
Antoine, un fils aimant
par Sandrine Cohen
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.
Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !
Envoyer des titres NetGalley directement vers votre Kindle ou votre application Kindle
1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 6 févr. 2025 | Archivage 3 mars 2025
Belfond | Belfond noir
Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #SandrineCohen #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils
Résumé
Sandrine Cohen, la réalité du noir.
Découverte avec Rosine, une criminelle ordinaire, lauréat du Grand Prix de littérature policière 2021, Sandrine Cohen revient avec une enquête pleine de rage, pour aborder la violence sous son angle le plus intime et le plus pervers.
À dix-sept ans, Antoine Durand est un lycéen brillant, sans histoires, qui grandit dans la banlieue huppée de Meudon. Jusqu’à ce dimanche de février où, dans la cuisine, Antoine pointe un fusil de chasse sur son père. Pour le braver, le faire rire, mais l’arme est chargée et le coup part. Xavier Durand meurt sur le coup.
Enquêtrice de personnalité, Clélia Rivoire se charge du dossier. Son travail : retracer la trajectoire de vie du prévenu, comprendre les raisons de son passage à l’acte et apporter des pièces au dossier en vue du procès. Mais le garçon est un roc. Aucune émotion, un discours maîtrisé et une fine connaissance du système judiciaire français. Que cache son arrogance ? Pourquoi refuse-t-il la main tendue de Clélia ?
Sandrine Cohen est romancière, scénariste et réalisatrice de fictions et de documentaires. Elle est l'autrice de Rosine, une criminelle ordinaire (éditions du Caiman, 2020, et J'ai Lu, 2021), lauréat du Grand Prix de littérature policière en 2021, ainsi que de Tant qu'il y a de l'amour (éditions du Caïman, 2022, et J'ai Lu, 2023). Avec Antoine, un fils aimant, son troisième roman, Sandrine Cohen poursuit sa réflexion sur la violence intrafamiliale, son origine et sa perpétuation.
Récemment, elle a également réalisé la série documentaire Les Reclus, une famille sous emprise (Canal+) et Meurtres à Chartres (France Télévisions).
Sandrine Cohen, la réalité du noir.
Découverte avec Rosine, une criminelle ordinaire, lauréat du Grand Prix de littérature policière 2021, Sandrine Cohen revient avec une enquête pleine de rage...
Ils recommandent !
A propos de Rosine, une criminelle ordinaire :
« Un des textes noirs les plus forts de l’année écoulée. […] Un style clair, sans fioritures, lumineux. Une héroïne déjantée, brillante, humaine, prête à tout pour rendre la justice. Sauver ce qui n’est pas sauvable. » Libération
« Clélia est un formidable personnage, violente, colérique, sauvage, solaire. C’est un bulldozer, rien ne l’arrête, elle envoie promener les procédures, et ne craint ni l’invective, ni la vulgarité. Clélia est libre, intègre, dotée d’une incroyable force de vie. Son intelligence, son intuition, ses fulgurances sont hors du commun. Et c’est elle qui emmène le livre, lui donne sa voix, son rythme, son énergie. Sa personnalité hystérise le texte, le rend plus urgente, rugueux, brûlant. […] Clélia cherche l’au-delà des apparences : qu’y a-t-il derrière l’image de la famille parfaite que tous s’appliquent à présenter ? Et ce travail d’archéologie familiale est passionnant. Sandrine Cohen le compose avec un sens aigu du suspense et de la tension dramatique. » France Inter, Le polar sonne toujours deux fois
A propos de Rosine, une criminelle ordinaire :
« Un des textes noirs les plus forts de l’année écoulée. […] Un style clair, sans fioritures, lumineux. Une héroïne déjantée, brillante, humaine, prête à...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714404671 |
PRIX | 20,00 € (EUR) |
PAGES | 384 |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

Je connaissais déjà la plume de Sandrine COHEN, je l'avais découverte avec Rosine, une criminelle ordinaire qui était génial et j'ai adoré Tant qu'il y a de l'amour. J'avais donc beaucoup d'attente pour ce 3ème roman.
C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé le personnage haut en couleur de Clélia, détective de personnalité dans une affaire qui est, tristement, d'actualité. Je n'en révèlerai pas trop ici au risque de gâcher une partie de l'intrigue.
Je tiens à préciser que c'est une lecture fluide mais difficile par moment de par son contenu.
C'est une lecture nécessaire, (comme ses précédents titres d’ailleurs) et je déplore le fait que Sandrine Cohen ne soit pas assez mise en avant parmi les autrices françaises.
N’hésitez plus, lisez Antoine, un fils aimant, mais attention, pour ceux qui n'aurait pas lu Rosine, une criminelle ordinaire, je vous conseille de le lire avant, car ce nouveau roman est une suite direct!!

le dernier roman noir de Sandrine Cohen, Antoine un fils aimant permet de retrouver Clelia, dont l'histoire personnelle dense réapparaît souvent au fil des pages. Avoir lu le roman précédent n'est pas indispensable mais certainement appréciable. N'hésitez pas à commencer par Rosine, une criminelle ordinaire.
Antoine pointe le canon d'un fusil vers son père et tire. Par défit, par haine ou juste pour rire…L'arme chargée entraine toute la famille dans le deuil. Clelia va devoir faire émerger le vrai enfoui sous les apparences.
Le récit s'articule autour d'un drame familial.
C'est une sorte de huis clos. La solution à l'énigme se trouve au sein du foyer où tous ont été témoins de l'incident. Reste à trouver la bonne approche pour les faire parler.
La violence psychologique est excellemment décrite. On ressent la pression, l'oppression et le poids de l'éducation. L'enquêtrice de personnalité permet de disséquer ces liens familiaux et d'expliquer les gestes, de voir au-delà, d'humaniser le crime. L'enquête est abordée de façon plus intime mais tout aussi violente.
Clelia est atypique, peu conventionnelle. C'est un électron libre qui se joue des règles. Son côté rebelle peut plaire. Personnellement il m'a plutôt éloigné de l'héroïne, car difficile de m'identifier ou de développer de l'empathie. Heureusement son implication et son dévoiement m'ont permis de renouer avec elle.
La fin ouverte me confirme l'intérêt de lire les tomes dans l'ordre. Alors Rosine vous attend si vous ne la connaissez pas, sinon il est temps de rencontrer Sybèle !
Je remercie #Netgalley, les #éditionsBelfond et l'auteure pour le partage.

#SandrineCohen #NetGalleyFrance
4,5/5
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions Belfond de m'avoir permis de lire ce livre.
C'est la première fois que je lis Sandrine Cohen, mais pas la dernière.
Sa plume est intéressante, ses personnages sont bien construits, ils sont peut-être un peu inhabituels, hors des cadres, de ces personnes qui poussent les limites au-delà de tout.
J'ai été conquise par la 4e de couverture et parce que l'héroïne, une enquêtrice de personnalité qui aide la police et la justice, porte mon prénom, Clélia (pour moi, c'est en version italienne sans l'accent.).
Clélia est une personne qui revient de loin, avec de nombreuses blessures, mais qui a appris à se reconstruire, et surtout qui a mis sa sensibilité au service de la justice, elle aide la justice, en cernant au mieux les auteurs de crimes. Cette histoire, qui commence comme un roman policier, va très vite prendre une autre tournure.
Un rythme bien mené, une écriture fluide, une plume acérée, un tantinet crue parfois, mais toujours juste. Ce n'est pas un style policé, c'est un style rugueux qui va comme un gant à Clélia l'enquêtrice lors de cette histoire.
Expliquer comment advient la reproduction d'un système de violence dans une famille, comment cette reproduction amène sur plusieurs générations des victimes, ou des bourreaux, des manipulateurs ou des personnes sous emprise. Comment briser ce cycle de reproduction, comment se libérer de cette violence, comment reprendre sa vie, sa liberté ?
Très belle démonstration sur ce que devrait faire la justice, réparer, plutôt que punir, comprendre pour juger, et non pas seulement chercher une quelconque acquisition de pouvoir.
Un plaidoyer fort bien mené, avec plein de sensibilité, un très beau roman.

❤️Une claque féministe mais pas que …
Résumé et plus 👉
Second tome mais peut se lire indépendamment (même si…)
#antoineunfilsaimant de @sandrine_cohen_ est un roman qui percute et nous mets un claque en pleine tronche. Pas de détours, pas d’effets inutiles, juste une histoire qui prend aux tripes et qui fait voler en éclats toutes les certitudes. Dès le début, tout semble clair : un crime, un coupable. Mais au fil des pages, les évidences s’effritent. Rien n’est aussi simple qu’il n’y paraît.
Au centre de tout ça, Clélia, une femme qui ne sait pas prendre de distance. Elle absorbe tout, ressent tout, s’implique trop. Trop entière, borderline, trop excessive, trop dans l’émotion, mais c’est justement ce qui la pousse à chercher, à creuser, à ne jamais accepter les choses comme elles sont. Impossible de rester indifférent face à elle. On l’admire, on s’agace, on s’attache.
L’histoire se déroule dans un huis clos familial étouffant. Tout se joue dans les silences, dans ce qui est dit et (surtout) ce qui est caché. Les jugements évoluent au fil du livre. On croit comprendre, puis tout change. Qui est à plaindre ? Qui est à blâmer ? Impossible d’avoir un avis tranché, tant les curseurs et donc nos jugements bougent en permanence, alors que l’on ne sait pas.
Le style de Sandrine Cohen est brut, direct, sans concessions. La violence n’est pas seulement physique, elle est dans l’indifférence, dans les regards, dans un système qui préfère juger que comprendre. C’est un livre qui met en lumière des injustices qu’on connaît trop bien, mais qu’on préfère souvent ignorer.
❤️En conclusion, ce livre n’est pas une lecture confortable, et c’est tant mieux. Il secoue, il dérange, il fait réfléchir. Une fois terminé, impossible de l’oublier. Une véritable claque féministe mais pas que …
❓Aimez-vous vous faire bousculer par un livre ?

Clélia est enquêtrice de personnalité. Qu’ésaquo ? Eh bien, tout comme vous (oui, tout à fait, je vous considère aussi cultivés que moi, de toute façon, on m’a maintes fois répété que l’on a les abonnés que l’on mérite), j’ignorais que ce métier existait. Je ne saurais d’ailleurs vous dire s’il existe dans le panorama judiciaire portugais mais, une chose est sûre, les livres ne sont pas seulement synonymes de divertissement. En lisant, on apprend !
Alors, qu’est-ce que cela implique ? Rien de plus simple, faisons preuve de sagacité (qu’est-ce que je vous disais, nous ne sommes peut-être pas aussi cultivés que nous aimerions l’être mais on ne pourra pas dire que vous et moi ne faisons pas preuve de perspicacité) ! Une enquêtrice, bah, enquête. Sur quoi ? Bingo ! Sur la personnalité ! De qui, eh bien, et c’est là que tout se corse : sur des criminels ordinaires !
Mais qu’est-ce qu’un criminel ordinaire ? Oubliez les pervers, les dénaturés, les vicieux, les déréglés, les dévoyés, bref, tous ceux qui tuent pour le plaisir ou pour l’appât du gain, voire les deux. Prenez plutôt, allez, un adolescent âgé de 17 ans, qui a toujours obéit aux règles, un fils aimant, un grand frère attentionné, un élève doué. À quel moment a-t-il basculé de l’autre côté ? Qu’est-ce qui a fait que, à un moment donné, il ait saisi le fusil de chasse de son père, visé ce dernier et tiré ?
Une plaisanterie entre un père et un fils qui a mal tourné ?
Clélia intervient, non pas pour juger, mais pour comprendre. Quoi ? Ce qui a poussé Antoine à appuyer sur la détente. Clélia n’est pas là pour apporter des munitions (ce n’est pas forcément le meilleur choix, quoique, à bien y penser, n’est-ce pas ça que font l’avocat de l’accusation et l’avocat de la défense, se tirer des balles ?) lors du jugement mais pour faire en sorte que soit appliquée la meilleure décision.
Clélia est une femme dotée d’une énorme sensibilité, quitte à se brûler les ailes comme le papillon qui s’approche trop près de la flamme, captivé par la lumière. Jouant avec les limites, ses propres limites, Clélia gratte au-delà des apparences jusqu’à voir apparaître la sous-couche, SUITE :
[…] celle qui se cache sous la strate des faux-semblants.
Le style de Sandrine Cohen est incisif, mordant, parfois caustique, mais toujours authentique. À travers le personnage de Clélia, qui se répète jusqu’à faire entendre sa voix, qui répète la même question, comme un marteau qui frappe sur un clou pour bien l’enfoncer, Sandrine Cohen tente d’éveiller les consciences car, si l’on y réfléchit bien, où est l’origine du mal ? Naît-on criminel ou le devient-on ?
Je reconnais que, peut-être, ou sans doute, certaines et certains ne parviendront pas à entrer dans le texte, le trouvant trop cru. Et que dire du personnage de Clélia !... Pour ma part, ce récit n’est ni choquant ni licencieux. Ce récit est cru, oui, mais j’entends par là que l’écriture de Sandrine Cohen est franche, réaliste, vive, brute, comme la vie !
Qu’est-ce qui pousse un fils à tuer son père ? À quel moment, la vie, celle de cet adolescent studieux, de cette famille, a basculé ? Parce que, qu’on se le dise, il est évident que sa vie, leur vie, a capoté bien avant…
Bref, une protagoniste qui m’a touchée en plein cœur, malgré ses excès (ou surtout à cause de ses excès), une histoire bouleversante, des arguments déstabilisants, des plaidoiries criantes de vérité (et de mensonges), une narration qui m’a convaincue ! D’ailleurs, je viens de m’acheter le premier tome parce que j’ai envie, besoin, de comprendre Clélia.
*Service presse non rémunéré, mon avis en toute objectivité

Je découvre Sandrine Cohen avec ce roman. Le précédent me tentait déjà énormément, en voyant le résumé je n'ai pas pu résister à l'envie de le lire. J'ai eu un énorme coup de cœur.
Clélia est enquêtrice de personnalité auprès des tribunaux de Paris. Sa vie personnelle est complexe rythmée notamment par ses pulsions sexuelles et ses émotions qui la dépassent. Elle est en plus traquée par un homme qui lui en veut.
Clélia est sollicitée par le juge d'instruction pour une situation hors du commun. Un adolescent est poursuivi pour avoir tué son père avec son fusil de chasse. Pour sa défense, il explique qu'il s'agit d'un accident. Mais la police doute. Clélia va devoir faire le jour sur cette situation et vivre des moments très difficiles.
Clélia est un personnage très fort et une écorchée vive. On suit le fil de ses pensées et de ses doutes. Ses réflexions sont brutes et elles les exprime telles quel. Sa lutte contre elle-même et son instinct est incroyable. J'ai adoré cette femme autant qu'elle a pu m'agacer parfois.
La famille d'Antoine est aussi très intéressante. Les personnalités et le fonctionnement intra-familial sont tellement réalistes que c'est dur à lire.
Les autres personnages sont aussi très bien campés entre ceux qui sont touchants et ceux qu'on déteste.
Il se dégage de ce roman une grande détresse et de la violence. C'est très fort, c'est très noir, c'est bouleversant.
Je ne m'attendais pas à un roman aussi juste sur la justice en France.
Ce roman plaira aux personnes qui s'intéressent au violences intra familiales ou qui veulent lire un roman très noir et bouleversant.
Je remercie @editionsbelfond et @netgalleyfrance de m'avoir permis de découvrir ce roman.

Zoom sur « Antoine, un fils aimant » de Sandrine Cohen, paru aux Éditions Belfond.
Après avoir vu de nombreux avis enthousiastes sur ce roman, j’avais hâte de découvrir l’histoire d’Antoine Durand, un jeune sans histoires qui, subitement, commet l’irréparable. Était-ce un accident ? Un geste prémédité ? Clélia Rivoire, enquêtrice de personnalité, se retrouve chargée de retracer son parcours et de comprendre les raisons de son acte.
Dès les premières pages, j’ai été embarquée par l’écriture fluide de Sandrine Cohen, que je découvrais ici. L’intrigue est prenante, parfois révoltante, et ne peut laisser indifférent. On sent que tout est parfaitement construit pour nous amener à nous interroger sur la justice, la psychologie des accusés et les failles du système.
Les personnages sont excellemment travaillés, avec leurs forces mais aussi leurs failles. J’ai beaucoup aimé Clélia, qui m’a profondément touchée par son humanité et sa détermination. Son histoire est poignante.
Malgré tout, vu les thèmes abordés, je dois avouer que je m’attendais à être plus bouleversée par cette lecture. J’ai été touchée, bien sûr, mais peut-être en attendais-je trop au vu des nombreux retours dithyrambiques. En plus, ne pas avoir lu « Rosine, une criminelle ordinaire » m’a parfois un peu gênée, car plusieurs détails y font référence, notamment concernant la vie de Clélia, qui occupe une place importante dans le récit. Je pense qu'il est préférable de les découvrir dans l'ordre.
Cela ne m’a cependant pas empêchée de dévorer ce roman, tant il est addictif et maîtrisé.
En résumé, si ce n’est pas un coup de cœur, j’ai tout de même passé un bon moment et je découvrirai certainement le premier.

Cette troisième lecture dans le cadre du Challenge des Louves du Polar me permet de découvrir l’univers de Sandrine Cohen et je n’en suis pas ressortie indemne.
J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire car il y avait de nombreuses références au premier opus (Rosine, une criminelle ordinaire) que je ne comprenais pas. Je me suis sentie perdue et j’ai eu peur pour la suite. Heureusement, petit à petit, Clélia, l’héroïne, oubliait le passé pour se focaliser sur le présent et sur l’enquête en cours et moi je me laissais complètement happer par le récit.
L'autrice ne fait pas dans la demi-mesure, les scènes sont violentes et le langage, sans aucune fioriture, va droit au but. Sandrine Cohen interroge l'origine de la violence : comment naît-elle en nous et sommes-nous condamnés à reproduire les schémas que nous avons vécus ? J’ai trouvé cela passionnant à lire.
C’est un roman qui poisse, qui vous colle à la peau, qui vous laisse un goût amer, qui vous hante quand vous le refermez. J’aurai du mal à oublier Clélia, Cybèle, Antoine, Mélissa…
Merci @editionsbelfond et @netgalleyfrance pour cette très jolie découverte!

~ Antoine , un fils aimant ~ de Sandrine Cohen
Antoine Durand, 17 ans, tue accidentellement son père en manipulant un fusil de chasse. Clélia Rivoire, enquêtrice de personnalité, est chargée de comprendre les motivations d'Antoine et les circonstances de l'incident en vue de son procès .
J'ai adoré ce roman que j'ai tout de suite lu après le premier livre de l'auteure "Rosine, une meurtriere ordinaire" j'ai été très heureuse de retrouver les même personnages et surtout Clélia avec son caractère bien trempé ainsi que son franc parlé que j'appréciais déjà beaucoup dans le premier roman de l'auteure.
En comparaison avec son premier roman, j'ai trouvé l'intrigue vraiment plus développée , l'enquête prend une place majeure et centrale.
Au fil de celle-ci , le roman s'attarde sur les dynamiques familiales, mettant en lumière les thèmes de la transmission de la violence, de l'emprise et des secrets enfouis.
Sandrine Cohen interroge la capacité
de la justice à appréhender la
complexité des drames familiaux et
soulève des questions sur la
reproduction des schémas violents au
sein des famille.
Les sujets abordés sont vraiment variés et difficiles : homosexualité , racisme, violence conjugale..
Je recommande ce roman aux amateurs de thrillers psychologiques et aux lecteurs intéressés par la criminologie et l’étude des comportements humains. Hâte de lire la suite que la fin du roman laisse présager

Je découvre l'écriture de @sandrinecohen par ce 2ème roman consacré à l'enquêtrice de personnalité Clélia Rivoire et je pense que c'est pour cela que j'ai eu beaucoup de mal au début, car Clélia est un sacré personnage, c'est un électron libre, borderline, assez vulgaire, et qui est traumatisée par un événement qui s'est déroulé dans le 1er tome.
Cela commence par un appel : un garçon, Antoine, déclare avoir tué son père, on entend sa mère et sa sœur crier. Que s'est-il passé ? Antoine parle de défi, sa mère d'un accident ? Mais qu'en est-il vraiment ?
C'est là qu'intervient Clélia : disséquer les liens familiaux, tenter d'expliquer ce geste en faisant parler chaque protagoniste.
C'est très bien mené.
Mais j'ai trouvé certaines longueurs qui cassent le rythme de la lecture, des scènes de sexe qui n'apportent rien à l'enquête, j'ai passé des paragraphes entiers...
C'est dommage car les thèmes abordés sont intéressants : violence familiale, racisme, homosexualité, justice et injustice, et surtout une phrase revient souvent dans ce roman : quelle est l'origine de la violence ? Est-ce un cycle qui se répète ? Certains enfants victimes de maltraitance s'empêchent-ils d'avoir une vie de famille pour ne pas reproduire malgré eux ce qu'ils ont vécu ?
Toute la deuxième partie relatant le procès et les plaidoiries étaient très addictives et intéressantes.
Je vais me procurer le 1er tome, car il me manquais je pense trop d'éléments pour mieux apprécier ce tome.

Je vous parle aujourd'hui de ma 10e lecture du #challengeleslouvesdupolar qui avait lieu le mois dernier organisé par @les_chroniques_du_polar .
Très contente de me plonger dedans car j'ai adoré Rosine le premier. J'ai trouvé la démarche intéressante, tenter de comprendre avec l'aide de Clélia, enquêtrice de personnalité ce qui pousse un individu au crime. L'idée n'étant pas de dédedouaner le meurtrier mais de comprendre comment tout un chacun peut virer du jour au lendemain.
Et bien, pas de bol pour Clélia, Antoine va lui donner beaucoup de fil à retordre et alors qu'il pourrait utiliser son aide pour avoir une condamnation beaucoup moins lourde, il va tout faire pour l'agacer et lui montrer qu'elle n'a pas le droit de s'imposer à lui.
Un vrai travail de fond pour Clélia qui a tendance à avoir une personnalité très limite dans ses choix au travail et dans sa vie privée, Antoine la rend dingue, d'autant qu'il est mineur et devrait profiter de son aide.
Mais, n'est-ce pas justement là le problème que cache-t-il s'il refuse son aide?
Clélia fonce et ne s'arrête que lorsqu'elle trouve les réponses à ses questions même si les résultats qu'elle obtient ne sont pas toujours à la hauteur de ses espérances.
Une belle étude de cas qui nous en dit long encore une fois sur le système judiciaire en France et nous donne envie de nous arracher les cheveux, les questions d'éthique soulevées sont malheureusement celles auxquelles il nous arrive souvent de penser et pour lesquelles encore on a envie de s'arracher les cheveux!
Bref, si vous lisez @sandrine_cohen_ n'oubliez pas de mettre une perruque sinon vous allez finir chauve 👀!

17 fevrier 2019
Un dimanche paisible en famille
Antoine est entouré de sa mère, Cybèle, de son père, Xavier et de sa petite sœur, Mélissa
Et là, le drame arrive…
Antoine Durand, 17 ans, tue son père, d’un coup de fusil de chasse
Est-ce un tir accidentel, ou volontaire ?
Clélia, enquêtrice de personnalité dissèque la vie passée de ce jeune homme et de sa famille pour essayer de faire la lumière sur cette question, mais Antoine n’est pas très coopératif…
Il y’a bien sûr l’enquête de Clélia qui nous amène jusqu’au procès.
Mais il y’a aussi et surtout le personnage Clélia
Je l’avais découverte dans le livre « Rosine, une criminelle ordinaire »
Une femme borderline qui sait jouer de son sex-appeal, de son air provocateur, qui apprend parfois à se contrôler jusqu’à exploser, elle montre alors son vraie visage de combattante elle se laisse parfois surprendre par la rage
Sur le ring du tribunal, elle est tout en maîtrise pour réagir tout en finesse et subtilité
Le cerveau de Clelia tourne à 100 à l’heure, il n’est jamais au repos et toutes ses pensées, ses suppositions nous sont retranscrites par l’auteure, son esprit est débordant d’idées de suppositions de l’histoire de cette famille Durand et de son propre vécu
Que s’est-il passé pour qu’elle flirte sur la corde raide à chaque instant ?
La structure de ce livre ; même ici, c’est peu banal : des dialogues et de très longs paragraphes,
un changement de chapitre, une nouvelle date,
on avance, on reculer dans le temps
Les phrases sont courtes, s’accumulent, choquent, nous happent, nous bousculent.
Le livre se dévore à en perdre haleine
Et l’empathie nous gagne pour cette famille détruite
Ce livre c’est le racisme, l’homophobie, le viol, l’emprise, les violences conjugales, la maltraitance, la méchanceté, le sadisme, l’humiliation, la perversion…
Toute la haine d’un foyer ressort ici
Cette phrase : « juger, c’est comprendre »
C’est ce qu’on découvre tout au long de la plaidoirie
Et la fin approche et le verdict tombe…
Oh la vache !!! Quelle bombe ce bouquin !
C’est bien sûr un immense coup de cœur
Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :
Florence Schulmann; Géraldine Meignan
Fiction (Adulte), Littérature générale
NetGalley France
Bien-être, Non-fiction (Adulte), Références