Seul avec la nuit

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Date de parution 19 juin 2019 | Archivage 6 juin 2019
Belfond | Thriller - Domaine français

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Résumé

Que sommes-nous réellement prêts à faire pour sauver nos proches ?

Cette question, Éric de la Boissière se la pose tous les jours. Sa fille, Élodie, est atteinte d’une grave maladie rénale. Du fait de son groupe sanguin, ses chances de recevoir une greffe sont quasi nulles. Mais avec beaucoup d’argent… Élodie doit pouvoir être soignée, pense Éric. Dirigeant d’un établissement financier, il a entendu parler de réseaux parallèles permettant d’obtenir un organe sain de donneurs volontaires.

Que sommes-nous prêts à sacrifier pour sauver nos proches ?

Cette question, Gilles Patrick ne se l’était jamais posée. Mais depuis quelques semaines, ce grand chirurgien ne dort plus. Tandis qu’un revolver est braqué sur la tempe de son épouse et de sa fille, un groupe d’hommes le contraint à pratiquer de lourdes opérations sur de jeunes patients pourtant en pleine santé. Les circonstances ont beau être différentes, la raison qui a fait basculer ces deux hommes dans un autre monde est la même. Et si la volonté de sauver un proche n’était pas une raison suffisante ? D’une noirceur abyssale, le nouveau roman de Christian Blanchard explore les âmes compromises et pousse ses personnages, comme le lecteur, dans leurs pires retranchements.


Christian Blanchard vit en Bretagne. Il a travaillé durant vingt-cinq ans au sein d’une institution publique avant de se consacrer à l’écriture. Il est notamment l’auteur d’Iboga (Belfond, 2018) et de La mer qui prend l’homme (2018).


Que sommes-nous réellement prêts à faire pour sauver nos proches ?

Cette question, Éric de la Boissière se la pose tous les jours. Sa fille, Élodie, est atteinte d’une grave maladie rénale. Du fait...


Ils recommandent !

A propos d'Iboga :

« Une claque, un choc ! Un livre qui met les larmes aux yeux ! Un roman d’une rare puissance, inoubliable, qui impressionnera même les plus durs. »

Gérard Collard, Le Magazine de la santé, France 5

A propos d'Iboga :

« Une claque, un choc ! Un livre qui met les larmes aux yeux ! Un roman d’une rare puissance, inoubliable, qui impressionnera même les plus durs. »

Gérard Collard, Le Magazine de...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714479778
PRIX 19,90 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Le trafic d’organes, des amputations expérimentées, la prostitution infantile, des vies brisées dans une extrême violence.
L’auteur situe son roman non au Bangladesh connu pour ce genre de pratiques, mais en France, entre Marseille et Paris, dans le milieu d’une mafia qui récupère des enfants arrivés par la Méditerranée, souvent dans des conditions très dures, pour une vie meilleure.

Aïcha, Diarra et Sayid sont dépendants de leurs bourreaux, tentent de résister et de s’enfuir. Les garçons rendus handicapés doivent mendier et les sommes récoltées dans la journée sont remises aux trafiquants contre une pilule de morphine soulageant leur douleur.
Le réseau des trafiquants est très étalé : l’argent permet d’acheter les chirurgiens afin qu’ils ferment les yeux sur l’origine des organes à transplanter, les hôteliers pour qu’ils n’entendent pas les cris des enfants prostitués dans des chambres. Certains médecins comme Gilles Patrick seront obligés à mutiler des corps des enfants sous menace de mort. Les organes prélevés seront transplantés aux enfants malades des familles riches. Lucie et Elodie en bénéficieront et, laissées sans réponses, les deux jeunes filles auront du mal à accepter le corps étranger qui vit en elles.

Parmi les destins abîmés de ce roman très noir il y a celui de Nemo, un vieil homme solitaire, vivant avec ses souvenirs qui deviendra une planche de salut pour Lucie et ses nouveaux camarades. Un porte-parole de l’espoir, du nouveau départ pour ces enfants trop mûrs pour leur âge.

Tous ces personnages restent seuls face à leur propre douleur, face au mal, face à la nuit.

Comme le précédent roman de Christian Blanchard, Iboga, Seul dans la nuit se lit d’une traite, malgré des scènes dures, on s’attache très vite aux personnages en les découvrant au fur et à mesure de la lecture.
A travers leur vie, l’auteur souligne le manque de prise en charge des immigrés venus en Europe, surtout des enfants qui, refoulés à la frontière par les autorités, entrent dans la clandestinité et tombent dans les mains des divers trafiquants. Pour mieux cerner l’étendue du trafic d’organes dans le monde, il ajoute un petit dossier explicatif en fin de son roman.

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Mon résumé : 

La fille d'un riche homme d'affaire est atteinte d'une grave malade rénale. Le seul moyen de la sauver est qu'elle reçoive un rein de toute urgence. Gilles Patrick, grand chirurgien a en charge la fille de Éric de la Boissière , et lui fait bien savoir que les chances de greffes rénales sont quasi nulles. Une autre solution existe mais implique un gros coup, au niveau financier. Eric de la Boissière est prêt a tout les sacrifices si il sait que ça pourrait sauver sa fille. LE chirurgien quant a lui, n'a pas le choix, un pistolet est braqué sur la tempe de sa femme et sa fille, et ne cherche qu'a les sauver. Un groupe d’hommes le contraint à pratiquer de lourdes opérations sur des patients, qui pourtant pourraient être sauvé de manière classique.

La fille de M. De la boissière finit pas être sauvé, le greffon est bien accepté par son organisme mais des questions persistent suite a son opération. DE qui provient ce rein ? Est-ce une personne qui fait don de son vivant ? est-elle décédée ? Pourquoi ne lui dit-on rien ? Elle aimerais pouvoir en connaitre un peu plus sur cette personne. Et pourquoi pas nouer un lien d'amitié avec elle.




Mon avis :

Au début je me suis dis que la 4eme de couverture avait un truc qui faisait que ce livre n’était pas pour moi, pourtant en même temps je savais qu'il fallait que je le lise. Et bien, j'ai bien fais. Ce livre a de quoi secouer et changer le coeur de n'importe quel être humain. Je ne saurais dire si les mœurs y sont pour quelque chose, mais toujours est-il que parler de don d'organes, reste encore quelque chose de tabou, et d'autant plus qu'on sais que les organes viennent d'une filière pas vraiment légale. D'un autre coté, que feriez vous si vous saviez qu'un proche était très malade, que l'organe don il a besoin est rare, mais que le seul qui soit, disponible et 100% compatible, soit issu du marché noir ? Iriez-vous jusqu’à payer des sommes astronomique, si vous saviez que ça peu le sauver ?

Vous comprenez maintenant pourquoi ce livre a de quoi chambouler ? Personnellement, j'ai encore beaucoup de mal a m'en remettre. Peut-être qu'il me rapproche un peu trop de ce que j'ai moi-même vécu...

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Éric de la Boissière est le père d’une petite fille atteinte de déficience rénale. Après plusieurs dialyses, la greffe reste la seule solution possible pour la maintenir en vie. Dû à son groupe sanguin rare, c’est une quête impossible. La seule solution est de trouver un organe à acheter… sur le marché noir. Que sommes-nous prêts à faire pour sauver nos proches ? Gilles Patrick est chirurgien en orthopédie et en traumatologie. Sous la menace d’une arme braquée contre les têtes de sa femme et de sa fille, il est contraint de procéder à des opérations qui défient toute morale. Que sommes-nous prêts à accepter pour sauver nos proches ?

Attention ce bouquin est un concentré d’émotions pures ! Toute lecture dans un lieu public peut vous exposer à de nombreux regards interrogateurs. Quatre saisons pour quatre étapes de vies, quatre saisons pour rencontrer des personnages qui vont vous bouleverser : une petite fille dans un conteneur qui fuit son pays et reste en vie sous les cadavres de ses compatriotes de fuite, Gilles Patrick chirurgien orthopédiste spécialisé en traumatologie, monsieur Denis tortionnaire de son état bien décidé à faire du fric en exploitant des gosses, Némo vieil homme de 80 ans qui vivote en ermite dans un wagon à Brest, Muette une petite fille tombée du ciel qu’il prend sous son aile, Éric de la Boissière père d’une petite fille sous hémodialyse, Sayid et Diarra, enfants des rues aux discours parfaitement rodés. Tous ces personnages forment une ronde qui va vous donner le tournis et vous emporter pour une éprouvante valse des émotions.

Pour moi, l’intelligence de ce roman réside dans les personnages. Des gens ordinaires : des gosses qui tentent de survivre, des adultes qui n’ont rien de manichéen. Christian Blanchard a effectué un travail exceptionnel sur la densité des personnages et ce sont eux qui mènent la danse. Ils sont profondément enracinés sous différentes strates de violence et de misère, tantôt ordinaires, tantôt extraordinaires.

Séparons un instant les enfants des adultes. Au sujet des enfants, vous allez avoir mal, ressentir révolte, pitié, compassion, mais pas seulement… Ils vont vous éblouir par leur volonté de s’en sortir, vous faire sourire par leur naïveté, vous émouvoir par cette forme de rébellion enfantine, restants persuadés que le monde a quelque chose de bon à leur offrir, malgré les horreurs mises sur leur chemin. Le début du roman évoque une petite fille dans un conteneur. Après plusieurs jours de voyage, les morts s’accumulent, les adultes crèvent de soif, de faim, de fatigue. Elle tient bon. « Elle se souvenait du message mille fois entendu avant de partir. Tu verras, petite, là-bas, des hélicoptères survolent la capitale, Paris, et déversent du parfum. Les gens sont gentils et accueillants. Pas de souci. Tu auras des sourires. Tu trouveras rapidement du travail et tu gagneras beaucoup d’argent. » Autant dire que la chute est douloureuse… Sayid et Diarra, sont deux gosses des rues qui font la manche. Pour rentrer plus d’argent, monsieur Denis s’est chargé de modifier leur apparence. Même s’ils sont laissés libres dans la rue en journée, ils sont en réalité prisonniers d’un système, d’une organisation millimétrée. «Un surveillant leur passait un collier autour du cou, comme les chiens, puis une chaîne les liait les uns aux autres, aux deux extrémités du mur. Ainsi entravés, les enfants n’avaient aucune possibilité de s’évader. » Et puis, vous allez découvrir Muette… Et Élodie… ressentir chacune de leurs émotions, sentir leur désarroi, appréhender leurs peurs.

Parallèlement à ces prodigieux portraits d’enfants, découvrez de saisissants portraits d’adultes. Deux hommes : l’un tortionnaire, l’autre chirurgien. Pour des raisons très différentes, ils suivent le même chemin et plongent dans les abysses de l’inhumanité. L’un gère une activité très lucrative, mais illégale, l’autre pratique des opérations sur des enfants en pleine santé, parfois pour en sauver d’autres. Dans les profondeurs de l’inhumanité, à la lumière de tout ce que l’homme peut avoir de plus immonde, d’instincts vils, de comportements écœurants, de gestes répugnants, surgit pourtant une profonde humanité, lorsque le lecteur s’y attend le moins, témoignant ainsi de l’ambiguïté totale et profonde de ce qu’est l’être humain : un concentré de contradictions. Le personnage de Némo apporte une balance intéressante de l’homme qui a vécu, droit dans ses bottes, honnête face à lui-même, réaliste quant à ses faiblesses et lucide sur les points de son existence qu’il aurait pu changer.

Avec des thématiques fortes, mais aussi préoccupantes, Christian Blanchard livre des problématiques de fond, et des réalités qui font froid dans le dos. Le roman se termine par quelques chiffres officiels qui vont vous faire pâlir…

Alors, j’aurais aimé rester encore un peu dans la vie de ces personnages, même abîmés, même barbares parce que leurs forces et leurs faiblesses sont le témoignage prégnant de ce que nous sommes : parfois bienveillants, parfois vicieux. Et puis, il y a tous les personnages dont je ne peux vous parler sans trop en dévoiler… et que je vous laisse découvrir. La plume de Christian Blanchard donne vie à ces personnages et plonge le lecteur dans une réalité difficile, mais nécessaire qui après avoir provoqué l’indignation, suscite immanquablement des questionnements.

Ce roman est une merveille d’humanisme sous l’inhumanité.

#SEULAVECLANUIT #NETGALLEYFRANCE

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Voici un livre à lire avec la pêche le moral. Sinon attention aux cauchemars. Une ambiance glauque ainsi que le milieu où se passent ces aventures.

Plusieurs personnages mais le sujet principal est bien clair dès le début. Il s'agit du trafic d'organes humains. Ici que vous soyez pauvre ou riche la situation est claire. On s'imagine aisément qui seront les sauvés et les victimes.

Aucune rebellion de la part du corps médical . Le terme de "gré ou de force" s'applique bien à cette histoire. Aucun regret pour la pluspart des infirmiers (res) et docteurs devant la menace ou l'appât du gain.

En fait et nous le savons très bien ce récit est du vécu l'actualité passée, présente et malheureusement à venir nous le confirme.

Dans ce livre l'auteur se sert de l'actualité et des histoires de notre monde. Aucune noirceur c'est une partie visible de notre monde aujourd'hui

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✔️Mon ressenti : C'est mon second roman de l'auteur. J'avais beaucoup apprécié Iboga, j'ai donc pas hésité longtemps pour celui-là.

Je ressors de ce livre bouleversée, une lecture vraiment très forte que je n’ai pas su lâcher.

On vit plusieurs histoires en parallèle : un chirurgien obligé d’opérer puisque sa famille est retenue en otage… Une jeune fille qui voit sa maladie évoluer et qui risque de perdre la vie sans greffe. Il y a aussi Némo qui recueille Muette dans son Wagon au bout d’une voie de chemin de fer. Et finalement Aïcha, Diarra et Sayid : de jeunes migrants qui essayent de survivre en France.

Comment faire lorsqu’une vie, en particulier celle de sa fille est en danger ? Tous les moyens sont-ils vraiment bons ? Comment et pourquoi survivre quand on est aux mains de bourreaux sans humanité ? Comment se remettre d’un deuil ?

C’est un roman totalement porté par la force de ses personnages. Ils vivent leur vie chacun de leur coté, une vie ou pas grand-chose ne leur est épargné, mais qui va les pousser à construire une histoire commune.

On entre dans ce récit en ayant l’impression de lire un documentaire, ce roman est incroyablement lié à la réalité. Les personnages semblent être tout ce qu’il y a de plus réels et l’auteur joue avec nos émotions et notre empathie.

Malgré les différentes histoires et les nombreux personnages, je n’ai, à aucun moment, été perdue. C’est admirablement construit, et il m’a été impossible de le lâcher.

Vous l’aurez compris c’est un ÉNORME coup de Cœur !

Je vous le conseille vivement !!!

Citation : « Lorsqu’on a rien, le « pas grand-chose » est vite convoité »

🎯Mots Clefs : Rein / Migrant /Greffe / Chirurgien / Choix .

🏆Ma note : 19/20

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Je ressors de ce livre bouleversée, une lecture vraiment très forte que je n’ai pas su lâcher. C'est tranchant, rempli de sens et les personnages sont tellement réaliste, tellement vrai et profond que s'en est poignant. ce roman est incroyablement lié à la réalité, un roman noir qui ne m'a pas laissé indifférente. .

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Tout d’abord merci Netgalley et Belfond pour l’envoi de ce livre et la découverte de l’auteur ! Merci car ce livre est un vrai coup de cœur pour moi et IBOGA est dejà dans ma PAL.

Tellement de sentiments se sont formés pendant ma lecture : empathie, tristesse, colère, rage … la force de livre réside dans toutes ces émotions à travers les différents personnages. Des écorchés vifs, des personnages forts et charismatiques, des personnages au destin brisé.

Mais quel livre sérieusement quel BON livre ! Je le referme avec cette boule au ventre, cette rage et cette tristesse d’avoir tourné la dernière page.

D’entrée de jeu l’auteur nous embarque et je peux dire que j’ai pris une bonne claque tout du long. Quelle noirceur à travers ces lignes … Les personnages sont tellement forts.. Un coup de cœur pour Némo ce vieillard alcoolique qui va rencontrer Muette une fillette de 14ans mutilée. Une grosse claque pour Aicha qui m’a brisé le cœur également ; Mais aussi une jeune fille en attente de greffe de reins, des jeunes migrés .. bref un condensé de personnages dont les destins vont se croiser et faire exploser votre cœur croyez moi.
EN tout cas je ressors de ce livre avec une réalité qui m’a explosé en pleine tête, là où on ferme souvent les yeux mais qui pourtant existe bien … malheureusement.
Si vous avez l’occasion de lire ce livre coup de poing vraiment vous ne regretterez pas ;)

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C’est le deuxième livre de l’auteur que je découvre, un thème bien différent d’Iboga, et je dois dire qu’il a réussi, encore, à me retourner les tripes, pourtant je ne suis pas une sensible mais certains sujets, lorsqu’ils sont habillements construits me touchent et me remuent… Lorsque j’ai commencé « Seul avec la nuit », je ne m’attendais pas à toucher le fond avec la bassesse humaine et la noirceur dont certains êtres sont capables.

Plusieurs personnages se croisent, sans que l’on sache au départ ce qui peut bien les relier. Des vies brisées qui vont se percuter à un moment donné ! Une construction en entonnoir qui permet à l’auteur de démarrer d’une manière sombre, pour peu à peu étrangler le lecteur à l’image des révélations qui font froid dans le dos.

Le regard que vous poserez sur les migrants sera différent, avec plus d’empathie, d’indulgence et peut-être en connaissance de certaines réalités. Même si nous ne sommes pas indifférents au sort des migrants, nous ne savons jamais vraiment quoi faire…
Ce livre est à la fois une dénonciation et un cri de rage. La rage de vivre et de survivre malgré les horreurs… Car l’homme est capable du pire lorsqu’il s’agit de se faire du fric… Mais aussi lorsqu’il s’agit de sauver ceux que l’on aime…

L’auteur nous met face à nos peurs les plus profondes tout en nous obligeant à faire un choix, nos convictions les plus profondes sont ébranlées…
Une plongée en enfer sans possibilité de faire escale.

L‘auteur ne lésine pas à nous faire passer par une palette de sentiments face à l’horreur, à l’injustice et la souffrance humaine.

L’intrigue est ancrée dans notre quotidien lui donnant une horrible réalité ! Une réalité qui dépasse la fiction… Car avec la fiction on peu jouer, mais là, l’auteur ne joue pas… Il y met tous les ingrédients pour dépeindre des faits réels qui arrivent parfois à nos oreilles, mais même si cela nous horrifie, on ne l’écoute qu’à moitié, ne se sentant pas concernés… Après avoir lu ce livre, vous ne regarderez plus le monde qui vous entoure de la même manière…

Nous avons tous vu des centaines de personnes arriver aux portes de l’Europe (l’Enfer pour certains), nous avons tous entendu les messages de haine parce que l’on accueillait les migrants… En oubliant, que ce n’était pas des bêtes de foires, mais des êtres humains en grande souffrance. La promesse d’un avenir meilleur, en arrivant en France, patrie des droits de l’Homme. Pourtant la vie ne leur réserve que souffrance, haine et trafic en tout genre s’ils veulent survivre…

Un livre d’une rare violence à nos portes sans que rien ne soit fait pour endiguer le fléau. Comment endiguer le mal quand ces êtres vivants ne sont pas censés exister ?
Du trafic d’être humain en passant par le trafic d’organes, l’auteur pose ses tripes en disant voilà ce qu’il se passe, vous ne pourrez pas dire que vous ne savez pas…

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Découvert avec Iboga et L'homme qui prend la mer, Christian Blanchard s'est révélé être un conteur de la nouirceur humaine. Son nouveau roman n'est pas différent avec des personnages déroutants, dérangeants et pour certains attachants.

Par le prisme de plusieurs personnages, l'auteur nous raconte l'histoire d'un monstrueux trafic, de l'exploitation honteuse de la détresse des plus démunis et de trois hommes qui ont fait des choix et qui doivent assumer les conséquences. Chacun a sa parade pour faire face à leurs cauchemars : l'alcool, les somnifères ou tout simplement le déni.

Et que dire de ces enfants, victimes de cette folie ? Les drames et les tortures qu'ils ont vécus les ont fait cruellement basculer de l'enfance à l'enfer. On pense évidemment que ce qui arrive aux personnages est malheureusement arrivé à des enfants "réels" et c'est ce qui touche le lecteur encore plus.

Christian Blanchard a choisi un sujet très dur servi par des personnages ciselés avec minutie. J'aurais une mention spéciale pour Némo qui m'a beaucoup touché et Aîcha qui cherchait juste à vivre.

Seul avec la nuit vous fera passer des nuits blanches tellement on a hate de savoir comment se termine l'histoire.

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J'ai tout aimé dans ma lecture. (intrigue, personnages, écriture,...) On suit le trafic d'enfants et d'organes à travers différents personnages et point de vue. L'histoire est séparée en plusieurs histoires qui se recoupent autour de ce sujet. Mon personnage préféré reste Némo. Il est si attachant.... Tous les personnages sont bien développés et très réel. On a l'impression de les avoir déjà croisé dans Paris. Impossible de ne pas vous attacher à ces enfants, ce vieux cheminot ou Elodie de la Boissière. 

On est tiraillé dans nos émotions vis à vis du cas de la petite Elodie. On comprend le père qui veut tout faire pour sauver sa fille surtout qu'il en a les moyens financiers. Cependant, au niveau éthique on a du mal à accepter la situation. Et de là par toute la réflexion sur le trafic d'organe. S'il y a des trafics, c'est qu'il y a de la demande de l'autre côté... J'ai bien aimé aussi les sources à la fin du roman qui fait le lien entre la fiction et la réalité. 

C'est un roman noir très addictif. J'ai eu du mal à lâcher ma  liseuse lors de ma lecture.

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Ah enfin un roman qui réussi le tour de force à me tenir en haleine. Lu en une journée, cela a été difficile pour moi de le poser. Impossible de le lâcher.

On y croise une galerie de personnages hétéroclites mais qu'ont-ils en commun. Il y a tout d'abord Eric de la Boissière en attente d'une greffe du rein pour sa fille en dialyse depuis plusieurs années. On y rencontre également Gilles Paris chirurgien orthopédique qui se retrouve à mutiler de nombreux enfants afin de sauver sa propre famille. Que seriez-vous près à faire pour sauver ceux que vous aimez ? Telle est la question que pose ce roman d'ambiance.

Le climat est sombre et pesant et les atrocités subies par les jeunes patients se multiplient. Mais dans quel but ? Pourquoi ces jeunes réfugiés sont-ils mutilés?



Christian Blanchard traite très justement les questions de la condition des réfugiés et plus particulièrement celle des jeunes migrants. Le trafic d'organe est largement dénoncé dans ce roman.



Un roman addictif qui fait réfléchir.

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Et si toutes ces histoires étaient vraies ? Et si aujourd'hui sur le sol français certains chirurgiens peu scrupuleux pratiquaient ces greffes illégales , sauvant quelques privilégié(e)s et handicapant à vie d'autres ? Enlevant ici un rein . Là une jambe , un bras , contre leur volonté , à de jeunes enfants totalement inconscients et se réveillant infirmes .
Ce roman de « Christian Blanchard « est pourtant une fiction mais malheureusement tellement plausible . Tellement réaliste . On comprend que l'écrivain s'est fortement documenté et inspiré de faits réels avant d'écrire son oeuvre .
On y fait connaissance avec de (très) jeunes survivants qui ont bravé la fatigue , la peur , le risque de la noyade à chaque instant sur des embarcations trop fragiles pour tenter de rallier avec leur famille cet eldorado qui s'appelle l'Europe . Laissant derrière eux une mère , un père ou un frère décédés pendant la traversée de la Mer Méditerranée ou dans un camion , oubliés comme de simples marchandises avariées .
Pour certains gamins estropiés comme Sayid et Diarra , de funestes destins se profilent à l'horizon : mendier au bord des routes pour le compte d'organisations à but lucratif peu scrupuleux et peu soucieux de la qualité de vie de leurs petits « protégés ». Ou comme certaines fillettes, dont Aîcha est ici le meilleur exemple , qui offrent aux futurs « clients » potentiels l'attrait de leur jeunesse , de leur « fraicheur » et de leur virginité et pour lesquelles la case prostitution est inéluctable .
Christian Blanchard nous montre également l'effet pervers produit sur les « receveurs » .En effet même si leur douleur ne semble pas comparable avec les atrocités vécues par les jeunes migrants africains , il affecte également leur psychologie ,il génère ce mal de vivre avec un organe qui ne leur appartient pas .C'est le cas d'Élodie qui malgré les efforts de ses parents ne peut se libérer de ce mal être , ce rejet plus psychique que physique qu'elle vit avec ce nouveau rein .
Nos « donneurs » et nos « receveurs « auront peut être la chance de croiser la route - ou plutôt la voie ferrée - de Némo , ce retraité de la SNCF au bout du rouleau , à moitié aveugle , dont la vielle carcasse sent le rhum et la nicotine mais avec un « coeur » gros comme ça . Ce voyageur solitaire a toujours une place dans sa voiture pour les naufragés de la vie , heureux de leur offrir une petite raison de croire encore que le bonheur est malgré tout possible malgré les obstacles .

L'auteur nous offre un roman choc qui met en lumière ce trafic immonde d'organes. Un récit émouvant qui emporte le lecteur , témoin de ces fortunes diverses à l'injustice criante . Témoin également de cette société qui profite des plus faibles pour s'enrichir . Cette société occidentale qui fait le malheur de ceux qui l'ont rêvé comme idéal . Dans cette noirceur abyssale surnage malgré tout de très beaux personnages auxquels il est impossible de ne pas s'attacher .Tel ce Némo , increvable malgré les doses de rhum qu'il ingurgite régulièrement ; ces Gitanes qu'il fume comme des friandises , trompant la mort tant qu'il y a de la vie dans son wagon - pardon sa voiture .Un beau témoignage au style efficace qu'il faut découvrir sans retenue .

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Nous suivons, en alternance le destin de plusieurs personnages. Il s’agit d’une jeune fille qui a quitté l’Afrique, en voyageant sous les cadavres d’autres migrants, un chirurgien forcé de faire des opérations contre-nature pour garder en vie sa fille et son épouse, deux jeunes garçons mutilés au sens propre et au sens figuré, une jeune fille perdue recueillie par un vieil homme qui n’attend plus rien de la vie et un homme prêt à tout pour sauver sa fille.

Ce qui relie tous les protagonistes, c’est l’horreur, c’est l’exploitation humaine dans toute son abjection, ce sont des actes inimaginables. Alors que je croyais avoir lu le summum des atrocités et des trafics insoutenables, les chapitres suivants me détrompaient. Pour ces raisons, Seul avec la nuit est difficile à lire. Et pourtant, il est impossible de le lâcher, car l’attachement aux enfants et au vieillard est grand. Je n’ai pu qu’admirer leur courage, leur envie de s’échapper, leur intelligence et leur débrouillardise. Ils apportent de la lumière dans ces trafics d’êtres humains.

Seul avec la nuit est construit comme une toile d’araignée. Ces histoires parallèles sont reliées entre elles et les points communs sont dévoilés avec parcimonie jusqu’au final.

Ce livre est un choc, il remue les tripes et provoque des prises de conscience sur la misère que nous croisons, malheureusement, tous les jours : la prostitution, les enfants forcés de mendier avec des stratagèmes effroyables pour attirer la compassion, les conditions de vie des migrants et leur récupération par des personnes machiavéliques. Il dénonce également le trafic d’organes. Il pose aussi la question de ceux que l’on est prêt à faire pour sauver ceux qu’on aime. Il oppose l’éthique et la volonté de sauver les siens. C’est un récit bouleversant par sa noirceur.

Je remercie sincèrement NetGalleyFrance et les Éditions Belfond pour ce service presse.

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