L'Écarlate de Venise

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Date de parution 6 févr. 2018 | Archivage 24 mars 2018

Résumé

Venise, 1752. Par une glaciale nuit de décembre, un homme est retrouvé étranglé dans une ruelle. Il est la première victime d’une série de meurtres auxquels Marco Pisani, haut magistrat de la République de Venise, se trouve mêlé.

Idéaliste et passionné, Pisani est un précurseur des Lumières qui a compris depuis longtemps que ce qui est légal n’est pas toujours juste. Amoureux de sa ville, il la voit avec tristesse sombrer dans la décadence. Ses enquêtes ne font que renforcer ce sentiment en levant définitivement le voile sur la part d’ombre d’une société en proie aux conflits familiaux, aux rumeurs destructrices et au vice.

Aidé de son ami avocat Zen, de Nani le gondolier sans scrupule et de la belle et indépendante Chiara, Pisani mène l’enquête sans relâche, des chantiers de l'Arsenal aux prisons du palais des Doges, en passant par les maisons de jeux et les palais de la noblesse… Jusqu’à découvrir la vérité, aussi amère que surprenante.

Un roman policier captivant, porté par une écriture élégante et précise !

Venise, 1752. Par une glaciale nuit de décembre, un homme est retrouvé étranglé dans une ruelle. Il est la première victime d’une série de meurtres auxquels Marco Pisani, haut magistrat de la...


Note de l'éditeur

Journaliste et écrivain, Maria Luisa Minarelli naît à Bologne où elle obtient un doctorat en Histoire. Elle collabore à des magazines tels que Storia illustrata et Historia en traitant divers sujets liés à la santé, à la beauté et au tourisme. En 1989, elle signe Donne di denari (Olivares), un essai sur les femmes et l'entrepreneuriat à travers les siècles. Puis, dans A tavola con la storia (Sansoni, 1992), elle confronte les traditions gastronomiques de plusieurs pays à différentes époques. En 2008, elle publie un thriller, La donna dal quadrifoglio.

Maria Luisa Minarelli vit à Milan avec son mari, mais elle est depuis toujours amoureuse de Venise, où elle séjourne régulièrement. Passionnée d'art et d'antiquités, férue de voyages, cette lectrice compulsive lit surtout la nuit. Elle aime vivre avec ses chats, entourée de plantes qu’elle cultive elle-même.

La polyvalence n'a pas de secrets pour Marie-José Thériault : née à Montréal, après des séjours prolongés en Toscane, Espagne, France et ex-Yougoslavie, elle se lance dans une longue carrière multiforme entre la danse flamenca, la chanson de langue française et le répertoire tzigane, le journalisme littéraire à la radio et dans les médias écrits, et la direction littéraire d'une importante maison d'édition québécoise. Écrivain et traductrice, Marie-José Thériault a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Canada-Suisse de la poésie et, à deux reprises, le prix de traduction du Gouverneur général du Canada.

Journaliste et écrivain, Maria Luisa Minarelli naît à Bologne où elle obtient un doctorat en Histoire. Elle collabore à des magazines tels que Storia illustrata et Historia en traitant divers sujets...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9781542045124
PRIX 9,99 € (EUR)

Chroniques partagées sur la page du titre

Ce qui m'a attiré dans ce roman est d'abord la couverture, énigmatique, certes, mais bien choisie une fois que le livre a été lue.
J'aime les romans policiers, j'aime aussi les romans historiques réussis, et ce livre réunit les deux qualités. Il présente d'abord un héros fort sympathique. Marco Pisani est noble, riche, il est bien décidé à faire régner la justice à Venise, et ce n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Si tant est que cela a pu être simple à un moment ou à un autre.
Un meurtre, puis un second : Pisani veille à ne pas emprisonner injustement un innocent, et surtout à ne pas conclure très rapidement une enquête de manière à assurer la tranquillité d'esprit des gentils vénitiens. Je parle bien sûr de ceux qui sont très riches, pas du petit peuple jugé quantité négligeable voire méprisable.
Ce roman nous permet de plonger au milieu de la république de Venise, de découvrir sa diversité et sa richesse culturelle. Il nous permet aussi de découvrir des personnages attachants, Zen, le meilleur ami de Marco, qui le comprend parfaitement tout en ayant lui même un petit secret ou encore Chiara, personnage de femme indépendante en un temps où rares étaient les femmes qui veillaient à garder leur indépendance, ou qui pouvaient se permettre de le faire. Il en est d'autres aussi, que je voudrais citer, mais ce serait dévoiler un peu trop l'intrigue. Je peux tout de même préciser que l'auteur a su semer des fausses pistes et maintenir le suspens jusqu'au bout.
Une nouvelle auteur et un nouveau héros à découvrir.

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Et dire que ce roman débutait mal pour moi



Les thrillers historiques, ça peut être compliqué. Beaucoup d’auteurs font comme ceci : tu prends une ville italienne, donc tu glisses des mots italiens dedans comme ça ça fait local. Une histoire damour : on est à Venise tout de même. De beaux costumes et quelques décors pour vendre le côté historique. Tu mets quelques meurtres crapuleux, tu touilles le tout et hop : un thriller historique ni vu ni connu que je t’embrouille.



Et au début, c’était cela. Le premier quart du livre fut un peu difficile parce que nous sommes dans une ville où tout le monde se ballade en gondole et cela se met en place doucement. On est au XVIII° siècle donc forcément, les enquêtes, c’est sans les empreintes digitales ou l’ADN. Je poursuivais donc ma lecture complètement grognon en me disant que jeme ressortirai bien les Pilliers de la Terre même si je le connais par coeur, pour la suite parce que Venise, ça va bien deux minutes.





Parce que l’auteure s’est bien jouée de moi.



Sauf que l’auteure avait décidé de se payer de ma tête. Tout d’abord les meurtres. Le sindices ont été très correctement mis pour me mettre sur de fausses pistes constamment. J’ai galéré à trouver le meurtrier et j’ai pu sortir du roman bouche bée comme une jolie carpe en me disant que franchement, c’était trop fort.



Ensuite, l’auteure m’a fait un état des lieux assez précis sur les procédures, le sustème judiciaire et les différentes classes sociales de Venise au XVIII° siècle. Cerise sur le gâteau, la petite histoire d’amour était savamment dosée pour me relancer dans ma lecture.



Voilà comment une auteur vous retourne complètemet. J’ai ouvert le livre en trainant des pieds et je l’ai refermé presque à regret, en souhaitant d’autres enquêtes de notre héros pace que bon, c’était chouette cette aventure avec lui.

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On me parle de Venise et je deviens complétement maboule ! C'est sans doute l'endroit où je me sens le mieux au monde, l'endroit le plus apaisant que je connaisse. Bref, je ne vais pas vous faire un exposé sur la Sérénissime mais je vais vous parler d'un roman policier qui s'y déroule alors que la République et ses Doges sont toujours en place. Je remercie la plateforme Netgalley et les Éditions AmazonCrossing pour m'avoir permis de découvrir cette histoire !

Venise, 1752. Par une glaciale nuit de décembre, un homme est retrouvé étranglé dans une ruelle. Il est la première victime d’une série de meurtres auxquels Marco Pisani, haut magistrat de la République de Venise, se trouve mêlé.
Idéaliste et passionné, Pisani est un précurseur des Lumières qui a compris depuis longtemps que ce qui est légal n’est pas toujours juste. Amoureux de sa ville, il la voit avec tristesse sombrer dans la décadence. Ses enquêtes ne font que renforcer ce sentiment en levant définitivement le voile sur la part d’ombre d’une société en proie aux conflits familiaux, aux rumeurs destructrices et au vice.
Aidé de son ami avocat Zen, de Nani le gondolier sans scrupule et de la belle et indépendante Chiara, Pisani mène l’enquête sans relâche, des chantiers de l'Arsenal aux prisons du palais des Doges, en passant par les maisons de jeux et les palais de la noblesse… Jusqu’à découvrir la vérité, aussi amère que surprenante.

Commençons par le superficiel ... non mais vous avez vu cette couverture ? Je la trouve magnifique !! En plus, elle a un petit côté intrigant qui colle parfaitement bien avec le contenu du livre. L'ambiance du roman est mystérieuse et envoûtante, je ne sais pas si je suis très objective mais j'ai immédiatement été catapultée à Venise en 1750. L'auteure a bien su rendre l'atmosphère de l'époque. C'était hyper agréable de se sentir immergée ainsi et ça permet au lecteur d'être totalement enveloppé dans son livre.

Les personnages sont bien travaillés, j'ai eu un coup de coeur pour Marco Pisani, l'advocateur (sorte de procureur de la République). Il faut dure que l'auteure lui fait la part belle mais j'ai aimé son côté anticonformiste alors qu'il est tout de même un des personnages les plus en vue de la Cité. J'ai également beaucoup aimé son gondolier. Mais globalement, tous les personnages seront sympathiques au lecteur.

L'intrigue n'est pas forcément dingue, c'est une enquête classique qui tourne autour du meurtre de trois hommes. L'auteure prend son temps pour nous dévoiler peu à peu tous les rouages de son histoire. En fait, je trouve qu'elle a adapté le rythme de son récit au rythme de la ville. En effet, tout va lentement à Venise et c'est donc le cas de notre livre. C'est plaisant comme tout !

J'ai aussi beaucoup aimé que la traductrice décide de conserver certains termes typiquement vénitiens, ça donne un peu plus de cachet au récit. Mais par contre, j'ai été un peu embêtée par certains dialogues que j'ai parfois trouvé un peu anachronique par rapport à l'époque abordée dans le livre (je ne pense pas qu'on parlait de drague en 1750). C'est un détail mais qui peut éventuellement gêner certains lecteurs. Moi, ce qui m'a vraiment ennuyée ce sont les dons de voyance de Chiara que j'ai trouvé un peu ... facile mais je dis ça pour pinailler ...

Je me suis fait trimballer par l'auteure car je n'avais absolument pas deviné l'identité du coupable. Je suis très contente de ne rien avoir vu venir ! Et puis j'ai tellement aimé redécouvrir des lieux qui me sont familiers en compagnie de Marco et son gondolier, j'ai apprécié aller de la Giudecca au Grand Canal. J'ai adoré visiter le palazzo de la famille Pisani et assister à une fête avec eux ... Bref, je me suis régalée.

Si vous avez envie de naviguer entre un roman historique et un roman policier, celui-ci est fait pour vous mais il faudra attendre jusqu'en février 2018 !

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"L’Écarlate de Venise" est un roman policier historique situé dans la Venise du milieu du XVIIIe siècle. L’ouvrage a rencontré un certain succès lors de sa publication en Italie en 2015, ce qui explique sa traduction en français par Amazon Publishing. Ses quelques 330 pages se lisent facilement : l’entrée en matière est rapide, les dialogues sont efficaces et les chapitres plutôt bien rythmés.

Maria Luisa Minarelli, titulaire d’un doctorat en Histoire, explique s’être inspirée des "Mémoires de Casanova" pour décrire les détails de la vie quotidienne à Venise en dans les années 1750. Elle parvient à créer une ambiance très particulière, dans cette ville où l’on se déplace en gondoles et où les aristocrates déchus (les « barnabotti ») ont à peine de quoi se vêtir correctement mais continuent à siéger au Conseil suprême, quand ils ne passent pas la soirée au casino. En ce mois de décembre 1752 (l’action principale se déroule l’espace de quelques jours), Venise est en effet une ville en déclin :

« Depuis que la découverte de l’Amérique avait déplacé le commerce maritime vers l’Atlantique en favorisant les flottes des pays riverains, la Sérénissime avait entamé son déclin. La paix de 1718 avait signifié pour Venise la perte de la Morée ; et l’Autriche, une puissance émergente qui exerçait une concurrence sans pitié depuis le port de Trieste, lui disputait même sa suprématie sur l’Adriatique. » (Chapitre 5)

« [Marco] était conscient d’admirer une ville à son crépuscule, une ville dont la beauté brisait le cœur. Les anciens palais aux dentelles de marbre et aux enduits fissurés, les fondations qui s’enfoncent et celles que les eaux envahissent… combien de temps tout cela résisterait-il ? Marco savait que l’intérieur de ces demeures tombait en ruines, que les tapisseries se décoloraient inexorablement, que les tableaux de maîtres prenaient le chemin de l’Angleterre. » (Chapitre 11)

C’est dans ce contexte de pauvreté grandissante que Marco Pisani, advocateur, c’est-à-dire procureur de la ville de Venise, enquête sur trois morts successives qui mettent la ville en émoi. Sa recherche de la vérité le mène sur les pas de Chiara, une belle marchande dont les dons de voyance se révèlent utiles pour faire avancer l’enquête.

Si les personnages sont globalement attachants, l’utilisation de points de vue multiples (même en ce qui concerne le chat du personnage principal !) enlève un peu de suspense car le lecteur sait toujours ce que pense chacun des personnages, y compris les suspects interrogés par Pisani. Plus généralement, l’auteure prend son lecteur par la main à chaque étape. Si vous êtes, comme moi, du genre à vous perdre dans les personnages et les différentes péripéties d’une enquête, vous apprécierez les annexes explicatives et les récapitulatifs des éléments de l’enquête au fur et à mesure du récit. Si par contre vous aimez le suspense insoutenable et les intrigues policières complexes, vous serez vraisemblablement déçu-e et risquez de trouver les répétitions ennuyeuses.

Quant à la romance, elle est un peu trop « parfaite » pour former une intrigue parallèle à l’enquête policière (coup de foudre simultané et pas de réels obstacles/péripéties), mais je dois avouer qu’elle rend la lecture plus plaisante, faisant de L’Écarlate de Venise un bon divertissement pour les soirs d’hiver.

J’ai aimé…
• La façon dont l’auteur resuscite la ville du XVIIIe siècle et évoque les relations entre aristocrates déchus, bourgeois, marchands, officiers publics et domestiques
• Le côté très didactique, avec la liste de personnages, le glossaire des termes vénitiens, et les récapitulatifs au fur et à mesure de l’enquête

J’aurais aimé…
• Moins de points de vue différents, pour ménager un peu plus de suspense
• Une romance un peu moins « parfaite »

Je remercie NetGalley et Amazon Publishing de m’avoir permis de lire cet ouvrage avant sa parution officielle en français.

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Un roman policier historique captivant. Des descriptions remarquables du quotidien vénitien, avec d'innombrables anecdotes historiques. Les héros sont attachants et je souhaite qu'il y ait une suite afin de me replonger avec plaisir dans cet univers.

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Je tiens une nouvelle fois à remercier Amazon Crossing et le réseau francophone NetGalley pour m'avoir permis de lire ce livre en avant-première.
Si cette lecture a été plutôt agréable dans l'ensemble, il y a tout de même quelques détails qui m'ont fait tiquer.

J'avoue avoir eu un peu peur en débutant ce livre. En effet, l'auteure a dressé la liste de ses personnages ainsi qu'un lexique des mots vénitiens que nous rencontrerons au fil de notre lecture. Cela augurait donc un grand nombre de noms à retenir, mais finalement ça a été plus facile que ce à quoi je m'attendais.

Nous suivons donc Marco Pisani, advocateur de Venise, dans son enquête: trois hommes ont en effet été retrouvés morts, étranglés par un bout de cordage. Tous trois étaient issus de la noblesse et se connaissaient, ce qui laisse rapidement à penser que quelqu'un en veut à ces hommes. Reste à savoir qui!

J'ai passé un bon moment en compagnie de livre, j'ai aimé suivre Marco à travers les rues de la ville, flâner sur les marchés, déambuler en gondole et découvrir la Sérénissime sous un autre jour.
Oui, mais voilà, il y a aussi pas mal de petites choses qui m'ont fait tiquer, à commencer par le langage.

Je ne demande pas à ce que le vocabulaire soit châtié à l'extrême, mais franchement est-ce qu'un domestique à l'époque aurait parlé de son employeur en disant "le patron"? Ou aurait-il dit d'une femme de chambre "elle m'a dragué ouvertement?" Je ne crois pas, et ce décalage fait tâche.
J'aurais vraiment aimé qu'il y ait moins d'anachronismes et que le langage colle un peu plus à l'époque et au texte. Par contre, j'ai bien aimé tous les petits termes italiens employés ça et là.

De même, la romance est un peu trop omniprésente. Elle est assez mal amenée et tombe comme un cheveu sur la soupe, dommage car c'était plutôt intéressant de voir Carla débarquer dans le vie de Marco et mener l'enquête à ses côtés.
Et enfin, la réaction de Marco face au coupable à la fin m'a un peu interloquée, je n'ai pas du tout l'habitude de voir un enquêteur réagir de la sorte face à un suspect.

A part ces petits défauts, l'auteure nous offre une enquête qui se suit avec plaisir, comme Marco on se demande qui pouvait bien en vouloir autant aux trois victimes, on cherche des indices, on essaie de trouver des liens, avant de s'apercevoir, comme notre enquêteur, que tout était sous notre nez et que l'on s'est bien fait berner.

L'auteure prend son temps, elle nous balade dans Venise, le rythme n'est pas fou-fou et les révélations ne s'enchaînent pas mais je n'ai pas non plus trouvé de longueurs et, surtout, je ne me suis pas ennuyée.
Une lecture sympa donc, mais pas non plus inoubliable.

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Ce roman nous plonge dans la Venise du milieu du XVIIIème siècle. Le héros est un advocateur, haut magistrat, qui va enquêter sur une série de meurtre parmi les aristocrates. Il va bien sur dévoiler au passage des secrets honteux et faire des rencontres plus ou moins intéressantes.

Le style est particulier (la traduction?), un peu plat à mon goût. Cependant, l’histoire m’a plutôt plu. Je suis entrée petit à petit dans le récit aux cotés de Marco Pisani et ses amis. Les choses se mettent en place doucement avec différentes pistes, toutes aussi crédibles les unes que les autres. Je n’ai pas deviné le coupable avant la fin. J’ai, en plus, trouvé que les mobiles et coupables potentiels étaient crédibles et bien amenés.

Marco est un noble atypique qui va enquêter sur le terrain. Il interroge les témoins sur leur lieu de vie ou en les convoquant selon les stratégies qu’il met au point pour les faire parler. Il utilise également son gondolier, Nani, pour fouiner parmi les domestiques qui ne parleraient pas à un aristocrate. Ce dernier lui est totalement dévoué et a une relation très amicale, plus proche d’une relation fraternelle que de domesticité. Il est amusant et roublard, prêt à inventer des mensonges aussi gros que lui pour avoir les informations dont son patron a besoin.

Les autres personnages importants sont Chiara et Zen, qui vont l’aider dans son enquête. Zen est son meilleur ami de toujours, avocat. Coureur de jupon, il aimerait que son ami soit un peu moins sérieux et recommence à profiter de la vie. En effet, Marco vit en retrait depuis le décès en couche de son épouse et de leur fils, 12ans auparavant. Chiara est une jeune femme indépendante, propriétaire de son commerce. Lorsqu’un de ses apprentis se retrouve accusé du premier meurtre, elle va témoigner en sa faveur et ainsi rencontrer Marco. Elle l’aidera ensuite à enquêter, tout en succombant à son charme.

Les personnages sont intéressants, mais je les trouve trop « modernes ». Ils sont sympathiques, ne se soucient pas des conventions inutiles et ne jugent pas sur les apparences. Ils sont très tolérants sur des éléments étonnants pour l’époque. Leurs valeurs sont très contemporaines et bien que le XVIIIème siècle soit celui des Lumières. J’ai trouvé cela un peu anachronique. Cependant, je ne suis pas une spécialiste de l’Italie à l’époque, je me trompe peut-être complètement. L’auteure semble très bien connaître l’histoire de Venise, avec un vocabulaire pointu et une connaissance détaillée du fonctionnement de la justice et de la police de l’époque.

L’autre détail un peu ennuyant est la romance très rapide. Marco passe de veuf éploré à amoureux transi un peu trop vite à mon goût. L’époque veut que les prétendants fassent leur demande de cour et de fiançailles rapidemment, car c’est ainsi que débutent les relations amoureuses. C’est juste un schéma que l’on retrouve trop en littérature. J’ai cependant apprécié les derniers mots échangés par le couple dans le récit, qui contrebalance un peu cet « amour au premier regard ».

Cette histoire est distrayante, avec une enquête intéressante. Les éléments s’enchaînent et je me suis vraiment demandé quelle piste était la bonne. Quant le bon mobile apparaît on le devine rapidemment, mais cela ne révèle pas le coupable. J’ai été emportée par ce roman policier. Il nous fait passer un bon moment avec des personnages agréables et un mystère intéressant. J’ai une petite réserve sur la fin, mais elle est cohérente avec la personnalité des héros. Sans être une révélation, c’est une lecture plaisante qui permet de s’immerger totalement dans la Venise des 1750s.

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Le lecteur fait donc la connaissance de Marco Pisani, homme respecté et redouté de Venise, qui se trouve en charge d'une affaire particulièrement sordide. De jeunes garçons issus de famille aisée se retrouvent assassinés les uns après les autres. Aidé de son fidèle ami l'avocat Zen, et de son gondolier curieux, Nani, Marco va se trouver au coeur d'une affaire mêlant vengeance, pardon et rédemption . Les personnages sont séduisants, l'écriture pleine de grâce et de finesse est très plaisante, tout comme l'enquête. Entre humour et amour on se laisse séduire. C'est un polar d'ambiance dans lequel on trouve la face cachée de Venise au 18éme siècle, quand grandeur et décadence se mêlent à la misère et à la chute d'une ville, dont on ne voit que les façades brillantes.

Mais j'ai trouvé que tout cela était trop facile, toutes les portes s'ouvrent devant le héros, on répond à ces questions, on lui donne des infos, et même si l'enquête est pleine de suspense, tout tombe en place parfaitement.

Un très bon moment de lecture donc même si un peu facile à mon goût.

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Me présenter un roman d’inspiration polar historique avec pour cadre Venise et époque le XVIII ème, c’était presque assurément me faire fondre assurément de bonheur au moins sur le papier. Qu’en fut-Il dans les faits ?

Cette lecture a été globalement plaisante pour toutes les raisons déjà évoquées quelques instants auparavant.

Le style de l’auteur est agréable, fluide et plaisant. Pas grand-chose à redire sur ce point.

Il y a aussi indéniablement eu de bonnes recherches avant l’écriture car ce roman est truffé presque à chaque paragraphe de détails très précis sur les mœurs, habitudes, coutumes des Vénitiens de cette période. Idem pour les décors qui sont admirablement décris sans pour autant que cela alourdisse trop le récit.

Les personnages sont eux aussi assez détaillés et on les imagine sans peine évoluer dans la Sérénissime de 1752. Chacun a sa place, son rôle, ses caractéristiques parfois limite caricaturales, mais cela passe assez facilement. On n’y accorde que peu d’importance au fond.
J’ai trouvé les protagonistes masculins vraiment sensibles. Ils laissent poindre des moments de faiblesse auxquels je n’aurai pas cru. Cela ne m’a pas dérangé à proprement parlé, mais réellement surprise. Un peu de changement, je ne dis pas non.

L’intrigue en elle-même reste classique. Elle est bien menée, c’est le principal. Je me suis prise au jeu si j’ose dire et j’ai passé un bon moment. Ce ne sera pas ma lecture de l’année, mais elle laisse un agréable souvenir général qui perdurera même si les détails s’estomperont.

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Une fois de plus, j’ai choisi un livre pour sa couverture. Une silhouette de dos, drapée dans une cape rouge ne pouvait que me donner l’envie d’en savoir plus.
C’est à Venise, en 1752 que l’auteur nous emmène pour tenter d’en percer le mystère.

Tout commence par un cadavre découvert au petit matin par un jeune garçon se rendant à son travail.
Peu de temps après, un autre corps sans vie est découvert. Marco Pisani tente de démêler les fils de cette histoire.
Ce que j’ai aimé dans ce roman, au-delà de l’intrigue, sans grande originalité, est l’atmosphère parfaitement décrite qui baigne cette ville à nulle autre pareille.
J’ai aimé y flâner au fil des ruelles, glisser un œil dans les palais où se donnent des fêtes fastueuses.
Plus, pour moi un roman d’ambiance qu’un réel polar, « L’écarlate de Venise » m’a permis de passer un bon moment.
L’écriture particulièrement agréable est un atout supplémentaire à ce roman.

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C'est avec plaisir que j'ai pu découvrir ce roman avant sa sortie officielle. Je ne peux pas nier que j'ai été attirée vers ce livre grâce à sa couverture. Même si l'habit ne fait pas le moine, ça reste un détail qui touche le lecteur.
J'ai donc eu l'occasion de faire la connaissance de Marco Pisani et de ses amis, en me promenant dans le Venise du XVIIIème siècle. L'auteur étant historienne, l'intrigue est parsemée d'un multitude de détails historiques. J'ai beaucoup appris sur la justice à Venise de cette époque. Certains termes n'étant plus usités, n'ont pu être traduits et on trouve un petit glossaire très instructif à la fin du livre.
Pour le côté policier, il n'y a rien de très original : un meurtre, un enquêteur, des suspects, tout un tas de questions pour reconstituer les évènements, une histoire d'amour et même une petite réflexion sur ce que doit être la justice. Une intrigue très classique mais prenante et efficace avec des personnages attachants.
Apparemment, l'auteure a prévu de faire une série avec Pisani. Si c'est le cas, je serai curieuse de lire la suite.
Merci à NetGalley et à Amazon Crossing pour cette avant-première.

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Très joli roman policier dans la Venise du XVIIIème siècle.
J'ai beaucoup aimé l'intrigue et les personnages.
J'ai malgré tout relevé quelques longueurs mais je recommande pour les fan du genre.

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Un titre noir avec ses qualités et ses défauts.

Pour qui : Pour celles et ceux qui ont envie de découvrir la Venise du XVIIIe siècle.

Mon avis : Il y a de très bonnes choses dans ce roman. L’ambiance d’abord, car on découvre Venise comme on ne l’a jamais vue. Les canaux, la place Saint-Marc, mais aussi la toute-puissance de la religion et des doges, les familles à ne pas froisser mais cette législation très moderne en même temps qui dit que tout criminel sera puni, quelque soit son statut et ses alliances. On plonge véritablement dans cette organisation fascinante.

Les personnages ensuite sont bien travaillés : Pisani, mais aussi Zen, Nani, les servantes… J’ai été plus déçue par les « méchants », que j’ai trouvé assez caricaturaux, et pas forcément suffisamment construits.

On peut aussi noter quelques longueurs, qui rendent la lecture de temps en temps un peu laborieuses.

En bref : C’est un bon petit roman noir, mais qui ne restera pas dans les annales. En revanche, il peut vraiment plaire aux amateurs de Venise !

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Je tenais à commencer ma chronique en remerciant la maison d'édition Amazon Crossing ainsi que Net Galley de m'avoir permise de découvrir ce livre en avant première.

Venise, 1752. Par une glaciale nuit de décembre, un homme est retrouvé étranglé dans une ruelle. Il est la première victime d’une série de meurtres auxquels Marco Pisani, haut magistrat de la République de Venise, se trouve mêlé. Idéaliste et passionné, Pisani est un précurseur des Lumières qui a compris depuis longtemps que ce qui est légal n’est pas toujours juste. Amoureux de sa ville, il la voit avec tristesse sombrer dans la décadence. Ses enquêtes ne font que renforcer ce sentiment en levant définitivement le voile sur la part d’ombre d’une société en proie aux conflits familiaux, aux rumeurs destructrices et au vice. Aidé de son ami avocat Zen, de Nani le gondolier sans scrupule et de la belle et indépendante Chiara, Pisani mène l’enquête sans relâche, des chantiers de l'Arsenal aux prisons du palais des Doges, en passant par les maisons de jeux et les palais de la noblesse… Jusqu’à découvrir la vérité, aussi amère que surprenante. Un roman policier captivant, porté par une écriture élégante et précise !

J'ai longuement hésité entre : j'ai aimé ce livre et je n'ai pas aimé ce livre. En effet, j'ai quelques reproches à lui faire mais au final, la richesse de ce livre l'a emporté sur ma décision/ J'ai aimé cette lecture.

Les policiers, j'en lis de temps en temps. J'avoue plutôt pencher pour le genre thriller depuis quelques années mais un bon vieux policier bien écrit, c'est quand même hyper excitant à lire. Et L'écarlate de Venise est un très bon policier, il faut le reconnaitre. L'enquête que mène Marco Pisani, le personnage principal, se révèle particulièrement bien ficelée. L'autrice joue bien avec le suspense et les rebondissements, et ça marche, j'ai vraiment été tenue en haleine jusqu'au bout. Elle réussit également à complexifier l'enquête qui paraissait plutôt banale au premier abord et qui finalement, prend de plus en plus d'intérêt au fil des pages.

Autre point positif, c'est le personnage de Marco Pisani. L'advocateur de Venise, ou plutôt une sorte de procureur, mène l'enquête d'une main de maitre. Il restera mon personnage préféré par son côté très humain. Bien qu'il fasse partie de la haute société de Venise par son statut, il n'en use et abuse pas, reste proche du terrain, des témoins et respecte les petites gens. La relation qu'il a avec ses acolytes d'enquête le rend attachant.

Là où finalement ma lecture m'a un peu plus perturbée, c'est dans le style général du livre. L'autrice a fait un travail colossal pour décrire avec précision la Venise de l'époque. Et j'ai presque envie de dire que c'est trop détaillé. Car non seulement, il faut s'habituer au parler de l'époque, qui alourdit forcément un peu la lecture, mais il y a en plus beaucoup de descriptions précises et de termes italiens difficiles à assimiler. Que ce soit sur l'architecture, la ville ou la hiérarchie qui y règne, rien n'est laissé au hasard. Ajoutez à cela le nombre important de personnages et j'ai finalement été plus d'une fois perdue dans ma lecture. Surtout que dans la version numérique, vous n'aviez pas accès directement au glossaire pour avoir la définition des termes rencontrés, ce qui est très dommage. J'ai finalement abandonné l'idée de comprendre tous les termes pour me focaliser sur l'histoire dans sa globalité.

En résumé, je dirais que c'est un bon policier sur fond historique, mais qu'il faut avoir conscience que le côté historique justement rend la lecture plus riche et/ou plus lourde. Disons que j'aurais préféré moins de détails pour me concentrer sur le coeur de l'histoire. Pour les puristes, ce sera un régal !

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L’écarlate de Venise nous fait visiter Venise du dix-huitième siècle
Ces mœurs grandeur,décadence,misère et le fonctionnement de la justice.
Les personnages sont passionnants l’écriture plaisante .L’intrigue est classique, tout est facile pour l’advocadeur Pisani.
Merci à Amazon et net galley pour cette lecture.

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Un très bon roman policier et historique, très bien écrit, dans un lieu enchanteur-Venise-bien décrit et bien utilisé par l'auteur dans l'énigme et l'enquête, une fin bien amenée car seuls les derniers indices distillés permettent de trouver l'assassin. Et une gentille histoire d'amour en prime ! On tourne les pages avec avidité pour connaitre le dénouement de l'enquête, ce qui pour un roman policier est un signe plutôt positif !
On s'attache sans problème à l'enquêteur, personnage loyal, travailleur et consciencieux,  un peu en décalage par rapport aux occupations oisives des nobles de l'époque. Ses deux comparses sont bien choisis mais moins bien décrits psychologiquement donc on s'y attache moins, mais le trio ne manque pas d'atouts et est original (un noble haut magistrat, son ami avocat, un gondolier malin et gouailleur) et on les suit avec plaisir.
En bonus, si vous connaissez Venise, les petits détails historiques et sociaux, les descriptions de la Venise de l'époque et de ses habitants, de ses différents quartiers, très marqués à l'époque, vous séduiront à coup sûr : j'ai eu l'impression de revivre toutes ces balades incroyables dans la Sérénissime. Un très beau voyage, donc , en sus de l'intrigue policière.
La couverture est sublime et très bien choisie de même que le titre.
Je recommande grandement ce roman, très bien écrit de surcroît, ce qui ajoute au plaisir de la lecture.

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J'ai donc eu l'occasion de faire la connaissance de Marco Pisani et de ses amis, en me promenant dans le Venise du XVIIIème siècle. J'ai beaucoup appris sur la justice à Venise de cette époque. J'ai trouvé le glossaire à la fin du livre très utile pour certains mots.
Pour le côté policier, un côté très classique: un meurtre, un enquêteur, des suspects, tout un tas de questions pour reconstituer les événements, une histoire d'amour et même une petite réflexion sur ce que doit être la justice. Une intrigue très classique mais prenante et efficace avec des personnages attachants.

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Voici une lecture que j'ai adoré suivre.
Tout d'abord qui ne serait pas attiré par cette couverture magnifique ? A elle seule, elle parle aux lecteurs et l'attire dans ses filets. On y ressent déjà l'attrait de cette ville magique qu'est Venise.

Si vous aimez Venise la Sérénissime, que vous y avez déjà mis les pieds alors je pense que vous allez aimer ce roman. J'ai adoré flâner dans les calle, sur ses gondoles et au cœur de ses palais lors des fêtes somptueuses. Cela donne une sensation d'imprégnation intense qui ajoute du bonheur à cette lecture.

En dehors de son intrigue somme toute simple dont je reparlerai plus tard, les descriptions de l'auteure sur l'ambiance qu'il règne dans cette ville à nulle autre pareille sont magnifiques, vivantes et pleines de couleurs. Elles nous emportent au rythme de la vie à cette époque et tout le roman va ainsi tranquillement au gré des flots.
On reconnaît dans la plume de Maria Luisa Minarelli et dans les informations qu'elle nous offre, le souci du détail et de la véracité de l'historienne. J'ai pu ainsi me faire une idée intéressante de la justice à cette époque et ce malgré quelques difficultés de vocabulaire, vite oubliée grâce au glossaire intégré.

(Petit aparté : un petit point qui restera toujours un bémol dans ce genre de situation lorsqu'on lit en numérique c'est le fait de naviguer dans la liseuse au fil du roman. Il est beaucoup plus facile d'aller chercher les infos à la fin d'un roman papier et de reprendre ensuite sa lecture là où on l'a laissé qu'avec le numérique. Mais ce n'est qu'une parenthèse personnelle qui ne nuit en rien au plaisir de la lecture de ce roman.)

Venons-en à l'enquête proprement dite.

Calquer sur un modèle simple : des meurtres, un enquêteur, des suspects et tout plein d'interrogations pour retracer les faits, l'auteure a cependant su créer une intrigue prenante et efficace avec des personnages bien campés et attachants.

Marco Pisani est, pour moi, un rêveur dans le sens où il a un idéal de justice qui ,hélas, a fortement du mal à exister dans cette ville à la fois magnifique et décadente. Riche et noble cela ne l'empêche pas d'avoir un côté anticonformiste malgré sa situation de haut magistrat.

Tout commence comme beaucoup de roman policier par un crime. Un jeune homme découvre sur le trajet de son travail un cadavre. Accusé d'abord d'être le coupable puisqu'il est sur les lieux, c'est Marco Pisani qui va mener l'enquête pour le dédouaner et trouver le vrai responsable car d'autres meurtres vont avoir lieu.
C'est dans un contexte assez particulier qu'il va ainsi devoir faire régner la justice en creusant pour faire parler la vérité et non pour assurer la tranquillité d'esprit des grands de ce monde décadent qui souhaiteraient voir un innocent mis sous les barreaux pour passer à autre chose.

Le rythme lent va ainsi aussi avoir son rôle en nous permettant de découvrir tranquillement tous les rouages de l'enquête.

C'est donc une lecture que je vous conseille pour l'ambiance qu'elle transmet au lecteur mais aussi pour le côté historique qu'a su retranscrire l'auteure au travers de son roman policier.
Je remercie fortement Netgalley pour cette lecture en avant-première qui m'a enthousiasmée.

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En pleine immersion à l’intérieur de Venise au XVIIIème, Maria Luisa Minarelli nous entraîne dans une enquête policière intrigante où les victimes d’aujourd’hui étaient loin d’être des hommes irréprochables de leur vivant. Alors que Tommaso Grassino retrouve dans la rue le corps étranglé de Marino Barbaro, un aristocrate sans le sou, il est rapidement vu comme le suspect principal de ce meurtre. Rapidement arrêté, son affaire va tomber entre les mains de l’advocateur Marco Pisani qui semble croire en son innocence, surtout après la découverte d’un nouveau corps, celui de Piero Corner, connaissance de la première victime et prenant part à de louches affaires. Marco Pisani va alors mettre un point d’honneur à résoudre cette enquête qui touche bientôt à l’intégrité d’hommes hauts placés de la ville, quitte à en oublier quelques fois les règles de sa fonction et de la police vénitienne. Passionné par son métier, il compte tout faire, tout entreprendre, afin de découvrir la vérité. Aidé par des alliés aux talents très distincts, Marco Pisani est prêt à dévoiler les secrets les plus importants de sa ville, celle-ci en proie à des batailles tortueuses et familiales et aux vices les plus ordinaires.

Maria Luisa Minarelli construit son récit avec un désir de fidélité pour coller au maximum au XVIIIème siècle italien, entre conflits moraux, expansion toujours plus forte des arts et de la philosophie,etc… Le décor, l’atmosphère, le vocabulaire italien, tout est présent pour que le lecteur y croit et se sente réellement transporté en 1752. Et pour ce qui est des mots italiens, il va falloir lire ce roman policier avec beaucoup d’attention pour rester accroché. Tous comme les personnages, il y en a un grand nombre et il est vrai que je me suis sentie quelques fois perdue (même si un glossaire est présent à la fin de l’oeuvre). Il n’y a que dans les dialogues que j’ai parfois ressenti un décalage. Au début de ma lecture, j’ai été quelque peu perplexe. Tout me faisait penser à une époque plus antérieure jusqu’à la première fois où Marco Pisani parle à un quelconque interlocuteur. Le tutoiement à tout-va (ce qui est peut-être normal, mais ça m’a personnellement frappé), la manière de s’exprimer ne m’a pas paru refléter exactement les paroles d’un haut magistrat du XVIIIème siècle.

En dehors de ça, l’enquête progresse d’une manière intéressante et dynamique, nous proposant l’évolution des investigations de l’advocateur et de ses amis mais également des épisodes de sa vie en dehors de sa fonction. Ses pensées et réflexions sur le monde qui l’entourent et sur cette ville qui, selon lui, se tire elle-même vers le bas sont d’autant plus intéressants à découvrir grâce au travail de l’auteure autour particulièrement de ce personnage très bien construit et sympathique. Prônant sa différence, il mène l’enquête d’une manière tout à fait particulière pour un advocateur de son temps. Je lirai avec plaisir un autre roman de cette écrivaine douée pour reconstituer des faits et une époque passionnante à observer. Merci à AmazonCrossing et à NetGalley pour l’envoi de ce livre.

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Venise est une ville magnifique .
Alors quand un crime y est commis ses rues et ses cannaux se couvrent de mystère et entrainent le lecteur dans de passionnantes intrigues.

Que dire de plus ?
Un jour on m'a dit que pour visiter Venise et en apprecier les spécificités il fallait se perdre dans ses petites rues...
Ce roman nous y entraine avec suspens et amour .

L'auteur lie merveilleusement bien roman historique et enquête policière.

Ses personnages sont hauts en couleur, passionnés et sensibles sans jamais tomber dans l'excès.
J'ai beaucoup aimé ce livre.

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Je remercie Netgalley et Amazon publishing France de m'avoir permis de lire ce magnifique roman mi polar mi thriller historique avec une touche de romantisme .
Cette histoire se passe a Venise au 18 ème siècle les gens se déplacent donc en gondole.
Un homme de la haute société est retrouve assassine, les hauts fonctionnaires de l'époque sont dépêchés sur l'enquête même si celle ci sera vite classée car il ne faut pas fouiller dans le passe des gens aises au risque dans subir les conséquences .Marco l'avocateur et son ami Daniel avocat aide de son fidèle gondolier Nani vont continues d'enquêter.
Que vont ils découvrir? Que se cache t il derrière cette mort suspecte ?
J ais vraiment aime me retrouver au 18 ème siècle avec ses trois personnages car ils sont attachants .L'enquête est très bien menée car Marco la gère d une main de maitre avec Daniel son ami avocat qui lui va pouvoir enquêter du cote de la haute société et Nani le gondolier qui lui va aller enquêter dans le bas fond de Venise.
C'était vraiment intéressant de découvrir ces deux cotes de la société si différents et en même temps si semblables .

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En bref, ce roman policier historique est une bonne lecture. Le contexte social me paraît maîtrisé tandis que les personnages amènent le divertissement nécessaire pour que le lecteur ne s'ennuie pas. Je remarque une romance un poil trop mise en avant à certains moments mais le suspense reste présent jusqu'au dénouement assez surprenant.

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L'advocateur Marco Pisani est un homme rationnel, intègre, mais surtout, il est dévoué à son travail et à la justice. Malgré que sa famille soit l'une des plus fortunées de Vienne, il n'en reste pas moins, qu'il travaille comme un acharné et va jusqu'à sortir de son bureau pour mener lui-même les enquêtes sur le terrain.

Alors qu'il arrive au boulot en avance sur ses collègues, le voilà dans l'obligation d'enquêter sur le meurtre d'un homme survenu la nuit passée. Selon les dires de tous, le jeune homme trouvé sur les lieux, Miso, serait le meurtrier, mais pour Marco, cela est impossible. Fait également surprenant, le meurtrier a laissé l'objet du crime sur les lieux, soit une corde assez singulière.

Avec l'aide de son gondolier Nani et de son ami et avocat Daniele Zen, ils partent à la recherche du vrai meurtrier. Par le biais de son enquête, Marco fera la rencontre de la patronne de Miso et il tombera immédiatement sous le charme de cette femme. Chiara est non seulement belle et charmante, mais elle a aussi des aptitudes assez particulières. Grâce à son don de voyance, elle aidera à sa façon afin que Marco puisse mener à bien son enquête.

Mais voilà qu'à mesure que l'enquête progresse, non seulement les morts s'accumulent, mais en plus, il semblerait qu'un autre meurtre survenu il y a de cela plus de dix-huit mois serait intimement relié. Marco réussira-t-il à voir clair au travers de tout ce brouillard?

L'écarlate de Venise m'a séduite par sa couverture magnifique et son résumé. Dès le début du récit, l'auteure positionne bien son protagoniste dans le contexte historique de l'époque. Nous tombons sous le charme de Vienne et de ses cours d'eau. Les pratiques justicières de l'époque, les us et coutumes de cette ville bref, tout pour tomber en amour avec cette ville, et ce, malgré les côtés un peu moins reluisants de l'époque et des bas quartiers.

À mesure que nous avançons au cours de l'enquête et que nous apprenons à connaître un peu mieux Marco, j'ai senti quelques petites incohérences et cela a perturbé ma lecture. J'ai senti que je me détachais de l'intrigue et qu'il était plus difficile d'adhérer aux événements. Comment un homme si rationnel peut tomber si facilement en amour avec une femme après l'avoir vu qu'une ou deux fois? Comment un homme d'une telle rigueur peut-il également laisser ses émotions dicter ses actes?

L'enquête policière est quant à elle très intéressante. Nous nous sentons un peu comme dans un brouillard et avançons au même rythme que notre protagoniste. Impossible de savoir où tout cela va nous mener. Par contre, le lien qui est fait entre les visions de Chiara et l'enquête n'ont quant à moi aucune nécessité au récit. Nous aurions pu amplement nous passer de ces éléments.

Au final, je dirais que j'ai passé un bon moment de détente, mais ce récit ne sera pas mémorable en soi. Dommage, car le contexte historique entourant l'intrigue est vraiment intéressant et j'ai bien aimé découvrir cette ville à une époque pas toujours facile pour tous!

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