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Mauvais coeur

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Date de parution 7 févr. 2025 | Archivage 30 mars 2025

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Résumé

1922. Dans un petit bourg du nord de la France se dresse le Familistère, un immense bâtiment de brique rouge, de verre et d'acier, où sont logés les employés des fonderies Godin et leurs familles. Une communauté ouvrière unique, fondée sur une utopie humaniste.

Pourtant, ce matin-là, leur institutrice est retrouvée assassinée.

Dépêché sur les lieux, l'imperturbable Matthias Lavau, enquêteur aux capacités remarquables, ne peut s'empêcher d'être étonné. Quel étrange endroit, quelle drôle de façon de vivre...

Alors que Matthias tente de percer les secrets du Familistère, Esther, son adjointe et la femme qu'il aime, réapparaît soudain. Esther, avec sa personnalité mystérieuse et abrupte, qui l'a quitté deux ans plus tôt sans explication. Malgré l'absence et les non-dits, elle est une alliée bienvenue dans l'élucidation du meurtre. Enfin, des meurtres, car bientôt un nouveau corps est découvert...

Le mal se serait-il introduit dans cette communauté parfaite ?

Après Les Malvenus, unanimement salué par la presse et les libraires, Audrey Brière revient avec Mauvais Cœur, une sombre enquête au sein d'un lieu extraordinaire et méconnu.

Peut se lire séparément si vous ne connaissez pas Les Malvenus.

1922. Dans un petit bourg du nord de la France se dresse le Familistère, un immense bâtiment de brique rouge, de verre et d'acier, où sont logés les employés des fonderies Godin et leurs familles...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782021552348
PRIX 21,00 € (EUR)
PAGES 384

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

𝕸𝖆𝖚𝖛𝖆𝖎𝖘 𝖈𝖔𝖊𝖚𝖗 est un titre plutôt énigmatique. On pourrait s’attendre à un roman d’amour historique (pour tout vous dire, la myope et hypermétrope astigmate que je suis avait d’abord cru qu’il s’agissait, sur la couverture, d’une femme issue de la bourgeoisie portant un chapeau à voilette) ou bien à un traité de médecine (consacré à une quelconque maladie du genre 𝘴𝘪𝘵𝘶𝘴 𝘪𝘯𝘷𝘦𝘳𝘴𝘶𝘴), ou encore, un thriller glaçant (à la Robin Cook).

Alors, oui, il y a de l’historique, il y a de l’amour, il y a de la médecine (légale), il y a du suspens ! Mais rassurez-vous, Audrey Brière a beaucoup plus d’imagination que moi et, surtout, quel style !

Mais commençons par le commencement ! Nous sommes en 1922, dans le nord de la France, plus exactement à Guise. Dans cette petite ville, se dresse un immense bâtiment de briques rouges, de verre et d’acier, imaginé par Jean-Baptiste André Godin (1817-1888), fondateur de la manufacture des fameux poêles à bois homonymes et philanthrope exceptionnel, appelé Familistère (ledit bâtiment, pas Godin) ou Palais social. Projet utopique, le Familistère offre non seulement un logement aux employés des fonderies, moyennant un loyer raisonnable, mais aussi un accès privilégié à différents services à portée de main (et de pied) : un établissement scolaire, des économats, une piscine d’eau chaude, etc. C’est pourtant au sein de cette communauté soi-disant bienveillante et altruiste (« Pardonnez les torts que les autres ont envers vous. La haine est le fruit des mauvais cœurs » peut-on lire sur l’une des parois de l’obélisque de Jean-Baptiste André Godin), qu’une institutrice est retrouvée assassinée.

Matthias Lavau, inspecteur (principal, s’il vous plaît !) de la (je ne sais plus combien) brigade mobile, est dépêché sur les lieux. Ce colosse aux manières grossières et à l’air patibulaire est interloqué par cette bien drôle façon de vivre (les familistériens le sont tout autant par lui, c’est de bonne guerre). Une microsociété au sein même de la société ? Peut-on réellement empêcher les mauvais cœurs de pénétrer dans cette communauté aux règles instituées et définies (contrairement à ce que pourrait indiquer le nom de la ville, ici on ne peut pas faire à sa guise) ? Cet homme taiseux, qui souffre encore de ne pas avoir eu de mère, va pouvoir compter sur l’aide de la seule femme capable de lui marcher sur les pieds (d’argile) sans lui faire perdre la tête (bien qu’elle la lui fasse tourner) et de panser ses blessures malgré les siennes, Esther Louve (au regard aussi fantasmagorique que celui des canidés), pour identifier le coupable.

Bref, j’ai dévoré ce roman policier sur fond historique : les lieux et l’ambiance sont admirablement décrits (j’ai fait quelques recherches, et les photographies du Familistère de Guise correspondent en tout point à l’idée que je m’en faisais) ; les personnages principaux, déplaisants aux premiers abords, gagnent notre sympathie et compassion au fur et à mesure qu’ils révèlent leur humanité cabossée, ensevelie sous les traumas ; les personnages secondaires ne sont pas en reste (même si on aurait bien envie d’en faire courir certains autour dudit Palais à coups de godillots) ; l’intrigue est bien orchestrée et l’enquête bien ficelée ; et, cerise sur la tarte au sucre, le style d’Audrey Brière est un pur régal !

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