Les femmes n'ont pas d'histoire

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 18 janv. 2021 | Archivage 7 mai 2021

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Lesfemmesnontpasdhistoire #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Dans cette région désolée des Appalaches que l'on appelle la Rust Belt, la vie ressemble à une damnation. C'est un pays d'hommes déchus où l'alcool de contrebande et la religion font la loi, où les femmes n'ont pas d'histoire. Élevée dans l'ombre de son père, un prêcheur charismatique, Wren, comme sa mère avant elle, semble suivre un destin tout tracé. Jusqu'au jour où un accident lui donne l'occasion de reprendre sa vie en main.

Dans cette région désolée des Appalaches que l'on appelle la Rust Belt, la vie ressemble à une damnation. C'est un pays d'hommes déchus où l'alcool de contrebande et la religion font la loi, où les...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782355846984
PRIX 21,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (EPUB)
Envoyer vers ma Kindle (EPUB)

Chroniques partagées sur la page du titre

Briar Bird a été frappé par la foudre un soir d’orage. On le surnommera « Œil-Blanc », signe que la main de Dieu l’a frappé. Il devient prédicateur au sein d’une communauté perdue au cœur des montages de Virginie-Occidentale. Ses méthodes de prêche sont basées sur la prise de petites doses quotidiennes de strychnine et l’élevage des serpents. « Saisir des serpents, c’était biblique. » Il s’octroie des qualités de guérisseur par la foi uniquement. Le monde moderne est une aberration qu’il faut rejeter de toutes ses forces à l’instar de la médecine qui ne respecte pas les pouvoirs de la nature et la puissance de Dieu. « Mon père ne voyait pas l’utilité de la médecine moderne, puisque la guérison divine était à sa disposition. » Briar est mariée avec Ruby, une femme ayant toujours voulu s’échapper de cette vie, fuir loin des montagnes. Ensemble, ils ont une fille Wren, roitelet en français, petit oiseau qui lui aussi ne demandera qu’à s’envoler. Ce roman est d’abord une histoire de femmes mise en lumière grâce ou à cause de la vanité des hommes. Il narre l’amitié indéfectible de Ruby et d’Ivy ayant construit leurs rêves ensemble, mais ayant aussi affronté de cruelles déceptions. Un malencontreux accident change les forces en présence, éveille les consciences, détruit les mythes, force l’entrée de la réalité dans ce monde miniaturisé.

Sous couvert de la toute-puissance de l’homme, celui qui décide de tout, de l’endroit où l’on vit, de comment on y vit, c’est bien d’histoires de femmes qu’il s’agit dans ce récit. On notera l’ironie du titre, « Les femmes n’ont pas d’histoire » comme un pied de nez au pseudo-pouvoir masculin, celui de Briar qui se carapate au cœur des montages au premier doute susceptible de diminuer son autorité. Le titre d’origine, « Shiner » évoque également ce sarcasme puisqu’outre d’être celui qui brille, il évoque aussi un l’œil au beurre noir de celui qui prend des coups.

Trois existences de femmes, chacune exceptionnelle dans leurs parcours de vie sont déroulées. D’abord, l’amitié inaltérable de Ivy et de Ruby qui se connaissent depuis toujours. Ensemble, elles font front « Dans un monde d’hommes méchants, nous nous sommes battues pour être bonnes l’une avec l’autre. » Ensemble, elles se sacrifient « Ivy n’avait jamais voulu vivre dans cette montagne. Elle est restée parce qu’elle savait que je n’en partirais jamais. » Ensemble, elles s’accordent sur les décisions à prendre et assoient leurs positions de femmes dans ce lieu perdu où celles-ci ne sont que des ventres, mais en insufflant des idées féministes dans l’esprit de Wren, ce qui la force, d’une certaine manière, à « entrer en collision avec le monde. »

J’ai beaucoup aimé l’ambivalence des émotions suscitées par ce roman. D’abord, cette attraction pour un lieu de vie que l’on veut quitter, mais qui semble détenir des enchantements particuliers qui empêchent la fuite. Nous avons tous des racines que nous ne pouvons renier et même lorsque l’envie féroce de les quitter se présente, la démarche reste difficile à effectuer. De la même manière, l’auteur fait bien le parallèle avec cette attraction envers un homme charismatique pourtant impossible à aimer, puisque le trait majeur de sa personnalité est la manipulation. Je relève également la finesse des propos dans la transmission orale entre les femmes et Wren sans dénigrer directement le père. Elles amènent lentement la petite fille à s’interroger sur lui, en suggérant à mots couverts, en dessinant un tempérament, une nature. « Elle ne se rendait pas compte que la pire chose chez un homme n’était pas sa malveillance. C’était sa douceur, qu’il utilisait pour obtenir e qu’il voulait. »

Certes, « Les femmes n’ont pas d’histoire » nous amène à nous interroger sur la place de la femme dans ce microcosme éloigné de tout, mais pas seulement. Une grande partie est laissée à l’appréciation de différents questionnements basés sur la croyance aveugle, une forme de religion qui relève du mythe. Quelles sont les valeurs humaines de l’homme touché par la grâce divine ? Quelle est son image dans la famille ? Quel genre de père devient-il ? Le roman décortique les relations complexes de Wren avec son père. Grâce aux discussions « entre femmes » l’horizon s’éclaircit sur un avenir incertain, mais qui se dessine de plus en plus précisément. « Mon père estimait que les gens devraient être aussi faciles à manœuvrer que ses serpents. Malgré tous ses dons, il n’a jamais pu maîtriser le cœur de ma mère. »

Une question récurrente m’a également hantée durant cette lecture : qu’est-ce qu’un « bon croyant » ? Comment le reconnaît-on ? Quels doivent être ses actes ? Plusieurs voix s’élèvent pour nous raconter l’histoire de cet homme, à chaque fois sous un angle différent, oscillant entre retours dans le passé et évènements récents. La quête de Wren, qu’on pourrait appelait « tuer le père » en psychanalyse est fascinante et permet de comprendre les étapes du chemin qui relie l’adolescence à l’âge adulte.

Un roman tout à fait captivant, aux portraits de femmes fortes et charismatiques que je ne peux que vous recommander.

#Lesfemmesnontpasdhistoire #NetGalleyFrance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Addictif !!! Ce qu'il m'a le plus emballé c'est la construction très originale, on comprend en remontant le fil des évènements comment les personnages en sont arrivés là. J'ai été transportée dans ces montagnes et cette violence latente de destins tragiques ne m'a pas laissée indifférente. A découvrir !!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Dans la chaîne de montagne des Appalaches, les hommes fabriquent du moonshine (un alcool de contrebande) pour faire vivre leur famille. Les enfants sont livrés à eux-mêmes et les mères essaient de tout tenir à bout de bras. Wren habite dans ce coin avec ses parents. Leur maison est isolée, pratiquement invisible. C’est ainsi parce que le père l’a voulu. Il domine et décide de tout : le quotidien, les activités de chacun. Il s’est improvisé homme de Dieu et pour cela, comme dans un verset de Saint Marc, il saisit des serpents, il impose les mains aux malades etc. S’occuper des serpents et professer prennent tout son temps. Certains voisins l’écoutent, l’admirent, le suivent. D’autres sont un peu plus loin. Les journées sont sombres, difficiles. La seule lueur vient des visites d’Ivy, la meilleure amie de Ruby, la mère de Wren. Elle débarque avec ses fils et la vie prend tout son sens. Pique-nique improvisé, baignade, rires en cascades, la décontraction, la simplicité sont de mises. Les deux mamans échangent, discutent, et on sent que le lien qui les unit est d’une force incroyable. Elles sont fusionnelles, elles sont tout l’une pour l’autre. Elles acceptent les défauts, les erreurs de l’autre parce qu’étant amies à la vie à la mort, elles ne jugent pas. Rien ne leur pose problème, un regard et elles se comprennent. Elles ne peuvent pas survivre l’une sans l’autre.
« Leurs vies étaient une seule et même vie, vécue deux fois. »

Dans la première partie du roman, Wren, quinze ans, s’exprime. Elle explique qu’elle voudrait une Ivy elle aussi. Elle présente ce qu’elle fait. Elle parle de son père, le manipulateur de serpents, d’Ivy et de ses fils, de sa Maman Ruby. Puis elle raconte sa rencontre avec Caleb, un jeune garçon et ce que ça provoque de remous chez son père et comment la situation dérape et échappe à tous. Ensuite nous partons dans le passé et c’est par l’intermédiaire d’un narrateur que nous découvrons les événements. Comment Ivy et Ruby ont rencontré leurs maris, ce qu’a été leur adolescence, leurs secrets. Jeunes filles, elles rêvaient d’une autre vie, de fuir et finalement elles sont restées. Pourquoi ?

Sur fond d’alcool, de violence quelques fois, mais également de beaucoup d’amour, ce récit initiatique est magnifique. Oui, il est noir, c’est parfois dur mais Wren illumine toute l’histoire. En quête d’émancipation, mue par une farouche volonté, initiée à d’autres perspectives lorsqu’elle rencontre Caleb, elle ne renonce jamais ni à avancer, ni à comprendre, encore moins à faire tout ce qu’il est possible de mettre en place pour décider de sa vie.

J’ai énormément apprécié cette lecture. L’évolution des personnages est très intéressante et la construction du livre permet de la découvrir avec des retours dans le passé bien placés. Wren est une adolescente attachante, sans doute un peu sauvage mais qui ne demande qu’à être apprivoisée, aimée. L’écriture de l’auteur (merci à Héloïse Esquié pour la traduction) est délicate. Elle analyse les raisons d’agir des protagonistes à travers une approche psychologique menée avec finesse. Enfance douloureuse, vie conjugale difficile, les femmes n’ont pas d’histoire ? Si, elles restent droites, elles font des choix qui n’en sont pas car elles n’ont pas d’autres solutions mais leur amitié les nourrit, les enchante, les maintient en vie avec le sourire.
Une lecture comme je les aime, qui bouscule, qui bouleverse et qui reste gravée dans mon esprit.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Destins brisés et désespérés des femmes de l Amérique profonde, soumises aux hommes sans espoir de se créer un avenir meilleur. Extrêmement bien écrit !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Au sein d’une communauté isolée dans les montagnes des Appalaches, toute la vie repose de manière ancestrale sur l’alcool et la religion. Tout est tracé, surtout le destin des femmes. Ruby et Ivy sont amies pour la vie, unies et fortes à deux. Jeunes filles, elles sont intelligentes et rêvent d’une vie dans le vaste monde. Elles sont ensuite rattrapées par le poids de la communauté dans laquelle elles vivent. Unies elles vont subir leur vie sans pouvoir y interférer.
Au fil du roman, on comprend comment Ruby en est arrivée à cette situation et comment cette vie sans objectifs va se derouler.
Un roman fort à découvrir.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J'ai beaucoup aimé ce roman. Dans la première partie, nous découvrons l'histoire de deux familles à travers le regard de Wren une adolescente très attachante.
Wren nous parle de sa mère Ruby et d'Ivy sa meilleure amie depuis l'enfance.
Et puis, il y a le père, un prêcheur emblématique de la petite ville des Appalaches et dompteur de serpents. Un homme solitaire et lâche. Il y a Caleb, un adolescent dont Wren s'éprend, et enfin Flynn, personnage énigmatique que l'on va découvrir au fil des pages et que j'ai beaucoup apprécié.
La construction du récit lui donne sa force et un souffle nouveau à chaque partie. Le récit débute dans le présent et l'autrice remonte le fil jusqu'à un passé qui nous donnera toutes les clés de compréhensions du présent.
C'est très bien écrit. C'est triste, prenant, et curieusement, malgré la brutalité du sujet, plein d'espoir.
A lire !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Le père de Wren ne bâtit pas les mêmes légendes que le père de Betty. À la place des croyances indiennes et des mythes poétiques, Briar construit sa vie sur son interprétation de la Bible et sur les écailles des serpents qu’il brandit, en prêcheur habité qu’il est. En lieu et place de son église, Amy Jo Burns imagine une vieille station-service Texaco désaffectée qui servait déjà de chaire alors qu’il n’était qu’un adolescent encore épargné par la foudre qui le transformerait en Œil-Blanc, en prophète, et ferait de Ruby sa femme.

Dans les collines perdues de Virginie-Occidentale déjà théâtre des sombres amours lumineux de Jodi dans Sugar Run, entre mines de charbon, forêt et ruisseau, les hommes créent du whisky au clair de lune, enferment ses rayons dans des bocaux et les teintent d’une ambre addictive. Quant aux femmes, elles subissent, elles se taisent. Elles sont là, à leurs côtés, silencieuses et soumises, le ventre enflé d’une énième grossesse et les mains fatiguées par la planche à laver. Les femmes n’ont pas d’histoires. Wren, fille du manipulateur de serpents et de l’ancienne reine de beauté du lycée aux robes cousues main, aux doigts « habiles et trapus » et à la maigreur affolante, raconte, enquête, cherche sa propre légende et celles des femmes auprès de qui elle a grandi, détrompe l’adage. Ruby et Ivy, le rubis et le lierre, inséparables, entremêlées l’une à l’autre jusque dans leur mariage malheureux. Toutes deux sont restées dans ces montagnes, la première obéissant aux caprices de son mari, la seconde ne pouvant se résoudre à abandonner sa sœur de cœur.

Après le présent douloureux et l’adolescence qui s’éveille, les mots de Wren laissent place aux souvenirs de Flynn, un amant de l’ombre, puis à ceux d’Ivy. La jeunesse comme rébellion timide, comme promesse d’un ailleurs bien vite dissipée par les événements et par les secrets. Les bois étouffent les cris, les malheurs, mais leur écorce les retient, immémoriales histoires de ces femmes fortes contraintes à paraître faibles et à museler celles qu’elles sont.

La nature et les êtres fusionnent, les métaphores éclosent, tissent d’étoiles le velours des ténèbres, dorent les non-dits et les mystères. Amy Jo Burns signe un hymne à ces mères et épouses qui sont bien plus que cela, qui veillent et subissent, ornent de fleurs vénéneuses leur âme et leur cœur pour s’évader, au moins en pensée.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Coup de cœur pour ce récit qui m’a totalement transportée grâce à une écriture divine et des personnages mémorables, dans une quête féministe sombre et émouvante. Partons dans les Appalaches, région d’Amérique désertée suite au déclin industriel. Au cœur de ces terres désolées, les hommes guidés par l’alcool, la drogue et la religion, font la loi, condamnant les femmes au silence et à une vie recluse et soumise. Dans ce pays où les légendes se transmettent oralement, Wren, la narratrice, nous conte son histoire et celle de sa mère Ruby.

Le père de Wren, Briard, rebaptisé Oeil-Blanc après avoir été frappé par la foudre, est prêcheur et manipulateur de serpent. Il a choisi de vivre dans les montagnes, loin de la petite ville de Trap, dans une cabane de fortune. Il y a entrainé Ruby, son épouse, et « surprotège » jalousement sa fille adolescente, Wren, en lui interdisant tout accès à la culture et aux activités de son âge. Ruby ne semble vivre que pour son amie de toujours, Ivy, mariée et mère de quatre enfants, qui par amour et par solidarité pour Ruby, a choisi de vivre auprès d’elle dans un mobil-home loin de tout. Leur vie s’étire des années durant et semble suivre un destin tout tracé. Jusqu’au jour où Ivy se brûle gravement, le père de Wren connu dans la région pour accomplir des miracles la guérit de ses brûlures, mais elle tombe grièvement malade, ce qui va entraîner une succession d’évènements et remettre en cause le destin de Wren.

Le destin de ces deux familles vivant en communauté est éprouvant et sombre, chacun a ses secrets et ses convictions, joue un rôle dans la vie de son prochain. J’ai eu l’impression d’être plongée dans une époque autre que la notre, tant les deux familles vivent dans le dénuement le plus total, et pourtant au détour du récit on parvient à comprendre que l’histoire se déroule en 2015 : je suis sceptique, interloquée, est-ce possible de « préserver » ainsi sa famille du monde actuel dans un pays développé? Etrangement, plutôt que de sembler irréaliste, c’est ce qui va justement séduire le lecteur car l’ambiance liée à l’isolement est très particulière, quasi hypnotique : la nature omniprésente, les relations entre les personnages réduites au strict minimum, le silence exacerbé puisqu’il n’y a pas de distraction possible, de ce fait le récit conté par Wren gagne en valeur. De ces vies enchevêtrées, imbriquées les unes dans les autres par des secrets, des non-dits jusqu’à se consumer, naît un récit très riche où sont évoqués plusieurs sujets : la religion, la violence, l’émancipation des femmes, la vengeance… Il y est aussi et surtout question d’amitiés fortes, incroyables et destructrices qui couvrent deux générations. Se déroulent une succession d’évènements, qui en remontant le fil du temps vont venir boucler une intrigue que l’on pressent dès le départ et dont on prendra pleinement conscience dans les toutes dernières pages.

Je remercie vivement la plateforme NetGalley et les Editions Sonatine de m’avoir confié cet excellent roman. Je n’ai qu’un seul regret : l’avoir déjà terminé!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les femmes n'ont pas d'histoire. En tout cas c'est ce qu'on voudrait leur faire croire dans ces montagnes de Virginie occidentale. Wren et Ruby sa mère, vivent à l'écart de tout car le père de la jeune fille en a décidé ainsi. Elles ont heureusement Ivy, la meilleur amie de Ruby qui vit à proximité. Et leur isolement aurait pu rester comme ça si Ivy n'avait pas eu un accident et si Oeil-blanc, le père de Wren, n'avait pas utilisé son pouvoir venu de Dieu pour la guérir.
Les femmes n'ont pas d'histoire quand on ne veut pas la voir. Ivy et Ruby ont une histoire, une histoire forte, une histoire principalement guidé par les choix que des hommes ont fait pour elles. Ruby a imposé cette domination de l'homme à sa fille. Mais ces femmes ont définitivement une voix, des choses à raconter, et c'est superbement fait dans ce roman. L'univers de ces montagnes de Virginie est assez glauque, entre isolement, pauvreté et pollution, mais raconté très sobrement.
J'ai beaucoup aimé les trois personnages féminins Wren, Ruby et Ivy, que l'on a toujours voulu faire taire mais qui arrivent tout de même à porter leurs destins jusqu'à nous. L'amitié entre Ruby et Ivy est très très belle.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :