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Couverture du livre pour Moineau

Moineau

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Date de parution 16 avr. 2025 | Archivage Aucune

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Résumé

Élevé dans un bordel à l'extrémité d'un empire mourant, un garçon d'origine inconnue forge sa propre identité : il s'appellera Moineau.
Son univers se compose d'une cuisine, d'une taverne menaçante et de l'étage mystérieux où les louves, le groupe de cinq femmes qui l'élève, divertissent leurs clients. Dans une société où seuls quelques privilégiés jouissent de la liberté, la vie de Moineau est cruelle et violente.
Mais les choses vont bientôt changer. Dans un empire déliquescent, le meurtre et le chaos ne sont jamais loin. Alors que la seule famille qu'il a jamais connue se disperse, Moineau parviendra-t-il à prendre son envol ?

Dans la lignée d'Hilary Mantel, James Hynes livre une fresque historique passionnante où se mêlent amitié, luxure et quête de liberté. 

Élevé dans un bordel à l'extrémité d'un empire mourant, un garçon d'origine inconnue forge sa propre identité : il s'appellera Moineau.
Son univers se compose d'une cuisine, d'une taverne menaçante et...


Formats disponibles

FORMAT Ebook
ISBN 9782213728667
PRIX 16,99 € (EUR)
PAGES 480

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Ce roman nous présente la vie des prostituées durant l’antiquité romaine. On suit la vie de ces femmes à travers le regard d’un jeune garçon recueilli par les « louves » du bordel. Moineau (car tel est l’un de ses surnoms) ignore tout de ses origines. Il s’attache à ces femmes, travaille dans la maison et assiste à leur vie difficile faite d’une succession de clients et d’agressions.

Ce roman,dont le sujet et le traitement peuvent être vraiment difficiles, nous rappelle que la prostitution et la mal traitance des femmes a toujours malheureusement existé. Rappelons-nous la louve qui a élevé Romulus et Remus… Mais c’est aussi une démonstration d’une forme de solidarité, voire de sororité pour utiliser un mot en vogue à l’heure actuelle : les prostituées n’hésitent pas à sortir de leur alcôve quand elles entendent l’une d’entre elles pousser un cri inhabituel, possible signe d’une agression.

Le sujet m’a surprise, j’avais imaginé autre chose pour ce roman en me fiant à la quatrième de couverture. Cette lecture s’est finalement révélée plutôt intéressante, mais à ne pas mettre entre toutes les mains.

Je remercie vivement les éditions Fayard et NetGalley pour cette découverte.

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Dès les premières pages de Moineau de James Hynes, j’ai été happée dans un univers écorché, brut et pourtant étrangement humain. Le roman s’ouvre sur la vie d’un enfant abandonné dans une maison close à la fin d’un empire romain en déclin. Il choisit de se nommer Moineau, fragile et discret, mais avec la détermination de se construire une identité, sur un terreau de violence et d’injustice.

Le récit nous plonge sans fard dans un quotidien oppressant, où la survie se joue à chaque instant. On ressent la chaleur lourde des ruelles, la crasse, la peur comme une compagne constante. Moineau grandit parmi des “louves”, ces femmes prostituées qui deviendront sa famille de substitution. Elles l’aiment, le protègent, mais l’exposent aussi à la dureté de leur monde. C’est un tableau intense et réaliste : le lecteur devient témoin de cette cohabitation entre brutalité, affection conflictuelle et instinct de survie.

Ce qui m’a particulièrement touchée, c’est la construction patiente et minutieuse de Moineau. Il n’est ni un héros flamboyant, ni un messie sacrificiel : il observe, il apprend, il endure. Il construit son identité dans les interstices de la violence ambiante, petit à petit, sans jamais céder totalement. Sa quête pour exister, autour de l’idée simple de “pouvoir choisir”, résonne profondément.

Les personnages secondaires, principalement ces femmes qui l’entourent, sont étoffés et nuancés. Ils ne sont jamais idéalisés, mais porteurs d’une humanité contrastée : parfois cruels, parfois tendres, toujours forgés par la nécessité de survivre. Leur complexité donne au monde du roman une profondeur que j’ai adorée explorer.

La dimension historique fonctionne à merveille : ce n’est ni un grand récit politique, ni un film épique de batailles, mais une immersion dans les bas-fonds, dans les replis silencieux et nauséabonds d’un empire en train de mourir. C’est un choix narratif fort, qui ancre le lecteur dans la crasse, le quotidien, l’odeur et la peur.

Attention, ce n’est pas une lecture douce. Les scènes de violence, de domination, de souffrance sont nombreuses, parfois difficiles. Mais chaque passage, même douloureux, sert le propos : montrer ce qu’endure l’invisible, l’oublié, le non nommé, comme Moineau. On ne frôle pas l’horreur par envie de choquer, mais pour rendre compte de la réalité de cet environnement.

En fin de compte, Moineau est une fresque crue et sensible à la fois. C’est le portrait d’un garçon qui se forge son identité à travers ses blessures, la mémoire de ses gardiennes, l’ombre de sa condition. C’est un récit sur la résilience et la possibilité de s’élever — ou du moins, de tenter de s’élever — malgré tout. Une plongée intense dans un monde sans confort, mais où l’espoir palpite doucement.

Je recommande vivement ce roman à celles et ceux qui aiment les personnages silencieux mais déterminés, les ambiances historiques dépouillées, et les quêtes d’identité au cœur de la violence. Si tu cherches une lecture qui marque et fait réfléchir, celle-ci est pour toi.

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Une petite pépite, dans la lignée des Vies Minuscules de Michon et du Satyricon de Petrone. Un texte fort qui nous intéresse à la boue pour y découvrir de l’or. Superbe.

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Quelques siècles après Jésus Christ à Carthago Nova, ville portuaire romaine. Un jeune garçon, de 6 ou peut-être 7 ans, est élevé dans la cuisine d'un bordel. Il ne sait d'ailleurs pas ce que font les femmes, que l'on surnomme les Louves, font comme travail. Il ne sait rien de la ville qui l'entoure, il est Pusus, ce qui veut dire garçon, et ne cherche pas ou peu à en savoir plus. Tout change quand la cuisinière demande de l'aide et que le tenancier lui confie plus de travail. Il va alors découvrir la ville qui l'entoure, découvrir les esclaves, la religion…Puis ses tâches augmentent et il découvre comment les femmes gagnent leur vie. Parmi elles, il y a Euterpe, qui l'aime comme une mère, qui lui raconte des histoires qui lui permettent de fuir son quotidien….Mais elle ne peut rien faire pour le protéger quand une des Louves a l'idée de le prostituer à son tour. Alors, il devient Moineau, il vole au-dessus son corps, fuyant comme il peut la réalité…

Ce roman est très bien écrit, c'est une certitude, car il arrive à nous transporter dans une autre époque, à nous faire ressentir la saleté ambiante, on se sent poisseux, sale, à sa lecture…Tous les livres n'ont pas la capacité de nous embarquer de la sorte. Mais le voyage est rude, on aimerait parfois fermer les yeux, les oreilles, mais l'auteur ne nous épargne rien, comme l'histoire n'a pas épargné le garçon…C'est dur et il faut parfois avoir le coeur bien accroché. C'est dur mais c'est un roman qui ne laisse pas indifférent.

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