L'été d'Agathe

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Date de parution 13 janv. 2016 | Archivage 6 avr. 2016

Résumé

« Vendredi 10 août 2007. Agathe s'est arrêtée de respirer. Après six mois de lutte depuis sa deuxième greffe et toute une vie de combat. Sa lumière, son rire, son esprit, son courage vont tellement nous manquer. Sept ans plus tard, moi, son père, j'ai décidé de raconter qui était cette jeune femme vivante, joyeuse et directe. Comment elle a avancé, aimé, partagé. Comment elle a vécu, jusqu'au bout, son dernier été. Je voulais parler de sa vie, de la vie. Je me suis replongé dans mes notes, j'ai repris les photos, les courriers de ses vingt-trois étés. Puis j'ai commencé à écrire. Jour après jour. Ce fut difficile et doux. Tu m'accompagnais, Agathe, avec ton regard sur le monde, sur la maladie, sur la famille, sur moi. Nous échangions. A la fin, tu étais en vie. »
 D. P.

« Vendredi 10 août 2007. Agathe s'est arrêtée de respirer. Après six mois de lutte depuis sa deuxième greffe et toute une vie de combat. Sa lumière, son rire, son esprit, son courage vont tellement...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782246858546
PRIX 7,49 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Le titre est classique, un groupe nominal suivi d’un complément du nom. Une saison, un prénom féminin, comme une promesse de roman sentimental heureux. Il n’en est rien.
Ce livre raconte ce que personne ne raconte : comment vivre quand la médecine ne peut plus rien pour l’être que vous aimez le plus au monde ? Timidement, l’on voit, parfois, des livres, des documentaires sur l’accompagnement des personnes en fin de vie. On ne parle jamais de l’accompagnement des personnes qui commençaient seulement leur vie. De même (et je ne vous ferai pas de listes), on nous parle toujours, dans les émissions de télévision, les reportages, de greffes réussies. On ne parle pas, ou très peu, des autres.
L’été d’Agathe, c’est l’histoire d’une jeune fille qui a voulu vivre le plus possible comme les autres. Ce n’est pas seulement son histoire, c’est aussi, puisqu’il l’écrit, l’histoire de son père. Un homme entouré par les femmes de sa vie : Emilie, sa fille aînée, Clarisse, la benjamine, Sabine, la mère d’Agathe et de Clarisse, Juliette, sa compagne. Un homme, oui, avec une vie sentimentale dont il parle parce qu’elle fait partie de ces années-là. Des ennuis de santé lourds, qu’il cite, sans jamais s’appesantir dessus. D’ailleurs, ce livre semble vaincre la pesanteur et rechercher les moments de vie insouciants. Pas de pathos, jamais, même dans les pires moments. Pas d’enjolivements de la réalité ou d’embellissements des moments traversés, peu ou pas de figures de style ampoulés.
Une confiance aussi, dans la médecine : les parents d’Agathe sont restés des parents, tout en dénonçant certains comportements de « médecine à l’ancienne ».
Pas de jugements moraux, jamais, même si, et j’en ai été étonnée, la religion a sa place dans la vie d’Agathe et de ses parents – lui le catholique, elle les protestantes. Cependant, jamais il n’est question de la foi comme aide pour accepter et surmonter la maladie puis la mort, mais d’un des composants de leurs vies – avant, après.
L’été d’Agathe n’est pas un livre facile à lire, il ne laisse pas indemne. Il est cependant un très beau témoignage d’amour d’un père à sa fille.

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Vendredi 10 août 2007. Après vingt-trois années de lutte, Agathe cesse de respirer, emportée par la mucoviscidose.
Des années plus tard, Didier Pourquery, son père, raconte « l'été d'Agathe », ce dernier avant sa mort. Il raconte le quotidien de sa fille, de l'annonce de sa mort prochaine à son dernier souffle. Mais, il raconte aussi toutes les batailles, les espoirs, les peurs durant ces vingt-trois années d'existence et de lutte de sa fille : l'annonce de la maladie, le besoin de se ressourcer en famille sur l'île d'Oléron, les coups de gueule, les liens familiaux qui se resserrent et se desserrent.
L'ensemble est raconté avec pudeur mais aussi clairement, sans filtre ni masque. Le père ne cache pas non plus son envie d'être parfois loin de l'hôpital, loin de sa fille malgré tout l'amour qu'il lui porte... parce qu'il doit se ressourcer pour à nouveau l'accompagner.

J'ai été très touchée par un passage qui montre le quotidien des familles face à la maladie, à cette situation devenue si banale pour elles : « Alex, lui, fait des mots fléchés. Je le regarde et je comprends soudain : il attend. Comme nous. C'est sa manière d'attendre. Il attend car depuis toujours, auprès d'Agathe, nous attendons. Nous attendons qu'elle aille mieux, qu'elle s'éclaire, qu'elle s'endorme, que sa quinte de toux s'achève, qu'elle se réveille de sa sieste ou de son anesthésie. Nous attendons depuis si longtemps et notre attente se conclut toujours par un sourire d'Agathe. Alors Alex fait des mots fléchés. Et je le comprends.
Moi-même j'écris des lignes sur mon carnet comme un automate. J'expédie des SMS aux amis. J'observe Agathe et j'écris ».

Un bien beau roman sur un sujet pesant.

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