La Vénus au parapluie

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Date de parution 17 août 2023 | Archivage 11 oct. 2023

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Résumé

Il pleut. Elle a un parapluie, il n'en a pas. Un dimanche soir, devant l'enseigne d'un cinéma d'art et d'essai de la capitale, elle l'invite à s'abriter. Et c'est la foudre, soudain, qui s'abat sur lui...

Premier roman trépidant, baroque, La Vénus au parapluie entraîne le lecteur dans une cavalcade amoureuse. Thibaud Gaudry mêle langue poétique et fantaisie. Avec, en toile de fond, un amour profond pour Paris et les vieilles comédies américaines.

Il pleut. Elle a un parapluie, il n'en a pas. Un dimanche soir, devant l'enseigne d'un cinéma d'art et d'essai de la capitale, elle l'invite à s'abriter. Et c'est la foudre, soudain, qui s'abat sur...


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ISBN 9782283037904
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Chroniques partagées sur la page du titre

#LaVénusauparapluie #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux editions Buchet- Chastel pour m'avoir permis de le lire avant sa parution le 17 Aout prochain.
Premier livre de Thibaud Gaudry, mais certainement pas le dernier, ce sera un auteur sur lequel je garderai un œil, sa plume est fluide, poétique, drôle, sensible et surtout avec un vrai travail de la langue.
Ce petit roman nous raconte ce qui arrive lorsqu'un coup de foudre, pas au sens propre, mais bien au sens figuré s'abat sur vous, même si dans l'histoire le moment aurait aussi été propice à un vrai coup de foudre puisque le personnage principal , trempé sous la pluie, se voit proposer une moitié de parapluie devant le cinéma où il se rendait, la porteuse du parapluie sera pour lui comme un coup de foudre.
Une lecture qui analyse finement la naissance des sentiments, l'embarras, l'émoi. La théorie de l'accoudoir est d'ailleurs une pure merveille.
Un livre très bien écrit, à lire.

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Qu’est ce qu’un coup de foudre  dès que Cupidon se déchaîne ?
T.Gaudry explique en détail le maelström que cela entraîne dans le cerveau et dans tout le corps par ricochet.Mais il y a l’acmé et ensuite ? C’est cette seconde partie qui m’a le plus attirée, un si charmant jeune homme ! Comment cela finira t-il ? Parce que parti avec une telle intensité, il fallait bien une chute si j’ose dire.
Ce court roman est un vrai délice, ce jeune auteur est féru d’art, et de cinéma hollywoodien de la grande époque, une belle écriture où se mêlent poésie, ironie, parfois loufoquerie.
Un grand plaisir de lecture, et j’en remercie les Edts Buchet Castel et NetGalley.

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Un roman court et poétique sur la rencontre amoureuse. L’histoire est banale, une inconnue abrite un homme sous son parapluie à la queue d’un cinéma. Pas n’importe lequel, celui qui diffuse les comédies romantiques de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. L’auteur décrit les sentiments qui l’agitent, use de néologismes et de jeux de mots, avec une écriture belle et toute en finesse.

Je remercie NetGalley et les éditions Buchet-Chastel pour m’avoir permis de découvrir cet auteur dont c’est le premier roman.

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C’est léger, drôle, émouvant parfois, assez pour se démarquer de la morosité ambiante des sujets phares de cette rentrée littéraire.

Histoire d’une rencontre improbable qui va illuminer la vie quotidienne du héros, dont on sait finalement peu de choses, hormis sa passion pour le cinéma américain et sans doute pour Paris, qu’il décrit avec beaucoup d’admiration, d’autant que la ville se colore des teintes chaudes de l’amour.

De salles obscures en ponts franchis, entre eux rode pourtant le spectre de la perfide Albion qui a donné le jour à un rival tapi dans ses brouillards londoniens.

Thibauld Gaudry ne se prive pas du plaisir de jouer avec les mots, et s’il en manque, d’en inventer de toutes pièces pour coller à la situation ou au sentiment qu’il veut décrire :

« Il aurait pu se genekellyser sur le champ, sauter dans les flaques, enlacer des réverbères »

Les multiples questions qu’il se pose sans cesse font preuve d’une naïveté touchante.

« Etait-il raisonnable de comparer une femme à la Vénus de Boticelli lors d’un deuxième rendez-vous ? »

Quant à la haine ancestrale pour les anglais, rehaussée d’un rejet pour cause de concurrence amoureuse, elle est réjouissante :

Franchement ces anglo-saxons, ils y connaissaient quoi en muse boticellienne ? Pouvait-on à la fois être un esthète éclairé et aimer la gelée d’anguille et les harengs fumés ?

J’ai vraiment apprécié la fraicheur de ce premier roman, qui fait preuve d’un amour et d’une maitrise de la langue remarquable.

Merci à Netgalley et aux éditions Buchet-Chastel.

173 pages Buchet Chastel 24 Août 2023
#LaVénusauparapluie #NetGalleyFrance

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Pluie providentielle
Une file d'attente sous la pluie devant un cinéma d'art et d'essai, des gens attendent avec ou sans parapluie importante précision;le décor est en place.Premier roman charmant rafraîchissant sur les affres du hasard,un coup de parapluie devenant un coup de foudre;il n'y a pas de hasard seulement des rendez-vous.

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Quelle lecture rafraîchissante que La Vénus au parapluie de Thibaud Gaudry ! Et pas seulemtn parce que l’histoire commence un jour de pluie alors que le roman sort en librairie en pleine canicule.

Ça commence de façon très banale. Il pleut. Elle a un parapluie, il n'en a pas. Un dimanche soir, devant l'enseigne d'un cinéma d'art et d'essai de la capitale, elle l'invite à s'abriter. Et c'est la foudre, soudain, qui s'abat sur lui...

Mais ensuite l’écriture de Thibaud Gaudry est à la fois surprenante à chaque phrase et totalement prévisible pour qui connait et aime Paris et les films américains. Il écrit (p. 6) L’impossible avait été possible, et soudain on pense à un tableau de Chagall … dont précisément il est question deux lignes plus bas.

Il réussit la prouesse de nous faire croire à cette histoire d’amour dont il ne raconte pas grand chose. Il a d’ailleurs l’excellente idée de passer illico au jour suivant après la soirée de la rencontre.

Le roman se déroule certes dans la capitale, mais surtout dans la tête du personnage qui a la manie de fétichiste le moindre truc en jonglant entre mythomanie, paranoïa et sens de la catastrophe. Pour lui tout fait sens. Les signes lui avaient toujours semblé importants. Ils étaient un peu comme des balises dans la nuit. Ils apportaient quelques repères et donnaient un peu de sens à des vies qui la plupart du temps paraissaient vaquer comme des canards sans tête (p. 20). Et pour nous aussi dès lors qu’on a pris son parti. 

On le suit, on est à ses côtés. Plus encore, il m’est arrivé de devancer ses divagations en devinant ses pensées, ce qui est très jouissif parce que l’auteur a tellement l’art de la description, de la citation et de l’hommage qu’on est autant surpris qu’on le serait par la dégustation d’un plat cuisiné par un grand chef.

En guise d’aromates et de condiments, il invente des mots quand ceux de la langue française ne sont pas suffisamment adéquats. Comme genekellyser (p. 11), panthéoniser (p. 13), humeur toutânkhamesque (p. 22), Elle était sa dépendance feudartifesque dans cette vie monochrome (p. 33), engloutir quelque sorbet himalayesque (p. 28) …

Les deux jeunes gens se promènent dans un Paris où Notre-Dame est encore entière. Quelques pas plus loin les voilà devant un glacier. Je me doute qu’il s’agit de B. mais ils auraient poussé un peu plus et ça aurait pu tout aussi bien être R., celui de la charmante place du Bourg Tibourg, bien plus romantique que le trottoir encombré de la rue Saint Louis en l’île et la jeune femme n’aurait pas hésité. Elle aurait pris le baiser du Dragon pour sa couleur étonnante.

La jeune femme est aux yeux de son amoureux transi l’égale de Venus, la muse de Sandro Botticelli. Celle dont la mort lui avait donné envie de se jeter dans l’Arno. Celle qui allait hanter ses nuits, mais surtout ses jours. Celle qui n’était plus là, mais qui était partout dans son atelier. Celle qui l’avait inspiré tout au long de sa vie, bien longtemps après sa disparition. Simonetta Vespucci, dont on retrouverait les traits dans ses œuvres pendant des décennies. Tantôt Vénus, tantôt Madone. Toujours divine (p. 20).

L’explication justifie amplement le titre du roman et le choix de la couverture, résultat d’un montage à partir d’un détail de La naissance de Vénus de Sandro Botticelli (1485).

Ils se régalent de glaces et de sorbets. Lui aurait une inclinaison pour le Pouilly fumé dont il abuse parfois, me semble-t-il. Je ne lui jetterai pas la pierre puisque je l’ai récemment recommandé pour accompagner un curry.

C’est un vrai plaisir de les accompagner en balade. Comme eux j’aime le musée d’Orsay. Ils allaient enjoués. Paris leur appartenait. Monet et Van Gogh les attendaient. Ils pouvaient y déambuler pendant des heures. Ils auraient même pu y vivre. Elle rêvait d’aller ramasser des coquelicots chez Monet, et lui de la nuit étoilée (p. 30).

L’auteur connait très bien la peinture du XX° siècle. Le roman est un parcours de Chagall à Guernica.

Il nous dit que Paris est une machine à remonter le temps p. 31). Il voit sa dulcinée partout, ou plutôt le moindre endroit suggère un souvenir, à tel point qu’on se demande si finalement elle a vraiment existé car, c’est bien connu, avec des si … Mais à peine l’a-t-on pensé mythomane qu’on réalise qu’elle est belle et bien réelle.

Ils vont beaucoup au cinéma et la liste de leurs réalisateurs préférés est longue. Plus les semaines passaient, plus la famille s’agrandissait. Il y avait eu William Wyler et sa bonne fée par la grâce de qui tout était arrivé. Ensuite l’oncle Lubitsch, le préféré. Puis tous les autres apôtres, Billy Wilder, Stanley Donen, Blake Edwards, Fritz Lang, Howard Hawks, Alfred Hitchcock, John Huston, Otto Preminger, George Cukor et Joseph L. Mankiewicz. Ils étaient autant de saints envers lesquels il serait reconnaissant pour l’éternité (p. 28).

S’il y a une sainte que le héros de Thibaud Gaudry aurait dû invoquer ce n’est pas tant Sainte-Bernadette (même si une salle de cinéma devient pour lui sa Massabielle, sa Mecque, sa gare de Perpignan (p. 14) mais bien Sainte-Suzanne car elle est la patronne des fiancés. Elle aurait décuplé son amour car elle s’y connait aussi en anglais. La preuve ici. Il n’aurait pas gardé longtemps ce rival britannique dont je vois l’existence ponctuée à deux reprises par cette double marque ?! dont l’usage est si rare (p. 31) et que j’ai découvert en lisant Un dernier été d’Elin Hilderbrand.

Il sait être délicieusement humoristique. Comme avec cette formule tennistique d’un humour fou : c’était Venus contre Williams (p. 36).

Il ne manque me semble-t-il qu’une référence, celle à la ville d’Aurillac qui est la capitale du parapluie et dont tous les grands films sont pourvus car les cinéastes n’auraient pas voulu de pacotille chinoise. Ceux de Cherbourg n’existent que relativement récemment, et en tout cas bien postérieurement au film éponyme.

Thibaud Gaudry parvient jusqu’à la dernière page à maintenir le suspense sur la teneur de la relation entre les deux personnages principaux et à susciter notre étonnement. Il démontre brillamment combien le sentiment amoureux donne des ailes, fussent-elles celles d’Icare.

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"Un p'tit coin d' parapluie,
Contre un coin d' paradis.
Elle avait quelque chose d'un ange,"
Le parapluie
Georges Brassens.

Un dimanche soir, il pleut sur Paris. Rue Christine , un cinéma de quartier, au programme The Good Fairy de William Willer, une comédie américaine de 1935 ... La file s'allonge.....Elle s'est retournée, lui a souri et lui a proposé "un p'it coin de parapluie"
La foudre s'est abattue sur lui. Depuis il vole , il flageole , il virevolte il est Amoureux..

Thibaud Gaudry signe avec La vénus au parapluie un premier roman étonnant et détonnant en cette rentrée littéraire. La plume est rapide, poétique, imaginative. Paris s'illumine sous nos pas , l'Amour est là. Sera t'il le plus heureux des hommes?

Un grand merci aux éditions Buchet-Chastel pour ce partage via Netgalley France
#LaVénusauparapluie #NetGalleyFrance !

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