Première personne du singulier

Nouvelles

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Date de parution 20 janv. 2022 | Archivage 2 févr. 2022

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Résumé

Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l’indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d’une profonde nostalgie, une sorte d’autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.

Un homme se souvient

De la femme qui criait le nom d’un autre pendant l’amour

Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l’existence, la « crème de la crème de la vie »

De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s’il en avait eu le temps

De sa première petite amie qui serrait contre son cœur le vinyle With the Beatles

Des matchs de base-ball si souvent perdus par son équipe préférée

De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann

Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu’il ne pouvait séduire

De ces costumes qu’on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.

Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.


Né à Kyoto en 1949 et élevé à Kobe, Haruki Murakami a étudié le théâtre et le cinéma, puis a dirigé un club de jazz, avant d’enseigner dans diverses universités aux États-Unis. En 1995, à la suite du tremblement de terre de Kobe et de l’attentat du métro de Tokyo, il décide de rentrer au Japon.

Plusieurs fois pressenti pour le prix Nobel de littérature, Haruki Murakami a reçu le Yomiuri Literary Prize, le prix Kafka, le prix de Jérusalem pour la liberté de l’individu dans la société en 2009 et le prix Hans Christian Andersen en 2016.

Tous ses romans sont disponibles chez Belfond et repris en poche par 10/18.

Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l’indique, à la première personne du singulier, un...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714495471
PRIX 21,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

C'est un plaisir sans cesse renouvelé de pouvoir lire les nouvelles productions de Haruki Murakami.
Auteur adulé et encensé par des millions de lecteurs à travers le monde qui n'hésitent pas à le qualifier de maître, et dont je fais partie, je dois bien l'avouer.
Dans la mesure où j'ai lu ce recueil de nouvelles tout de suite après Abandonner un chat, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait là encore de simples souvenirs factuels bien que savoureusement étranges.
Mais j'ai vite été détrompé par la touche n'onirisme propre à l'univers de Murakami qui transparait plus ou moins fortement dans chacune de ces nouvelles, marquant indubitablement de son empreinte La confession du singe de de Shinagawa.

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S'il est vrai que le lecteur fidèle de Murakami est toujours avide de gros pavés de l'un de ses auteurs préférés, ses nouvelles ne sont pas non plus à dédaigner, contenant l'essentiel de son style et de son talent narratif. Ainsi en est-il de Première personne du singulier dont presque chacune des histoires a quelque chose d'accrocheur, contrairement à beaucoup de recueils de nouvelles où l'intérêt est souvent inégal selon les récits. Ce qui fait la différence, ce n'est pas l'écriture, assez sobre, mais la manière de raconter, avec cette distorsion étrange du réel, ces éléments de fantastique, d'absurde ou de loufoque qui désorientent ou enchantent dans une veine fréquemment mélancolique. C'est aussi la construction de plusieurs nouvelles qui émerveille : elles semblent avoir une première fin, où l'auteur avoue avoir probablement rêvé, avant d'ajouter quelques paragraphes qui n'ont a priori rien à voir et qui, pourtant, viennent en relancer la véracité. C'est par exemple le cas dans Charlie Parker plays bossa-nova ou encore La confession du singe de Shinagawa, le récit le plus drôle (l'humour de Murakami est toujours des plus suaves) du recueil, constitué d'une conversation avec un primate, qui raconte les choses les plus invraisemblables avant un denier passage où ses dires semblent être confirmés par une tierce personne (rassurez-vous, dans le livre, c'est plus clair et bien plus amusant). Pour tous ceux qui aiment l'écrivain japonais depuis 1990 et son premier roman en français, La course au mouton sauvage, et pour les autres qui l'ont découvert au fil des parutions, Première personne du singulier est bien entendu indispensable même si quelque peu frustrant de par sa brièveté.

Un grand merci aux Editions Belfond et à NetGalley.

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Première personne du singulier est un recueil de 8 nouvelles inédites, où Murakami se livre, à la première personne, sur des relations passées, sa passion pour la musique classique ou le baseball, ou sur des choses qui lui reviennent simplement en mémoire. En effet, on est là dans l’anecdote, et je dois dire que cela marche bien pour la plupart des nouvelles de ce recueil. Même s’il y a quelques nouvelles que j’ai apprécié sans plus (Charlie Parker plays bossa-nova ou Recueil de poèmes des Yakult Swallows), j’ai globalement passé un très bon moment de lecture, surtout lors de la lecture de deux nouvelles que j’ai adorées.

Tout d’abord, la première nouvelle, Sur un oreiller de pierre, m’a conquis. Murakami nous parle ici d’une femme avec qui il a eu une relation purement charnelle, femme qui écrivait également de courts poèmes. C’est donc une nouvelle parsemée de ces tankas, ces fameux poèmes, mais qui aborde aussi avec brio le thème du souvenir, et de l’effet que peuvent avoir de simples poèmes peut-être oubliés de tous, même des années plus tard.

La deuxième nouvelle que j’ai beaucoup appréciée est sûrement la plus loufoque (c’est là le Murakami que j’aime !), il s’agit de La Confession du singe de Shinagawa. Murakami nous narre ici la soirée qu’il passe dans une auberge qui ne paie pas de mine, et surtout sa rencontre avec un singe qui y travaille et qui parle notre langage. J’ai tout d’abord aimé les descriptions de cette auberge traditionnelle et l’atmosphère qui s’en dégage (il rencontre le singe dans les bains communs), mais également le sérieux avec lequel Murakami se lance dans une conversation avec ce singe parlant, comme si, au fond, ce n’était pas si incroyable que ça. En bonus, le singe nous parle aussi d’amour et de sa façon bien à lui de vivre cette expérience unique… En bref, une excellente nouvelle !

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Malgré la première personne utilisée dans les huit nouvelles, Haruki Murakami ne précise pas clairement si ces récits sont autobiographiques ou non. Le maître japonais, comme à son habitude, laisse planer le doute quant à savoir si l’homme de la quatrième de couverture est bien lui ou un homme imaginaire.

Dans Première personne du singulier, nous retrouvons ce qui caractérise si bien l’écrivain nippon. Son écriture est fluide, tantôt poétique. Dans chacun de ses récits, le protagoniste ou un personnage gravitant autour de lui, se questionne. Une aura onirique et fantastique entoure l’histoire d’une vie pourtant banale. Ce recueil est un échantillon de ce que Haruki Murakami sait faire de mieux.

Chaque nouvelle commence avec un quotidien des plus réels et réalistes et petit à petit le brouillard s’installe, développant une atmosphère plus étrange, intrigante.

Si les récits ne sont pas totalement autobiographiques, ils sont, au moins, porteurs d’éléments constituant l’auteur comme le jazz et le base-ball.

Première personne du singulier saura contenter les admirateurs de Haruki Murakami. Et pour ceux qui ne connaissent pas encore l’écriture de l’auteur japonais, ce recueil peut constituer une première approche, une manière de découvrir si le style et le talent d’écriture de cet homme peut vous convenir. Quoi qu’il en soit, c’est un recueil de nouvelles que je recommande avec plaisir.

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Merci aux éditions Belfond et à NetGalleyFrance pour ce service presse.

J'avais déjà tentée l'expérience d'une lecture d'un recueil de nouvelles de Haruki Murakami sans succès véritable pour ma part. Mais ce recueil là m'a beaucoup plus plût, peut être est-ce dût au nombre de pages ? J'ai pourtant l'habitude de lire de gros roman mais pour ce genre de nouvelles je pense que le petit format est celui qui me correspond le plus.

Ici, l'auteur parlera à la première personne du singulier dans toutes ces nouvelles. Ces dernières m'ont d'ailleurs toutes plus ou moins plu. Elle avait toutes un côté intriguant qui me poussait à continuer ma lecture. Chaque nouvelle est d'ailleurs assez courte, ce qui rend la lecture fluide et rapide. 

Dans certaines de ces nouvelles, il y a des éléments qui frôle de près le fantastique, qui sont inexpliqués et qui rende la lecture très accrocheuse. On en apprends aussi un peu plus sur l'auteur via ces différentes nouvelles, sur les relations qu'il a put avoir, sur ce qu'il a pu apprendre ou ce qu'il a "crut" voir. On voit d'autre visions de ce que l'on pense connaître et cela peut engendrer une nouvelle pensée quant à cette chose que l'on pense si bien connaître, je pense surtout à la nouvelle du singe de Shinagawa.

Ce sont des nouvelles très contemplatives et très agréable à lire. Si d'autres petits recueil de l'auteur viennent à être publiés, je serais très heureuse de me les procurer également.

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Un recueil de nouvelles qui se savoure de la première à la dernière ligne, même si — et c’est la loi du genre — des histoires vous toucheront plus que d’autres. Musique, poésie, amours passées et nostalgie composent ce recueil.
Le narrateur parle de lui comme d’une personne ordinaire. Il aime la musique et la littérature, surtout la poésie, et il écrit lui-même. Sans cette fascination pour la poésie, se serait-il souvenu de sa relation avec une jeune femme qui mordait dans une serviette et criait le nom d’un autre pendant leurs rapports (quoique ce soit déjà suffisamment curieux) si elle ne lui avait pas donné un recueil de vers qu’elle a composé (Un oreiller de pierre) ? Sans son amour de la musique, se serait-il rendu à ce concert, invitée par une artiste qu’il se remémore à peine (La crème de la crème) ?
Haruki Murakami nous livre un recueil « très doux, comme un coussin moelleux qui se serait glissé sous les épaules de la jeune fille » (Charlie Parker plays Bossa-nova). Un volume dont j’ai savouré chaque phrase.

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Des nouvelles singulières et, semble-t-il, à base d’anecdotes personnelles qui nous rappellent les autres écrits de Murakami. En effet, nous retrouvons, avec délice, ces thématiques que nous apprécions tant, tel l’extraordinaire s’invitant dans un quotidien banal, Éros et Thanatos, le hasard, les questions existentielles (Rêvons-nous, imaginons-nous des histoires ou sommes-nous bien vivants ?)...

Huit nouvelles touchantes, nostalgiques, qui traitent également des souvenirs, du passé, du passage, du sens de l’existence et de sa fugacité

« À chaque instant, nos corps, sans espoir de retour, s’en vont vers l’anéantissement.

À peine a-t-on fermé les yeux, puis les a-t-on rouverts, que bien des choses ont disparu (certaines avaient un nom, d’autres pas). Soufflées par les vents violents de la pleine nuit, elles ont été emportées quelque part sans laisser de trace. Il n’en subsiste qu’un frêle souvenir. Mais non, on ne peut pas compter sur les souvenirs non plus. »

Des textes qui nous enchantent par leur simplicité, humilité, mais aussi par leur puissance évocatrice et par les émotions qu’elles font naître.

« Ce qui me rend mélancolique, je crois, à propos des jeunes filles de mon entourage, des vieilles dames maintenant, c’est d’être obligé de reconnaître que mes rêves de jeunesse ont disparu à tout jamais. La mort d’un rêve est peut-être plus triste, en un sens, que celle d’un être vivant. »
Des sujets variés, mais qui tous nous ramènent à la vie et l’amour, à l’écriture et la création. Et, comme chaque fois qu’il s’agit d’une œuvre majeure, toutes ces histoires, si propres à un seul, ont une portée et une résonance universelles.

Un texte sobre, puissant, qu’on ne repose pas avant de l’avoir terminé.

#HarukiMurakami #NetGalleyFrance

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Dans ce recueil s'enchaînent huit nouvelles dont le caractère autobiographique interroge. Qui sont ces "je" mis en scène par Murakami ? N'y en-a-t-il réellement qu'un seul, et serait-ce l'auteur lui-même qui se raconterait ? A travers le prisme d'un regard qui semble unique, liées par la musique chère à l'auteur, ces huit nouvelles peignent le portrait hachuré de rencontres et de séparations. On y reconnaît son style, délicieusement flou, teinté d'onirisme. Huit nouvelles à déguster sans tarder !

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Ce livre est un petit bijou. Du point de vue de l’écriture comme du contenu.

Le plus connu des écrivains japonais nous propose ici huit nouvelles écrites à la première personne du singulier, ce qui donne son titre au recueil.

Mais ces huit petits textes ont aussi d’autre points communs. Ils nous parlent des passions d’Haruki Murakami, le jazz, le baseball, les bars… Et sont tous plongés dans un un léger brouillard, ils commencent d’une manière très logique, et glissent tous à un moment ou un autre dans une autre réalité. Celle du rêve, du fantastique.

Ce livre constitue en tout cas une excellente entrée en matière si vous n’avez jamais lu l’auteur. Et si vous l’avez déjà lu, ne les manquez pas, ces nouvelles sont toutes nimbées d’une étrange beauté.

Première personne du singulier, Haruki Murakami, Belfond

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