Indigne

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Date de parution 24 août 2023 | Archivage 6 août 2023
Écriture | RENTRÉE LITTÉRAIRE 2023

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Résumé

Le 6 décembre 1945, au palais de justice de Pau, s’ouvre un procès complexe : Georges Despaux, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, était-il collabo ou résistant ?
Cet adhérent du P.P.F. de Jacques Doriot était-il en sous-main membre de l’Intelligence Service ? Doté d’une plume agile et d’un coup de crayon stupéfiant, Despaux doit-il être jugé à l’aune de ses articles antisémites ou de ses dessins de la vie dans les camps, qui constituent un témoignage d’une humanité bouleversante ?
Ces questions agitent David, galeriste dont le père a été l’ami de Despaux. David n’aura de cesse d’enquêter pour comprendre. Quitte à douter de ses propres certitudes…
Un roman intense, construit en trois temps – le procès de Pau, la déportation, l’enquête de David –, qui interroge sur un personnage énigmatique et contrasté, reflet de ce que l’homme porte en lui de plus contradictoire.

Le 6 décembre 1945, au palais de justice de Pau, s’ouvre un procès complexe : Georges Despaux, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, était-il collabo ou résistant ?
Cet adhérent du P.P.F. de Jacques...


Ils recommandent !

Cécile Chabaud est professeur de lettres à Paris. Son premier roman, Rachilde, homme de lettres, a paru aux éditions Écriture en 2022. Prix du grand roman de Mennecy 2023 !

Cécile Chabaud est professeur de lettres à Paris. Son premier roman, Rachilde, homme de lettres, a paru aux éditions Écriture en 2022. Prix du grand roman de Mennecy 2023 !


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782359053807
PRIX 20,00 € (EUR)
PAGES 240

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Chroniques partagées sur la page du titre

Georges Despaux, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, était-il collabo ou résistant ?
Telle est la question qui se pose tout au long de la lecture. J’ai beaucoup aimé. Cécile Chabaud a une manière particulière d’écrire, elle m’a fasciné. J’avais hâte de me remettre à lire pour connaître la suite.
Ce roman est basé sur une histoire vraie, celle des camps de concentration, de l’occupation allemande et des collaborateurs trahissant la France. Malgré toute cette misère et ces malheurs, il y a de l’amitié sincère, de l’entraide, du partage. J’avais les larmes aux yeux, j’étais émue par ce récit, dur mais tendre à la fois. Malheureusement, dans le monde d’aujourd’hui, ces valeurs tendent à disparaître !

Je conseille de lire ce magnifique livre !

#Indigne #NetGalleyFrance

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De Georges Despaux, le temps a conservé des dessins réalisés dans le camp de concentration de Buchenwald, documents précieux qui alimentent probablement moult manuels scolaires. De lui en revanche, l'on se souvient moins de ses idées un peu trop proches de celles du régime nazi, qui ternissent quelque peu le portrait du héros résistant.
Si ce roman n'est pas destiné à avoir un immense écho, il s'agit pourtant d'un texte subtil et nuancé sur les enjeux idéologiques de la Seconde Guerre mondiale, sur la relation entre politique et fatalité. Une fiction biographique destinée à la fois aux inconditionnels du sujet, mais également à ceux qui cherchent une porte d'entrée un peu différente.

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Dès le départ, on sait que l’on va suivre le destin de 2 femmes qui ne se connaissent pas mais qui ont un lien venant du passé.

Pour s’en expliquer, l’autrice nous raconte le procès de Georges Despaux accusé d’intelligence avec les allemands lors de la seconde guerre mondiale.

En parallèle de l’avancée du procès au palais de justice de Pau en décembre 1945, on le suit lorsqu’il est interné en camp de concentration (Compiègne, Auschwitz, Buchenwald,…).

Georges Despaux est connu notamment pour avoir publié des dessins de sa vie dans les camps. Certains de ces dessins sont dans le livre. C’est d’une violence de voir ces dessins car, lorsqu’on lit l’autrice, on ne peut que s’imaginer les scènes rapportées. Les voir en dessin rend les choses plus vraies encore.
Ayant des séquelles de la poliomyélite, il va être interné dans le block 55, autrement nommé le « boulevard des Invalides » ou la maison des horreurs. Je vous laisse découvrir pourquoi.

En plus du procès et de la vie dans les camps, il nous est rapporté l’enquête qu’a mené David, le fils d’un ami fidèle de Georges. Cet ami, Samuel Vanmolen était un jeune étudiant juif en médecine, qui lui aussi était dans les camps. David a reçu en héritage de son père ces dessins. Son père ne lui a jamais raconté sa vie dans les camps et Davis se retrouve avec ces seuls dessins pour avoir un aperçu de ce qu’il a vécu. David a connu Georges lorsqu’il était enfant et en a un vague souvenir mais il se pose des questions à son sujet, notamment parce qu’il se rappelle qu’il avait quitté sa femme et ses 5 enfants et que cela l’avait marqué.

Le procès tel que raconté de prime abord par l’autrice est assez ambigu. La seconde guerre mondiale est à peine terminée que l’ « épuration judiciaire » a lieu. Georges est soupçonné d’avoir pris part à un parti collaborationniste avant et pendant la guerre et d’être antisémite, entre autres. Seulement voilà, l’autrice nous explique insidieusement, qu’à la sortie de la guerre, les personnes tentées de collaborer ou tout du moins collaborer « passivement », étaient nombreuses et que cette période était propice à être docile envers l’occupant pour obtenir plus de nourritures ou autres agréments.

C’est donc avec une certaine ambiguïté que commence cette lecture. Et en avançant dans ma lecture, j’ai un peu revu mes a priori sur ce sujet. Le livre est fort dans ce sens : qu’aurait-on fait nous-même pendant la guerre ? Aurait-on été tout blanc de reproches ? Aurait-on été tenté d’aller vers l’ennemi, ne serait-ce que pour manger mieux et aider sa famille autant qu’on le peut ?

Ce livre est nécessaire pour bien prendre conscience que le traumatisme de la guerre va bien au-delà de la période 39-45. La colère, la haine, la tristesse ont bien été présentes bien des mois voire des années après. Il fallait rendre des comptes et c’est d’autant plus traumatisant lorsque c’est son propre pays qui nous juge.
Ce fut une très bonne lecture, qui m’a donné personnellement une autre perspective sur cette période bien noire. A lire !

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Titre de la chronique : "Indigne" de Cécile Chabaud : La Quête de Vérité au Milieu des Ombres de l'Histoire

Plongeant dans les dédales troubles de l'histoire, "Indigne" de Cécile Chabaud nous transporte au cœur d'un procès chargé de complexités. Le 6 décembre 1945, les portes du palais de justice de Pau s'ouvrent sur un drame humain en trois actes : Georges Despaux, survivant de l'horreur d'Auschwitz et de Buchenwald, est sommé de rendre compte de ses actes. Mais était-il collabo ou résistant ? La romancière tisse un récit enchevêtré où la vérité se dérobe sous le poids des contradictions.

Despaux, un nom qui résonne avec énigmes et dualités. Adhérent du P.P.F. de Jacques Doriot, sa plume acérée déchire le papier avec des articles antisémites. Cependant, le même homme arbore un coup de crayon qui immortalise la vie dans les camps, évoquant une humanité brisée. Entre l'ombre de la collaboration et la lumière ténue de la résistance, se trouve un homme en quête de sa propre identité.

L'histoire, construite en trois temps narratifs, explore le procès de Pau, la souffrance de la déportation et l'acharnement de David, galeriste, à percer le mystère de Despaux. David, dont le père fut l'ami du protagoniste, depuis leur rencontre dans le camp de Buchenwald, incarne la quête de la vérité. Il se heurte à des réponses fragmentées et ambiguës, à des témoignages équivoques.

L'interrogation persistante, posée avec maîtrise par l'auteure, est celle de l'humanité de Despaux. Était-il un émissaire secret de l'Intelligence Service ? Un individu qui a exploité sa plume pour les desseins des autres, ou un homme tiraillé entre des choix déchirants ? Le protagoniste devient le reflet des luttes internes et contradictoires qui animent chaque être humain.

Dans ce roman, l'histoire ne se contente pas de s'étaler sur les pages. Elle prend vie grâce à des personnages multidimensionnels. David incarne l'insatiable soif de comprendre, déchiré entre l'affection pour le passé de son père et le besoin de percer la vérité. Despaux se présente comme un kaléidoscope d'émotions complexes, liant ses actes douteux avec des gestes de compassion, illustrés par ses dessins volés au cœur de l'enfer.

À travers "Indigne", Cécile Chabaud nous invite à remettre en question nos préjugés, à sonder la dualité inhérente à chaque âme humaine. Peut-on juger le passé à la lumière du présent, ou est-ce un exercice futile ? L'ouvrage soulève la notion de choix et les conséquences parfois tragiques de ceux-ci au milieu des tourments de l'Histoire.

En conclusion, "Indigne" est une plongée envoûtante dans les méandres de l'histoire, où la vérité se dévoile à travers les ombres de la complexité humaine. Cécile Chabaud offre un récit captivant, incitant les lecteurs à méditer sur les héros et les antihéros qui ont traversé les tourmentes de la Seconde Guerre mondiale, et sur la question universelle de ce qui définit la nature humaine. Une œuvre qui, à n'en pas douter, marquera l'esprit des lecteurs en quête d'une lecture profonde et réflexive.

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Qui est indigne dans ce texte ? Qu'est ce qui pourrait être indigne ?
Trois époques pour ce roman-récit : un procès de l'épuration, en 1945, à Pau. Le 6 décembre 1945, au palais de justice de Pau, s’ouvre un procès complexe : Georges Despaux, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, était-il collabo ou résistant ?
Cet adhérent du P.P.F. de Jacques Doriot était-il en sous-main membre de l’Intelligence Service ?
Membre en 1943 du PPF et plume pour le journal collaborationniste, il semble qu'il n'ait pas participé activement à des actions lors de cette période. Il fallait bien nourrir sa famille !
Des pages terribles sur les camps, en particulier, celui de Buchenwald et un passage à Auschwitz (il y "ramènera" son numéro tatoué) .
Notre époque avec l'obsession de David, fils d'un ami de Georges et qui a retrouvé les dessins faits Georges dans les camps et qui sont un véritable témoignage sur la vie indigne dans ces camps. Il va vouloir faire des expositions sur les dessins réalisés dans les camps, qui sont un vrai témoignage, mais doit il occulter certains pans plus obscurs de cet homme.
Jamais facile de romancer, de raconter la survie dans les camps nazis, la situation dans la France occupée. Peut on avoir été indigne puis devenir un juste ? Comment juger aujourd'hui des actes, des vies et juger, surtout quelques années justes après des événements si terribles ?
Ce texte est très réussi car il arrive à nous toucher, à nous questionner, à essayer de comprendre cette époque mais aussi celle d'aujourd'hui et de la façon dont il faut parler, écouter, témoigner et surtout ne pas oublier.
L'auteure réussit à croiser des situations, des personnages.
Nous y croisons des personnages réels, comme le poète Desnos à Buchenwald (j'avais lu "Dans bien longtemps tu m'as aimé" de Yann Verdo où l'on croisait déjà Desnos), l'accordéoniste de Buchenwald, qui fut dessiné par Despiau et décrit par Jorge Semprun dans "la mort qu'il faut", Marcel Bloch, devenu Dassault à son retour des camps, les frères Lumière, mais aussi des personnages romanesques, touchants, qui nous interroge sur ce que nous aurions fait et ce que nous ferions dans des périodes si dramatiques.
Ce texte fait écho à plusieurs de mes récentes lectures. j'avais beaucoup apprécié "jouer, trahir, crever" de Frédéric Massot, Phrase d’armes de Paul Greveillac et le touchant Pour Tommy d' Hélios Azoulay, qui est un recueil de dessins réalisés dans le camps de Terezín d'un père pour son jeune fils.
Et j'ai prévu de lire "la France Libérée de Michel Winock qui parle de la période de 1944-1947.
Un texte qui avec simplicité et beaucoup de délicatesse nous raconte des épisodes de notre histoire et nous rappelle qu'il faut toujours essayer de comprendre, et de ne pas oublier, que ce soient les héros, les indignes, les justes, les êtres "normaux" qui ont vécu comme ils ont pu pendant cette période.
En tout cas, des livres nécessaires pour ne pas oublier et espère "plus jamais cela".
#Indigne #NetGalleyFrance

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Voici mon retour de lecture sur Indigne de Cécile Chabaud.
Le 6 décembre 1945, au palais de justice de Pau, s’ouvre un procès complexe : Georges Despaux, rescapé d’Auschwitz et de Buchenwald, était-il collabo ou résistant ?
Cet adhérent du P.P.F. de Jacques Doriot était-il en sous-main membre de l’Intelligence Service ?
Doté d’une plume agile et d’un coup de crayon stupéfiant, Despaux doit-il être jugé à l’aune de ses articles antisémites ou de ses dessins de la vie dans les camps, qui constituent un témoignage d’une humanité bouleversante ?
Ces questions agitent David, galeriste dont le père a été l’ami de Despaux. David n’aura de cesse d’enquêter pour comprendre. Quitte à douter de ses propres certitudes..
Intense est un roman intense qui se déroule en trois temps : le procès de Pau, la déportation, l’enquête de David.
Je ne connaissais pas du tout Georges Despaux, les dessins qu'il a fait dans les camps et qui sont un témoin de cette époque.
J'ai apprécié comment l'autrice le met en scène, en expliquant qui il était mais sans prendre partie.
Qui était t'il vraiment ? Un salop ou un homme bon ? Il a aidé les gens dans les camps, pourtant il est accusé d'être un traite..
L'autrice nous permet de nous faire notre propre idée, petit à petit, en nous donnant les clés de la personnalité de Georges.
Honnêtement, je ne sais pas trop quoi penser de ce personnage ambigu mais je suis contente d'avoir découvert son histoire et ses dessins.
Cela interroge sur la notion de bon, de méchant. Il est parfois difficile de trancher, comme c'est le cas ici.
Indigne m'a permis de découvrir un personnage énigmatique et contrasté.
Grande amatrice des ouvrages sur la seconde guerre mondiale, j'ai apprécié ma lecture. Qu'il est difficile de juger ses semblables !
Je n'ai pas eu tout à fait de coup de cœur mais je le recommande et le note quatre étoiles :)

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