Puissions-nous vivre longtemps
par Imbolo Mbue
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Date de parution 4 févr. 2021 | Archivage 3 mars 2021
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Résumé
Après Voici venir les rêveurs, le deuxième roman d’Imbolo Mbue, Puissions-nous vivre longtemps, interroge le colonialisme, les liens entre l’Afrique et l’Occident, la violence du capitalisme, le féminisme, l’environnement. Un roman lyrique et puissant, politique et engagé.
Depuis l’arrivée de Pexton, une multinationale américaine venue exploiter du pétrole sur leurs terres, les habitants de Kosawa, en Afrique, vivent un enfer. Les fuites ruinent les récoltes et les enfants meurent les uns après les autres d’avoir bu de l’eau polluée. Après des années de mépris, une révolte des villageois se termine dans un bain de sang, attirant l’attention des journalistes du monde entier. Pexton propose alors aux enfants de Kosawa de partir faire des études aux États-Unis. C’est le cas de Thula, jeune fille timide et brillante dont le père est mort lors des affrontements.
De là-bas, elle dirige la lutte de ses anciens camarades restés à Kosawa et, dix ans plus tard, rentre au pays, déterminée à mener la révolution et à faire changer les choses…
Née en 1982, Imbolo Mbue a quitté Limbé, au Cameroun, en 1998 pour faire ses études aux États-Unis. Elle a grandi en lisant les grands auteurs africains : Chinua Achebe, Ngugi wa Thiong’o, mais c’est chez Toni Morrison et Gabriel García Márquez que sa sensation d’être éclatée entre deux cultures a trouvé un écho. Après Voici venir les rêveurs (Belfond, 2016 ; Pocket, 2017), Puissions-nous vivre longtemps est son deuxième roman.
Imbolo Mbue vit à Manhattan.
Après Voici venir les rêveurs, le deuxième roman d’Imbolo Mbue, Puissions-nous vivre longtemps, interroge le colonialisme, les liens entre l’Afrique et l’Occident, la violence du capitalisme, le...
Formats disponibles
FORMAT | GF cartonné |
ISBN | 9782714494061 |
PRIX | 22,00 € (EUR) |
Chroniques partagées sur la page du titre
Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour ce partenariat.
Je le dis d’entrée de jeu, j’ai eu du mal à lire ce livre, j’ai eu du mal à aller au bout de ce livre. Ce qu’il raconte est en effet dur, tragique, parfois insoutenable, d’autant plus insoutenable que l’histoire est cruellement possible.
A chaque chapitre son ou ses narrateurs. Ils alterneront tout au long du récit, parce que certains faits ne pourront être racontés par n’importe qui. Le narrateur peut être un, comme Thula ou Bongo, son oncle, ou Sahel, sa tante. Il peut être choral, comme ce groupe d’enfants qui a le même âge que Thula, ce groupe de survivants, à la maladie, au massacre.
C’est l’histoire d’une multinationale américaine qui s’est installée dans ce village – dans d’autres villages aussi – avec la bénédiction de Son Excellence, qui dirige ce pays d’Afrique de l’Ouest. C’est l’histoire d’une multinationale qui engrange de grands bénéfices, et néglige tout ce qui peut assurer la sécurité des habitants du village. Les terres deviennent stériles, l’eau polluée. Les enfants tombent malades, et parfois, trop souvent même, ne guérissent pas. Le petit frère de Thula aura la chance de revenir à la vie. Un parmi tant d’autres qui seront mis en terre avant leurs parents et leurs grands-parents.
C’est l’histoire d’années qui se transforment en décennies de lutte. Ce sont des tentatives pour faire bouger les choses, pour que réparations soient faites, dans tous les sens du terme. C’est l’histoire de choix, aussi, partir, rester, accepter l’argent, accepter le travail. C’est constater aussi que les employés de la compagnie, s’ils ont accepté de travailler pour la compagnie, ne sont pas forcément mieux lotis.
C’est l’histoire de traditions que les grands-parents, les parents essaient de transmettre. C’est l’histoire du capitalisme qui s’implante tranquillement en terre africaine, c’est l’histoire aussi du colonialisme, de l’esclavage, qui ont laissé des traces sur la terre et dans les mémoires.
Ce n’est pas un livre facile, je l’ai déjà dit, mais c’est un livre important, à lire et à partager.