017, au cœur du combat contre Daech. Un roman d'action à la fois haletant et profondément humain, qui fait la part belle à l'amitié, et s'interroge sur l'absurdité de la guerre : qu'est-ce que la violence aveugle, le chaos et l'horreur installent en l'homme ? Et peut-il guérir de ces traumatismes ?


"Le courage nourrit les guerres, mais c'est la peur qui les fait naître." (Alain)

13 novembre 2015, à Sinjar, en Irak, le Général Kovli remporte une bataille décisive contre Daech, avec Bakhtiyar...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782268105819
PRIX 19,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Héros : Celui qui se distingue par ses exploits ou un courage extraordinaire (d'après Le Robert). Et le héros de ce livre est celui qui est désigné par le titre, du moins, c'est ainsi que je l'ai ressenti. Il est le héros plus qu'Alex, le journaliste français dont la belle-soeur, Nadia, fiancée de son frère Lucas, est une survivante du Bataclan, plus que Mike, personnage étonnant, caméléon que je ne savais pas trop situer, même s'il s'est porté (c'est du moins la version officielle) volontaire pour combattre du côté des kurdes. Pourtant, on le retrouvera ici, là, il a déjà été vu lors d'autres conflits, d'autres luttes armées. Pourquoi est-il réellement là ?
Pour Alex, la question ne se pose pas, c'est son métier, il informe, il est dans tous les endroits où la guerre est présente. Surtout, depuis l'attentat du Bataclan, il veut aller au bout des choses, être là, quand le djihadisme tombera enfin, lui qui enquête à ce sujet depuis des années. Etre là quand les combats cesseront, être là quand la paix sera là. Est-ce si simple ? Bien sûr que non. L'arrêt des combats ne signifiera pas nécessairement la stabilisation politique, ce serait trop beau, ce serait trop simple.
Nous sommes pris, littéralement, dans un tourbillon de violence, de morts, de deuil. Se relever, continuer malgré les morts, voilà ce que doivent faire les combattants, et les journalistes aussi, parce qu'ils furent également victimes du conflit. Les journalistes et les "fixer", dont Bakhtiyar. Après sa mort (ce n'est pas un spoil, il suffit de chercher un tout petit peu sur internet pour connaître le destin de cet homme tout entier dévoué à l'information.
Je n'oublie pas non plus le Général Kovli, que la mémoire des morts pousse toujours plus loin dans l'engagement - jusqu'à ce que son propre corps lâche.
Un livre extrêmement fort, qui nous questionne jusqu'où on peut aller par engagement, par volonté de faire payer ceux qui ont fait souffrir. Il s’interroge aussi, un peu, parce que ce n'est pas le sujet principal, sur ceux qui sont venus d'occident pour devenir djihadiste, sur leurs compagnes, leurs enfants. Il parle aussi des "lionceaux du khalifat",  adolescents transformés en kamikaze par les djihadistes. Mais le sujet, ce n'est pas eux, ce sont tous ces anonymes qui ont tout mis en oeuvre, et l'ont souvent payé de leur vie, pour que la vie, justement triomphent. La vie, et la paix.
L'homme qui riait sous les bombes est une oeuvre forte, difficile à oublier.
Merci aux éditions Elidia et à Netgalley pour ce partenariat.

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C’est une lecture dont je mettrais longtemps à me remettre. C’est un véritable concentré de violence, de haine, et de peine, qui prend aux tripes et nous laisse irrémédiablement marqués. Mais peut-être aussi d’espoir. Celui que tout cela s’arrête un jour, celui que les morts ne le soient pas en vain, celui qu’on ne les oubliera jamais … C’est un hommage profondément touchant a des personnes ayant vraiment existé, des personnes qui ont donné leur vie, à des milliers de kilomètres d’ici, dans l’espoir de nous offrir un monde meilleur. C’est un roman qui ne souffre d’aucun tabou, au point que j’ai vraiment cru devoir l’abandonné. Un roman d’une intensité absolument effroyable, à la limite du supportable qui nous montre ce cercle vicieux la violence ne cesse de surenchérir sur la violence, encore et encore. Un roman rempli d’histoire, d’humanité, d’amitié au cœur du chaos, qui refuse de laisser tout ce pan de l’histoire mondial sombrer dans l’oublie. Et qui nous rappelle aussi que derrière chaque journaliste pris en otages, derrière chaque soldat tombé au combat, il y a des hommes, des femmes, des familles, des vies qui se brisent. Que derrière chaque réfugié, il y a un passé d’horreur, une existence bouleversé, une vie entière laissée de côté.
Je n’aime pas dire que j’ai aimé ce genre de lecture, parce que je trouve ça irrespectueux envers les personnes qui ont réellement vécu ce genre de chose. Ce qui est sûre cependant c’est que j’ai été profondément touchée par cette lecture que je n’oublierais pas de sitôt.

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Un très bon roman qui relate l‘histoire tourmentée de l'Irak et de la Syrie, entre 2014 et 2017.
L'histoire débute en Irak, à Sinjar, avec le général Walid Kovli, qui scrute méticuleusement une petite mosquée accrochée aux contreforts du mont Sinjar, dernière position de Daech à résister dans ce petit village irakien, aux portes de la Syrie... Une plongée dans l'enfer de cette guerre!

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