Gris comme le coeur des indifférents

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Date de parution 2 mars 2023 | Archivage 20 mars 2023

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Résumé

La veille, Lyra, quinze ans, a entendu son père frapper sa mère. Pour les deux femmes, hélas, il s’agissait d’un jour ordinaire.

Ou presque.

Aujourd’hui, il n’y a plus de coups, plus de cris.

Ensemble, elles attendent dans un long couloir d’hôpital.

Les pensées de l’adolescente s’emballent, elle ne cesse de songer aux jours précédents…

Un roman bouleversant qui ne vous laissera pas indifférent.

La veille, Lyra, quinze ans, a entendu son père frapper sa mère. Pour les deux femmes, hélas, il s’agissait d’un jour ordinaire.

Ou presque.

Aujourd’hui, il n’y a plus de coups, plus de cris.

...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782381671536
PRIX 14,90 € (EUR)
PAGES 112

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Chroniques partagées sur la page du titre

Magnifique, tout simplement.
Mon premier coup de coeur de l’année.
Un livre que j’aurai aimé pouvoir lire d’une traite, mais que les obligations de la vie m’ont contrainte à lire… en deux fois. Parce que c’est un livre vraiment fort, un livre à lire, à faire lire, à partager.
Un livre affreusement contemporain, et en même temps intemporel.
Pourquoi ? Parce que le problème dont il traite – les femmes battues par leur conjoint – a toujours existé. Parce que les réactions de chacun des protagonistes sont malheureusement possibles, crédibles, et, en ce qui concernent certains d’entre eux, tout aussi intemporels, et révoltants.
Oui, il existe des personnes qui essaient, comme M. Bilici, qui tendent la main, qui font ce qu’ils peuvent, à leur mesure, et qui ne font pas cela pour eux, pour montrer à tous à quel point ils sont bons, héroïques même, mais pour les autres, celles et ceux dont ils ont su détecter la souffrance L’on me dira qu’il faut savoir repérer les signes. Je répondrai que certains sont vraiment très visibles, très audibles, et trop de personnes encore sont exactement comme ceux qui sont désignés dans le titre : indifférents.
Le terme « déconstruire » fait sourire, et pourtant, il en est, des conditionnements, qu’il faut déconstruire. Je ne parle pas de Lyra, le personnage principal, narratrice, témoin de ce qu’a enduré sa mère, témoin de ce qu’a fait son père pendant toutes ses années, victime collatérale, tout comme ses deux frères, de cette violence. Les enfants sont trop souvent les oubliés, et pourtant, nous pouvons lire dans ce roman les situations, toujours répétées, toujours revécues.
Je pense à tout ceux qui pensent que cela ne les regarde pas, que c’est tout simplement une querelle de couple « ordinaire », dans laquelle les deux membres du couple seraient parfaitement à égalité. Je pense à ceux qui croient que c’est sa faute, à elle qu’elle l’avait mérité – pour eux – parce qu’elle n’aurait pas dû se mettre avec lui. Je pense à ceux qui trouvent que la jalousie est normale. Je pense aussi, parce qu’une oeuvre d’art est aussi politique, que c’est au gouvernement d’agir – et non de se contenter de parler.
Je pourrai tout énumérer, et ce serait passer à côté des qualités littéraires de ce roman, de cette tragédie que Lyra revit, dans le couloir de l’hôpital – autant de retour en arrière, autant de douleur, pas de joie, pas de jours heureux. Je pense à son envie d’une autre vie, une envie de pouvoir faire confiance, aussi. Lyra aime la littérature, comme sa mère l’aimait, mais elle ne s’embarrasse pas de figures de style, de fioritures pour nous raconter ce qu’elle a vécu. Son récit est réaliste, précis, parce que rien n’est joli dans les violences conjugales. Alors oui, il lui faudra du temps pour tout nous dire, pour tout nous raconter. Elle le fera, avec des mots simples, nets, précis. Parce que déconstruire, c’est cela aussi : ne plus parer les violences conjugales de jolis mots, de belles métaphore qui ont contribué pendant des siècles à les rendre acceptables au nom de ce que certains appellent l’amour, mais ne l’est pas.
Un tel livre peut-il être lu par un enfant, un adolescent qui a été témoin de ses violences ? Oui, sans hésitation.
Merci aux éditions Scrineo et à Netgalley pour leur confiance.

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"Gris comme le cœur des indifférents" de Pascaline Nolot aux éditions Scrineo.
Reçu en SP via NetGalley
A paraître le 02/03/2023

"Gris comme le cœur des indifférents". Un titre poétique qui m'a attirée au premier coup d’œil. C'est avec plaisir que je me suis lancée dans la lecture de ce service presse reçu par les éditions Scrineo via NetGalley, dont le sujet fort me touche et me préoccupe.

Ce fut un coup de foudre instantané. A l'instant où mes yeux se sont posés sur la plume pleine de poésie de l'autrice. Les mots coulent, fluides. Ils chantent un air captivant dont la terrible mélodie se glisse dans les oreilles du lecteur pour exploser au plus profond de son cœur. J'affectionne ce style d'écriture que je n'avais pas retrouvé depuis ma lecture de l'excellent "En attendant Bojangles" d'Olivier Bourdeaut. C'est pour moi le grand point fort de ce livre.

C'est une histoire dure, violente, qui m'a tiré les larmes des yeux au fur à mesure que je prenais conscience de l'ampleur de l'horreur vécue par cette famille soumise à la violence d'un mâle dominant qui distribue les coups comme d'autres les baisers. Il m'a fallu le réconfort d'une bonne part de crumble aux pommes et au chocolat pour digérer ce récit puissant !

Je recommande chaudement la lecture de ce petit livre (71 pages) poignant qui rend compte avec justesse des violences faites aux femmes.
A mettre entre toutes les mains des adultes et grands adolescents. Vous en ressortirez avec des envies de porter le patriarcat au pilori !

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Une ado et sa mère, dans un couloir d'hôpital. Blanc, le couloir. Elles attendent l'arrivée de la grand-mère. L'adolescente se remémore les jours qui ont précédé, et ceux encore avant. Jour doré, jour rouge, jour gris, jour vert. Jusqu'à hier, où papa a frappé maman. Car le père a deux visages. Père et mari modèle à l'extérieur, il est d'une violence extrême dans le cercle familial...
Gris comme le cœur des indifférents est un roman choc qui aborde sans langue de bois le thème des violences conjugales. Il donne une définition très juste des personnalités perverses narcissiques : "mon père, ce Géant, ce Malfaisant, est tout à la fois prince monstrueux et monstre charmant." C'est un roman très habilement construit, mais il est difficile d'en dire davantage sans spoiler.
Un roman bien écrit, indispensable, à lire et à faire lire sans modération.

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Pépite ! Un chouette roman qui se lit vite mais qui est vraiment prenant et bouleversant. J'ai adoré la plume et l'importance du récit, c'est un sujet dont il faut parler et l'idée de partir du point de vue d'un enfant dont la maman subit ces violences est vraiment utilisé ! Je recommande vivement !

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Ce titre de scrineo est un court récit « coup de poing » pour faire réaliser à travers un témoignage d’enfant les violences entourant les violences faites au femmes ! Il est impossible de se plonger dans ce récit sans avoir envie de se révolter et de vouloir d’impliquer dans une cause pour stopper ces injustices. On sent que Lyra cherche à rendre justice à sa mère qui tout en souhaitant protéger sa famille et ses enfants est devenue irrémédiable la proie des coups de son mari. On sent que derrière la brièveté du discours de ce livre, se cache une multitude d’appels, de dénonciation, de renonciation qui ne peuvent que provoquer chez le lecteur une envie de renverser la donne, changer ce rapport homme/femme, les pressions familiales et celles de la société qui semble ici tellement impuissante !
Ce livre-témoignage est à lire et a découvrir pour débattre de ce fait de société en collectif. Simple, bref et très efficace à la fois.
#Griscommelecoeurdesindifferents #netgalleyfrance

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Un très court roman sur une thématique bien grave.
On respire par intermittence à la lecture de ce livre comme son héroïne.
On ressent la fragilité et toute la force de ces 2 femmes. On assiste impuissant à la violence conjugale et paternelle, a cette emprise infernale du père.
Et puis c'est la claque ! On ressort complétement étourdi de cette courte lecture.

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« Hier, Papa a frappé Maman. ». Je ne peux résumer ce court roman pour adolescent de Pascaline Nolot autrement que par cette phrase. Vous l'aurez compris, ici, on nous parle de la violence faite aux femmes.

Il est pour moi difficile d'écrire sur ce roman. Je ne suis vraiment pas ressortie indemne de cette lecture. J'ai souffert avec Lyra, cette jeune adolescente dont le père exerce une violence inouïe sur sa maman, mais aussi une pression mentale sur cette jeune fille. J'ai retenu mon souffle parfois face aux excès de violence de ce monstre, j'ai pleuré aussi. Je suis réellement passée par tout un tas d'émotions différentes : peine, tristesse, colère... Vraiment, ce roman, aussi court soit-il m'a mis une claque, sans mauvais jeu de mots.

Je me demande encore comment il est possible que des êtres humains puissent faire subir la violence conjugale à l'être aimé. Je me demande pourquoi, une procédure simplifiée n'est pas mise en place pour aider ses femmes à se sortir le plus rapidement des griffes de leur bourreau une fois qu'elles en ont pris conscience. Pourquoi toujours attendre un drame pour essayer, et je dis bien essayer de faire bouger les choses ? Pourquoi la société est-elle toujours aussi impuissante ?

Mais pour moi, ce roman a toute son importance. Je trouve que le fait que le personnage principal soit une adolescente, cela peut vraiment aider d'autres adolescents enlisés dans cette situation à oser parler, raconter, appeler au secours. Parce que malgré la violence présente dans ce livre, je trouve que nos enfants d'aujourd'hui sont confrontés de plus en plus jeune à la violence, autant en intra qu'en extra familial...

Je referme ce livre, les larmes aux yeux, avec une pensée très émue à toutes les Lyra de la Terre...

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Coups de poing.
Dans le corps d'une femme.
Des femmes.
Coup de poing.
Dans le cœur du lecteur.
Violence inouïe.
Incompréhensible.

L'histoire est racontée par Lyra, une adolescente qui a déjà vécu beaucoup trop de choses. De mauvaises choses. "Hier, Papa a frappé Maman", voilà par quoi elle commence. Comme ça, sans rien cacher, comme s'il s'agissait d'une banalité. Sa banalité. Elle se définit comme "la fille de la femme battue". C'est un coup au coeur de lire ça. Pour Lyra, pour sa maman, pour toutes ces autres femmes et enfants qui perdent la vie suite à la violence. Comment expliquer l'inexplicable ?

Elles sont là, avec sa maman, toutes les deux, assises dans un long couloir d'hôpital. Que font-elles là ? J'ai espéré. Espéré une vengeance, une rébellion, une ultime défense. Espéré même une mort. Il ne faut pas, je sais. Mais comment arrêter la main qui se lève, les mots qui tranchent, le regard qui menace ? Comment faire quand les plaintes ne suffisent pas ? Comment faire, même avant ça, quand la peur foudroie sur place ?

Que cette lecture est difficile ! Ce court roman est bien la preuve qu'il n'y a pas besoin de faire de longs discours pour dire les choses. A travers les yeux d'une adolescente, Pascaline Nolot raconte une histoire de vie comme il en existe malheureusement des milliers d'autres. Pourquoi est-ce encore le cas ? Comment peut-on faire autant souffrir, parfois jusqu'à la mort l'être que l'on dit aimer ? Que de questions dans cette chronique, je le sais mais je ne peux que me questionner encore et encore sur l'inacceptable. Me questionner, c'est ne pas renoncer, ne pas accepter, ne pas excuser.

Parce que ce livre me fout en colère !! Parce que ce livre dit les choses et devrait servir de piqûre de rappel et surtout d'aide. Si jamais une seule personne se retrouve dans cette lecture, dans cette chronique, lit les quelques mots que je viens d'écrire, ne renoncez pas. Courage.

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Ce roman est un récit plutôt court qui traite des violences conjuguales. Le personnage principal est Lyra, une jeune adolescente qui est spectatrice de la brutalité de son père envers sa mère. Même si celui-ci ne s'en est jamais pris à ses frères ni à elle, elle entend les coups, elle ramasse sa mère à la petite cuillère une fois la tempête passée et elle n'accorde aucune confiance aux hommes, quels qu'ils soient.

L'autrice nous fait entrer dans la tête de Lyra, dans ses pensées, dans ce qu'elle vit. On y découvre ce père pervers narcissique et jaloux qui bat sa femme, qui trouve n'importe quelle excuse pour déchaîner sa violence sur elle. Et rien ne peut apaiser ses actes quand il rentre dans cet état de furie.

C'est un récit poignant, qui nous ouvre les yeux sur une réalité funeste. Combien de femmes battues et tuées par leur mari ? Combien de yeux qui se détournent, d'oreilles qui se ferment ?
Même si ce récit est court, il n'en reste pas moins poignant et nous ouvre les yeux sur cette emprise infernale...

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Outch !
Roman coup de poing.
La plume l'autrice est magnifique et poétique mais le sujet est dur.
C'est un roman qui secoue.
C'est un roman qui fait mal.
"Hier, papa a frappé maman." en sont les premiers mots.
Un roman d'actualité... Un roman qui traite donc des violences conjugales....
Je l'ai lu d'une traite et je l'ai fini en larmes.

Lyra, est une adolescente, aînée d'une fratrie, "fille de femme battue"...
Elle nous raconte la violence de son père, ce "prince monstrueux", ce "monstre charmant", envers sa mère.
On ressent sa peur, son inquiétude chevillée au corps tout au long de ses journées...
Comment va-t-elle retrouver sa mère en rentrant du lycée ? Ses frères ont-ils assisté à ça ?
Quelqu'un va-t-il enfin intervenir pour que ça s'arrête ?

Je n'en dirai pas plus car c'est vraiment un roman à lire et à faire lire. Une lecture dont on ne sort pas indemne.

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Véritable coup de coeur pour ce roman ! Je découvre la plume de cette autrice : riche, poétique et percutante.
Elle aborde la violence conjugale à travers le regard d'une adolescente. Quelle claque !
Certains passages ressemblent à du spam, les phrases sont souvent courtes et apporte un rythme haletant à cette histoire. Ce roman ne vous laissera pas indifférent !

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Le titre de ce court roman et ses premières lignes donnent la couleur : "Hier, Papa a frappé Maman." Nul besoin de réfléchir longtemps pour comprendre que le thème abordé, la violence conjugale, va nous prendre aux tripes.
Nous voilà donc dans un couloir d'hôpital, avec Lyra, jeune adolescente , et Aure sa maman, à attendre... A attendre de savoir ce qui est arrivé au père de famille, s'il va s'en sortir et finalement à espérer pour elles que le pire lui arrivera...
Car Lyra se souvient et partage avec le lecteur les moments heureux qu'elle a vécus sans lui, avec sa mère et ses 2 petits frères. Mais surtout elle revoit les moments terribles qu'il leur a fait vivre au quotidien depuis des années : la violence de ses mots, de ses gestes, de ses regards, l'humiliation, la jalousie, l'emprise aussi qu'il exerce sur toute sa famille, puis quand, devant les autres, il reprend son rôle de père parfait, de mari aimant et bienveillant.
La plume à la fois poétique et incisive de Pascaline Nolot nous transmet la peur, l'angoisse, le désespoir de la jeune fille, sa profonde inquiétude pour sa mère et ses frères, sa colère et sa haine contre son père et sa révolte contre tous ceux qui ont fermé les yeux et n'ont rien fait pour les aider, alors qu'ils savaient ou entendaient.
J'ai fini ce roman en apnée, les larmes aux yeux, aussi révoltée et choquée que Lyra. Parce que je n'avais pas vu la tournure que le récit allait prendre, ou peut-être n'avais-je pas voulu la voir..?
Pour toutes les Aure et les Lyra, il faut que le message de ce roman poignant passe : plus personne ne doit se détourner.

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Difficile de résumer ce livre sans trop en dévoiler... Nous irons donc droit au but : il s'agit ici de parler très frontalement des violences conjugales. Ici, l'exemple est celui d'un mari qui bat sa femme, la violence étant de plus en plus forte au fur et à mesure que le livre se poursuit. C'est un roman qui ne prend pas de gants, qui balance directement toute la froideur et la violence, sans chercher à adoucir - ou pire : excuser.
Le livre est volontairement heurtant, très dur à lire parfois. Nous sommes coincée avec Lyra qui veut absolument protéger sa mère face à son père, mais qui ne peut/sait pas agir. On évoque également la force mentale qu'a le père sur la famille, surtout pour ne pas être dénoncer, mais principalement sur la mère : il lui dicte ses choix et sa vie. Au final, le.a lecteur.rice est comme Lyra : une volonté d'agir sans pour autant savoir quoi faire, ni comment réagir. Mais également de la force et du courage que cela demande aux victimes (femmes ou hommes) pour oser briser le silence et se libérer.
La fin est incroyable dans le sens où elle poursuit ce que le roman s'évertue à nous répéter : ne laissons plus cela se produire, agissons par n'importe quel moyen, mais ne soyons plus silencieux et... indifférents.
C'est un livre - certes court - mais dont je vais me souvenir à jamais, et que je recommande à tout le monde.

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Un roman intense et nécessaire qui se lit en retenant son souffle.
Un livre à lire et à conseiller

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Suivre Lyra pendant quelques pages est bouleversant: adolescente de quinze ans, elle a déjà vu, entendu, enregistré des souvenirs très traumatisants et endosse une forte responsabilité. Grâce à cette maturité, elle devient une sœur exceptionnelle et protectrice pour ses frères.
Les premières lignes mettent bien le contexte en place, décrire des jours à travers les couleurs est très juste et pertinent, tout comme la structure du texte.
L'écriture est pertinente et rend les personnages très crédible : elle invite le lecteur à s'indigner, à protéger cette famille, être solidaire avec Lyra et, enfin, à ne pas faire les feminicides ou tout acte relevant de l'injustice. Communiquer les moyens à travers les coordonnées des numéros ou des associations est une très bonne idée.
Le message principal est clair et permet de garder ce livre en tête.

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La vie de Lyra est loin de celle d'une adolescente normale. Quand elle rentre chez elle, ce sont les cris, les insultes et la violence qui l'accueille. Son père est autoritaire, nerveux, jaloux et abusif envers sa mère. Cependant, aujourd'hui, c'est la fois de trop. Alors qu'elle est à l'hôpital, elle repense à son enfance brisée. Elle est triste et en colère parce que cette fois-ci, il n'y a pas de retour en arrière possible.

Un roman bouleversant qui est en réalité un cri du cœur de cette adolescente dont la vie vient de basculer. Comment affronter la réalité ? Comment affronter le regard des autres face à ce secret toxique, qui lui ronge la vie et celles de ceux qu'elle aime le plus ? L'histoire de Lyra est également celle de plusieurs enfants en France et à travers le monde. L'écriture est fluide et belle, elle donne une force incroyable à l'histoire et à Lyra. Ce roman est sans aucun doute l'une de mes plus belles lectures de 2023.

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Un récit difficile, qui monte crescendo jusqu'à la révélation finale. Je l'ai pas vu venir.
Sans doute aussi un récit nécessaire pour aider celles et ceux, parmi nos élèves, qui subissent les #violencesconjugales ou #violencesintrafamiliales. Ce court roman repasse tout, même l'indifférence des proches et voisins.
C'est difficile de parler quand l'emprise est là c'est pourtant le seul moyen.
Aux proches, aux voisin-es, il n'y a pas à tergiverser. Il faut porter secours.
Pour le lycée, ou les plus grand·es du collège mais avec multitude de précautions.

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Pour commencer j'adore l'incipit de ce livre ... percutant ! Il est d'ailleurs en présentation éditeur et ils ont bien fait de le mettre car en plus de sa force, il a le mérite de donner le ton : expliquer le sujet et le titre du livre !

Ce roman jeunesse traite d'un sujet difficile : la maltraitance des femmes et les enfants au coeur de cette tourmente.

Lyra a 15 ans et se retrouve à l'hôpital, l'esprit encore marqué par le rouge, rouge sang de sa mère et la couleur des autres jours.

C'est terrible, cruel et même cru de vérité dérangeante, ça fait mal et en même temps c'est tellement important d'en parler.

J'ai tout aimé dans ce livre, cette Lyra écorchée, la narration, les phrases courtes qui frappent avec les mots et qui fait saigner le coeur, les jours en couleur aussi qui réchauffent même s'il n'éloignent pas l'horreur.

Un roman coup de poing, que chaque fille devrait lire avant de devenir mère pour ne pas subir l'horreur, pour trouver la force de se révolter tant qu'il en est encore temps.

Un livre que je ne peux que (malheureusement) conseiller !

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Le résumé de ce livre m’a de suite parlé, il aborde un sujet qui me touche de près.

Lyra fait le point sur tous les événements, depuis plusieurs années, beaucoup trop d’années, qui les ont amené, elle et sa maman, à attendre sa grand-mère dans un couloir d’hôpital sans âme.

Il est très difficile de parler d’un tel livre quand il parle de quelque chose de vécu et de vraiment personnel. J’aurai pu être Lyra. Non, en fait je dis des bêtises, je suis Lyra, je n’ai juste pas connu la même fin.
Le livre est très court, et cela m’a beaucoup frustrée. Je trouvais qu’il manquait des choses, beaucoup de choses, peut-être parce que je comparais un peu trop à ma propre histoire… Puis après avoir réfléchi un peu, c’est normal de ne pas tout détailler. Cela serait bien trop difficile à lire. La violence conjugale est quelque chose de très agressif, qui laisse des marques, des séquelles à vie à énormément de familles et Pascaline Nolot a choisi d’aborder le sujet d’une manière plus douce, moins frontale, fin d’épargner le lecteur (ou de s’épargner elle-même, qui sait ?), sans oublier le message qu’elle souhaitait faire passer.
La violence familiale est complexe, très complexe. Parce que souvent elle s’explique par des passés encore plus durs, on ne devient pas bourreau comme ça du jour au lendemain. On n’échappe pas à un bourreau d’un claquement de doigt, on ne tourne pas la page facilement même après en avoir échappé…
Ce livre est pour moi une introduction, une histoire à faire lire à quelqu’un qui a du mal à ouvrir les yeux, à parler du sujet, sans que cela le heurte trop durement. C’est un sujet délicat, qui devrait devenir une priorité de notre gouvernement et qui ne l’est toujours pas.
Si vous voulez vous rendre compte de son ampleur vous pouvez suivre le compte instagram d’Andrea Bescond.

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Un court roman bouleversant de réalisme qui touche et dérange la conscience.
Lyra, jeune adolescente de quinze ans raconte son histoire, celle de sa famille, de sa mère, femme battue par un homme violent et dissimulateur à partir de faits terribles et précis alors qu'elle se trouve dans le couloir d'un hôpital attendant sa grand-mère.
J'ai été tout simplement bouleversée par ce récit à la première personne, où la narratrice, Lyra, livre ses réflexions et ses émotions sur la difficulté de vivre avec un homme extrêment violent, son père, qui s'en prend à sa mère au quotidien.
L'écriture touchante et fluide s'appuie sur des mots simples, ceux d'une adolescente qui cherche à dire la vérité sur ce qu'elle vit et a vécu. J'ai été interpellée par les titres des chapitres qui sont autant de couleurs qui renvoient aux souvenirs de Lyra et qui parviennent, dans l'horreur, à introduire une tonalité poétique qui nous permet d'aller jusqu'au bout pour connaître la fin. Cette écriture à la première personne à la manière d'un journal intime fait mal, émeut et ne peut laisser personne indifférent. A faire lire et à lire!

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Dans un premier temps, je remercie la maison d’édition Scrineo pour leur confiance.

Date de sortie: 02 mars 2023

Il s’agit ici d’un court récit (71 pages) sur un thème difficile, la violence conjugale qui dès la première phrase » Hier papa a frappé maman » nous embarque et nous guide dans l’horreur.

Ce livre est poignant, on passe de la colère, à la tristesse. L’histoire nous est racontée par Lyra, fille d’Aura battue par son mari, qui doit bien trop souvent subir la fureur de son père.

La plume de l’auteure est fluide, addictive, poétique, poignante.

J’ai terminé ce récit les larmes aux yeux, on n’en sort pas indemne.

Est-ce que je conseille ce livre? oui, partagez le même, faites le voyager.

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Un roman bouleversant très triste qui m'a fais pleuré. Le sujet est très difficile attention si vous êtes fragiles

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Un récit court mais poignant qui ne laisse pas indifférent. Un récit qui décrit une bien triste réalité qu'est la violence conjugale.

Ici, c'est Lyra, adolescente de 15 ans, qui nous raconte sa journée, une journée ordinaire pour sa mère et elle. "Hier, Papa a frappé maman." voici comment commence ce récit. Une banalité ? On retrouve Lyra et sa mère qui attendent dans un couloir d'hôpital. On suit les pensées de Lyra qui repense aux journées précédentes. Chaque journée a sa couleur, du blanc au gris. Puis il y a cette nuit incolore.

Je ne peux que vous recommander ce livre.

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Je savais, au vu des premiers avis, que ce serait court mais difficile. Mais à ce point... Non. J'ai pleuré pendant la moitié de ma lecture, le cœur brisé par ce qu'a vécu cette famille, ce que cette jeune fille revit, ce que bien trop de femmes vivent chaque jour. Pascaline Nolot a un véritable don pour raconter le pire, sans sensationnalisme, juste comme c'est. J'ai déjà lu quelques uns de ses écrits, et celui-là me restera longtemps en mémoire. C'était... dur à lire, vrai, révoltant, triste. Un "coup de cœur brisé". Merci infiniment

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Lyra, 15 ans, patiente dans un couloir d'hôpital, avec sa mère, en attendant que sa grand-mère vienne les chercher. Elle se remémore les derniers années, mois, pour en arriver là, Jours de couleurs différentes selon comment se comporte son père avec sa mère. Car son géniteur bat sa mère, pour toutes sortes de prétexte.
Ce texte est court, mais très fort. Difficile d’écrire dessus car il faut le lire, on se laisse embarquer dans cette histoire violente, forte ...

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📖je suis surexcitée de le lire c’est mon premier service presse.
📖 je sens que ca va être un nouveau genre littéraire pour moi vais-je arriver à aller jusqu’au bout de cette œuvre
📖combien de temps de lecture ? (5 heures de lecture)

📚après une lecture de 112 pages 📚

Alors dans un premier temps j’ai été vite interpellé par l’écriture de ce livre qui pour moi résonne comme un poème. Du moment ou j’ai attaqué ce livre j’ai éteint ma liseuse qu’à la fin de ce livre, très rare les livre que je dévore d’un seul coup comme ça. J’aurais aimé en avoir un peu plus à lire mais tout simplement pars que j’ai été transporté dans l’univers de l’écriture et des pensées de lyra
Note sur 5 : 📔📔📔📔/5

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Dans un premier temps, je remercie Netgalleyfrance, les éditions Scrineo pour leur confiance.

J'ai pu ainsi découvrir en avant-première le nouveau roman de Pascaline Nolot dont j'avais vraiment apprécié " Rouge" très original.

J'ai découvert un roman percutant et indispensable.⁣
Il est écrit avec des mots justes et d'une telle sensibilité que l'on ne peut qu'être touché.⁣
Moi, ce livre m'a bouleversé et révolté à la fois. On a besoin de romans comme celui-ci, pour taper du point et peut-être faire bouger les choses !!!⁣

Mais si déjà on sensibilise les plus jeunes, les collégiens, tous ceux qui vivent dans un climat familial violent. Et qu'on leur donne peut-être le courage de parler et de briser ce silence. Cela serait déjà super !!!⁣

Lisez ce livre, offrez-le pour qu'enfin on arrête de détourner le regard car les violences conjugales doivent devenir une priorité.

Sortie prévue le 2 Mars.

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Une très belle lecture avec une fin surprenante. Un peu déconcertée par le côté très poétique de l'écriture. La fin est un peu rapide.

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Les monstres existent et ils vivent près de nous, parfois même on les appelle « papa ». Aujourd’hui, Lyra, 15 ans, a accompagné à l’hôpital sa mère battue par son père. En attendant sa grand-mère qui doit venir les chercher, elle se remémore des souvenirs d’avant, quand elle ne savait pas encore quel type d’homme était son père.
Depuis plusieurs années, lors des crises de violence de cet homme maladivement jaloux, Lyra doit choisir entre protéger ses petits frères ou protéger sa mère. Elle ne devrait évidemment pas avoir à faire ce choix. Le bruit devient l’ennemi des enfants, qui doivent se barricader dans les toilettes. Quand elle est à l’école, l’angoisse l’étreint car elle s’inquiète pour sa mère restée seule. Elle a peur des hommes ; comment leur faire confiance alors que son père, qui présente tellement bien en société, est un tel monstre ? Sa mère lui a promis il y a quelques mois qu’elle allait organiser leur fuite. Et puis, hier, tout a basculé…
Une écriture exceptionnelle pour ce roman coup de poing, terriblement fort et nécessaire. Il n’y a aucun mot, aucune émotion de trop. Tout est parfaitement dosé et sincère, jusqu’à l’effroyable révélation finale. L’autrice nous invite à tendre la main au moindre appel au secours et dénonce l’indifférence de certains proches (famille, voisins) ou l’inaction des autorités. C’est très fort, bien évidemment, et on ne ressort pas indemne d’une lecture aussi marquante.

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Lyra, 15 ans, est habituée aux violences reçues par sa mère. Elle reconnait les coups, les bruits, les insultes et le rabaissement. Elle ne devrait pas, mais la jeune fille se sent coupable de ne pas réussir à protéger sa mère de son père. Même si ce n'est pas son rôle. Lyra est une victime collatérale, psychologique de ces violences, au même titre que ses petits frères de 6 ans.
Dans ce livre court mais percutant, l'adolescente se replonge dans les trèfonds de sa mémoire. C'est dans un couloir d'hôpital, après que sa mère ait été victime de la brutalité de son mari pour la énième fois que Lyra nous confie ses souvenirs. Les scènes de violence auxquelles elle a du assister, leurs conséquences physiques sur sa mère et psychologiques sur elle.
Ce que j'ai beaucoup aimé et trouvé intéressant c'est le changement de point de vue sur les violences conjugales. D'habitude, dans ce genre de roman, c'est la victime directe qui nous livre ce qu'elle vit. Ici, c'est sa fille. Ça permet de voir les choses d'une autre façon.
C'est une lecture bouleversante, importante, un coup de cœur et un coup au cœur. Tout le monde devrait lire cette histoire, pour que les violences faites aux femmes cessent, que les choses bougent.

Je ne connaissais pas Pascaline Nolot, j'ai découvert sa plume à travers ce livre et j'aime beaucoup. Elle est originale et poétique, les mots se répondent. L'autrice utilise le champ lexical de la couleur. Pour chaque chapitre, une couleur ou un ensemble de couleurs différentes qui lui permettent de raconter les souvenirs de Lyra.

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95 pages, autant d’uppercuts en plein cœur…

Lyra Gautier, 15 ans, et sa mère attendent dans un couloir d’hôpital qu’on vienne les chercher pour les ramener chez elles. Dans ce lieu aseptisé, trop blanc, trop propre, la jeune fille nous confie l’horreur d’un quotidien qu’elle décline en couleurs. Palette polychrome à tendance hématome comme autant de souvenirs étouffés qui refont surface…

L’écriture est fluide, juste, simple. Certains passages sont étrangement poétiques, bulles d’air salvatrices pour le lecteur qui enchaîne les mots en apnée, comme si c’était de sa vie à lui dont il s’agissait.

Pascaline Nolot nous offre un récit sans concession d’une situation qui n’en mérite de toute façon pas.
« Gris comme le cœur des indifférents » est un livre nécessaire, magistralement écrit. Merci, simplement, sincèrement.

À mettre entre toutes les mains dès 14 ans.
Je tiens à remercier les éditions Scrineo via le site Netgalley (#NetGalleyFrance ) pour cette lecture ( #Griscommelecoeurdesindifférents ).

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Je sors de ce roman avec beaucoup moins de larmes et le coeur rempli de tristesse. Nous découvrons une adolescente qui attend dans un couloir d'hôpital. Sa mère est à ses côtés et elle lui parle sans vraiment prononcer de paroles. Des gens passent devant elles, mais semblent ne pas les voir. Sauf quand l'un d'entre eux fait quelques chose d'inattendu et de par très gentil mais chut, je ne vous en dirais pas plus.

Les couleurs s'enchaînent avec la description de chacune d'entre elles et de ce que l'adolescente a ressenti en vivant ces couleurs. Nous vivons de nombreux événements dans leurs vies et nous ressentons de nombreux sentiments. Si un jour, vous êtes dans la même situation de la mère alors partez, n'attendez pas que le gris s'installe. Surtout si vous avez des enfants.

La plume de l'autrice est juste sublime. La lecture n'a pas forcément été évidente surtout quand nous apprenons toute la vérités sur cette adolescente et son histoire. Mon coeur pleure pour elle et ce qu'il lui reste à vivre après le gris. Un roman que je vous conseille avec une bonne dose de mouchoirs et de courage pour arriver au grand final.

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Voici mon retour de lecture sur le roman pour ados et jeunes adultes : Gris comme le cœur des indifférents de Pascaline Nolot.
La veille, Lyra, quinze ans, a entendu son père frapper sa mère.
Pour les deux femmes, hélas, il s’agissait d’un jour ordinaire. Ou presque. Aujourd’hui, il n’y a plus de coups, plus de cris.
Ensemble, elles attendent dans un long couloir d’hôpital.
Les pensées de l’adolescente s’emballent, elle ne cesse de songer aux jours précédents…
Gris comme le cœur des indifférents est un court roman poignant, bouleversant, qui ne vous laissera pas indifférent.
Quelle claque que cet ouvrage !
Il dénonce la violence qui se déroule au sein des familles, le silence, ce satané silence qui fait des dégâts. Il évoque aussi le féminicide. Il y en a de plus en plus, c'est malheureusement totalement d'actualité. C'est pourquoi il est important de le rappeler et d'écrire des ouvrages à destination des ados et jeunes adultes, qui peuvent d'ailleurs être aussi lus par les adultes. L'écriture est pointue, elle fait mouche. L'autrice évoque le sujet avec beaucoup de pudeur, sans en faire trop.
Je me doutais, mais je n'ai compris que toute la teneur qu'au bout d'un petit moment.
Nous avons là un excellent roman sur lequel je ne vais pas en dévoiler plus.
Il est préférable de se laisser immerger dans Gris comme le cœur des indifférents sans trop en savoir dessus. Vous aussi risquer d'être bouleversé et d'y penser pendant un petit moment..
Ma note : un énorme cinq étoiles.

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WOW... un texte poignant, touchant sur la vie d'une femme battue et celle de ses enfants. J'ai été vraiment touché par Lyra qui doit se montrer forte pour aider sa mère et protéger ses frères tout en gardant le secret de ce quotidien violent. Les souvenirs de la jeune fille qui affluent peu à peu montrent toute l'horreur de son quotidien. Elle ne connaît pas la paix ni la sécurité, sans cesse inquiète, elle essaie d'être là pour cette mère sous emprise qu'elle voit dépérir. La fin est un coup de point en plein cœur qui nous achève.
Une plume incisive et poétique qui aborde un sujet dur, sensible de celui des violences conjugales. C'est dur à lire, mais nécessaire. L'autrice dénonce, prévient, met en exergue ce schéma familial qui se répète trop souvent. Une histoire à faire découvrir !

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Avis : Un condensé d’émotions et de vérités.

Pascaline Nolot, l’autrice, nous livre une histoire que tout un chacun devrait lire. Le vie est dure et souvent injuste.

Côté personnages, nous avons Lyra, une jeune fille de 15 ans. Lyra nous raconte alors son quotidien et celui de sa maman. Lyra veut crier sa peine, son désespoir, son malheur.

J’ai été bouleversé par ce récit fort, puissant et tellement d’actualité. Attention, ici, ce roman traite de la violence conjugale. Certes c’est un roman, mais il pourrait s’agir d’un témoignage. Le thème est si important qu’il est « logique » et « tragique » de devoir le dénoncer.

L’autrice nous rappelle l’importance de la sécurité chez soi, de l’amour aussi et surtout que l’on a le DROIT de demander de l’aide.

Par ailleurs, dans ce roman, à la fin vous trouverez des associations et de numéros de téléphones à joindre en cas d’urgence. C’est malheureux de devoir encore aujourd’hui en parler et les rappeler mais c’est tellement important.

Il y a des gens qui croient que l’amour passe par la douleur mais en vérité l’amour passe passe la douceur. Une lettre peut changer un mot comme elle peut changer une vie.

Aujourd’hui, trop de femme sont battues et restent. Elles ont peurs de dénoncer. Peurs de l’après. Peur que cela soit pire. Mais cela peut-il être pire si l’on se retrouve coincée au porte de la mort ? Voire pire, que la mort vous prenne lors d’un coup de trop.

Lyra nous raconte si bien et si mal son quotidien, son endurance, son épuisement moral et physique. Sa force pour se battre. Son respect pour la vie et l’amour.

Le récit est fluide, poétique malgré la douleur du regard et des mots et cela fait encore plus mal de lire ces quelques lignes. La beauté dans le malheur ne devrait pas exister pour ce récit est un malheureux pot cassé de beauté.

Ce roman force à réfléchir autant pour les garçons/hommes que pour les filles/femmes. Un récit qui dénonce ce qui n’est PAS normal dans une relation.

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Ce livre est bouleversant, touchant et poignant. Il est impossible de ressortir de cette lecture indemne sans avoir versé quelques larmes.

Avec poésie et délicatesse, l'autrice raconte l'histoire d'une adolescente, qui a été témoin des coups portés à sa mère de par son père. L'autrice relate avec brio les conséquences de ses actes sur cette jeune fille, à quel point cela l'a affecté et les ressentis qu'elle peut exprimer par rapport à son père et à sa mère. Ce livre permet une vraie prise de conscience de l'impact que cela peut également avoir sur les enfants témoins de ses violences.

La plume nous emporte dès le début dans cette histoire et l'autrice nous la raconte sous fond de métaphores pour nous faire prendre conscience. Avec les mots d'une adolescente, elle nous plonge dans ce quotidien de cris et de souffrance. Au-delà de seulement relater le point de vue de cette jeune fille, l'autrice veut apporter une vraie remise en question du côté de la grand-mère qui sait mais n'agit pas, du côté des voisins qui entendent mais n'agissent pas, du côté du gouvernement qui n'agit pas, du côté de la société qui oublie....

Par l'intrigue et le dénouement final, l'autrice nous surprend et nous rend démuni face à cette histoire.

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💔
Avis
💔
Ce livre m'a fait ressenti tellement de chose, c'est avec les larmes aux yeux que je l'ai terminé. Il m'aura fallu quelques jours pour écrire cet avis, c'était triste et bouleversant. J'ai eu un ressenti étrange à la fin de ma lecture, et même encore maintenant, pendant que j'écris mon avis, je me sens triste. Je me dis comment ce genre de choses peut arriver, ca ne devrait même pas exister.
💔
On a la un récit assez poétique dans la manière d'êre écrit avec l'association d'une couleur à un souvenir par chapitre, j ai beaucoup aimé ce principe. Un récit a la fois psychologique, triste, émouvant, cruel et difficile à lire, on passe par différentes émotions. Une histoire réaliste puisque malheureusement c'est quelque chose qui arrive tous les jours.
💔
C'est pas ce que je lis en temps normal mais je me suis dis pourquoi pas, ça me ferait sortir de ma zone de confort et franchement je ne regrette pas du tout. Je trouve que d'une certaine manière ça nous pousse à réfléchir sur nous même, et par extension sur le monde.
💔
Bref lisez-le, vous allez pas le regretter.

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Gris comme le cœur des indifférents est peut-être petit par sa taille mais il est incroyablement en émotion.
Je connaissais déjà la plume de Pascaline Nolot grâce à son roman Rouge, qui avait été ma claque littéraire du PLIB 2021. Elle excelle une nouvelle fois pour prendre aux tripes ses lecteurs.

Je peux difficilement en dire plus sans dévoiler des éléments de ce récit.
C'est une œuvre qui mérite d'être découverte. Pascaline Nolot éveille nos consciences à un problème de société qui cause encore tellement de souffrance de nos jours. Sans pathos, elle nous montre une réalité qui fait froid dans le dos. Personne ne doit rester indifférent face à cette situation. Tout le monde peut être acteur et faire stopper cette violence.
Ce roman vous bouleversera mais il est nécessaire.

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Pascaline Nolot réussi l'exercice de nous faire vivre de nombreuses émotions avec ce court texte sur les violences faites aux femmes.

Toute l'histoire est racontée du point de vue de Lyra, quinze ans, qui patiente à l'hôpital avec sa mère. Elle nous fait vivre, au travers de ses souvenirs, son quotidien rempli d'angoisses, de peurs, de coups, de colères et heureusement parfois d'un peu de joie. La maltraitance est devenue la norme dans cette famille.

Au-delà de l'horreur vécue, on retient également l'isolement de Lyra. Son père est vu comme un héros dans son quartier, les voisins sont sourds aux cris et la grand-mère est peu investi pour aider sa fille.

Je remercie l'autrice de parler d'un sujet si difficile à un lectorat adolescent. En résumé, un sublime texte !

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Je ne vais pas forcément m’attarder sur l’histoire en elle-même car elle est courte. Mais sachez qu’on revit les scènes et les années de violences conjugales au travers des yeux de la fille aînée du couple.

J’ai trouvé le roman très poétique malgré le sujet très grave qui est abordé. Alors non, il ne rabaisse pas l’impact que cela peut avoir sur le conjoint battu ou sur les enfants du couple. C’est même tout l’inverse. Il n’empêche que c’est abordé sans nous culpabiliser.
Et pourtant, j’ai fini en larmes à la fin de ce roman. Il m’a tellement ému. J’ai eu tellement mal pour cette adolescente! C’était poignant.
J’ai eu envie de crier, de me révolter, contre tous ceux qui voient mais qui ne veulent pas ouvrir les yeux. Qui ne veulent pas hurler contre ceux qui font du mal aux autres sous couverts de « je l’avais prévenu » et autres « ca ne me regarde pas ».

Alors ce soir, c’est une mère qui n’a pas vu les abus que son ex faisait sur ses enfants qui vous parle : ne culpabilisez pas de ne pas avoir vu, mais surtout, battez-vous dès que vous savez pour aider toute personne qui en a besoin.

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Je remercie Scrineo de m’avoir permis de faire cette lecture.
Quel choc…
Ce roman est très court, mais c’est une vraie claque.
J’ai trouvé que cette manière d’aborder les violences conjugales était très originale. Loin de les romancer, le texte est tres juste et tres brut. Je ressors vraiment bouleversée de cette lecture et je la recommande tres fortement !

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Un petit roman bouleversant et difficile qui bouscule. Notre héroïne nous raconte l'histoire de sa mère et des violences subit par son père jusqu'à la crise de trop. Cette histoire n'est pas faite pour les publics sensibles, mais est à la fois nécessaire pour encourager les victimes à parler afin d'éviter le pire.

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Un livre choc sur les violences conjugales vues par l'enfant qui assiste impuissante à la soumission de sa mère face à son père. On suit le cours de ses réflexions, pendant qu'elle attend que sa grand-mère vienne la chercher à l'hôpital. Elle l'y attend avec sa mère, après d'énièmes coups. Elle se repasse le cours des évènements, du changement de comportement de son père, de la descente de sa mère, de l'indifférence de ces gens qui savent mais ne parlent pas, n'aident pas. La fin est un choc, triste, une surprise sans en être une.

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Un roman court mais percutant ! Et inoubliable !
Au début du roman, on se trouve dans la salle d'attente d'un hôpital avec l'héroïne (Lyra) et sa mère. Puis à travers des flash-back, on comprend que le père de famille est violent. En très peu de page, l'autrice réussi à nous immerger dans le quotidien de cette adolescente qui assiste à tout sans pouvoir intervenir, sauf pour essayer de préserver ses frères de la vérité.
Beaucoup d'émotions donc dans ce livre, mais il peut surtout servir de point de départ pour une réflexion plus poussée : les violences conjugales et les féminicides sont malheureusement un sujet d'actualité. Je trouve que le livre porte bien son titre : l'utilisation des couleurs pour décrire les journées et les émotions de Lyra est pertinente et le récit s'articule très bien autour de cette thématique. L'écriture de Pascaline Nolot est fluide mais provoque énormément d'émotions, d'autant que l'on se sent proche de Lyra.
J'ai été particulièrement émue par la fin : la décision de Lyra de parler de leur expérience au plus grand nombre, pour faire comprendre aux autres que les femmes battues ne sont pas faibles et également révéler le fait que les monstres n'existent pas seulement dans les contes.

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Lyra, quinze ans, attend dans le couloir de l'hôpital que sa grand-mère arrive et les récupère, elle et sa mère. Son père a une nouvelle fois eut une de ses crises de colère et s'est défoulé sur sa mère. Jour ordinaire dans la vie de Lyra, son petit frère et sa mère. Ce sera la dernière fois que cela se produira.
C'est un coup de cœur.
C'est un livre que j'ai lu en une heure, je l'ai dévoré comme en apnée.
Lyra est confuse, on sent quelque chose ne tourne pas rond, mais cela dit au vu de ce qu'il vient de se passer, cela semble logique. Par le biais des couleurs, une différente à chaque chapitre, elle nous raconte un quotidien terrible : les coups de son père, les blessures de sa mère, la terreur de son frère et elle, son adolescence régie par l'angoisse quotidienne.
La plume est très belle, poétique. Les phrases rimes, elles sont sonores et rythmées. Les chapitres sont courtes, en accord avec ses pensées qui sautent et tressautent. Quand arrivé la fin, j'ai ressenti une bouffée d'émotion, comme un uppercut dans le ventre.
Bref c'est un livre à lire et à faire lire sur les violences conjugales et leurs conséquences.

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Un roman indispensable dans tous C.D.I. et médiathèque. Un roman pour ados, et adultes.
Quel roman… Un roman d’actualité… Un roman qui bouleverse….Un roman qui nous laisse ko, tellement impuissants…

Quel texte Pascaline Nolot, merci.

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Ce court roman dénonce à hauteur d'adolescent la violence faite aux femmes. Lyra, 15 ans, attend dans un couloir d'hôpital sa grand-mère. Mais celle-ci met du temps à arriver. Pendant cette longue attente, Lyra nous raconte à travers dix chapitres au nom de couleur son quotidien parfais, fait de petits bonheurs et souvent fait de souvenirs sombres. Elle nous déroule les vexations, les coups, les remarques de son père envers sa mère. Et puis, les personnes qui savaient mais n'ont rien dit : les voisins, sa grand-mère... Car son père a tout de l'homme parfait, vu de l'extérieur, voire même d'un héros pour ce qu'il a fait un jour. Et puis il y a ses petits frères, des jumeaux qu'elle a toujours voulu préserver, tout comme sa mère. Un roman qui se lit d'une traite, un peu en apnée. On souffre avec Lyra et sa maman qui ont voulu s'extraire de ce quotidien infernal. Lyra parle aussi de sa solitude et son isolement face à ce secret familial. Un roman percutant, très réaliste dans tous les sens du terme. Les détails des mécanismes de l'emprise et de cette violence sont particulièrement bien retranscrits. Le plus : des conseils et des numéros à appeler en cas de problème. Un roman à faire découvrir au plus grand nombre dès 15 ans.

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Une lecture mitigé, certes marquante et nécessaire pour les plus jeunes. Mais qui est parfois dur notamment avce la mère de la fille.

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S’il y a des livres pour lesquels on ne peut dire que l’on a eu un coup de cœur sans ressentir un pincement, celui-ci en fait certainement partie. Comment peut-on aimer un roman qui parle de violences conjugales sans se dire que cela est une inconvenance ? Pour ma part, ce que j’aimerais, c’est qu’il n’y ait plus besoin de mettre par écrit ce que tant de femmes subissent, encore aujourd’hui !...

Mais tant que ce desiderata demeure une chimère, des auteurs et autrices, tel que Pascaline Nolot, notamment, osent poser sur les maux des mots qui déchirent le silence, donnant voix non seulement aux femmes, mais à ces autres victimes qui, trop souvent, souffrent sans mot dire, se claquemurant dans un mutisme criant : les enfants.

« Hier, Papa a frappé Maman ».

Cinq mots, et le cœur se serre. Cinq mots, et le ton est donné. Cinq mots, et le récit se teinte de gris.

Lyra, assise sur un banc d’hôpital, regarde les gens défiler dans le couloir sans pour autant les voir. Les souvenirs s’invitent dans son esprit, faisant défiler des morceaux de vie dans différentes teintes de gris, à l’instar d’un photomaton qui ne délivre que des photos où la couleur, synonyme de bonheur, est interdite.

J’ignore si tel était le dessein de l’autrice, mais les phrases résonnent comme les vers en rime d’un poème, apportant une musicalité aux sonorités funestes. Et, bercés par les paroles d’une plainte sombre et mélancolique, on tourne les pages, on s’accroche à chaque virgule, à chaque point, avec l’espoir que l’obscurité soit enfin lacérée. Et puis arrive le dénouement… et quelle fin !

Un livre jeunesse à mettre indéniablement dans les mains des adultes mais, évidemment, des adolescents, pour qu’enfin le verbe « oser » puisse faire toute la différence…

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