Théo, super-héros de la nature (T.3)

Merci aux éditions Scrinéo et à Netgalley pour ce partenariat.
Et il y a du boulot ! Pourquoi ? Parce que la pollution marine ne vient pas que de la mer, je dirai même qu’elle est plutôt provoquée par les « terriens », tous ceux qui laissent traîner leurs déchets sans penser à ce que ceux-ci deviendront, comme si, une fois abandonnés dans la nature, ils n’existaient plus. C’est plutôt le contraire, rien ne se perd, rien ne se crée et tout se retrouve qui dans la mer, qui sur les côtes, pour finir ingérer par les poissons, les mammifères marins, provoquant décès prématurés et dépopulation des océans. Sachant que l’homme a déjà du mal à voir la pollution qui a lieu sous ses yeux, imaginez un peu pour celle qui se passe très loin de lui !
Comme pour les deux premiers volumes, Théo super-héros de la nature est rempli de bonnes idées, simples à mettre en pratique pour peu que l’on fasse preuve de bonne volonté (oui, l’on connait tous des personnes qui en manquent singulièrement). Bien sûr, comme Maëlle, la meilleure amie de Théo, l’on peut légitimement être saisis de découragement, se dire que ce que l’on fait, c’est peu. Même Théo, en dépit de toutes les initiatives prises au sein de sa classe et du collège de son frère, sent aussi poindre du découragement. Parce que le problème ne peut pas être résolu seulement par des individus de bonne volonté, il faut aussi que les entreprises et les éleveurs intensifs s’y mettent, et là, c’est une toute autre affaire.
Ce troisième volume est dans la continuité des précédents, c’est à dire que les initiatives déjà prises continuent à être mises en oeuvre – nous avons par là même des nouvelles des poules prises en charge dans le second volume. Il est agréable et facile à lire. De même, j’apprécie l’initiative du cahier de jeux à la fin du livre, habitude que les éditeurs jeunesse avaient un peu perdu, et c’est dommage.

Grâce à Cocci la coccinelle, Théo peut rapetisser à volonté, ce qui lui permet de converser avec les petits animaux. Après s’être intéressé aux produits dangereux pour les insectes et aux élevages industriels dans les deux premiers récits de ses aventures, les jeunes lecteurs sont cette fois-ci sensibilisés aux dangers menaçant les océans.

Algues vertes, détritus de toutes sortes, pollution, plastique, la tache est ardue.
Théo mobilise toutes les bonnes volontés de sa petite ville bretonne afin de trouver des alternatives. Etre un super héros de la nature n’est pas une mission de tout repos !

Ce petit roman a tout pour plaire : des petits chapitres, un style clair, un langage facile à comprendre, avec les mots importants mis en valeur, des illustrations nombreuses et sympas ! Les idées de Théo et son entourage sont pratiques et pourront être reprises facilement par les lecteurs, ce qui rend l’écologie vraiment abordable pour eux. Une réussite !

Théo vit en Bretagne. Avec son père et sa sœur, ils aiment ramasser des coquillages sur la plage (mais pas les manger ! beurk.) Lors de l'une de ces promenades, Théo se retrouve de nouveau en lilliputien. Il échange avec les mollusques et autres créatures marines.
Elles lui apprennent que les océans sont ultra pollués. Et que les plastiques - en particulier - tuent l'écosystème marin. Certains animaux les confondent avec leur nourriture etc.

Théo doit agir. Il en parle de nouveau à sa classe. Mais heureusement que les insectes, les mollusques et les animaux l'encouragent car il y a un ENORME boulot qui peut décourager.
Mais ses combats ont changé des mentalités et convaincu son école et ses proches à agir. Même le maire s'y met !

Encore une fois, le discours est le même : il est encore temps d'agir, seul ce sera difficile mais c'est déjà un premier pas important. Agir et en parler autour de soi permet de convaincre un groupe qui pourra agir et convaincre à son tour.

Une bonne manière de parler des problèmes écologiques aux enfants et des impacts de la pollution. Même si Théo est parfois un peu antipathique.
Le message n'est pas subtil. Mais la lecture de l'enfant peut être accompagnée par une réflexion, des explications ou un débat. Le livre peut donc être une base de travail auprès des enfants. D'ailleurs, la classe de Théo donne des pistes de ce qui peut être mis en place.

Tome 3 de la série Théo, super-héros de la nature. Cette fois-ci, notre jeune héros découvre la pollution sur les plages et dans les océans. Les animaux avec qui il peut communiquer lui demandent de l'aide. Ni une, ni deux, il fait appel à ses camarades et à sa famille pour lutter contre la pollution : ramassage des déchets, confection de sacs en tissus, en papier, recyclage... Et si son village de Bretagne devenait un village éco-responsable ? A lire dès 7 ans.