Dehors les chiens

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Date de parution 18 févr. 2021 | Archivage 23 juil. 2021

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Résumé

Californie, juin 1866. Crimson Dyke, agent des services secrets, sillonne l’Ouest et traque les faux-monnayeurs pour les livrer à la justice. Tandis qu’il est de passage dans une ville, un cadavre atrocement mutilé est découvert. Crimson intervient et se heurte aux autorités locales. Mais lorsque d’autres crimes sont commis, ce sont les superstitions et les haines qui se réveillent. Crimson décide alors d’enquêter, traqué à son tour par les shérifs véreux et les chasseurs de primes.

Sueur, misère et violence : Dehors les chiens réinvente le western avec réalisme, sans mythe ni pitié.

 

Californie, juin 1866. Crimson Dyke, agent des services secrets, sillonne l’Ouest et traque les faux-monnayeurs pour les livrer à la justice. Tandis qu’il est de passage dans une ville, un cadavre...


Formats disponibles

FORMAT Poche
ISBN 9782264077776
PRIX 7,50 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

Loin, très loin du western spaghetti...

Oui, on est loin, très loin de l'image du Far West véhiculée par les westerns... Ici, on est dans la réalité de l'Ouest américain. Et cette réalité, elle est sale, brutale, cupide, violente, le tout sous un soleil de plomb qui écrase hommes et bêtes. L'emploi du présent et les phrases courtes et incisives font ressentir avec encore plus de force tout ce que cette conquête de l'Ouest avait de moche et d'incivilisé. L'extermination des tribus indiennes, des troupeaux de bison, la justice un peu trop souvent arbitraire, la loi du colt... Quelque part, tout cela préfigure l'Amérique d'aujourd'hui...

Même la résolution de l'enquête laisse un goût d'amertume. Oui, Dyke trouve la clé du mystère et permet à un procès de se tenir.

Quant à savoir s'il en est fier... C'est une autre histoire. Pour ma part, je n'ai pas eu l'impression qu'il éprouvait la satisfaction du devoir accompli, mais à chacun de se faire sa propre opinion.

Un policier noir, très noir, donc. Et un enquêteur à suivre, puisqu'il semblerait que ce livre soit le premier d'une série.

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J'ai bien aimé le style western, chose que je ne lis pas souvent. Original et addictif, on ressentait très bien l'atmosphère des lieux. J'ai bien aimé!

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Ouvrir un livre de Michael Mention c'est entrer dans un univers différent à chaque nouvelle lecture. Ce mec vous transporte à chaque fois quelque part d'autre, mais toujours avec la même maitrise de son sujet. C'est hyper documenté, et il n'y a pas grand chose laissé au hasard. Le coté historique est respecté scrupuleusement et permet d'appréhender sans retenue le récit qui nous est offert.

Si on m'avait dit que j'allais aimer lire un roman "western", j'aurais probablement émis quelques doutes, clairement à tort. Ce livre est un régal, il y a même un peu de Tarantino dans le style.
De la première ligne à la dernière, j'ai été happé par l'ambiance, par la force du personnage principal. La noirceur de l'être humain, parfaitement présente et décrite, ne nuit pas au plaisir de suivre ce divertissement fabuleux...

Merci Michael, du fond du cœur. Ce genre de livre est trop rare ,ils sont un bouffée de fraicheur, parmi la quantité de romans trop stéréotypés qui se succèdent dans les rayons de nos librairies.

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Michaël Mention n’est pas un écrivain.

Il est pluriel et unique. Innombrable et seul. Changeant et inaltérable.

Michaël Mention est bien plus qu’un écrivain, il mériterait qu’on invente un mot rien que pour lui. Son talent si personnel éclabousse une nouvelle fois les pages de Dehors les chiens.

Il touche à tous les genres, surtout les sous-genres injustement décriés. Avec le même bonheur, le même plaisir, et un don. Sans aucun doute en partie inné. Mais aussi résultant d’un immense travail, pointilleux et obsessionnel.

Place au Far West, au western, revu et retouché par Mention. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça dépote. Oui, dans les vieux pots, l’auteur arrive à faire pousser un plant littéraire singulier et réellement moderne, tout en respectant les codes « anciens » de ce genre.

Dehors les chiens est autant polar que roman noir, fait autant siffler les balles que suer les âmes.

1866, l’ouest de ce qui n’est pas encore un pays unis, au sortir de la guerre de Sécession. L’United States Secret Service (USSS) vient aussi d’être créé, Crimson Dyke en est un de ses agents, à la poursuite des faux monnayeurs. Autant dire qu’on est davantage dans le réel que dans les films de John Wayne.

La vérité et le quotidien pénible et violent, vous allez les éprouver dans votre chair. L’écrivain est un raconteur hors pair qui fait ressentir les émotions et sensations comme peu savent le faire, avec une (grosse) touche de créativité qui embrase le tout.

Vous adorez les western ? Vous serez subjugués. Vous n’aimez pas ce style habituellement (comme moi) ? vous tomberez tout autant sous le charme brutal de ce roman atypique. Pari tenu. Oui, j’ai été subjugué, du début à la fin, par l’intrigue, les personnages, l’environnement et les sujets de société.

Et l’écriture !
L’écriture !
Vous. N’avez. Jamais. Lu. Ça. Mark my words.

Sorti directement en poche dans la collection Grands Détectives chez 10/18, ce roman mérite d’être mis entre le plus grand nombre de mains, preuve que littérature ambitieuse peut rimer avec littérature populaire. De quoi clouer le bec de certains.

L’enquête menée par Crimson Dyke est étonnante, elle s’éloigne très vite des histoires de fausse monnaie. Le personnage lui-même est remarquable, complexe. D’ailleurs, on devrait le retrouver par la suite.

Mention arrive à faire preuve de rigueur tout en pensant toujours au divertissement. L’ambiance de l’époque et les faits historiques sont relayés avec minutie, mais le récit est aussi criblé de trouvailles et d’inventivité stylistiques.

Et, il y a aussi un message, concernant le fin mot de l’histoire, rien n’est gratuit. Le divertissement n’est pas incompatible avec le fait de parler des maux de la société passée (et encore présente), ni de plonger profondément dans la noirceur de l’Homme.

Bluffant de bout en bout, jusqu’à cette idée folle de placer des titres musicaux du XXème siècle dans un roman du XIXème. C’est une autre obsession de l’auteur que de planter de la musique dans chacun de ses livres. Ça paraît dingue ici, j’ai même douté avant de l’ouvrir, pour ensuite incliner devant la malice utilisée. Il fallait le faire de caser Metal mititia de Metallica et que ça sonne juste et adapté ! Il y a pas à dire, ce gars est un génie…

Dehors les chiens est un western mordant comme vous n’en avez jamais lu. Michaël Mention dépeint un Far West unique et crée un univers crédible, cruel et pourtant follement romanesque. Stupéfiant.

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# Rentrée 2021 # Plaisir lecture # Far-West # 1866
# Western moderne réinventé # écriture innovante # intelligence
# Réalisme, authenticité, intrigue, nature, romanesque, violence # et bien plus

Du western, oui, mais du western revisité, très loin de Lucky Luke et de sa Jolly Jumper ou de John Wayne dans Rio Bravo. Peut-être un clin d'oeil à Tarentino ? Ou alors à l'Audiard des Sisters Brothers (Seasons Brothers).

En fait, Michael Mention, que je découvre ici, est tout simplement unique avec une écriture au cordeau qui allie un ton résolument moderne en gardant la touche d'époque, reflétant entre autres les ravages de la guerre de Sécession, l'exploitation des ouvriers chinois par les grands groupes ferroviaires, la disparition des plaines et des indiens - bref, un décor historique suffisamment bien planté que pour lui permettre de faire s'envoler son histoire vers un côté déjanté hors normes en lui gardant une authenticité épique qui en fait les grands récits. Ceux dont on se souviendra et dont on attendra la suite avec impatience.

<< 1866, Crimson Dyke, nouvel agent des Secrets Services fait la chasse aux faux moyenneurs. Un peu à côté de ses pompes, solitaire entendant de drôles de voix parfois (c'est vrai qu'il a une oreille assez spéciale, chuttt) lorsqu'il tombe sur une série de meurtres sans précédent dans leur atrocité. Se heurtant au Shérif Kowalski et aux autorités locales dont le terrible Bénédict et ses acolytes (clin d'oeil à l'agence Pinkerton), il met un point d'honneur à résoudre cette série d'assassinats envers et contre tous, tout en lisant du Allan Poe ou du Richard III. Dorothy, le personnage féminin fort de l'histoire n'en n'est pas du reste, elle, c'est Frances Harper, poétesse abolitionniste black, suffragette ayant oeuvré à l'underground rail vers le Canada, qui est sa lecture de chevet. Entre ces deux-là, --->>

Dehors les chiens est plus qu'un western, c'est un récit moderne multi-facettes réinventant les codes du genre avec une très belle analyse de la psychologique des héros et anti-héros, une intrigue noire à multiples rebondissements (pas de temps morts à part ceux qui tombent), un brin de romanesque et un humour fin et intelligent (nombreuses références littéraires, cinématographiques et musicales - dont une playlist qui débotterait les santiags les plus serrées).
Une photographie de l'époque qui pourrait bien encore coller à la nôtre. Stetson bas, mention à Michaël.

Dehors les chiens est un récit qui fait suer, qui pue la misère, la solitude et la violence mais --- MAIS pas que --- incroyablement inventif, divertissant, intelligent par sa construction et ses messages avec une touche romanesque, un réalisme cru et surtout très très bien écrit. Bref, un pur 'enchantement' au Far-West.

Plaisir de lecture XXL avec cet Auteur et ce tome 1 dont j'attendrai impatiemment la suite - j'en profiterai pour lire ses précédents. Vous l'aurez compris. Presque étonnée, j'ai adoré ce western revisité.

Un grand merci aux éditions 10-18 et à NetGalley France pour ce vent de l'ouest sec et rafraîchissant qui tient toutes ses promesses et bien plus.

Dehors les chiens, Les Errances de Crimson Dyke (Tome 1) de Michaël Mention, 18/02/2021 aux Editions 10-18, Grands détectives, réinvente le western avec réalisme, sans mythe ni pitié: Sueur, misère et violence.

# Rentrée 2021 # Plaisir lecture # Far-West 1866
# Western moderne réinventé # écriture innovante # intelligence
# Réalisme, authenticité, intrigue, nature, romanesque, violence # et bien plus

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Michaël Mention nous invite à suivre dans ce livre un personnage nommé Crimson Dyke. C'est un agent des services secrets chargé de traquer des faux-monnayeurs. Alors qu'il est de passage en ville, il va y découvrir une série de meurtres atroces. Se heurtant à une autorité locale véreuse Crimson Dyke enquêtera seul sur ses crimes. C'est une véritable course poursuite.
Dès l'ouverture du livre "Dehors les chiens", j'ai été happée par l'ambiance réaliste des westerns de l'Ouest américain pleine de violence, brutalité et cruauté, avec des personnages forts et intéressants.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture originale et captivante que je recommande.

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Chaque année, Michaël Mention offre une surprise au lecteur : un nouveau sujet, un nouveau style, un nouveau cadre … un nouveau genre quoi ! Cette année il pourra se venter de m’avoir fait lire un western pour la première fois. J’ai bien mes références cinématographiques en tête : un peu de Tarentino, une dose de spaghetti et le tout en technicolor.
Certes, un agent fédéral traquant les faux-monnayeurs va se retrouver sur la piste d’un tueur en série, d’un éventreur en série pour être précis. Et d’entamer son périple en lonesome détective, de se confronter aux pouvoirs locaux des sheriffs et autres marshalls, corrompus pour la plupart, où les indices importent peu face aux clichés racistes du temps de la ruée vers l’or avec le mythe du méchant indien. Il n’y a pas que la testostérone comme ingrédients, il y a même une bonne dose de féminisme.
Bref, vous l’aurez compris, Michaël Mention revisite les standards du genre pour poser son empreinte sur cette histoire qui pourrait sembler classique mais qui en dit long sur le genre humain, ses bassesses et ses convoitises. L’auteur approche cependant le dérèglement de la société, victime du pouvoir de l’argent ainsi que les manquements d’une justice partiale et de l’importance de l’éducation.
Lu en version numérique
#Dehorsleschiens #NetGalleyFrance

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Coucou les amis lecteurs me revoici avec un nouveau livre : Dehors les chiens de Michael Mention des éditions 10/18 .
Je remercie NetGalley et es éditions 10/18 de m'avoir permis de lire ce beau policier des années 1866 ou la police est encore a ses balbutiements donc encore des gens malsain qui profite de leur place .
J'ai été happer par cette belle lecture ou j'ai appris beaucoup de choses et j'ai été surprise de ce beau policier.
Ils y a depuis quelques temps des assassinas terrible donc le shérif Georges Kowalski a peur que cela se passe dans sa ville , mais pour l'instant cela arrive ailleurs .
L'agent Crimson Dyke des services secret arrive dans cette ville avec un prisonnier , il cherche le shérif et le juge pour pouvoir avoir ses papiers et son prisonnier en prison .
Donc après il va boire et manger au saloon .
En ce temps la police jalonner les pleines a cheval sous un soleil de plomb et rare été l'eau donc métier dur .
A chaque fois Dyke rayer un nom sur son petit carnet car l'agent Dyke rechercher les bandits , les voleurs , les faux monnayeurs.
C'est ce métier qu'il avait choisi après la guerre .
a cette époque on parler de faire une ligne de chemin de fer cela a commencé en 1861 ou la central Pacific Rail and est né en cette été .
Donc notre agent Dyke va prendre un peu de repos après toute cette route parcourue a dos de cheval , il veut repartir a l'aube .
Puis au moment de passer au lit et de lire un peu , il entend du remue ménage est descend pour voir ce qu'il se passe et la au milieu de la rue on retrouve un Gas des mines mort éventrer, une vrai boucherie ,l'agent Dyke Crimson regarde le shérif , mais notre shérif essais de calmer la foule qui c'est amasser autour , la l'agent dit qu'il faut prévenir les chefs mais le shérif lui fait comprendre qu'il ne veut pas d'histoire dans sa ville et lui fait comprendre qu'il doit quitter la ville .
Mais entre temps il va y avoir beaucoup de recherches , de morts , de bagarres au dépit de leur vit et ils vont tuer des innocents car bien sur il y a des bandes rivales qui veut le grand pouvoir .
L'agent Dyke va risquer sa vie , va t'il trouver notre assassins ??.
J'ai vraiment apprécier ce beau policier du temps passer, en le lisant je m'y croyait dans cette lecture tellement vrai de la dur réalité de la vie d'autrefois .
Cela a été pour moi un coup de cœur car on s'attache vite aux personnages ou il y a beaucoup d'émotions .
Je le recommande un très bon livre .
Ma note : 5/5

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Californie, juin 1866, logique pour un western. Mais un western d’une cruelle modernité. Revu par Michael Mention. Et là, c’est bastonne et envoie du gros pâté. Car Dehors les Chiens est un véritable thriller. Certes y’a de la poussière, des chevaux et des gros pétards qui font du bruit, mais c’est un petit bijou de roman noir avec tout ce qu’il faut pour tenir le lecteur en place sur sa selle.

C’est d’une réelle modernité. Et ça déboite. Que dis-je, ça fouette les sens et les oreilles. Et oui, y’a de la bande son, car pas de livre sans une B.O. à la hauteur chez Michael.

Si Crimson Dyke fait partie de l’United States Secret Service, c’est surtout un homme intègre dans une Californie post guerre civile. Un lieu désiré mais n’ayant que la souffrance à offrir à tous et la fortune à quelques-uns seulement. Dyke poursuit des faux monnayeurs. Il croise un cadavre puis d’autres. La traque commence.

Michael brosse ses personnages. Il leur donne du relief, une histoire, une raison d’être. Qu’ils soient shériff , juge, institutrice, ils ont tous un rôle défini dans cette Amérique. Ils sont pétris d’idées, parfois préconçues, de superstitions et sont rarement scrupuleux. Pourtant, ils ont ce petit plus qui les rend digne d’intérêt.

Les faits historiques sont, eux, bien présents et fidèles. La construction du chemin de fer, la misère, la fausse monnaie, cet après-guerre. Dans ce lieu, que l’on soit Chinois, Noirs, Indiens ou Européens, homme ou femme, la destinée n’est pas la même. Un fait commun pourtant, la vie ne coute pas chère.

Cette Californie en Technicolor est brutale, elle a une odeur. Celle du sang. On est davantage dans du Sam Peckinpah que dans du John Ford. J’ai grandi arrosé au whisky au fond d’un bar en parcourant les territoires indiens fouetté par le sable chaud du désert. Grâce à Michael, le western a grandi. Du carton pate des studios d’Hollywood, il est passé à quelque chose de plus dur.

Dehors les Chiens c’est la vision d’une époque violente, sans fard.

Chez Michael, l’écriture est juste. Il renouvelle le genre en lui offrant une réelle modernité dans le fond et la forme. Pas une seule seconde d’ennui. Le rythme tient la cadence d’un cheval au galop. Il raconte l’histoire de Crimson Dyke et on la lit avec passion.

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Quel plaisir de me plonger dans un western ! J'ai adoré chevaucher aux côtés de Crimson Dyke, agent des services secrets qui sillonne la Californie, en 1866. Chargé de traquer et de livrer aux autorités les faux-monnayeurs, il est témoin d'un évènement dans une ville : un cadavre atrocement mutilé est découvert. Mais on ne peut pas intervenir comme on veut sur le terrain des shériffs. Notre agent continue à sillonner les villes, toutes sur le même modèle, avec les mêmes odeurs et les mêmes schémas d'influence. Mais lorsque d'autres crimes sont commis sur le même mode opératoire, les choses se gâtent. La population devient agressive et les anciennes haines se réveillent. Les chapitres sont courts, le style est incisif et l'atmosphère est pesante dans tous les sens du terme. Le lecteur comme notre héros est soumis aux chaleurs extrêmes, aux odeurs insupportables, aux douleurs physiques. Dehors les chiens est une pépite du point de vue de l'écriture : l'auteur nous lance sur des fausses pistes quand il décrit les détails du quotidien et l'intrigue est bien menée. Une belle découverte.

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Le monde du FarWest, voilà bien un univers qui ne m’a jamais tenté. Alors, comme j’aime les découvertes, je me suis dit « Pourquoi pas ? ». Bon, ici, nous sommes plongés dans un Western urbain que Quentin Tarrantino n’aurait pas renié. Michael Mention sort les Colts avec une écriture brutale qui nous plonge dans un monde où la violence est coutumière. Grimson Dyke, le personnage central et agent secret, est charismatique, hypnotisant. Sous la plume de l’auteur, il nous invite à le suivre avec une précision chirurgicale telle que nous avons l’impression d’être à ses côtés. Une immersion incroyable dans un Ouest sauvage passionnant qui ne laissera personne indifférent. Une vraie pépite.

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Ah tiens, Michaël Mention, un moment que je veux le lire cet auteur. Paraît qu'il est bien. Oh et un western, en plus ? Excellent timing, allons-y, faisons connaissance.
1866, dans une Californie écrasée sous un cagnard qui tabasse à l'aveugle où en plus de ne pas avoir d'ombrelle, il ne fait pas bon être faux-monnayeur vu qu'on est presque sûr de tomber sur Crimson Dyke, agent des services secrets américains fraichement recruté et prêt à ramener tous ces faussaires dans le giron de l'état et de ses prisons dont les cailloux à casser n'attendent que leurs petits bras musclés. Un nouveau boulot qui devient vite une routine pour l'agent Dyke, jusqu'à ce que des fermiers-chercheurs d'or salement éventrés aient le goût plus que discutable d'émailler sa route. Serait-ce l'oeuvre du premier serial killer de l'histoire américaine ?

Et voilà, c'est pile là qu'on se retrouve plongé dans du western tout sauf spaghettivement classique, farewell Gary Cooper, Audie Murphy et autres Luigi Pistilli. D'accord, c'est le Far West mais dammit on se croirait à New-York époque moderne et c'est finalement tout le charme de ce roman. Des chevaux, des indiens (et des massacres donc), des fils de télégramme qui goupinent H24, l'alliance des deux Pacific Railroad visant à relier l'Est à l'Ouest, des chercheurs d'or et des institutrices girondes, pas mal d'éléments du western sont bien présents mais fondus dans du polar tellement noir qu'on ne sait plus très bien le genre qu'on tient entre les mains et c'est plutôt chouette.
A coup d'images qui font mouches et de phrases concises et brutales qui claquent comme des coups de .38 Smith & Wesson associées à des personnages hauts en couleur de dégueulasserie, entre un entrepreneur tas de saindoux qui semble mener le pays à lui tout seul, des notables véreux et les Season Brothers, tueurs sans foi ni loi ni réels noms d'ailleurs (hormis Winter, Fall, Summer et Spring... Les Season quoi !), Michael Mention s'éclate et nous entraîne sans difficulté dans sa kermesse de villages fantômes qui n'existent et ne durent que le temps de trouver une hasardeuse minuscule et riquiqui pépite d'or qui cherchait son chemin.

Avec ce titre en forme de citation biblique tiré de l'Apocalypse, rien que ça ( « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge! » ) sous-titré "tome 1", ce roman semble n'être qu'un prélude à de trépidantes et sauvages aventures à venir. On n'a pas fini d'entendre parler de Crimson Dyke, d'ailleurs qu'en dit Michaël Mention ? "Je ne veux pas trop en révéler sur lui, je réserve ça aux volets suivants, mais je dirais que c'est un nihiliste à tendance idéaliste. Un homme usé qui n'a guère confiance en l'avenir, mais pas assez usé pour se tirer une balle. C'est sur cet équilibre-là que j'ai construit sa psychologie, son rapport aux autres. Crimson est un bloc d'intégrité, qui s'évertue à rester civilisé dans un monde bouillonnant. C'est un arbre dans la tempête : il résiste, il résiste, puis un jour, ça craque. Et là, comme dirait l'autre, « ça va chier »."
Eh bah si ça met pas l'eau à la bouche, ça ! Et c'est tant mieux, beaucoup de question concernant cet intéressant personnage sont restées sans sérieuses réponses, titillant la curiosité juste ce qu'il faut...
Vite, la suite !
#Dehorsleschiens #NetGalleyFrance

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Ouvrir un roman de Michaël Mention est toujours un voyage littéraire unique. Il nous le prouve une nouvelle fois avec ce western. Genre vu, revu et re-revu néanmoins, Mention, nous en propose un atypique, moderne.
Un personnage incroyable pour commencer, Crimson Dyke, un agent des services secrets créés il y a peu dont la mission est de pourchasser dans ce pays, au sortir de la guerre de Sécession, les faux monnayeurs. Mais très vite, son enquête prendra une autre direction. Puis, un style littéraire unique, qui rend accessible, populaire, une vraie œuvre littéraire. Et enfin, l'ajout de morceaux musicaux actuels dans un récit se passant au XIXᵉ siècle, qui nous donne l'impression d'être dans un western de Tarantino. Un grand bravo à l'auteur et merci aux éditions 10/18 et à Netgalley.

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Bienvenue au Far-West.
Le sang se mélange à la poussière, les villes sont abandonnées au gré des ruées vers un autre site où un filon d'or aurait été entraperçu, les Indiens sont massacrés, les vautours se régalent, les cowboys galopent la détente facile, le whisky en abondance les imbibent, les billets verts font la loi.

Mais la loi c'est Crimson Dyke, l'agent des services secret qui traque les faux monnayeurs dans tout l'Ouest, d'états en comtés, jusqu'à son arrivée à Providence où un habitant de la petite ville est retrouvé horriblement mutilé, complètement éventré.
Crimson se rend compte que ce n'est pas la première victime à avoir subi le même sort et décide de s'intéresser de plus près à cette affaire. De trop près.

Très bon thriller / western, je regrette simplement la mauvaise qualité de l'ebook ( mauvaise mise en page, paragraphes déplacés ) mais qui ne gâche en rien la qualité de ce livre.
Très bonne découverte.

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L'ouest américain, les grands espaces. C'est parti pour un horse trip avec Crimson Dyke..
Notre agent fédéral traverse les comtés californiens afin d'arrêter des faux-monnayeurs. Mission facile à première vue mais pas tant que ça .Tueur en série, indiens suspects, corruption, soif de l'or jaune et noir, coups de fusil et trahison sont au rendez-vous.
Michaël Mention, d'une plume addictive, nous offre une belle description de l'ouest des Etats-Unis au milieu du dix-neuvième siècle, c'est loin d'être idyllique, c'est violent mais c'était la réalité. Nous rencontrons Crimson Dyke, lonesome state agent, futé, intègre, risque tout pour défendre la justice. Un personnage que j'aurai plaisir à retrouver.
Avec un coupable prévisible, même si… et une fin imprévisible aux nombreux rebondissements, ceux qui liront cet excellent roman me comprendront.
Merci aux éditions 10 / 18
#Dehors les chiens#NetGalleyFrance

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S’il est un genre cinématographique représentatif des Etats-Unis, c’est bien le western, qu’il s’agisse des classiques avec ses acteurs qui ont forgé la légende de l’Ouest (John Wayne, Gary Cooper, Robert Mitchum, Steve McQueen, Charles Bronson…), du western spaghetti (qui doit sa renommée à Sergio Leone) ou crépusculaire (avec Clint Eastwood comme porte drapeau du genre) ou de films plus contemporains qui continuent de faire honneur au genre (Danse Avec Les Loups, Impitoyable, Hostiles ou encore Django Unchained pour ne citer qu’eux).

Tout le monde ne le sait pas forcément mais bon nombre des classiques du genre ont été des romans avant d’être des films (je vous invite à parcourir la collection L’Ouest, le vrai des éditions Actes Sud pour (re)découvrir certains de ces classiques). Bien entendu ces romans sont l’œuvre d’auteurs américains.

Qu’un auteur français se lance dans l’écriture d’un western et pousse même le vice jusqu’à s’en réapproprier les codes, pourrait passer pour un challenge un peu dingue, pour ne pas dire franchement casse-gueule. Que cet auteur soit Michaël Mention a de quoi rassurer le lecteur, non seulement ce gars est un véritable touche-à-tout mais en plus il a tendance à transformer en or tout ce qu’il touche.

Dès les premières pages l’auteur confirme qu’il maîtrise son sujet, non seulement on retrouve tous les codes chers aux amateurs de western mais en plus son écriture tend à les sublimer. Il applique à son texte une forme résolument moderne sans jamais en dénaturer le fond.

1866. Les cicatrices laissées par la guerre de Sécession sont loin d’être refermées, la tension est à son comble. Les villes se font et se défont au gré des gisements (or et pétrole) et de leur tarissement. Le rêve américain peut se transformer en cauchemar au hasard d’une mauvaise rencontre.

L’Ouest que nous dépeint Michaël Mention ressemble davantage à celui de Quentin Tarantino (Django Unchained / Les 8 Salopards) qu’à celui de Morris (Lucky Luke) ou Cauvin (Les Tuniques Bleues). C’est brut et brutal ! Les différents se règlent à coups de flingue plutôt qu’avec des bons mots. Les héros sont fatigués et désabusés mais pas désespérés… c’est pas le moment de les faire chier !

Crimson Dyke est justement de ces héros, face à ce corps atrocement mutilé il se pose des questions et ne tarde pas à découvrir que la victime n’est pas la première. Il mettra toutefois sa curiosité en veilleuse face à un Sheriff franchement hostile à ses questionnements. C’est presque malgré lui qu’il enquêtera tout en menant à bien ses propres affaires.

Face à lui un système corrompu par le fric et les ambitions personnelles… et quatre tueurs impitoyables. Comme dirait un certain John Rambo (que Dyke ne peut connaître, il est le fruit d’une autre guerre) : ils n’auraient pas dû verser le premier sang !

Un western résolument moderne qui pourrait aussi bien se transposer dans les années Capone que de nos jours mais qui reste fidèle au genre. Une revisite brillante et d’une redoutable efficacité, servie par une plume qui claque comme un calibre .38 (le calibre le plus performant du moment).

Le titre du roman fait référence à une citation biblique : « Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! » – Apocalypse 22:15 (traduction Louis Segond). Je vous garantis qu’avec Crimson Dyke dans le rôle de l’ange rédempteur, ça dépote bien plus efficacement que dans l’original !

Le roman étant sous-titré, Les Errances De Crimson Dyke, il y a fort à parier que nous retrouverons prochainement cet agent secret qui me manque déjà (mais je lui accorde volontiers un répit bien mérité… mais faut pas non plus qu’il prenne racine).

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Loin du western spaghetti les aventures de Crimson Dykes nous entraine dans un univers de complots, de vengeances et de meurtres. Un ouest américain qui est bien plus retors que ce que l'on croit malgré quelques hommes d'honneur. Un texte ciselé qui se lit grâce à des chapitres courts et directes.

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