Le Coeur arrière

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Date de parution 24 août 2022 | Archivage 1 août 2022
Les Avrils | Littérature française

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Résumé

Ça l’a surpris tout gosse, ce virage du hasard ; rien ne le prédestinait à devenir champion. Repéré à douze ans pour son talent au triple saut, Victor quitte sa petite ville, son père ouvrier, leur duo-bulle. L’aventure commence : entraînements extrêmes, premières médailles, demain devenir pro, pourquoi pas les JO ? Victor court, saute, vole. Une année après l’autre, un sacrifice après l’autre. Car dans cette arène, s'élever vers l'idéal peut aussi prendre au piège.

Ça l’a surpris tout gosse, ce virage du hasard ; rien ne le prédestinait à devenir champion. Repéré à douze ans pour son talent au triple saut, Victor quitte sa petite ville, son père ouvrier, leur...


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FORMAT Grand Format
ISBN 9782383110088
PRIX 19,00 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Victor est fils unique et vit seul avec son père, ouvrier alcoolique, dans une petite ville de province, depuis que sa mère a abandonné le foyer, laissant un grand vide dans le cœur de Victor… Quand il est repéré à 12 ans pour son talent au triple saut, Victor trouve enfin une motivation, une échappatoire à sa vie morose. Il se laisse happer par le monde du sport, par la compétition, par les entraînements intensifs. Les victoires alternent avec les échecs comme les félicitations avec les brimades de l'entraîneur et le corps et le "cœur arrière" crient stop : Victor sombre dans la dépression.
Ce livre nous plonge dans le monde difficile du sport professionnel. J’avais lu du même auteur On fait parfois des vagues et j’avais déjà été sensible au style percutant d’Arnaud Dudek.
Je remercie Netgalley. et les éditions Les avrils pour ce roman.

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J'ai véritablement avalé Le Coeur arrière... et je l'ai tant aimé. Il me parle tant...
Il est tellement miroir de la société actuelle; l'être et le paraître, ce qu'on pense de moi avant ce que je veux moi, l'avis des autres avant mon bien-être...
La construction de ce jeune athlète est juste parfaite.. Une écriture sensible et explicite qui décrit si bien le côté athlète semblant invulnérable... et en même temps l'homme si faillible. La froideur du sportif vs le ressenti de l'homme.
Un gros coup de coeur !

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Victor est un garçon dont la vie n'est pas toute rose. Un jour, il se découvre une passion pour l'athlétisme, plus précisément pour le triple saut. Plus qu'une passion, ce sport devient une obsession.
Au fil des entraînements, nous découvrons les dures journées, les efforts sans fins et les compétitions. Victor se montre d'une détermination sans limite.
Mais, au-delà de ce parcours, Arnaud Dudek nous offre avec ce roman une vision des coulisses de ce sport. La torture mentale infligée à ces jeunes athlètes par un entraîneur, est exposée de façon crue. À travers Victor, le romancier nous montre les blessures tant mentales que physiques.
Le style de l'auteur est très pudique, on ressent une sensibilité dans l'écriture et le regard de l'écrivain. J'ai donc vraiment apprécié cette lecture, tant pour l'intrigue qui nous est exposée que pour le style de l'auteur.

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C’est l’histoire de Victor, un garçonnet discret et attendrissant, un enfant un peu gauche et timide qui vit seul avec son père, ouvrier en usine, depuis le départ de la mère du foyer. Une vie de peu, simple et austère, banale. Mais quand par un enchaînement de hasard Victor découvre le triple saut c’est une révélation. C’est ce qu’il veut faire et c’est dans cette discipline qu’il veut briller et être le meilleur. À force de détermination et de ténacité, du club de sa ville à l’institut de sport-études, il brûle les étapes, démontre des prédispositions incroyables jusqu’à être repéré par un entraîneur à la réputation sulfureuse capable de lui ouvrir les portes de son rêve.

Autant aller droit au but, j’ai adoré ce livre. Encore une fois les Avrils me surprennent avec un roman sublime et me font découvrir un auteur à la plume parfaite. C’est un roman plein de finesse qui nous compte le parcours exigeant d’un adolescent ivre de rêve. Avec juste ce qu’il faut de mots l’auteur dit les heures et les heures d’entraînement, les brimades, les espoirs, les succès et les échecs qu’il faut traverser pour arriver au plus haut niveau. Les efforts, les renoncements, l’abnégation et les blessures dans ce sport difficile et méconnu, parent pauvre de l’athlétisme, quasi invisible derrière l’aura écrasante du 100 mètres et de ses stars ultra médiatisées .
Mais c’est aussi un portrait plein de sensibilité, tout en pudeur d’un jeune malmené par la vie pour qui l’ascenseur social passera par la réussite sportive. Un garçon solide et fragile à la fois, avec autant de forces que de fêlures, un garçon « qui se croyait roc et qui était argile, qui se pensait insubmersible, mais qui réalisait que les digues pouvaient rompre à tout moment ». Un enfant solitaire et mésaimé enfin, orphelin de mère à mi-temps, broyé par des exigences sportives démesurées, que le manque tant matériel qu’affectif fragilisera jusqu’à altérer son « cœur arrière », « pas le cœur qui bat, l’autre, derrière, celui qui se serre quand on perd ».

Pendant ma lecture j’ai pensé à « ne t’arrête pas de courir » de Mathieu Palain qui lui aussi décrivait les rudes exigences de l’athlétisme, j’ai pensé à « ce qu’il faut de nuit » de Laurent Petitmangin qui avait pour point commun une peinture sociale tendre et pudique et un attachant duo père fils, mais ce roman est finalement bien singulier et il est réducteur de s’arrêter à une comparaison. Belle découverte d’un auteur à l’écriture juste et poignante. Une pépite à ne pas manquer!

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Une belle petite histoire pleine de réalités, de personnages intéressants et bien écrite. On adhère vite au personnage de Victor et à son parcours un peu tumultueux. Ce roman décrit bien l'ambiance autour de ces futurs rois du stade. Un bon point également sur la relation père-fils bien étudiée.
Roman avalé en quelques heures.

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Très beau titre pour ce roman fort sur le sport et plus précisément sur l'athlétisme. Nous suivons un jeune qui découvre cette discipline un peu par hasard et qui va finalement en faire son métier. Mais est-ce simple ? N'y a-t-il pas des sacrifices à faire ? Faut-il choisir entre le sport et la vie ?
L'écriture est direct et pourtant, elle parvient à nous faire passer par tous les états d'esprits de Victor. Ce dernier n'est pas un super-héro carismatique. Il est un jeune homme qui rêve, un jeune homme qui donne tout pour le sport, un jeune homme qui ne connait pas de limite. Un livre sur la confrontation entre idéaux et réalité.

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Arnaud Dudek en cette rentrée littéraire propose un roman d’apprentissage qui raconte l’histoire d’un père ouvrier alcoolique qui élève seul son fils. Quand ce fils est repéré à 12 ans pour son talent au triple saut, Victor trouve enfin une motivation, une échappatoire à sa vie morose Il se laisse happer par le monde du sport, par la compétition, par les entraînements intensifs. Les victoires alternent avec les échecs comme les félicitations avec les brimades de l'entraîneur et le corps et le "coeur arrière" crient stop : Victor sombre dans la dépression.
D'une grande délicatesse, ce roman nous raconte les années de formation de ce jeune athlète avec une plume précise et émouvante. On le suit sur 10 ans, entre les joies des premières victoires et les remises en question. Roman d'apprentissage, ce livre raconte avec finesse le monde du sport professionnel avec un style impeccable.
#netgalleyfrance #lecoeurarriere #rl2022

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J'avais fait le choix de ce livre pour découvrir un sujet rarement exploité ou plutotcauquel je ne m'intéresse pas particulièrement. J'ai eu raison..le triple saut m'impressionne toujours quand il m'arrive de suivre l'athlétisme a la télévision....ces 3 sauts apres un elan et une planche d'appui..
Mais j'ai surtout apprécié de pénétrer..un peu !!dans le milieu des jeunes sportifs..de leur élection....sélection et renvoi parfois au gré des coachs ou des sponsors.
Des jeunes privés de leur jeunesse par choix personnel..de famille ..une vie coupée des leurs dès l'age de 13 ans..
Pris en charge et formatés par des adultes..pour leur bien?
Parcours en dents de scie, vies volées..Victor passera par toutes ces épreuves.
Merci a Netgalley et a l'auteur pour cette belle decouverte

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J’avais beaucoup aimé le précédent roman d’Arnaud Dudek, « On fait parfois des vagues ». Je n’ai donc pas hésité à demander ce livre via Netgalley.
On retrouve des éléments communs comme la relation père-fils et le thème de l’identité. Ce roman raconte l’histoire de Victor, un garçon qui vit avec son père. Le père s’occupe de lui du mieux qu’il peut, mais il ne gagne pas beaucoup d’argent avec son travail à l’usine et s’est endetté en achetant la maison. Il boit souvent pour oublier.
La mère est partie du jour au lendemain sans donner de nouvelles. Elle réapparaît de temps en temps pour disparaître aussitôt. Elle est très instable.
On sent une relation forte entre le père et le fils malgré les non-dits et la pudeur. Quand Victor demande à son père s’il peut s’inscrire à l’athlétisme tout en sachant que cela lui demandera des sacrifices, le père accepte. Ainsi commencent les entraînements et les compétitions puis il est repéré pour ses aptitudes à la discipline du triple saut. Victor est sérieux et redouble d’efforts pour atteindre son rêve : faire partie de l’équipe de France.
Je me suis attachée à Victor. J’étais à ses côtés, espérant qu’il arrivera à percer, à battre un record, à être sélectionné. C’est un gamin tellement attachant qui mérite sa chance, travailleur, sérieux. Malgré une famille dysfonctionnelle et leur condition sociale modeste peut-il réussir ? peut-il s’en sortir ?
J’ai par moment pensé à Toumany, l’athlète du roman de Mathieu Palain, dans « Ne t’arrête pas de courir », lui aussi essaye de sortir de sa cité et de sa vie toute tracée.
Dans ce roman on est comme une petite souris dans les coulisses du sport professionnel. Victor devra choisir entre le sport et l’amour. La pression est constante et peut même relever du harcèlement, mais je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir l’histoire de Victor.
Les chapitres se découpent comme le triple saut : course d’élan, premier saut, deuxième saut, troisième saut, suspension, réception.
Je n’ai pas retrouvé le style du précédent roman. Les phrases courtes alternent avec les phrases longues. L’écriture est sensible et agréable. Je n’ai pas lâché le roman avant de connaître le destin de Victor.
Merci à Netgalley et Les Avrils pour cette lecture

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Comme dans Une plage au pôle nord, il est question dans ce roman de tout autre chose que ce qui est annoncé, alors, fans de sport et de triple sauts, il n’y a pas grand chose pour vous en ces pages qui parlent pourtant de sport et de triple sauts. C’est l’histoire de Victor; une histoire de pas de côté, de béquilles indispensables les unes aux autres, de banales éclipses, d’ellipses sensibles.

Victor vit avec son père dans une petite ville, ils ont une petite vie. A eux deux, ils sont une bulle d’habitudes. Cabossés par le départ de la mère, femme et mère en trompe l’oeil qui dérive sur des rêves d’ailleurs, leur quotidien est fait de silences et d’attentions réciproques, des trois fois rien, celles que permet la pudeur et le maigre salaire qui laisse peu de rêves dès le milieu du mois.

Seulement voilà, il y a le premier pas de côté, un dimanche matin. Au lieu de tourner à droite, baguettes pales sous le bras pour le père, chausson aux pommes mou pour le fils, il font un détour par le parc. Le hasard, pas grand chose, juste un homme qui court, enchaine les talons fesses, l’air d’un gars qui enchaine les médailles avec les chaussures qui vont avec la confiance qu’elles donnent.

Victor a douze ans, et il y voit un rêve, celui du vent et de l’envol. Il n’a rien d’un sportif. Même aux billes. Seulement, lorsque ses copains de collège jouent à Vérité ou action, il choisit action laissant les autres raconter leurs premières pelles roulées avec la langue. Victor, les mots, c’est pas trop son truc, les filles non plus. Quand il s’inscrit dans son premier club d’athlétisme, mesurant l’attention de l’amour paternel au mensonge de celui-ci, ce n’est ni pour la gagne, la gloire ou la victoire, si ce n’est celle sur lui même et le goût de l’envol. Deuxième pas de côté sur le réel qui lui était assigné, un emploi à la mairie, ou aux impôts, une maison clef en main avec un enfant et un huitième dedans, un peu mieux que le foyer bancal et le jardin où ne poussent que les bouteilles de blanc vidées par le père. Sans mépris, mais sans regrets, Victor se donne à l’effort, l’épure, il est doué, il a la grâce … Et cherche le saut parfait, sans morsure …

Le récit l’entraine ensuite dans le mode de la compétition, la face cachée du haut niveau, les fabriques de champions d’or d’argent et de bronze, alors que Victor a des pieds d’argile et une volonté de fer. Il rencontre l’amitié, avec Maël, l’amour, avec Calypso, la folie des grandeurs d’un entraineur. Son parcours initiatique, il le maitrise peu, il fait partie de ceux qui ne savent dire. Petit à petit, il se met à l’arrière des grands vents, bousculé hors de la digue protectrice de la ligne droite qu’il croyait possible d’atteindre à force d’efforts sur lui même.

Victor est un personnage ciselé par un style tout en retenue nostalgiques, doucement ironiques qui dit les fragilités d’un équilibriste dont la place sociale, affective, aux contours flous, est la vraie conquête à réaliser. Je dois l’avouer, laisser Victor continuer son histoire sans que je puisse la lire, a été un petit crève cœur.

Merci aux éditions Les Avrils qui, par l’intermédiaire de Netgalley m’ont permis de découvrir ce récit et ce personnage.

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