Basculer

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Date de parution 19 août 2021 | Archivage 29 sept. 2021

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Résumé

R E N T R E E   L I T T E R A I R E / Premier roman

"Ils étaient les premiers. Ils ne savaient même pas ce qu'ils craignaient. Ca n'allait pas continuer, quelque chose allait changer, l'avenir n'aurait rien à voir avec le présent."


Le monde ferme ses frontières.

Un ministre remplace l'autre, un plan de relance va sortir de terre.

Un haut fonctionnaire se rapproche d'une association qui tente d'alerter sur les risques d'un effondrement.

Un mathématicien se soustrait à la société.


Et au fond d'une crevasse, un homme convoque sa mémoire éclatée. Comme dans la vie, il n'y a pas une mais plusieurs histoires qui nous traversent et s'entrechoquent, liées par une même vibration.


Florian Forestier est né à Bâle en 1981. Basculer est son premier roman.

R E N T R E E   L I T T E R A I R E / Premier roman

"Ils étaient les premiers. Ils ne savaient même pas ce qu'ils craignaient. Ca n'allait pas continuer, quelque chose allait changer, l'avenir...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714495785
PRIX 19,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ce roman pré-apocalyptique se construit dans un monde en équilibre précaire, une instabilité qui depuis presque deux ans nous contraint de modifier nos modes de vie, avec à la clé un lexique que nous n’aurions jamais imaginé inclure dans notre vocabulaire ordinaire.

Si le début qui s’attarde sur le destin en marche d’une jeunesse privilégiée et appelée à occuper des postes décisifs dans l’administration de ce pays m’a plutôt lassée, mon intérêt s’est éveillé lorsqu’un virage dans la narration, met le focus surune sorte de secte réfugiée dans une forêt bourguignonne, et se préparant à affronter l’effondrement. Car si le récit s’attarde beaucoup sur les tergiversations d’un pouvoir désemparé devant les manifestations évidentes des conséquences de l’incurie du vingtième siècle inconscient, les citations en exergue en début de chaque chapitre donnent clairement le ton : quelque chose d’irrémédiable est amorcé et le point de non-retour est franchi.

C’est à la fois un constat sociologique et un débat politique, ramené à une intrigue centrée sur des personnages qui donnent une dimension de proximité à ce drame qui se joue tous les jours autour de nous.

C’est assez terrifiant, mais la conscience qui, peu à peu se fait une place dans nos esprits d’humains individualistes peut rendre fataliste, et ductile :

« Le président peut annoncer un confinement éternel ou une guerre, une police secrète l'arracher en pleine nuit à son appartement. Une canicule épouvantable noyer l'atmosphère de vapeur noire. Le répertoire est si riche, on peut n'être jamais déçu. Non, cela ne s'arrêtera plus. La vie ne sera plus jamais douce »


Premier roman brillant, dont le sujet bien actuel ne peut laisser indifférent.

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond

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Un roman fort, original, parfois complexe, aux thématiques modernes et particulièrement intéressantes (grand effondrement du monde industriel, environnement, obligation d'évoluer d'une manière ou d'une autre).
Un ouvrage qui donne matière à réflexion alors que nous sommes toujours dans l'après / pendant COVID. En résumé, un premier roman intéressant et réussi.

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Il s’agit du premier roman de Florian Forestier, un cadre de la fonction publique qui travaille depuis plusieurs années sur les enjeux de transitions numérique et écologique.
C’est un roman qui traite de politique, de la « haute » fonction publique et de ses coulisses, de la technocratie, et qui peut inciter le lecteur à une réflexion sur notre société française, qui est peut-être sur le point de s’effondrer, de se fissurer, de « basculer » … Le lecteur est transporté au Ministère, mais également en Bourgogne et à la montagne. L’auteur y parle d’épidémie, de masques ou d’attestations « à la con », de confinement. Le lecteur participe aux réunions au ministère et peut ainsi s’interroger sur le rôle de la société civile, des associations.
On y rencontre Daniel, Julie, Stanislas, Guillaume, Alicia, Bruno, Léa, et Mathilde. J’ai particulièrement apprécié le côté décalé de ce dernier personnage. Les thématiques abordées ne manquent pas d’intérêt, avec entre autres la difficulté d’être parent, les grandes écoles, la technocratie, ou le rôle des médias.
Jalousies, trahisons, tensions, conflits sont presque devenus le quotidien des différents personnages. Le milieu politique est ici décrié. On ne sait pas où s’arrête la fiction, car il y a de nombreuses références à notre vécu lors du confinement de l’an dernier, et un certain nombre d’anecdotes qui peuvent nous faire penser à de réels personnages politiques.
On attend surtout le jour où tout va basculer, où la société va se déliter. On ressent le catastrophisme de certains personnages clés. En tête de chaque chapitre, une citation évoque l’effondrement à venir, qu’il soit climatique, écologique, ou économique, par exemple. C’est comme une obsession, cela tourne en boucle.
J’ai trouvé des longueurs à ce roman, j’ai eu du mal à voir où l’auteur voulait en venir, au point que j’ai failli abandonner. Mais j’ai finalement poursuivi ma lecture, et je n’ai pas regretté car j’ai trouvé la suite, et notamment la deuxième moitié, assez intéressante. C’est un étonnant roman, qui m’a un peu laissé sur ma faim. Il est bien écrit et bien construit, mais il m’a manqué quelque chose. J’ai beaucoup aimé le côté politique et grandes écoles, le phénomène de réseaux, et ce que ce roman semble dénoncer.
Je remercie les éditions Belfond et NetGalley pour leur confiance renouvelée.

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Une belle découverte pour ce premier roman de Florian Forestier pour cette rentrée littéraire 2021, Basculer raconte le cœur du pouvoir qui est au bord du précipice avec des conseillers qui ne peuvent plus y surnager ! La classe politique décrite ici qui gouverne la France est jeune, bardée de diplômes, les yeux rivés sur leurs téléphone, en lien direct avec les réseaux sociaux et tâchent plus ou moins de répondre soit au Président, soit à ses ministres soit aux avis d’une opinion qu’on sent prépondérante dans la gestion du pays.
Daniel Fresse est coincé au fond d’une crevasse et ce temps hors norme lui permet de s’interroger sur sa vie. Est-un accident ? Ou, est-ce un suicide professionnel déguisé ?
Car Daniel avait tout pour faire comme ses parents l’ont rêve. Il est brillant, habitué à réussir ses études, a travaillé sans compter ses heures, à s’oublier derrière les demandes urgentes, qui ne peuvent attendre… Même s’il est complétement effacé, il peut compter sur quelques personnes qui savent parler à l’oreille de ceux qui décident. Influent et omniprésent, il est devenu incontournable pour ses savoirs-faire de haut-fonctionnaire, conseiller du gouvernement. Malgré cela, sa faille est terrible comme « une vache impuissante contre le talon qui le harcèle » : Il lui arrive de se sentir priver des mots et de son esprit car il accumule une colère qui le brûle de l’intérieur. Le seul moyen qu’il trouve pour s’épancher, c’est de se répandre sur les réseaux sociaux, croisant l’insulte, comme d’autres par le passé, croisaient le fer ! (...)
Basculer raconte ces trentenaires, bientôt la quarantaine, entrés en politique pour se faire une place au soleil, sans idéologie sociale, sans valeurs éthiques, sans convictions réfléchies qui d’un regard, d’une opinion peuvent influencer une tendance, une loi, une gouvernance et peuvent sans ciller dire le contraire !

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