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Ascendant beauf
par Rose Lamy
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Date de parution 25 avr. 2025 | Archivage 10 juin 2025
Éditions du Seuil | Documents
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Résumé
Comment se sent-on lorsque les chansons qu’on aime, les films qui nous font rêver, les artistes qu’on admire sont jugés et moqués ? Qu’éprouve-t-on lorsqu’on réalise que ce mépris est la face visible d’un continuum de domination bien plus grand ?
Revenant sur son histoire, Rose Lamy raconte le coût d’une existence déterminée par la classe sociale. La mort prématurée, les emplois aliénants, les déserts sociaux et médicaux… Elle montre tout ce que la figure du beauf et ses avatars permettent d’invisibiliser.
Avec Ascendant beauf, Rose Lamy tisse un récit de la domination culturelle, mais côté dominée. Films, émissions de télévision, livres, souvenirs, elle interroge les formes et les fonctions de ce mépris, porté aussi parfois par le camp politique historique des classes populaires : la gauche. Un essai puissant pour se libérer de cette domination et cesser de (se) trahir.
ROSE LAMY est la créatrice du compte Instagram « Préparez-vous pour la bagarre », suivi par plus de 250 000 personnes. Ses deux premiers essais, Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021), et En bons pères de famille (Lattès, 2023), ont rencontré un large succès auprès du public.
Comment se sent-on lorsque les chansons qu’on aime, les films qui nous font rêver, les artistes qu’on admire sont jugés et moqués ? Qu’éprouve-t-on lorsqu’on réalise que ce mépris est la face visible...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782021596069 |
PRIX | 18,50 € (EUR) |
PAGES | 176 |
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Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

Je l’ai lu d’une traite. C’est beau, c’est fort, c’est poignant. Ce livre est magnifique. J’ai adoré.
Ascendant Beauf de Rose Lamy ce n’est pas seulement un témoignage de la classe populaire, son récit bouscule, refuse les cases. L’autrice le dit elle-même : « Je ne suis pas transfuge, mais son antagoniste : une beaufe, un être culturellement non modifié par les études. « C’est ce que j’appelle « la bohème », le récit idéalisé, romantisé de cette séquence particulière de pauvreté qui précède les vocations ou le succès dans le grand récit méritocratique. »
Elle écrit depuis un monde dont on parle de loin, sans entrer dedans. Elle aborde l’humiliation sociale, les prénoms jugés ringards dès qu’ils ne sont pas de la classe bourgeoise. En disant que l’on peut « lire pour s’élever », Rose Lamy parle du racisme de l’intelligence, de la gentrification culturelle, les stéréotypes de la classe populaire. Et en lisant on s’attache et on s’indigne parce que « les dominants
ont le privilège de contrôler leur image, à la fois en influençant ceux qui contribuent à leur représentation (artistes, médias) et en se mettant en scène eux-mêmes. Ils imposent leur propre perception d’eux-mêmes comme une vérité sociale. À l’inverse, les dominés subissent une vision d’eux-mêmes imposée par les dominants. Cette vision, perçue comme une essence ou un destin, les force à porter sur eux le regard des autres. Ils deviennent étrangers à leur propre existence. »
Il nous touche parce qu’il raconte du vécu, la mémoire. Il raconte la violence, une histoire. Militer en informant les autres.
Ce livre interroge notre vision, notre monde, invitant à revoir nos certitudes et nous pousse à « briser le cycle infernal de la domination duquel nous ressortirons tous·tes perdant·es. »