Ce roman est le second d'une série mettant en scène une détective privée, Julia Stark, mais je n'ai pas lu le premier et cela n'a absolument pas gêné ma lecture.
Julia Stark va être engagée par une actrice car celle-ci pense être harcelée par son ex-fiancé, mais le problème, c'est que ce dernier est mort depuis 3 ans.
Alors, a t-on affaire à une personne malintentionnée ou à un fantôme ?
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête qui nous emmène dans le milieu du théâtre ou les égos sont surdimensionnés.
J'ai beaucoup aimé suivre les répétitions et la mise en scène de la pièce que les acteurs se préparent à jouer, à savoir la fameuse pièce écossaise dont il faut taire le nom par superstition.
L'immersion dans l'univers du théâtre est totale et l'intrigue tient bien la route.
L'héroïne a un passé tragique, elle est la seule survivante d'un crash d'avion, et cela apporte un petit plus à cette histoire.
Je remercie Netgalley et les éditions Buchet Chastel pour cet envoi.

Alors que la troupe d’un théâtre s’apprête à monter Macbeth, la célèbre “pièce maudite”, d’étranges incidents viennent troubler les répétitions. Bianca Salo, actrice principale, est persuadée que son fiancé disparu depuis trois ans revient la hanter… ou qu’un imposteur se joue d’elle. Pour lever le voile sur ce mystère, la détective Julia Stark infiltre la troupe et découvre que, derrière les rideaux, les rivalités et les secrets s’entremêlent dangereusement.

J’avais beaucoup aimé le premier volet d’Alex Ahndoril, Meurtre dans le manoir, que j’avais trouvé plus prenant, plus rythmé et mieux équilibré dans sa tension. Ce Fantôme du Théâtre reste une lecture agréable, bien écrite, et servie par une atmosphère théâtrale très réussie : on sent les odeurs de poussière, les lumières des projecteurs, les rivalités de troupe, et ce fil rouge autour de Macbeth apporte une touche symbolique forte.

Mais cette fois, j’ai eu un peu plus de mal à rester captivée. L’intrigue s’étire parfois, les rebondissements tardent à venir, et j’ai ressenti quelques longueurs dans la lecture. C’est un roman feutré, plus psychologique que véritablement haletant, ce qui le rend intéressant sur le fond mais un peu moins entraînant sur la forme.

La fin, en revanche, m’a beaucoup plu : bien amenée, elle redonne de la force au récit et conclut l’ensemble de façon satisfaisante.

En somme, une lecture plaisante, élégante, mais qui m’a un peu moins emportée que le premier tome. Ce thriller à quatre mains reste un bon moment de lecture, surtout pour ceux qui aiment les intrigues d’ambiance et les décors de théâtre, mais pour moi, ce second volet est un peu en retrait par rapport au précédent.

Merci aux éditions Buchet Chastel pour ce service de presse numérique via NetGalley France @netgalleyfrance . Cette chronique ne concerne que moi 💕.

Une belle citation :

« Vous n’êtes pas une goutte dans l’océan. Vous êtes l’océan tout entier…dans une goutte d’eau ».

Julia Stark, l’héroïne créée par Alex Ahndoril, revient pour une nouvelle enquête pleine de suspense. Fini le manoir, place ici au monde du théâtre.

La détective est contactée par Bianca Solo, une grande comédienne qui est persuadée d’être hantée par son mari décédé 3 ans plus tôt. Dubitative au début, Julia va écouter les faits et bien se rendre compte qu’il y a quelqu’un qui semble en vouloir à sa future cliente, mais est-ce vraiment un mort ?

C’est ainsi que Julia va se retrouver à sécuriser le domicile de la comédienne et à enquêter dans les coulisses d’un théâtre sur les autres membres de la troupe. Car Bianca répète en ce moment pour une reprise de la pièce maudite Macbeth, et ses camarades de jeu peuvent donc être des suspects potentiels car certains événements se sont produit dans les coulisses.

J’ai aimé retrouver l’héroïne avec ses méthodes de travail personnelles, ses doutes, sa relation toujours ambiguë avec Sid, ainsi que le style du duo d’auteurs. Comme le précédent livre, on est ici dans une enquête qui se lit toute seule et qui va droit au but, il n’y a pas trop de fioriture et pas mal de rebondissements qu’on ne voit pas venir, donc un très bon cosy mystery comme on les aime.

C’est un peu une histoire à tiroir, Julia va tirer sur un fil (de rideaux de théâtre bien sûr), et un fait va entrainer une autre révélation vers un autre coupable possible. Elle va ainsi découvrir plusieurs pistes, tout le monde semblant avoir l’air coupable de quelque chose, et il ne faut pas oublier que tous sont comédiens. Qui cache parmi eux le mieux son rôle dans cette histoire ?

Il faut souligner aussi ici dans ce nouveau tome la véritable plongée dans la préparation de la pièce en parallèle de l’enquête. On assiste aux lectures, aux répétitions, aux engueulades entre comédiens et metteur en scène avec l’impression d’être caché dans la salle et c’est un petit plus plaisant.

Après Meurtre au manoir, Alex Ahndoril revient avec Le fantôme du théâtre, un roman à énigmes, où la scène devient un terrain de chasse et où la véritable tragédie se joue en coulisses.

Chaque tome peut-être lu séparément.

Trois ans après la mort inexpliquée de son fiancé, la célèbre actrice Bianca Salo est persuadée qu’il est revenu la hanter. Un spectre ? Un imposteur ? Une mise en scène macabre destinée à l’effrayer ? Alors que la troupe s’apprête à rejouer Macbeth, pièce maudite entre toutes, les incidents inquiétants se multiplient au sein du théâtre.

La détective Julia Stark infiltre les répétitions. Tous les suspects sont là : collègues, rivaux, anciens amants – chacun avec ses secrets, ses rancunes, ses failles. Et tous pourraient avoir quelque chose à cacher. Dans l’ombre des projecteurs, la tension monte. Quand le passé ressurgit, le rideau peut tomber… pour de bon.

Je remercie @BuchetChastel et @NetGalleyFrance de leur confiance.

Ce court roman de type cosy mystery se lit très facilement car il comprend beaucoup de dialogues, ce qui donne de la vivacité au récit qui plaira tout particulièrement aux amateurs des intrigues à tiroirs à la Agatha Christie dont le couple d'auteurs s'inspirent.

Même si j'ai trouvé que la vie privée de Julia Stark empiétait un peu trop sur l'enquête policière, ce qui est plutôt dommage, j'ai bien aimé le côté théâtral de l'intrigue qui nous plonge au cœur d'une troupe de comédiens plus ou moins suspects qui cachent bien leur jeu.

Mais qui est donc ce mystérieux fantôme qui hante la vie de Bianca Salo ? S'agit-il de son ancien fiancé supposé mort depuis trois ans comme elle l'affirme à Julia ? Ou de quelqu'un d'autre venu le venger ? A vous de le découvrir !

Le premier tome de la série consacré à la détective privée Julia Stark Meurtre au manoir lu cet été m’avait laissée sur ma faim. Mais malgré cet avis mitigé, j’ai décidé de laisser une deuxième chance à cette saga, inspirée des romans à énigmes tels ceux d’Agatha Christie.

Une célèbre comédienne, Bianca Salo, est persuadée d’être harcelée par son fiancé décédé trois ans plus tôt à Helsinki. Apparitions, évènements étranges et nerfs mis à rude épreuve l’empêchent de briller dans le rôle principal féminin de Macbeth sur la scène du Dramater, le théâtre dramatique royal de Stockholm. Elle fait donc appel à la détective privée Julia Stark, qui l’escorte chez elle et l’accompagne aux répétitions pour la rassurer et faire la lumière sur cette étrange affaire. C’est l’occasion pour Julia d’observer les membres de la troupe théâtrale dont Bianca est proche. Aucun d’eux n’a d’alibi et des tensions délétères minent l’ambiance de travail. Alors que le harceleur semble de plus en plus offensif, Julia demande à Sid, son ex-mari d’enquêter avec elle sur la mort du fiancé de Bianca.

Contre toute attente, je ne regrette pas ma lecture. Ce roman me semble bien plus abouti que le précédent. Il s’agit d’une série et il n’est pas essentiel de lire le premier tome pour comprendre l’histoire de Julia car il est rappelé ici qu’elle a été victime enfant d’un terrible d’avion qui a emporté le reste de sa famille. Marquée par des séquelles physiques qu’elle gardera à vie, Julia est une personne très touchante, dont les traumatismes insurmontables vécus enfant la poussent encore aujourd’hui à commettre des erreurs qu’elle a beaucoup de mal à se pardonner. La culpabilité d’être la seule survivante la pousse à s’auto-saboter… Son souhait le plus cher serait non pas de reconquérir le coeur de Sid, son ex-mari, mais que tout redevienne comme avant alors que leur mariage est brisé.

L’énigme à laquelle se confronte Julia est étonnante et ressemble à bien des égards à celles de la Reine du crime, le couple Alex Ahndoril lui emprunte par exemple la dynamique complicité des détectives Tuppence et Tommy Beresford, ou encore le principe de la révélation finale du coupable si chère à Hercule Poirot. Si le pari de créer des romans à la manière d’Agatha Christie est osé, il me semble réussi, cette lecture est agréable et légère même si les thèmes évoqués, très actuels, le sont moins: par exemple les violences faites aux femmes notamment dans le monde du théâtre ou du cinéma. Un bon moment de lecture pour lequel je remercie les Editions Buchet-Chastel via Netgalley.