
Les Berlinoises
par Inga Vesper
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Date de parution 2 mai 2025 | Archivage 31 mai 2025
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Résumé
Entre Les Demoiselles du téléphone (Netflix) et La Trilogie Berlinoise, la vie bouleversée de sept Berlinoises au lendemain de la 2e GM.
Janvier 1946.
Dans le Berlin en ruines et sous occupation des grandes puissances victorieuses, sept femmes tentent de reconstruire leur vie dans une maison « interdite aux hommes », une ancienne pension pour célibataire.
Vera, ancienne actrice des films de propagande et beauté fanée, chante le soir pour les Alliés et règne en matriarche sur la pension. Rike, une des autres occupantes, l’aide autant qu’elle peut. Mais elle est hantée par la culpabilité de ces années noires : est-il possible de continuer « après ça » ? Avec les autres habitantes, elles forment une communauté forcée, écartelée entre la nécessité vitale de rester solidaires et des visions politiques irréconciliables. Chacune évidemment persuadée d’être du bon côté de l’histoire.
Entre décors cinématographiques et flashbacks saisissants, Inga Vesper restitue avec virtuosité la vie dans le Berlin de l’après-guerre. À travers les destins de ces femmes, elle explore avec subtilité la façon dont les gens ordinaires doivent recoller les morceaux de leur vie au milieu des ruines.
Inga Vesper est journaliste et écrivaine. Après avoir quitté l’Allemagne, où elle est née, pour le Royaume-Uni, elle travaille quelques années comme aide-soignante, avant que l’envie d’écrire et d’explorer de nouveaux horizons ne l’amène au journalisme. Passionnée d’écriture, elle écrit six romans avant que son premier, Un long, si long après-midi (La Martinière, 2022), ne soit publié et qualifié de « meilleure fiction de l’année » par la presse anglaise (Stylist, The Guardian, Sunday Express) et ne s’impose parmi les meilleures ventes de littérature étrangère en France. Les Berlinoises est sans doute son plus grand roman à ce jour.
Entre Les Demoiselles du téléphone (Netflix) et La Trilogie Berlinoise, la vie bouleversée de sept Berlinoises au lendemain de la 2e GM.
Janvier 1946.
Dans le Berlin en ruines et sous occupation des...
Note de l'éditeur
Ce texte est une épreuve non corrigée
Ils recommandent !
Un destin sauvage, si sauvage (EDLM, 2023)
« Un roman étourdissant » Olivia de Lamberterie, ELLE
« Un roman épatant, avec en point d’orgue une réflexion sur la condition féminine » Avantages
« Une émotion contagieuse » La Voix du Nord
« Terriblement efficace » L’Alsace
Un long, si long après-midi (EDLM, 2022)
« C’est absolument inlâchable. » Olivia de Lamberterie, Télématin
« Avec leurs intrigues aux petits oignons, les romancières anglaises comme Inga Vesper sont souvent des féministes à l’efficacité discrète et redoutable. » Madame Figaro
« Un brillant premier roman qui brosse le tableau d’une Amérique où les bourgeoises blanches, jolies potiches pétries d’ennui, et les Noirs, victimes de préjugés raciaux, devaient se battre pour exister. » Avantages
« Entre La Couleur des sentiments et Mad Men, Inga Vesper dénonce, d'une plume caustique et efficace, l'american way of life fait de faux-semblants. Son quasi-thriller est aussi un roman social où elle dépeint avec pertinence la condition féminine. » Version Femina
Un destin sauvage, si sauvage (EDLM, 2023)
« Un roman étourdissant » Olivia de Lamberterie, ELLE
« Un roman épatant, avec en point d’orgue une réflexion sur la condition féminine » Avantages
« Une...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9791040118350 |
PRIX | 23,00 € (EUR) |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

Berlin. Après-guerre. Berlin est occupée et la vie des habitants doit continuer.
Vera a recueilli d'autres femmes au sein d'une maison à moitié détruite après un bombardement.
Vera est retrouvée assassinée. Rike, une de ses protégée cherche le meurtrier avec l'aide de Billy, un soldat américain, chargé de la dénazification.
J'ai été happée par le récit. L'élément déclencheur n'arrive pas tout de suite. De toute façon, j'étais déjà attachée à Vera et aux autres personnages.
Les personnages portent tous une certaine forme de culpabilité, ou non, sur ce qui s'est passé pendant la guerre.
La condition féminine est présente derrière beaucoup de passages.
J'ai beaucoup aimé ce roman historique, avec une intrigue en toile de fond.
J'attends une suite avec impatience.
Je le recommande aux lycéens qui étudient l'après-guerre.
Merci #NetGalleyFrance pour la lecture de ce roman. #LesBerlinoises

Vera, Rike, Klara...Elles sont 7 à essayer de survivre, femmes allemandes dans un Berlin occupé par les Alliés. Chacun a un passé nazi et doit composer avec sa culpabilité d'avoir laissé faire ou sa déception d'avoir perdu.
La ville est une ruine, les occupants se disputent et pourtant des étincelles de vie jaillissent par moment.
Le jour où Vera est assassinée, tout bascule. Il est temps de rendre des comptes et de choisir son camp.
C'est la première fois que je lis un livre sur cette époque post-guerre côté allemand. Les destins de ces femmes sont très marquants et invitent à se poser la question: "qu'aurais-je fait?"...

Très belle saga historique qui plonge le lecteur dans l'Allemagne de l'après guerre.
En 1946, juste après la Seconde Guerre mondiale, la ville de Berlin est en ruine, et est occupée par l'armée américaine.
La vie est devenue extrêmement difficile pour les allemands qui manquent d'argent et de nourriture.
Quelques femmes ont créé une petite communauté où elles tentent tant bien que mal de s'entraider les unes des autres et de subvenir à leurs propres besoins.
Jusqu'au jour où l'une d'entre elle, Vera, actrice sur le déclin est retrouvée morte près d'une ruine.
Une habitante de la communauté tente de retrouver le meurtrier avec l'aide d'un soldat américain.
Au fil de l'histoire, les actes et les atrocités commis par certains se révèlent au lecteur.
Les personnages sont assez complexes, et l'histoire quelque peu difficile à lire à certains moments.
Ce roman aborde les thèmes de la survie et de la solidarité féminine.
La condition de la femme est bien représentée.
Merci aux Éditions de la Martinière pour la lecture de ce très beau livre.

Janvier 1946, Berlin est tombée fin avril 1945, les forces alliées occupent la ville à l'est les russes , anglais, américains et français se partagent l'ouest berlinois.
Nous sommes dans la zone américaine. Vera Klug est une femme encore belle, chanteuse et ancienne star du cinéma allemand. Elle habite une grande maison et y accueille gratuitement sept autres femmes, seule condition aucun homme n'est admis dans la pension.
Qui sont ces femmes? , quelle a été leur statut et leur vie pendant les 15 années du fascisme ..Chacune se mure dans le silence, vivote , observe l'autre. Elles sont réquisitionnées sur le chantier de déblaiement des gravats , Vera est exemptée de corvées car elle chante pour les "amis" chaque soir, Gisela est bientôt au terme d'une grossesse forcée et Mathis est trop âgée...
Vera essaye de faire le point sur son passé et la culpabilité pèse sur ses épaules. ...
Inga Vesper , comme elle l'explique fort bien est "une autrice germano-britannique" . Elle a passé sa jeunesse dans le nord de l'Allemagne et "l'écriture de ce roman s'est révélée cathartique " et lui a permis de mieux comprendre ses grands-parents et son pays natal..
Difficile mission qu'elle s'est assignée à accomplir .
Ceci explique sans aucun doute les quelques failles dans l'intensité de la narration ,certains des personnages vont être amenés à se dévoiler et à se montrer sous leur jour véritable , d'autres vont au contraire réaliser ce qu'ils ont vécu, comment ils ont vécu et ce qu'ils ont pu tolérer! le chemin de la réconciliation avec eux-mêmes sera long, douloureux et semé d'embuches.
A noter aussi la mise en lumière des forces américaines qui supervisent la dénazification tout en respectant scrupuleusement la ségrégation raciale dans leur camp.
Un roman instructif qui me donne envie de me replonger dans la trilogie hambourgeoise de Cay Rademacher.
un grand merci aux éditions La Martinière pour ce partage via Netgalley #LesBerlinoises #NetGalleyFrance !

Les Berlinoises est un roman historique qui met en scène la vie bouleversée de sept Berlinoises au lendemain de la 2e Guerre Mondiale.
A découvrir dès le 2 mai prochain !
Entre décors cinématographiques et flashbacks saisissants, Inga Vesper restitue avec virtuosité la vie dans le Berlin de l’après-guerre. À travers les destins de ces femmes, elle explore avec subtilité la façon dont les gens ordinaires doivent recoller les morceaux de leur vie au milieu des ruines.
Inga Vesper est journaliste et écrivaine. Après avoir quitté l’Allemagne, où elle est née, pour le Royaume-Uni, elle travaille quelques années comme aide-soignante, avant que l’envie d’écrire et d’explorer de nouveaux horizons ne l’amène au journalisme. Passionnée d’écriture, elle écrit six romans avant que son premier, Un long, si long après-midi (La Martinière, 2022), ne soit publié et qualifié de « meilleure fiction de l’année » par la presse anglaise (Stylist, The Guardian, Sunday Express) et ne s’impose parmi les meilleures ventes de littérature étrangère en France.
Janvier 1946.
Dans le Berlin en ruines et sous occupation des grandes puissances victorieuses, sept femmes tentent de reconstruire leur vie dans une maison « interdite aux hommes », une ancienne pension pour célibataire.
Vera, ancienne actrice des films de propagande et beauté fanée, chante le soir pour les Alliés et règne en matriarche sur la pension. Rike, une des autres occupantes, l’aide autant qu’elle peut.
Mais elle est hantée par la culpabilité de ces années noires : est-il possible de continuer « après ça » ? Avec les autres habitantes, elles forment une communauté forcée, écartelée entre la nécessité vitale de rester solidaires et des visions politiques irréconciliables. Chacune évidemment persuadée d’être du bon côté de l’histoire.
Je remercie les @Editionsdelamartinière et @NetGalleyFrance de leur confiance.
La structure narrative alterne entre le récit de Vera qui dévoile la vérité sur son rôle d'agent double lors de nombreux flashbacks, et celui de Rike qui cherche à comprendre avec l'aide de Billy, un soldat américain du bureau de dénazification. Cette alternance de points de vue permet de préserver le suspense de l'intrigue de manière efficace puisque l'une de ces femmes va être retrouvée morte, étranglée.
L'intrigue policière pour retrouver le meurtrier se mêle donc à l'histoire de ces femmes dénazifiées à la fin de la seconde guerre mondiale qui m'a beaucoup intéressée. Chacune d'entre-elles a été endoctrinée par la propagande nazie et, après la défaite de leur pays, certaines ressentent un sentiment de culpabilité alors que d'autres ont gardé de la rancœur et ont préservé des liens étroits avec les anciens dirigeants nazis.
Cet angle de vue de femmes qui ont cru à l'idéologie nazie fait de ce roman toute son originalité et chacun des personnages dévoilent ses convictions les plus profondes, ce qui est parfois malaisant. Le thème de la culpabilité est au coeur de ce roman qui ne peut laisser indifférent.

Ce roman de l’autrice britannique d’origine allemande Inga Vesper nous fait prendre conscience de ce qu’a été le long processus de dénazification après la défaite allemande de 1945. Là, c’est par le prisme des femmes allemande que l’on prend conscience de la difficulté qu’a représenté la lente reconstruction d’une démocratie allemande.
Entre difficultés des femmes à survivre, retour des hommes engagés dans la Wehrmacht ou la SS, enquête menée par une armée américaine gangrénée par la ségrégation et découvertes des crimes de la Shoah, le panorama de cette année 1946 à Berlin est plutôt complet. La culpabilité est au centre du roman et l’enquête policière, même si elle est bien menée, n’est pas l’essentiel. On s’attache à certaines de ces femmes qui tentent de survivre, malgré leur collaboration, voire leur participation aux crimes nazis.
Les historiens ont largement documenté le fait que bien des nazis ont obtenu des postes d’envergure en Allemagne ou en Autriche, malgré les procès. La complicité des armées alliées n’est plus à démontrer. Ce roman permet de vivre de l’intérieur ce qui a amené à un tel état de fait. C’est donc une lecture importante, à recommander.
Je remercie vivement les éditions de la Martinière et NetGalley pour cette découverte.

Sortie le 2 mai 2025
"Les Berlinoises" est un roman historique d'Inga Vesper, journaliste et écrivaine, autrice de roman policier. Merci à NetGalley et les éditions de La Martinière pour ce passionnant service presse.
Janvier 1946.
Dans le Berlin en ruines et sous occupation des grandes puissances victorieuses, sept femmes tentent de reconstruire leur vie dans une maison « interdite aux hommes », une ancienne pension pour célibataire. Vera, ancienne actrice des films de propagande et beauté fanée, chante le soir pour les Alliés et règne en matriarche sur la pension. Rike, une des autres occupantes, l’aide autant qu’elle peut. Mais elle est hantée par la culpabilité de ces années noires : est-il possible de continuer « après ça » ? Avec les autres habitantes, elles forment une communauté forcée, écartelée entre la nécessité vitale de rester solidaires et des visions politiques irréconciliables. Chacune évidemment persuadée d’être du bon côté de l’histoire.
Le style de l'auteur est fluide, on alterne les chapitres entre Véra lors de son entretien de dénazification, Rike, une des 7 habitantes de la pension de Vera et Billy un militaire américain qui enquête sur la mort mystérieuse d'une femme. On observe donc le point de vue de chacun qui nous permet de mieux comprendre l'histoire, Véra nous fait comprendre petit à petit son rôle dans cette Allemagne qui se reconstruit. Ce roman est assez différent de ce que j'ai pu lire jusqu'ici, je me suis toujours intéressée à la seconde guerre mondiale, au génocide, aux conditions de vie des gens durant les combats. En revanche, on ne parle que peu des lendemains de la guerre, et encore moins du point de vue allemand. On rencontre ici nombre de personnages différents : dans la pension de Véra par exemple, on a autant de profils que de femme. Celles qui sont fières d'avoir collaboré, qui se sentent de bonnes allemandes, celles qui se sont senties obligées de suivre le mouvement, celles qui ont honte de tout ce qu'elles ont dû faire. Inga Vesper n'essaye pas de trouver des excuses à ses compatriotes. Elle a d'ailleurs elle-même découvert très tard que sa grand-mère avait fait partie des jeunesses hitlériennes. D'un autre côté on découvre que les Américains ne sont pas forcément toujours de bonnes personnes non plus : les soldats sont séparés, d'un côté les noirs, de l'autre les blancs, on ne doit pas sympathiser ni avec eux, ni avec les Allemands d'ailleurs. Ce roman remet beaucoup de choses en perspective à mon avis : il est difficile de montrer du doigt telle ou telle peuple. Les habitants ne sont pas forcément les tortionnaires, certains aussi ont été des victimes. J'ai ressenti une gamme d'émotions : de la colère, du dégoût envers certains personnages, mais aussi de la sympathie et de l'affection pour d'autres. J'ai même souri par moments. Cette palette de sentiments est exactement ce qu'on recherche dans une bonne lecture.
"Les Berlinoises" est un roman historique passionnant, qui traite d'un sujet peu abordé et pourtant très important. À découvrir absolument !
#LesBerlinoises #NetGalleyFrance

Je vais vous donner mon avis lecture sur "Les Berlinoises" de Inga Vesper.
Je tiens tout d’abord à insister sur le fait de lire le livre de la préface à la postface, c'est très important.
Il s’agit de l'histoire de différentes berlinoises, durant l’après guerre, sous l'occupation des Alliés. Elles ont toutes un passé obscur mais toutes un point commun, elles vivent chez Vera, qui les protège de par ses relations mystérieuses. C'est une narration chorale, forte, importante et intéressante pour la compréhension de l'époque, des mentalités, de ce qui se passait réellement après la chute d’Hitler. Il y a une bonne intrigue avec la découverte du passé de chaque protagoniste au fur et à mesure. Il y a des retours passé - présent de l'époque. Le recit est bien rythmé par des chapitres qui portent le nom, lieu et temps de la personne qui narre, et les révélations s'en suivent. Je dois être honnête, cela a été une lecture compliquée à mes yeux, de parts certains personnages, de la vision de l'époque, j'avais peur qu’elle prenne un mauvais tournant. La plume de l’autrice a réussi un tour de force, dire les faits sur les personnages coupables d’atrocités, sans jamais les justifier et avec une description qui vous brise le cœur. Son talent arrive à nous faire entendre les cris dechirants et le silence de tous ceux qui ont été dans les camps.
Il y a une citation qui ne m’a pas laissé indifférente : "Si nous voulons mettre le passé derrière nous, nous voulons que notre pays émerge un jour de cette ombre affreuse déployée au-dessus de nos têtes, nous devons commencer par changer nous-mêmes. Par respecter la douleur d'autrui, par accepter ce que nous sommes et... ce que nous avons fait. Cest à ça que sert cette maison. Mais nous ne pourrons pas être libres tant que nous aurons peur."
Ce roman ne peut pas nous laisser indemne et malgré ma peur de lire sur ce sujet là, je ne regrette rien, au contraire je suis heureuse de savoir ce qu'il s'est passé par la suite et la tenue de ce récit. Il mérite d’être lu.

Je découvre pour la première fois à travers ce récit le rôle des alliés (« les puissances victorieuses ») dans le Berlin de janvier 1946, dans le rôle de dénazification à travers le prisme des berlinoises s’unissant pour reconstruire leur ville bombardée, dans le froid, la précarité, la famine, les pertes, les humiliations… Bien documenté, il me paraît intéressant de découvrir au cours des différentes narrations le rôle et le vécu de chaque personnage dont le sentiment principal est la culpabilité. Une intrigue se mêle dans « l’ambiance ». Elle en est le fil rouge.
Ce choix de l’auteure journaliste germano-britannique est un pari réussi pour ce roman historique. #lesberlinoises #netgalleyfrance #editionsdelamartiniere #romanhistorique

J’ai adoré la panoplie d’émotions que j’ai ressenti face à chacune des femmes présentes dans ce roman. Certaines sont attachantes, d’autres m’ont énervé, d’autres m’ont carrément exaspéré et d’autres m’ont laissé de marbre. J’ai vraiment apprécié ça.
Le contexte est prenant, on ressent bien la panique parfois, le désespoir souvent et la peur sans cesse. J’ai beaucoup apprécié ne pas ressentir de joie, parce que je doute qu’à cette époque-là elles aient été très présentes parmi les Allemands qui ont survécu à la guerre.
J’ai trouvé le tout immersif et réaliste, d’autant que c’est un roman choral (ma passion!). Tous les points de vue étaient intéressants et nécessaires, je n’ai pas trouvé de longueurs ou de passages qu’on aurait pu enlever sans impactée le récit. Vraiment, la plume de l’autrice est très agréable et fluide, alors qu’on parle d’une contexte pourtant dur et parfois glaçant.
J’avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, mais ce ressenti s’est vite envolé une fois que l’autrice a passé la seconde dans son récit. Là, je ne lâchais plus ma liseuse.
J’ai passé un excellent moment grâce aux Berlinoises, et adhéré à certains de leurs combats, autant respectifs que collectifs. L’autrice nous explique bien en fin d’ouvrage ce qui a motivé ces divergences entre les idéaux des protagonistes, ce qui a d’autant plus forcé mon respect pour elle et l’intégralité du roman. C’est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs, et encore une fois, La Martinière a frappé dans le mille dans ses choix de manuscrits. Merci!
*Livre offert dans le cadre d’une partenariat non rémunéré*
Merci à NetGalley et La Martinière pour l’opportunité et la confiance.

Berlin, janvier 1946. Dans une ville en ruines, sept femmes tentent de reconstruire leur vie dans une pension « interdite aux hommes ». Vera, ex-star de la propagande nazie, règne sur ce microcosme fragile où chacune porte ses blessures, ses regrets, ses vérités.
J’avoue : le début m’a un peu déroutée. Beaucoup de personnages, beaucoup de non-dits. Il m'a fallu du temps pour que les pièces du puzzle s’assemblent. Mais une fois installée dans la deuxième partie du roman, impossible de lâcher prise.
Inga Vesper nous offre une plongée saisissante dans un Berlin d’après-guerre peu exploré : le rôle central (et ingrat) des femmes allemandes qui doivent reconstruire leur pays, la dénazification, l’attitude ambiguë des Américains vis-à-vis des Allemands dits « suivistes », la loi anti-fraternisation entre américains et allemands… Autant d'aspects historiques que je maitrisais mal, portés par une écriture visuelle et des flashbacks plutôt percutants.
Entre culpabilité, survie et besoin de justice, "Les Berlinoises" nous pose une question troublante : qu’aurions-nous fait à leur place ?
Un roman qui donne à réfléchir, surtout quand l’Histoire semble parfois prête à recommencer !

Voici mon retour de lecture sur "Les Berlinoises" d'Inga Vesper.
Janvier 1946. Dans le Berlin en ruines et sous occupation des grandes puissances victorieuses, sept femmes tentent de reconstruire leur vie dans une maison « interdite aux hommes », une ancienne pension pour célibataire.
Vera, ancienne actrice des films de propagande et beauté fanée, chante le soir pour les Alliés et règne en matriarche sur la pension. Rike, une des autres occupantes, l’aide autant qu’elle peut. Mais elle est hantée par la culpabilité de ces années noires : est-il possible de continuer « après ça » ? Avec les autres habitantes, elles forment une communauté forcée, écartelée entre la nécessité vitale de rester solidaires et des visions politiques irréconciliables. Chacune évidemment persuadée d’être du bon côté de l’histoire.
"Les Berlinoises" est un roman historique se déroulant dans le Berlin de l'après guerre. Nous sommes en 1946, la seconde guerre mondiale se termine et tout est à reconstruire.
Nous suivons sept femmes dans une pension interdite aux hommes. Sept femmes différentes, qui ont leurs propres convictions et qui vont devoir composer avec un quotidien compliqué. Certaines ont collaborées, certaines ont participées aux crimes nazis. La cohabitation dans une même maison peut s'avérer compliquée.. Il est intéressant de les suivre, et ne me suis attachée à certaines.
L'histoire est bien conçue, avec des flashbacks qui ne m'ont pas perdus.
Tout ce qui concerne la dénazification est bien expliqué, il y a de nombreux éléments qui m'ont passionnés dans ce roman. On comprend à quel point il a été compliqué de faire changer certaines mentalités.
Les femmes tentent de survivre, les hommes reviennent. Des procès ont lieus. Cette année 1946 est très riche et parfaitement retracée.
Bravo à Inga Vesper pour le travail de documentation, on sent qu'elle a fait de nombreuses recherches pour un roman riche et qui se tient parfaitement, de la première à la dernière page.
"Les Berlinoises" est un très bon roman que je vous recommande, et note cinq étoiles.

Un roman à la fois poignant, révoltant et très intéressant.
Un livre qui m'a fait apprendre des choses sur une époque pourtant tant de fois racontée.
Oui, mais l'autrice traite un pan moins connu et des faits et je pense moins décortiqués : le lendemain de la guerre et la dénazification.
A travers l'histoire de Vera et ces femmes qui habitent toutes ensemble dans cette grande maison en zone américaine, l'autrice aborde cette période, le quotidien des femmes allemandes, leur traitement.
C'est un roman profond, dans lequel l'on parle de la culpabilité, de la rédemption, et l'on ne peut que se demander, une fois de plus ce que l'on aurait fait à leur place.
Il est si aisé de juger de loin, mais l'autrice nous rappelle que ces femmes imparfaites sont juste des êtres humains.
Certaines ont agi par lâcheté, d'autres par conviction, mais Vera leur rappellera comme il est important de savoir qui l'on est, de s'accepter, d'aller de l'avant et de se battre.
C'est un roman plein de messages, sans être moralisateur, bien au contraire.
L'autrice n'a pas fait un choix simple car ses personnages sont loin d'être des héros.
Mais cela rend le livre encore plus réaliste, puissant et touchant.
Et j'ai aimé qu'à travers ce récit de vies, soit mêlée une intrigue.
J'ai beaucoup aimé cette lecture bien qu'elle ait pu être parfois éprouvante.

Après avoir fini ce livre, il s’avère que j’ai eu deux sentiments opposés. La première moitié m’a laissée dubitative, je trouvais que les personnages manquaient de profondeur, je confondais “nos femmes”. Mais dans la seconde moitié, on comprend petit à petit, tout trouve son explication.
Et justement, ce roman repose sur ses personnages. Chacun(e) reflète les mentalités de l’époque :
• des nostalgiques, encore complètement endoctrinés par le nazisme
• des résistants
• des suiveurs… qui ont agi contre leur volonté, pour ne pas subir s’ils refusaient
• des victimes
• des soldats américains blancs
• des soldats américains noirs (à l’époque, cette distinction était encore primordiale 😩)
Et, en 1945, juste après la “libération” par les Russes, quand les Alliés arrivent dans cette ville détruite où règnent misère absolue et violence, l’heure est à la justice et à la reconstruction. Mais comment y voir clair dans tout ce micmac ? Comment savoir qui était qui ? Comment savoir dans quelles cases ranger chacun ?
Fatalement, tout le monde cache sa part d’ombre, personne ne dit rien, tout le monde navigue à vue, dans une zone de gris où personne n’est tout blanc ou tout noir. Finalement, ce livre reflète bien cette ambiance floue, délétère d’un côté, résistante de l’autre. Donc, bien sûr, pas un mot sur les ressentis envers les personnages, à part le fait qu’ils reflètent tous, chacun à sa façon, un gris différent : du plus clair au plus foncé.
Côté style (attention à quelques petites coquilles, ce qui est dommage), il est vraiment naturel et se lit facilement.
😍En conclusion, un livre qui peut déstabiliser au début par le manque de profondeur et de présentation des personnages, mais qui, au fil des pages, devient logique et renforce cette immersion dans le Berlin de 1945. Une histoire féminine et féministe, portée par toute sorte de femmes qui met en valeur et rend hommage à ces victimes de la guerre, mais pas seulement…

Ce roman se déroule à Berlin, juste après la fin de la Seconde guerre mondiale. La ville est en ruines, occupée par les alliés. Dans la zone américaine, l’OMGUS (Office of Military Governement, United States) est chargé de la dénazification des Allemands. Après un interrogatoire, chaque Allemand est classé selon son degré d’implication dans les crimes du régime nazi. Vera, ancienne actrice de propagande, reçoit un « certificat Persil », elle est placée en catégorie IV, Suiviste. Mais elle se sent bien plus que ça, elle porte en elle une profonde culpabilité. Désormais, elle se donne une mission : aider d’autres femmes, des « survivantes », et tenter de faire le bien autour d’elle. Aux côtés de Rike, Margit, Klara, Tilly et Gisela, elle a créé une sorte de pension-refuge. Chacune d’entre elles a joué un rôle, petit ou grand, durant la guerre. Toutes oscillent entre culpabilité, honte, ou parfois même regrets ambigus de la défaite du Reich.
J’ai mis du temps à lire ce roman. D’abord parce qu’il est dense, complexe, et que je me perdais parfois dans les personnages. Mais surtout parce que la thématique est lourde, perturbante. On aimerait croire qu’il n’y a eu que des monstres d’un côté et des résistants de l’autre. Mais il y a eu aussi tous les autres, ceux qui ont fermé les yeux, ceux qui ont tenté de sauver leur peau, ceux qui ont cru à l’idéologie nazie, ceux qui ont compris l’horreur et ceux qui n’ont pas voulu la voir, parce qu’ils pensaient faire partie d’un peuple élu. C’est un roman qui nous interroge, à l’image de la chanson « Si j’étais né en 17 à Leidenstaadt » de Jean-Jacques Goldman - à laquelle ce roman m’a fait penser -, sur ce que nous aurions fait, et pire, sur ce que nous ferions si de telles horreurs venaient à se reproduire. Les personnages sont criants de vérité, l’écriture est vive et précise. Un roman à lire absolument !

Quand j’ai ouvert Les Berlinoises, je me suis d’abord sentie un peu perdue. Sept femmes, autant de passés différents, de blessures enfouies, d’histoires à suivre. Je peinais à les distinguer, à les comprendre. Et puis, peu à peu, deux figures ont émergé, m’ont accrochée, presque hantée : Vera Klug et Rike.
Vera, c’est l’ancienne diva. Elle a connu la gloire sous le Troisième Reich, elle a chanté, tourné, brillé... pendant un film. Maintenant elle dirige un refuge pour ces femmes perdues dans un Berlin en ruines. Elle chante pour les soldats américains, elle tente de survivre avec dignité, et malgré son aura de star déchue, elle garde une forme de force, de mystère, que j’ai trouvée fascinante.
Rike, c’est l’autre versant du roman. Plus discrète, plus torturée aussi. Son passé se dévoile peu à peu, par fragments. Et ce qu’on découvre m’a profondément remuée. Elle porte en elle une douleur sourde, celle de tant d’Allemands après la guerre : le silence, la honte, les compromissions.
Il y a aussi Billy, jeune soldat américain, qui cherche à comprendre. Il enquête, interroge, doute. À travers lui, j’ai senti le regard extérieur – celui de ceux qui ont libéré, mais qui peinent à saisir ce qu’a été vivre dedans.
Ce que j’ai trouvé bouleversant, c’est que l’autrice ne juge pas. Elle raconte. Et elle partage quelque chose de très intime : même dans sa propre famille, le passé est lourd. Une simple photo, un bras levé, et tout devient flou, dérangeant, douloureux. Ne rien avoir dit, ne rien avoir fait, était-ce déjà une faute ? Ce roman nous confronte à cette question sans répondre à notre place.
Les Berlinoises, c’est un livre sur l’après. Sur les ruines, les silences, la mémoire. Sur ce que ça coûte de survivre, pas seulement physiquement, mais moralement, humainement. Je referme ce roman avec un mélange de malaise et de reconnaissance. Il m’a bousculée. Et je crois que c’était nécessaire.

Les Berlinoises par Inga Vesper, Éditions de la Martinière
1946, à Berlin, tandis que les alliés "dénazifient" la ville et le pays, sept femmes essaient de se reconstruire dans une maison " interdite aux hommes". Chacune a ses propres secrets, ses propres remords...
Le début de cette lecture a été compliqué pour moi. Beaucoup de personnages, beaucoup de non-dits qui m'ont déstabilisés. Un roman choral où certains chapitres sont temporellement décalés mais sans que cela soit indiqué. J'ai même failli abandonné.
Et puis, petit à petit, une fois les personnages bien cernés, bien à leurs places, la lecture devient agréable et addictive. On découvre les secrets, le passé des unes ou des autres. Et finalement tout s'imbrique.
J'ai aimé le fait que nous ayons le point de vue côté allemand et côté américain. En effet, certains chapitres concernent Billy, un soldat américain dont sa mission est de délivrer des certificats de dénazification.
Et en fermant ce roman, l'auteure m'a fait me questionner: " Et moi, qu'aurais-je fait pendant cette Seconde Guerre Mondiale si j'avais été allemande et en Allemagne ?"
Sans être un coup de cœur, cette lecture m'a beaucoup plu malgré un début difficile.
Je remercie grandement #NetGalleyFrance et les éditions de La Martinière pour l'acceptation de ma demande de lecture.
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