Des loups ordinaires

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Date de parution 9 janv. 2025 | Archivage Aucune

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Résumé

Né et élevé en Arctique, Cutuk Hawcley a appris les règles de la chasse, de la pêche et du troc auprès du peuple inupiak. Seuls blancs à des kilomètres à la ronde, sa famille et lui vivent dans un igloo au beau milieu de la toundra, avec pour voisins les loups et les caribous. Après avoir été scolarisé en famille, il quitte le foyer pour étudier à l'université et découvre la vie urbaine, parfois plus hostile que la nature sauvage. Roman d'apprentissage et de nature, largement inspiré par la vie de son auteur, Des loups ordinaires est une plongée unique dans un monde en voie de disparition. Avec puissance et poésie, Seth Kantner nous fait entendre les chants du loup, le hurlement meurtrier du blizzard et la rengaine entêtante de ceux qui veulent survivre à l'inhabitable.

Né et élevé en Arctique, Cutuk Hawcley a appris les règles de la chasse, de la pêche et du troc auprès du peuple inupiak. Seuls blancs à des kilomètres à la ronde, sa famille et lui vivent dans un...


Formats disponibles

ISBN 9782283039748
PRIX

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Au beau milieu de la toundra en Arctique vit Cutuk Hawcley. Cutuk est son nom Eskimo, car son nom de blanc est Clayton, et ils sont les seuls à des kilomètres à la ronde.

Celui-ci vit dans un igloo avec sa famille, avec notamment Abe, un peu le « sage », ou encore Iris, sa sœur toujours enjouée. Cutuk a un rêve, celui de devenir un grand chasseur comme ceux qu’il observe à longueur de temps.

On suit dans ce récit, largement inspiré de la vie de l’auteur, sans être pour autant une biographie, la vie de Cutuk. D’abord dans l’igloo, avec l’enseignement à la maison, puis son départ à l’université à la grande ville, alias Anchorage, dont Iris lui en dit beaucoup de bien, et ensuite lorsqu’il revient voir les siens et les Inupiak qui ont bien changé.

Entre la violence dont il va faire face en ville et à laquelle il n’était pas préparé, et l’évolution technique de la toundra durant son absence qu’il va observer à son retour, Cutuk ne sait jamais comment se positionner, se pose beaucoup de questions, et notamment savoir où est sa place dans ce monde qui change trop à son goût.

C’est ici un roman d’apprentissage, donc, bien entendu, le rythme est assez lent et il n’y a pas d’action ou un suspense de fou pour pimper tout ça. Mais pas besoin ici. On se laisse totalement bercer et emporter par les paysages, par les animaux, et les loups, évidemment omniprésents ; l’écriture de l’auteur fait qu’on est au plus proche des personnages et des situations et c’est un vrai voyage immersif qui nous est offert.

Est-ce que cette vie et ces changements sont aussi hostiles qu’ils n’y paraissent ? Découvrez-le dans ce premier roman devenu culte et enfin traduit pour la première fois chez nous grâce à Buchet-Chastel et à la traduction d’Anne Pouzargues.

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Je ne connaissais pas l’auteur et remercie Net Galley et l’éditeur pour leur confiance !
“Un territoire blanc et ondoyant s’étendait jusqu’aux berges de la rivière et à travers la toundra, vers l’horizon orangé.
Je me précipitai vers notre igloo, vers mon frère, ma sœur et mon père qui, là-bas, mangeaient du paniqtuq, de l’huile de phoque et de la confiture rouge. Cette nourriture qui ferait de moi un Eskimo.”
Des loups ordinaires nous plonge dans les immensités glacées de l’Alaska à travers les yeux de Cutuk Hawcley, un jeune homme partagé entre ses racines inuit et le monde moderne.
“Nous les enfants, nous ne l’aurions jamais avoué –cela nous aurait porté la poisse –mais nous espérions tous avoir hérité d’un peu des singularités d’Abe. Nous grandissions en observant notre père : pendant des mois et des mois, il n’y avait que lui à regarder, que lui pour nous apprendre comment vivre dans notre monde et que lui pour nous enseigner des bribes de celui de la ville.”
Né dans un igloo, il grandit au rythme des traditions inupiak avant de découvrir, en ville, une société où il se sent étranger.
Ce roman d’apprentissage, inspiré par la vie de l’auteur, est une ode à la nature sauvage et aux liens complexes entre l’homme, l’animal et son environnement.
“Neuf loups se penchaient au-dessus de la viande et faisaient craquer les os entre leurs molaires triangulaires. Une émotion sombre et cristalline se dégageait de la peinture, l’impression que les loups étaient amis –non seulement les uns avec les autres, mais aussi avec la nuit. Les meilleurs tableaux que peignait Abe étaient ceux qui représentaient des loups.”
La plume de Kantner, magnifiquement traduite, dépeint avec poésie l’Arctique et la fragilité de ce monde menacé par le changement climatique et la modernité. J’ai particulièrement apprécié le style souvent dépouillé et l’incursion de mots inupiak.
Je me suis sentie en pleine immersion sensorielle, or, même si cela n’a vraiment rien à voir, ce récit me rappelle une année vécue au Canada, en Alberta, dans un paysage sublime, très froid (moins 30 degrés en hiver, ressentis moins 40, certains jours).
Ce roman est une très belle et puissante réflexion sur l’identité. Je le recommande vivement pour tenter de comprendre ce que vivre en harmonie avec un environnement hostile signifie.

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