La Section Lucky

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Date de parution 6 janv. 2021 | Archivage 22 janv. 2021
ELIDIA | Éditions du Rocher

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Résumé

La Section Lucky, c’est un groupe de six adolescents, tous élèves du même collège. Anne, Erwan, Isabelle, Olivier, Urielle et Yves ne se connaissent pourtant pas, chacun vivant sur son territoire respectif, entouré d’eau. C’est la particularité du Collège des Îles du Ponant.

L’homme qui fera le lien entre eux durant l’année scolaire 1984-85 se nomme Gaspard, un écrivain venu de la capitale, qui ressemble étrangement à un certain Georges Perec. Il sait jongler avec le langage et entend initier ces jeunes îliens aux secrets des jeux de lettres, les accompagner dans le processus d’écriture, les émerveiller de leurs propres trouvailles.

Avec des mots pour tout bagage, ce curieux visiteur devient bientôt très attendu sur les quais des îles bretonnes. Il transforme les horizons étroits en espaces de liberté infinis.

La Section Lucky, c’est un groupe de six adolescents, tous élèves du même collège. Anne, Erwan, Isabelle, Olivier, Urielle et Yves ne se connaissent pourtant pas, chacun vivant sur son territoire...


Note de l'éditeur

Un drôle de professeur, qui aime jongler avec le langage, initie six adolescents à l'écriture sous contraintes. Une rencontre et une découverte qui vont les bouleverser.

- Un roman original et lumineux qui initie en douceur à la littérature potentielle, et donne envie d'essayer les exercices évoqués.
- Une histoire touchante, celle d’adolescents, en proie à leurs doutes, à leurs émois, à leurs blessures enfouies, que cette expérience va révéler et panser.

Un drôle de professeur, qui aime jongler avec le langage, initie six adolescents à l'écriture sous contraintes. Une rencontre et une découverte qui vont les bouleverser.

- Un roman original...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782268104683
PRIX 14,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

La section Lucky est un premier roman intéressant. Le personnage principal, Gaspard, écrivain et pédopsychiatre, va durant l'année 1984-1985 à la rencontre de jeunes du collège des îles du Ponant. Ce collège compte six antennes: Batz, Ouessant, Molène, Sein, Groiz et Houat.
Anne, Olivier, Erwan, Isabelle, Urielle et Yves seront choisis pour participer à son programme éducatif: Gaspard va les faire écrire, les initier aux jeux de lettres et à l'Oulipo. Ces adolescents ne se connaissent pas, ils vivent assez peu entourés dans leur territoire entouré d'eau.
L'auteur choisit de nous laisser voir la rencontre individuelle entre chaque jeune et Gaspard. On voit la manière dont Gaspard s'y prend pour les inciter à écrire. On voit au fil du temps quel impact l'écriture a sur ces jeunes: Anne, marquée par la mort de sa mère, y trouve un apaisement, Isabelle, elle, finit par donner forme à un texte parsemé de vocabulaire cru mais n'ose le montrer.
Tout au long du roman, l'acte d'écrire, de manier les mots est certes vu comme une expérience mais surtout comme un geste à désacraliser, il n'est pas si facile de se lancer, de remplir une page blanche. Et aussi un geste sacralisé: écrire oui mais cela demande des contraintes. Cela, chaque adolescent a l'espace l'espace temps nécessaire pour l'apprivoiser.
L'évolution de chaque adolescent est corrélée à l'attitude de Gaspard qui semble également trouver de l'intérêt à cet exercice. Le roman confronte le point de vue d'un adulte et d'adolescents en apprentissage mais à la fin, on ne sait plus qui a appris le plus de l'autre.
La fin du roman laisse libre cours à notre réflexion sur le pouvoir des mots, le sens donné à l'écriture, le sens de la vie. On peut également s'interroger sur le sens du mot "transmission" .

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Emouvant. On s'attache vite aux enfants presents dans cette histoire. On aime accompagner ce voyage/travail littéraire. Et on se prend aussi aux jeux des lettres !
Des tranches de vie, des évolutions, des histoires familiales et des caractères bien définis et bien différents les uns des autres.
Tous est parfait dans ce roman et en plus on revise notre langue !
Pour les lecteurs adolescents, ce livres est parfait pour les aider à comprendre ( et aimer ) la langue française.
A découvrir, offrir, lire et relire !

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Un roman un peu surprenant sur un sujet original, l'écriture. Ce roman est intéressant à deux points de vue :
- les différents adolescents rencontrés avec des personnalités diverses et leur relation avec le professeur
- les exercices de "style" demandés par le professeur, qui permettent de montrer comment l'écriture peut devenir un jeu passionnant.
Un grand morceau de bravoure avec un palindrome de plusieurs dizaines de mots , époustouflant !
On peut être surpris au début par ce pseudo-documentaire, mais on se laisse vite prendre par les personnages et leur réaction par rapport aux exercices.

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Ce premier roman a été une lecture intéressante et enrichissante. Le sujet de l’écriture, des jeux de mots et de l’amour des lettres m’a beaucoup plu !
Le personnage principal, Gaspard, est un écrivain qui se rend régulièrement auprès de six adolescents du Collège des Îles du Ponant. Avec chaque élève, il va décortiquer une particularité linguistique et travailler sur l’écriture (Oulipo, anagramme, palindrome...). J’ai été touchée par la relation qui se développe entre ce professeur et ses élèves : Gaspard a une passion pour l’écriture et il prend plaisir à la transmettre à ses élèves. Mais la transmission marche dans les deux sens, car les adolescents le font également réfléchir et l’inspire pour son travail d’écrivain.
J’ai beaucoup apprécié ma lecture mais j’aurais aimé que le roman soit plus long pour m’attacher aux élèves (c’est la seule chose qui m’a manqué dans cette lecture).

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Au large de la Bretagne sur ces petites ils qui parsèment la côte il existe un collège. Un collège un peu particulier car il il est disséminé sur c'est différents territoires.
Un auteur va proposer un projet pédagogique pour des élèves seuls dans leur niveau, des leur donner les secrets de l'écriture, pour cela il va créer la section Lucky!
On passe d'ile en île, d'un personnage a l'autre un roman foisonnant mais beaucoup trop court !

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J’ai d’abord beaucoup aimé l’environnement et la forme du roman qui nous entraîne dans les îles bretonnes à la rencontre de six collégiens tous très différents. La Section Lucky est un récit choral où Gaspard est le fil conducteur de la découverte humaine et littéraire qui se joue ici. Ce pédopsychiatre et écrivain représente tout ce que j’aime dans ce type de personnages : quelqu’un d’un peu déjanté et assez anticonformiste. Nous découvrons donc en même temps que lui ces petits coins sauvages les plus reculés de France. Un panorama somme tout très agréable à cette période de l’année. Tout aussi agréable que les enfants qui le peuple d’ailleurs.

Mais ce que je ne t’ai pas encore dit, c’est qu’en plus de Gaspard et de ses élèves, il y a un septième personnage principal dans cette histoire : la langue française. Sans elle il n’y aurait pas de roman puisque ce dernier lui consacre une véritable ode. C’est une vraie déclaration d’amour aux lettres, aux mots, aux phrases et à l’extraordinaire matériaux qu’ils représentent et à tous les infinis inquantifiables qu’ils nous offrent.

J’ai déjà évoqué plusieurs fois que je suis étudiante en licence de Lettres et que, comme tu peux t’en douter, la littérature et tout ce qui la compose m’ont toujours passionnée. Je pense donc être un assez bon lectorat pour ce genre de récit. Quoique. Celui-ci a le mérite d’être très éloigné de tous les manuels techniques que j’ai déjà consultés pour mes cours puisqu’il présente un vrai romanesque, ce qui fait notamment que tout ce que nous abordons en même temps que les collégiens est loin d’être rébarbatif.

Durant ma lecture, j’ai appris beaucoup de choses (malgré tout). Mais la chose qui, je pense, m’a le plus marquée est le fait que la langue française et la façon de l’employer fonctionnent de manière très mathématique. Eh oui, moi aussi ça me fait mal de l’admettre, mais c’est pourtant la réalité. Certains profs avaient déjà tenté de me l’expliquer, mais je restais très dubitative quant à cette théorie. Je ne le suis plus aujourd’hui.

Frédéric Schmitter arrive parfaitement à nous démontrer par A+B (pardonne moi l’expression) et à force d’exemples et de schémas (très instructifs d’ailleurs) que la littérature n’a pas tant à voir avec le stylo qui file sur le papier, que sur une réflexion et des exercices poussés. Je n’ai jamais pensé qu’écrire n’était pas un « vrai travail », mais j’avoue que voir de telles démonstrations m’a beaucoup marquée.

D’ailleurs, je pense avoir été en présence d’un roman très interactif puisque je me suis vue plusieurs fois être prise au jeu et chercher moi-même ce que je ferai à la place d’Annie, d’Erwan, d’Isabelle, d’Olivier, d’Urielle ou d’Yves.

Et c’est peut-être là que je voudrais notifier un bémol (eh oui, tout ne peut pas toujours être parfait). Nous suivons des collégiens qui sont ici parfaitement capables d’écrire des merveilles et de tout de suite comprendre et appréhender les consignes et nouvelles notions présentées par Gaspard. Et je dois avouer que ce point me paraît assez peu réaliste. Attention ! Loin de moi l’idée de remettre en question les facultés créatives et intellectuelles des enfants, je sais qu’ils sont capables de choses fabuleuses. Je m’interroge simplement sur la réaction et les résultats de ma cousine (qui est en 3ème) si je lui présentais de telles activités à réaliser… Je doute sincèrement qu’ils soient égaux à ce qui nous est montré dans le livre.

Je sais aussi que le but de La Section Lucky est de nous présenter une époque et un environnement différents de ceux dans lesquels nous vivons, sans internet ou téléphones portables. Est-ce que j’y vois pour autant une critique de l’éducation actuelle que nous donnons aux enfants ? Je ne pense pas. Ou alors elle est très discrète, même si j’avoue m’être posée la question durant ma lecture.

Et même si je parle beaucoup de la langue et de ses jeux depuis tout à l’heure, je tiens tout de même à te rappeler que La Section Lucky est aussi un roman à proprement dit où on découvre des personnages (que l’on aime plus ou moins) et leur vie (qui nous touche plus ou moins). Il me semble important de ne pas perdre cela de vue.


En bref, La Section Lucky de Frédéric Schmitter est un roman qui m’a fait passer un très bon moment et qui conviendra à tous ceux qui souhaitent apprendre ou redécouvrir les innombrables possibilités que nous offre la langue française. Un bien joyeux programme qui peut finalement tout à fait être abordé en s’amusant, très loin de tous manuels techniques ou scolaires, tout en ouvrant une jolie histoire de vies et d’un amour commun pour les belles formulations.

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Je vous parle aujourd’hui d’une petite nouveauté. J’ai eu l’opportunité de découvrir ce roman voué à un public jeunesse via Netgalley et les éditions du Rocher. J’en suis heureuse. Il s’agit du premier roman de Frédéric Schmitter d’après ce que j’ai pu comprendre. Grâce à Babelio, j’ai découvert qu’il était l’auteur d’autres livres.
Frédéric Schmitter a 6 livres à son actif. Et ce qu’il aime visiblement, c’est jouer avec les mots. De cet amour des jeux de mots, il a fait des histoires, qu’il nous conte dans ses livres. Il est certain qu’il ne s’agit pas d’histoires romantiques, de récits d’aventures ou d’envolées métaphoriques. Non, loin de là.
Un peu dans la même veine que ces auteurs qui utilisent le roman pour faire passer des concepts de thérapie, l’auteur utilise ses personnages et leur environnement pour nous faire découvrir des jeux de mots : palindromes, pangrammes, anagrammes…
Un vrai délice pour les amoureux des mots, un bel outil pour les enseignants. Car oui, il est plus probable que les ados découvrent ce roman par le biais de leur cours de français sur les bancs du collège.
J’espère qu’un grand nombre de profs découvriront ce livre et l’exploiteront pour développer la plume des ados. Je suis convaincue qu’il est possible de transformer même avec des jeunes gens les cours en activités plus ludiques qui permettent de faire découvrir à un gamin ses atouts et son potentiel.
Ce livre pourrait jouer ce rôle. L’enseignement du nouveau millénaire a réellement besoin d’un vent frais. La lecture seule de ce livre à 15 ans me semble cependant plus exceptionnelle… Les héroïnes de ce livre, ce sont les lettres et non une star des réseaux sociaux.
Saviez-vous qu’en Bretagne, un collège existe, un collège dont les élèves ne se connaissent pas et ne se voient jamais. Le collège de Ponant a 6 implantations, sur 6 iles différentes. Dans les années 80, quand j’avais 10 ans, Gaspard, écrivain et pédopsychiatre parisien débarque sur ses 6 iles afin d’initier 6 ados à l’Oulipo.
L’histoire est simple. Gaspard passe d’une ile à l’autre, en rencontrant 6 personnalités bien différents et créant un lien privilégié avec chacun grâce à ces jeux de mots qu’il leur enseigne. L’idée est belle mais me se semble peu aboutie. Nous passons de l’un à l’autre. Il est parfois complexe de se rappeler sur quoi l’un ou l’autre travaillait.
La fin est soudaine et un peu brute. L’histoire se déroulant il y a 35 ans, j’aurai aimé découvrir ce qu’il est resté de cette expérience à ces 6 jeunes de leur rencontre avec Gaspard et ses mots. J’ai lu l’épreuve non corrigée et je me dis que peut-être que la version finale sera un peu améliorée.
Vous l’aurez compris, j’ai aimé cette lecture et j’y ai vu un potentiel certain. J’espère que « La section Lucky » trouvera son public.

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J'ai beaucoup aimé l'idée de ce livre.
D'abord, la découverte d'un collège très particulier, qui existe réellement, celui des îles du Ponant.
Pour éviter un internat obligatoire aux très jeunes collégiens, depuis presque un demi-siècle un collège a été créé dans ces îles. Collège unique mais réparti en six sites sur les six îles les plus éloignées du continent, les collégiens restant ainsi sur leur île.
Ca, c'est la partie réelle. Côté roman, un écrivain, Gaspard, va au cours d'une année scolaire conduire une expérience avec un collégien choisi sur chaque île.
Travail à base d'écriture, de lettres et de textes à contraintes, des idées différentes pour chacun.

Je connais mal l'OuLiPo tout en sachant à peu près ce que c'est, mais j'ai peu lu de textes s'y référant. (Même pas Pérec !!) L'écriture à contraintes ne m'attire guère.
Pourtant, j'ai été vraiment intéressée par tous ces jeux de lettres que propose Gaspard aux collégiens, souvent imaginés à partir de ce qu'ils sont.
Beaucoup d'idées sur lesquelles on a envie de travailler. D'ailleurs, j'avais pensé offrir le livre à une de mes petites-filles qui devraient être intéressée par toutes ces pistes de jeux sur les mots.
Mais quelques parties un peu ado me font hésiter.

J'ai trouvé certains passages un peu longuets, surtout quand, en plus des jeux de lettres, l'auteur nous décrit les modalités pour faire les faces du Rubik's cube ! (Et même si ça a un rapport avec le reste).

J'ai regretté que sans cesse Gaspard sorte pour fumer. Je sais bien que dans les années 80, où l'histoire se déroule, on était moins vigilant sur le sujet, et ça ne m'aurait pas choqué de dire qu'il fume. Mais quelle utilité de le rappeler sans cesse ?

Mais surtout, j'ai été désarçonnée par la fin. Pourquoi terminer ainsi ? Je sais bien, l'écrivain est libre de faire faire ce qu'il veut à ses personnages, et d'écrire l'histoire qu'il veut, mais j'ai eu l'impression que soudain, je m'arrêtais au milieu de l'histoire et que je n'avais pas droit à la fin.

Malgré ces quelques points, j'ai aimé cette histoire qui tourne autour des mots, et je la relirai avec plaisir en version papier, car je pense qu'il y a beaucoup de jeux de lettres dans le texte, que je n'ai pas vus dans ma première lecture, il faudra que je le feuillette plus attentivement.

J'aimerais que dans sa version définitive les îles et les collégiens soient présentés en préambule, je me perdais parfois un peu pour me souvenir qui avait telle histoire familiale, qui était sur telle idée de palindrome, de lipogramme, ou de symétrie.
J'ai aimé l'idée de partir d'un jeu de Lexicon, dont je n'avais plus entendu parler depuis ma jeunesse il me semble.
Et j'ai aimé aussi cette sympathique découverte des îles du Ponant, aller d'une à l'autre en bateau.

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J'attendais un peu avant de vous parler de cette lecture qui devrait paraître en ce début janvier aux Éditions du Rocher, car mine de rien je l'ai lu il y a un petit moment…
Et ce fut, je vous le dis sans détour, une très bonne lecture que je vous conseille de réserver pour ce début d'année 2021 !
Si vous aimez la littérature, jouer avec les mots (et même avec les lettres de ces mots), je suis certaine que vous aimerez ce livre !
C'est une histoire en clin d'oeil, parce que malgré tout on doit tous se sentir un peu ilien en ce moment (et donc clin d'oeil à mes habitants de Ré, Madame ou Oléron, même si un pont nous sépare… On ne s'est pas vu depuis longtemps !).
Clin d'oeil encore parce qu'ici, sur Instagram, nous partageons en commun ce goût des belles-lettres, et même personnellement ce Lucky claironné en couverture me bouleverse (allez savoir pourquoi…).
Jouer avec les mots c'est le leitmotiv de l'écrivain Gaspard qui va donner des cours à des jeunes iliens triés sur le volet et en profiter pour les étudier à la loupe.
Tous se retrouvent à leur façon, unique, autour des jeux qu'il invente avec un simple paquet de cartes Lexicon.
Si vous ne connaissez pas ce jeu, c'est l'un des premiers jeux de lettres (distribué dans les années 30), avec lequel on peut imaginer des combinaisons de jeux infinies.
Et encore un clin d'oeil au Goncourt 2020, Hervé Le Tellier président de L'Oulipo, atelier de littérature expérimentale…

Gaspard parcourt les iles du Ponant (mais qui est ce mystérieux Gaspard ?) et se met au diapason de la personnalité de ses élèves : et c'est encore une histoire de transmission dont on déroule le fil !
Il les fait jouer avec son paquet de cartes Lexicon : commencer toutes les premières lettres des mots d'une phrase en ordre alphabétique, enlever une voyelle pour composer… C'est fou ce qu'on peut faire avec un simple paquet de lettres !
Par ce biais ludique, il leur donne évidemment le plaisir de l'écriture !

C'est passionnant ! Ça m'a donné envie de jouer moi aussi !
Je vous le conseille vivement !

Petit plus : vous pouvez télécharger les cartes et règles du jeu Lexicon sur le site Gallica !

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Au milieu des années 1980 sur les îles bretonnes du Ponant, un certain Gaspard, « Grand Auteur, Sympathique Pédopsychiatre Au Rire Débile », va initier six adolescents aux jeux d’écriture et de lettres. Vous noterez les prénoms des collégiens, et l’ordre choisi, correspondant aux six voyelles de l’alphabet : Anne, Erwan, Isabelle, Olivier, Urielle et Yves. Par le biais d’exercices, chacun va se surpasser dans cette créativité contrainte, dépassant pour certains leurs angoisses cachées.

La lecture est plaisante et rappelle bien évidemment l’Oulipo, le roman pourrait devenir sans problème un support d’ateliers d’écriture, de l’anagramme au palindrome en passant par toutes sortes de contraintes stylistiques, quant au nombre de lettres ou leur choix. La fin me semble tomber un peu à plat, comme si l’on ne voyait pas comment finir autrement après tant de prouesses. Jusqu’à la table des matières et à l’ordre des chapitres travaillés dans ces mêmes contraintes. Rien n’est laissé au hasard. De la page blanche naitrait l’angoisse alors que la contrainte ouvrirait les portes de la liberté.

Pour ados passionnés d’écriture et adultes aimant les jeux de lettres. Pas si grand public que cela (mais facile à lire), bravo pour l’exercice !

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Un projet est mis en place par l’auteur de son nom de plume Gaspard. Celui propose un apprentissage éducatif de l’art de jongler avec les mots mais ses sujets d’étude seront les élèves du collège des îles du ponant qui sont séparés par de l’eau. Ce projet s’appellera la section Lucky et permettra la création d’un roman. 6 élèves recevront sa visite l’un après l’autre au total 6 fois. Ils auront un défi lancé par l’auteur à chaque fois.

Nous avons d’abord comme personnage Anne dont la disparition de sa mère a beaucoup affecté. Elle est habillée de noir de haut en bas (ongles, lèvres et cheveux compris). On sent une grande tristesse intérieure pour cette personne. Son défi à elle sera d’écrire un texte avec des lettres n’appartenant qu’à une seule famille.

Nous avons ensuite Erwan, à l’opposé. Un vrai ange blanc avec un air enjoué et malicieux. Pour lui, il devra noter tout ce qu’il lui vient à l’esprit avec deux mots d’une seule voyelle.

Isabelle, jeune fille solitaire et aventure, sulfureuse envers la gente masculine. On sent qu’elle est coincée sur cette île sans possibilité de rencontrer d’autres personnes. Son objectif sera d’écrire des mots qui commencent par la lettre S.

Vient après Olivier d’allure sportive. Eleve décrit comme cartésien, appliqué, les cheveux courts en brosse. Son objectif est d’écrire de petits textes contenant exactement vingt-six mots. Il pourra utiliser des énumérations, interjections et dialogues.

Urielle aux yeux vert émeraude a un intérêt pour tout chose, surtout celles qui se collectionnent, se répertorient. Il devra poser les 26 lettres de l’alphabet sur deux rangées en haut de la table puis commencer à composer des mots qui regroupent un maximum de consonnes. Il pourra boucher les trous avec des voyelles supplémentaires.

Enfin Yves, adopté et d’origine coréenne. C’est un des garçons qui marquera le plus Gaspard. Il a un look hard-rocker aux cheveux longs. Il devra essayer de composer un poème. Chaque strophe sera une anagramme.

Je me dois de parler quand même de Gaspard, auteur, fumeur. Il se décide pour ce projet et pour pouvoir voyager dans ses îles. On sent qu’il est passionné de voyage. Au fur et à mesure de l’histoire, on le sentira profondément toucher par ses jeunes apprentis mais surtout les deux parties ressortiront grandis de cette expérience.

Ce livre m’a vraiment touché. Je trouve que c’est une très belle ode à l’orthographe et à la conjugaison oubliée. On se rend compte que ces jeunes sont très réfléchis et sont tout à fait capable de réussir ces défis. Il faut aller plus loin dans son imagination et ne pas hésiter à demander de l’aide. J’ai redécouvert des techniques pour jongler les mots dont je ne connaissais même pas le terme technique. J’ai adoré chaque personnage que je ne voulais vraiment pas quitté. Je pense que les amateurs du scrabble adoreront ce livre ! Mais pas qu’eux, les auteurs mais surtout les amoureux de la langue et de la littérature.

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Une histoire originale qui nous emmène sur les îles bretonnes, dans un projet éducatif et créatif très particulier.
La lectrice amateure de jeux d'écriture a aimé ce roman digne des membres de l'OULIPO mais je ne suis pas sûre que des ados s'y plongent avec facilité. A voir.

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Je ne sais pas quoi penser de ce roman. Et pourtant je l'ai lu quasi d'une traite.
J'ai aimé les jeux avec les mots, avec les lettres. J'ai aimé sentir l'iode et le vent de ces îles bretonnes. J'ai plus craint la façon dont les jeunes s'expriment, ce langage un tantinet châtié et très "old school". J'avais vraiment l'impression de lire un roman des années 60 ou 70. Et pourtant cela se passe dans les années 80, lorsqu'un écrivain fait le tour des 6 îles du Ponant, à la rencontre de 6 garçons et filles sur lesquels il tente une expérience, en vu d'écrire un livre : leur donner l'amour des mots, des jeux avec les lettres. Qui une lettre interdite, qui l'usage de toutes les lettres de l'alphabet, qui des tautogrammes, qui des pentagrammes,...chacun va se voir lancer un défi d'écriture sous contrainte.
Je pense que je l'achèterai pour le CDI, ne serait-ce que pour avoir l'avis des élèves, et peut-être donner des idées à mes collègues de lettres !

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Un roman où le héros principal est sans contexte le jeu ! Le jeu de lettres ! Une ode à l'oulipo.
Je ne sais pas si les lecteurs jeunes vont se plonger dans ce roman, car il n'est pas simple d’accès. Ils vont se perdre dans ce dédale de jeux. En revanche pour les passionnés de littérature c'est très jouissif ! Cela donne envie de se plonger également dans ces diverses propositions.
Cependant l'histoire manque de liant à mon sens, plutôt une impression presque de témoignage.

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On
Utilise la
Langue française pour
Instruire six adolescents, leur
Proposant des défis et restrictions
Originaux concernant leurs jeux de mots
 
 
****************************************
 
OULIPO
 
Malgré que ce mot ne revient nulle part dans le livre, pour les connaisseurs il est clair que cette histoire est une ode à l'Oulipo et à Georges Perec en particulier.
 
'Oulipo' est l'acronyme de l'Ouvroir de Littérature Potentielle.
En automne 1960 Raymond Queneau, François Le Lionnais et une dizaine d'esprits apparentés fondent l'Oulipo. Ces écrivains et mathématiciens français s'imposent des restrictions lors de l'écriture de leurs textes. Ceux-ci peuvent concerner des lettres, des sons, des mots, des styles, ...
Quelques exemples d'Oulipo sont:
• écrire un texte dans lequel une seule voyelle est autorisée (monovocalisme)
• écrire un texte dans lequel 1 voyelle spécifique ne peut pas apparaître
• rédiger un texte où chaque mot compte une lettre de plus que le précédent
•…
 
En 1967, Georges Perec rejoint également l'Oulipo et deviendra ensuite l'un des membres les plus renommés du mouvement.
L’une de ses œuvres les plus connues est «La disparition» (1969), un thriller littéraire sur la disparition de la lettre «e».
Trois ans plus tard, il fait exactement le contraire et publie le livre «Les revenentes» dans lequel seule la voyelle «e» apparaît.
 
Plus d'information sur l'Oulipo est disponible sur le site http://www.oulipo.net.
Vous y trouverez également d'autres exemples de possibles contraintes.
 
 
LA JEUNESSE EST L'AVENIR
 
Les Oulipiens ont écrit beaucoup de livres en se livrant aux jeux de mots et aux restrictions parfois mathématiques.
Toutefois l'Oulipo reste un peu méconnu par le grand public.
Il est donc louable que Frédéric Schmitter tente de donner une nouvelle vie à ce mouvement, en essayant de susciter l'enthousiasme d'un public plus jeune avec son livre 'La section Lucky'.
 
Afin d'attirer ce public, le livre connait 6 jeunes protagonistes: Anne, Erwan, Isabelle, Olivier, Urielle et Yves (est-ce qu'il y a quelque chose qui vous frappe dans leurs noms? ;-)).
Ils vivent chacun sur une autre île bretonne et, dans le cadre d'une expérience, ils reçoivent des cours privés de Gaspard, un écrivain qui les enseigne dans les joies de l'Oulipo (qui n'est jamais nommé comme tel) et qui ressemble étrangement à Georges Perec.
 
Selon NetGalley ce livre sera en partie commercialisé comme étant 'Adolescent & YA'.
Toutefois, quelques adaptations pourraient s'avérer nécessaires pour rendre l'histoire plus attrayante pour ce public (voir ci-dessous).
 
 
LES ANNEES 80
 
La Section Lucky a également - et peut-être même surtout - de quoi séduire un public adulte.

En particulier les gens qui ont vécu leur jeunesse pendant les années 80, reconnaîtront beaucoup de références mentionnées dans le texte. Tandis que ceux-ci échapperont facilement à l'attention des adolescents, elles forment une fête de reconnaissance pour les 'moins jeunes' entre nous.
 
Le fait que le livre respire l'atmosphère de cette période, peut toutefois avoir un double effet.
Tandis que les gens nostalgiques apprécieront par exemple la mention de Goldorak qui fait remonter des souvenirs à la série animée japonaise (aussi bien diffusé par France 2 à la fin des années 70 qu'au Club Dorothée pendant les années 80), les jeunes pourraient trouver cela un peu 'vieillot'.
En plus, la mentalité qui régnait est parfois bien différente de celle de nos jours. Actuellement il n'est plus tellement accepté que l'on fume dans les films ou les livres. Toutefois, pendant les années 80 ceci était une pratique assez normale. Gaspard s'éclipse donc régulièrement pour aller fumer sa cigarette Winston (vu le titre du livre, on s'attendrait plutôt à la marque Lucky Strike ;-p / à vous de découvrir pourquoi l'auteur a choisi Winston).

 
FRÉDÉRIC SCHMITTER
 
Cet écrivain français de 51 ans est fasciné depuis son enfance par les casse-tête en tout genre: énigmes, puzzles, carrés magiques et autres ambigrammes.
Lorsqu'il découvre les oeuvres oulipiens et ceux de Georges Perec en particulier, il attrape envie d'écrire lui-même de la littérature à contraintes.
 
Au début il forme un duo d'auteurs avec Jacques Perry-Salkow. Ensemble ils écrivent 'Les dessous des mots d’amour - 100 énigmes, anagrammes et jeux de mots' (paru en 2010) et 'Petits propos pessimistes pour plaisanter presque partout' (paru en 2014).
Trois ans plus tard, Frédéric publie seul un livre sur Georges Perec (dans la collection Duetto).
 
En mars 2020, il publie de nouveau une oeuvre qu'il a créée ensemble avec Jacques Perry-Salkow et ceci depuis 2002!
Le livre a comme titre 'Sorel Éros' et consiste d'un palindrome de 10 001 lettres.
Il s'agit d'un vrai tour de force!
Un palindrome est un mot ou groupe de mots qui peut être lu indifféremment de gauche à droite et de droite à gauche. Exemples : Ressasser. Trace va avec art. Ésope reste ici et se repose.
Imaginez-vous comme il doit être difficile d'écrire un livre entier de cette façon …
En 1969, Georges Perec avait réalisé un palindrome de 5 566 lettres. Avec 'Sorel Éros' ce record a été bien battu!
 
Le 6 janvier 2021 Frédéric Schmitter présentera son premier roman La Section Lucky, dans lequel il essaiera de transmettre son amour pour l'Oulipo aux jeunes et aux moins jeunes.
 
 
SUGGESTIONS
 
Comme cette critique concerne les épreuves non-corrigées, il est bien possible que certaines additions sont déjà prévues dans la version définitive du livre.
Si ceci n'est pas le cas, voici quelques suggestions qui pourraient rendre le livre encore plus attrayant:
 
Idéalement un livre vous tient en haleine à partir de la première page. Toutefois, l'histoire de La Section Lucky peut sembler un peu barbe au début avec le sommaire de plusieurs îles et villages qui ne signifient encore rien au lecteur.
L'addition d'une carte géographique (comme on les voit souvent dans les livres 'fantasy') donnerait un bon appui visuel et attirerait davantage le lecteur dans l'histoire.
 
Les protagonistes reçoivent des défis qu'ils doivent essayer de résoudre avant que Gaspard ne revienne. Parfois on a tendance à confondre les différents élèves et leurs contraintes respectives.
Ceci pourrait être résolu en ajoutant un petit cadre au début de chaque chapitre avec une courte mention du défi.
 
Pour ceux qui connaissent déjà le monde de l'Oulipo, il est clair que ce livre contient plus que ce que l'on voit à première vue.
Toutefois, comme beaucoup de personnes n'ont encore jamais entendu parler de ce mouvement, cela serait sans doute une bonne idée de rajouter une annexe au livre à ce sujet.
 
Vu le parcours de l'auteur, il est clair qu'il se connait bien en matière d'Oulipo.
Ceci pourrait être mis plus en valeur en rajoutant une petite biographie/bibliographie en annexe.
 
Les personnes qui ne sont pas familières avec les principes de l'Oulipo - et même ceux qui le sont - ne remarqueront sans doute pas tout ce qui est caché dans le texte et toutes les contraintes que l'auteur s'est imposées.
Ce serait donc une idée de les ajouter en annexe. Ceci inciterait beaucoup de personnes à relire le livre et revoir le texte avec de nouveaux yeux et ainsi découvrir tout ce qu'ils n'ont pas aperçu la première fois.
 
 
CONCLUSION
 
3,5*
Ce livre a beaucoup de potentiel (pun intended).
Avec quelques adaptations l'arrondissement pourra se faire vers le haut.



* Merci beaucoup à NetGalley et ELIDIA (Éditions du Rocher) pour la copie numérique de ce livre en échange d'une critique honnête.

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Un magnifique roman historique pour les amoureux des lettres, des mots et, pourquoi pas, de la Bretagne.

J'avoue qu'il m'arrivait de me perdre dans les jeux de lettres, leur signification et les collégiens, d'une île à l'autre.
Et pourtant, je me suis régalée avec cette aventure humaine autour des lettres de l'alphabet, des mots et de tout ce que l'on peut faire avec.

La fin laisse le lecteur avec ses réflexions. Je ne l'avais pas vue venir. Comment aurais-je pu ?

"La Section Lucky" est une belle surprise qui ne m'a pas laissée indifférente et que je recommande ! <3

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Un livre plus que déroutant ! Le jeu a une grande place dans ce récit. Nous suivons Gaspard, un écrivain parisien, fait le tour des îles de Bretagne et propose des cours à six élèves choisis parmi les six collèges qu'il visite. Nous allons alors découvrir Anne, Erwan, Isabelle, Olivier, Urielle et Yves, des adolescents avec chacun leur personnalité. Tous ont pourtant cette soif de la littérature. Gaspard va donc nous apprendre à jouer avec les mots, les lettres et prendre un nouvel angle de lecture de nos textes préférés.
J'aurais aimé suivre ces personnages sur une durée plus importante et en apprendre plus sur eux ainsi que le mystérieux Gaspard !

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La Section Lucky... ou six adolescents îliens participant à une expérience ludo-éducative, pédopsychologique, menée par Gaspard, un écrivain parisien venant à leur rencontre. Son but : les faire écrire. Sa manière : les jeux. Son résultat : des textes sensibles et créatifs.
J'ai apprécié la lecture de ce court roman pour jeunes/adolescents et me suis régalée de cette implicite quintessence de l'OULIPO avec ses nombreuses originalités rédactionnelles. Livre avant tout pour dire la magie des lettres, l'amour des mots, la passion des phrases et l'alchimie de l'écriture, c'est un hommage à la beauté scripturale et à son infinitude.
Il est certain que pour mon métier, je piocherai, picorerai, glanerai des jeux de lettres, des modèles à contraintes, des défis de composition pour mes élèves qui par ce biais du détournement divertissant, libéreront à coup sûr leur potentiel créatif et émanciperont leur imagination...
Néanmoins, je considèrerai que ce livre reste inabouti ; une belle idée semée et germée, mais en pousse qui ne révèle pas toute la splendeur de ses couleurs. Peut-être que la fin, brutale et abrupte, laisse cette dernière impression...
Je remercie beaucoup les éditions du Rocher pour cette audace éditoriale, qui devrait se trouver dans tous les centres de documentation et d'information scolaires, dans toutes les bibliothèques domestiques et dans toutes les (petites) mains inventives et passionnées. Merci également à NetGalley, comme à l'accoutumée, pour leur rôle d'intermédiaire et de passeur !

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Autant être prévenu dès le départ la section Lucky est un roman qui se démarque par son écriture tout en lettres, jeux de mots, et style oulipien, Un fois prévenu, la lecture est un jeu, une activité et intellectuelles et ludique...tous les ressorts sont utilisés : la typographie, la page, les caractères. Et malgré cela le récit se déroule en alternant la parole aux six adolescents un peu à l'image des soirées slam. Au final ce groupe de six adolescents de la Section Lucky dressent un très joli portrait dépaysant des
îles du Ponant. Un vrai jeu de lecture ludique pour lecteur averti.

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