Cordillera

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Date de parution 12 janv. 2023 | Archivage 9 févr. 2023
cherche midi éditeur | Les Passe-murailles

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Résumé

On dit que la cordillère des Andes vibre à l’écho des vies qui y défilent.

Dans le Chili du début du xxe siècle, la famille Silva, respectée et crainte dans le village, est auréolée de mystère. Cecilio, le père, taiseux, les mains dans la terre rebelle. Luisa, la mère, mapuche, qui connaît le pouvoir des chants et des plantes. Esteban, l’aîné, amené à découvrir, ébloui, l’univers des poètes et de l’imprimerie. Joaquín, le cadet téméraire, gardien de troupeaux, mû par l’appel des cimes. Nombreuses sont leurs épreuves : la colère de la terre, la violence des hommes, la mort, le traumatisme de la guerre. Le clan fait face, soudé par un amour pudique. Dans cette nature indomptable, des cols glacials aux vallons ombrageux, des pâtures verdoyantes aux mines du désert de l’Atacama, chacun chemine vers son destin, sa liberté.

Fresque ample et romanesque teintée du réalisme magique sud-américain, Cordillera nous emporte dans la vie d’hommes et de femmes qui résistent et se tiennent debout sur les crêtes des montagnes comme sur le fil hasardeux de l’existence.

On dit que la cordillère des Andes vibre à l’écho des vies qui y défilent.

Dans le Chili du début du xxe siècle, la famille Silva, respectée et crainte dans le village, est auréolée de mystère...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749176338
PRIX 20,00 € (EUR)
PAGES 336

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Chroniques partagées sur la page du titre

Un chef-d'œuvre !
Une narration magnifique et une écriture géniale !
Je suis sans voix et je ne sais pas comment décrire celui-ci. Je ne sais pas, ah, mon Dieu ! Le seul livre sur lequel j'ai beaucoup pleuré !

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Au Chili, au début du vingtième siècle, la Cordillère de Andes est le domaine de la famille Silva. Cecilio, le père veille sur sa famille avec une bienveillance quasi-muette, peu enclin à utiliser les mots pour dire les sentiments, accomplissant son travail de muletier dans le respect des traditions, auprès de Luisa, la mère héritière d’un savoir ancestral mapuche, utilisant le pouvoir des plantes et des chants traditionnels. Ce sont ces mêmes mots manquants qui conduisent Esteban vers sa destinée de poète, tandis que son frère Joaquin rêve d’aventures lointaines. La guerre, l’amour, les deuils viendront contredire les aspirations de chacun en modifiant le destin qu’ils pensaient se choisir.

Ce voyage littéraire en Amérique du Sud cent ans plus tôt est un dépaysement total, qui nous plonge au coeur de la vie quotidienne de paysans vivant dans un dénuement accepté. Malgré tout, le respect apparent voué aux maîtres s’assortit d’’un mépris pour l’incompétence du « patroncito ». On découvrira aussi les conditions de travail aberrantes des travailleurs des mines de salpêtre, bientôt détrônées par d’autres richesses souterraines.

Evocation passionnante d’une époque révolue, ce roman est porté par une très belle écriture qui flirte avec la poésie.


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Delphine Grouès a eu à cœur de nous faire partager sa passion pour le Chili, ses paysages, en particulier la Cordillère des Andes, son histoire. C’est donc un premier roman, qui trouve ses prises dans la chaîne de montagnes ondine, au travers de l’histoire d’ouvriers agricoles et d’arrieros (muletiers), la famille Silva. C’est cette promesse de dépaysement qui m’a attirée, les Cordillères des Andes m’apparaissant comme tous les massifs montagneux un peu mythique, aussi mystérieux que grandioses. Avec dans un coin de ma tête, le générique lancinant des mystérieuses cités d’or (paie ta référence, oui…), d’autant que les deux fils prodigues du couple Silva, et Cecilio et Luisa, sont prénommés Esteban et Joaquín.

Cordillera, toponyme hispanophone transparent, débute un siècle plus tôt, au sein d’une famille dont le chef de famille est ouvrier d’une hacienda, une exploitation agricole, un inquilino (que l’auteure choisit de traduire par le mot péon, soit un salarié de bas statut) aux ordres d’un patron : Don Luis Armando. De l’autre côté de l’arbre généalogique, il y a Evaristo, Demetrio et Pancho. Des hommes comme s’ils avaient toujours été là, vivant dans un coin des hauteurs andines, à cheval ou à mule, célébrant les présents, commémorant les décédés, protégeant en tout cas leur bout de territoire andin contre les bandits qui rodent. Delphine Grouès ne va pas faire de longs retours en arrière pour portraiturer les Silva, elle choisit d’aller de l’avant en filant sa narration sur les deux fils Silva : l’aîné Esteban va se découvrir une âme de poète au contact de son oncle, le troubadour Demetrio, le cadet Joaquín a au contraire les pieds bien ancrés dans la terre et se veut comme le successeur de ce grand oncle, libre comme le condor, un arriero indépendant. On grandit vite, pas forcément bien, au creux de l’aridité et de l’austérité de ces montagnes, l’enfance de Esteban et Joaquín ne fait pas long feu.

Ce roman est une fenêtre grande ouverte sur la vie d’une famille de paysan, sans la moindre ressource que celle de ses bras et de la solidité des liens du clan, qui font d’eux des gens respectés, et craints, dont la force des rapports leur permet de surmonter les pertes et coups durs, et d’aller de l’avant. Pas d’intrigue aux rebondissements aussi inattendus qu’incessants, mais un long récit qui se rapproche de la fresque familiale, entrecoupé d’apartés historiques – que j’ai lu avec beaucoup de plaisir – sur ce Chili de début de XXe siècle, de ses groupes ethniques, des mapuches dont est issue la lignée maternelle, et de ce bouillonnement culturel qui au fil des siècles a fondé le Chili, entre Incas, colons espagnols et l’armée créole.

Le portrait de cette cordillère des Andes impériale est plutôt réussi : minérale et végétale, escarpée, ensauvagée, terriblement impitoyable, de par ses risques d’accident, d’attaque de puma ou de quelconque bandit, et presque ensorcelante, ceux qui l’habitent sont à son image, ceux qu’elle retient n’en repartent jamais. De là où ils vivent, Les Silva se situent juste entre terre et ciel, cette terre nourricière que bat Cecilio à longeur de journaux, ces esprits guérisseurs des cieux familiers de Luisa : comme une transhumance incessante. Une famille de paysans, entre troubadours, ceux qui distillent la parole à travers leur poésie, guérisseurs, comme la mère, de travailleurs de la terre, un entre-soi au service de grands propriétaires, ceux-là même qui régissent la vie économique du pays. Et en un détour, on quitte un instant la vie andine pour les terres désertiques du Chili, perforée par les multiples mines de salpêtre ou de cuivre de l’Atacama du nord du pays qui dépouillent le sol de ses matières. Un enfer sous-terrain qui rend les hauteurs andines un peu plus amicales.

Malgré la rigueur de la vie des Silva, l’auteure nous transmet la beauté âpre de la vie du clan, entouré de cette chaîne de montagne. Isolés en un sens dans un écrin de terre de cette région des Maule, la séparation et la plongée dans le reste du Chili n’étant que temporaire. L’écriture de l’auteure rend honneur à la poésie portée par Esteban, qui ne cesse de couvrir le récit de ses octosyllabes, cette cordillère est une source renouvelée d’inspiration : ce texte est parsemé de passages, d’interludes en italique, qui fait de Delphine Grouès une poétesse louant la vie de la famille Silva.

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Deux frères, le Chili en 1909, le dur labeur de chaque jour dans une nature à la fois féroce et généreuse, les haines de clans et à l'horizon, le progrès de ce siècle fou qui attire les plus ambitieux. Et, il y a cette cordillère, colonne vertébrale de l'Amérique, avec ses cols, ses ravins, ses mystères. Elle est au centre de ce très beau roman qui fait voyager d'une émotion à l'autre et l'on s'attache à ces hommes fiers qui se battent pour l'honneur mais aussi par amour.

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Etes-vous plutôt arriero ou péon ? Autrement dit, si vous viviez dans les années 1900 le long de la Cordillère des Andes, seriez-vous plutôt muletier ou paysan ?

C’est une question que tous les hommes de la famille Silva se posent de père en fils.
Et tous, ainsi que leurs femmes et leurs filles, guérisseuses et conteuses, sont des personnages centraux dans l’histoire et l’Histoire que nous raconte Cordillera.
Dans le contexte social du Chili du début du siècle dernier, la veille de la révolution ouvrière, Delphine Grouès dresse le portrait d’une famille que j’imagine représentative de son époque. J’ai trouvé intéressant de suivre les destins radicalement opposés que se choisissent les deux frères Silva, faisant de ce texte un roman d’initiation. La place centrale occupée par la Cordillère des Andes et ses rigueurs climatiques amène une ambiance particulièrement originale.

Il y a plein de jolies qualités dans ce roman. Outre le contexte déjà évoqué, le texte est doux, présente des accents parfois poétiques et aborde de nombreuses questions : l’ordre social, le féminisme, le racisme, la place du mysticisme…
Plein de jolie qualité et aucun défaut évident. Pourtant je dois avouer que je n’ai pas été réellement emportée. Je n’ai pas vibré en chœur avec les personnages comme j’aime tant le faire. Peut-être le texte était-il trop doux ? Le tempo trop saccadé ? Les personnages trop lisses ? Un peu de tout ça sans doute. J’ai vraiment trouvé le contexte intéressant, c’était ambitieux, mais cela a comme manqué de coffre pour me convaincre totalement. Je le regrette parce que je ne doute pas que l’autrice a fait un travail de recherches formidable pour dépeindre si précisément les modes de vie de l’époque en cette région du monde.

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Un premier roman qui nous emmène dans le Chili du début du 20e siècle.
Dans un récit alterné mêlant les voix de Joaquin, Esteban et Cecilio
l'histoire d'une famille au cœur des montagnes du Chili des années 1900.
Dans le Chili du début du xxe siècle, la famille Silva, respectée et crainte dans le village, est auréolée de mystère. Cecilio, le père, taiseux, les mains dans la terre rebelle. Luisa, la mère, mapuche, qui connaît le pouvoir des chants et des plantes. Esteban, l'aîné, amené à découvrir, ébloui, l'univers des poètes et de l'imprimerie. Joaquín, le cadet téméraire, gardien de troupeaux, mû par l'appel des cimes. Nombreuses sont leurs épreuves : la colère de la terre, la violence des hommes, la mort, le traumatisme de la guerre. Le clan fait face, soudé par un amour pudique. Dans cette nature indomptable, des cols glacials aux vallons ombrageux, des pâtures verdoyantes aux mines du désert de l'Atacama, chacun chemine vers son destin, sa liberté.
L'auteure nous entraîne dans la vie de ses personnages : Esteban va partir découvrir la vie grâce un grand oncle, le troubadour Demetrio, avec qui il va prendre la route et découvrir le monde de la poésie. Mais il va garder toujours le souvenir de son petit frère, Joaquín. Lui a au contraire les pieds bien ancrés dans la terre et se veut comme le successeur de ce grand oncle, libre comme le condor, un arriero gaucho indépendant.
L'auteure nous décrit aussi très bien les paysages de cette cordillère, cette nature sauvage, hostile. Un univers du travail dans cette nature, parfois hostile et des relations entre les classes sociales dans ces régions (les grands domaines et les histoires de clans) : des cols glacials aux vallons ombrageux, des pâtures verdoyantes aux mines du désert de l'Atacama. De belles références sur les contes et légendes racontés dans les campagnes, dans les marchés.
De beaux portraits, une description de la nature font de ce premier roman un moment de lecture plaisant.

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