
Le Sang des innocents
Préface de David Joy
par S.A. Cosby
Lu par Jean-Paul Pitolin
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Date de parution 20 nov. 2024 | Archivage 30 juin 2025
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Résumé
Le Sud n’a pas changé. Ce constat, Titus Crown y est confronté au quotidien. Ancien agent du FBI, il est le premier shérif noir à avoir été élu à Charon, la terre de son enfance. Si son élection a fait la fierté de son père, elle a surtout provoqué la colère des Blancs, qui ne supportent pas de le voir endosser l’uniforme, et la défiance des Noirs, qui le croient à la solde de l’oppresseur. Bravant les critiques, Titus tente de faire régner la loi dans un comté rural frappé par la crise des opioïdes et les tensions raciales. Jusqu’au jour où Latrell, un jeune Noir, tire sur M. Spearman, le prof préféré du lycée, avant de se faire abattre par la police. Fanatisme terroriste, crient les uns. Énième bavure policière, ripostent les autres. À mesure que les dissensions s’exacerbent, Titus se retrouve lancé dans une course contre la montre pour découvrir la vérité.
S. A. Cosby s’est imposé comme une voix incontournable et un maître incontestable du thriller américain. Après Les Routes oubliées (prix Nouvelles voix du polar) et La Colère, Le Sang des innocents vient confirmer son talent pour les intrigues denses et sous pression, les personnages déchirés, et son regard remarquablement lucide sur l’Amérique et les dépossédés qu’elle coule dans son sillage.
Le Sud n’a pas changé. Ce constat, Titus Crown y est confronté au quotidien. Ancien agent du FBI, il est le premier shérif noir à avoir été élu à Charon, la terre de son...
Formats disponibles
FORMAT | Livre audio, Intégral |
ISBN | 9791035417840 |
PRIX | 23,95 € (EUR) |
DURÉE | 12 Heures, 45 Minutes |
Vos liens
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre

COUP DE COEUR ABSOLU
Le roman "Le sang des innocents" de S.A COSBY plonge le lecteur dans un univers brut et captivant où les enjeux sont aussi intenses que les émotions qui parcourent ses personnages. Titus, ex-agent du FBI devenu shérif d'un comté rural de Virginie, se retrouve confronté à un défi de taille : jongler entre sa loyauté envers sa communauté, les tensions raciales et familiales qui l'assaillent, et les sombres secrets qui hantent son passé.
Lorsqu'un événement tragique secoue la tranquillité de la petite ville, les masques tombent et révèlent une réalité complexe et oppressante. Sous la surface en apparence calme se cachent la haine, la violence et les fantômes du passé, qui menacent de tout engloutir.
L’auteur tisse avec brio une intrigue palpitante, où se mêlent traque d'un tueur en série, racisme sudiste, fanatisme religieux et traumatismes personnels. Chaque nouvelle révélation et chaque nouvelle scène décisive maintiennent le lecteur en haleine, tandis que les personnages, tous plus complexes les uns que les autres, prennent vie sous sa plume habile.
Au-delà de l'action trépidante, l'auteur explore les thèmes universels de la culpabilité, de la rédemption et de la persistance des démons du passé. Dans ce roman sombre et poignant, rien n'est jamais tout noir ou tout blanc et chaque personnage porte son lot de secrets et de tourments.
" Le sang des innocents " s'impose comme un futur classique du polar rural noir. Une lecture incontournable pour les amateurs du genre, qui résonne aussi bien avec les enjeux actuels de la société qu'avec les codes intemporels du polar noir.

À Charon, Titus Crown est le premier shérif noir. Cet ex-agent du FBI n'est pas très bien accepté par les blancs et vu comme un traître par certains noirs. Gangrené par des problèmes de drogue et de racisme, ce comté du Sud des États-Unis se voit confronter à un autre problème. Latrell, un jeune Noir tue un professeur avant d'être abattu par la police.
Un thriller psychologique qui nous montre que l'habit fait rarement le moine. Un enquête complexe sous tension constante. Titus, le shérif est un personnage fort, droit et juste. Entouré de bons nombres de personnages, il faut dailleurs rester attentif. Une enquête qui se passe dans une ville qui navigue entre tension raciale et passé esclavagiste.
J'avais beaucoup aimé ces autres polars. Je retrouve avec joie la plume directe et qualitative de l'auteur interprétée avec énormément de justesse par Jean-Paul Pitoli qui captive dès le début l'attention. J'ai vraiment aimé cette lecture dont l'audio permet une belle immersion.
Bref, un polar prenant et captivant sur fond de tension raciale.

LIVRE AUDIO
Un polar captivant au coeur du Sud des États-Unis.
Entre roman noir et thriller, cette lecture intense m'a tenu en haleine du début à la fin.
Titus Crown, ancien agent du FBI, devient le premier shérif noir élu du comté de Charon, une région rongée par les tensions raciales et sociales.
Dans ce contexte explosif, Titus s'efforce de faire respecter la loi.
Mais tout bascule lorsqu'un drame éclate : Latrell, un jeune Noir, abat un professeur apprécié de tous avant d'être tué par la police.
Fanatisme terroriste ou bavure policière ?
Pris dans une spirale de violence et de méfiance, Titus se lance dans une enquête haletante pour démêler la vérité.
Ce roman noir traite de thèmes puissants tels que le racisme, la ségrégation, la religion et la violence, tout en offrant un portrait complexe de l'Amérique.
Avec des personnages profonds et une intrigue riche en rebondissements, ce polar sombre et captivant m'a véritablement séduite.
J'ai écouté ce livre en format audio et la voix de Jean-Paul Pitolin est parfaitement adaptée pour nous plonger dans cette enquête effrayante, apportant une profondeur supplémentaire à l'intensité du récit. Une écoute addictive !
Un livre vraiment réussi, et je comprends parfaitement les éloges qu'il a reçus.
N'hésitez pas à foncer pour le découvrir !

Un roman que j'avais envie de découvrir vu son sujet dur et sombre.
J'ai bien aimé la plume de l'auteur qui est fluide, incisive qui a su me tenir en haleine tout du long.
Une enquête très bien développée et une histoire très intéressante que ce soit la vie de la ville ou le côté familial.
Des sujets importants sont abordés comme le racisme aux États-Unis, l'esclavagisme et encore bien d'autres. J'ai aimé beaucoup et ai été touché par le personnage de Titus qui est le shérif de la ville et qui est confronté dans son quotidien aux injustices raciales.
Par contre, j'ai trouvé un peu trop de longueur tout du long. Ce qui casse le rythme de l'histoire et j'aurais aussi voulu (même si pour moi ce ne fut pas un problème) qu'il n'y ait pas d'avertissement sur certains sujets sensibles. On est en 2024, ce devrait être automatique. Car il n'est pas à mettre dans toutes les mains.
Malgré tout, c'est une belle découverte qui a su me toucher émotionnellement avec, ces sujets dur mais avec beaucoup d'intensité. Je lirais sûrement un autre roman de l'auteur.

S. A. Cosby est né, a grandi et vit dans le contexte social et sur les lieux de son roman, pas loin de Richmond, en Virginie, dans le sud des États-Unis. le sang des innocents est son troisième roman traduit en français.
Plusieurs aspects principaux sont savamment entremêlés et donnent sa densité à ce très bon roman.
C'est d'abord un roman policier centré sur l'enquête menée par le shérif Titus Crown et son équipe. Un adolescent noir tue le professeur blanc le plus populaire du lycée. L'enquête se poursuit avec la découverte de cadavres d'adolescents noirs. La réflexion sur l'intégrité de la police est omniprésente : la corruption, mais surtout le traitement inégal et violent fait aux populations noires, comme un écho au mouvement "Blacks lives matter"
C'est également un roman social qui décrit la vie des habitants de Charon, constitués pour partie des descendants d'esclaves et pour l'autre partie des descendants des "maîtres". Avec un héritage des dissensions de la guerre de Sécession encore très présentes, sur fond de fanatisme religieux et de misère sociale. Une communauté polarisée allant des suprémacistes, défenseurs du drapeau des confédérés au révérend noir, entouré de ses fidèles, très soucieux de déceler toute trace de ségrégation. Tous se focalisent sur les faits et gestes du shérif du comté, considéré comme regrettable premier shérif noir par les premiers et qualifié de "bounty" par les seconds.
Le personnage central, celui de Titus Crowne connaît bien ce contexte et tente de changer le système de l'intérieur. Sur le plan professionnel, ancien du FBI, il est un chef intègre, il mène son équipe avec un souci d'exemplarité. Sur le plan personnel, on devine une fêlure importante. La relation avec sa famille traverse tout le roman, les liens d'amour avec son frère et son père surmontent les passifs, et la voix de la mère, décédée alors qu'il avait 13 ans, est toujours présente.
Une seule déception dans ce livre : rien n'annonce qu'on retrouvera ce personnage authentique et attachant dans d'autres romans à venir.
La photo de couverture est très belle et me semble bien représenter la complexité du personnage de Titus : est-ce de la tristesse, de la sérénité, un geste de réconfort ou de repli ?
Je découvre cet auteur dans le format livre audio : le phrasé de Jean-Paul Pitolin est particulièrement adapté pour porter les voix de A. S. Colby et de son personnage.
Merci à Netgalley et à Audible pour cette belle découverte, je m'empresse de mettre sur ma liste les titres précédents de cet auteur.

Il y a longtemps que j'avais envie de découvrir ce livre. Quand l'occasion s'est présentée de l'écouter en audio, je n'ai pas hésité une seconde. Et comme j'ai bien fait !
L'histoire se déroule dans le comté de Charon, en Virginie. Titus Crown, homme noir, a été élu shérif, malgré le racisme ambiant. Si l'esclavagisme a été aboli un siècle auparavant, nombreux sont celles et ceux qui rendent hommage tous les ans, lors de la fête d'automne, aux confédérés. C'est dans cette ambiance que Titus et ses adjoints sont appelés au lycée, où une fusillade a lieu. Arrivés sur place, ils tuent le tireur, un jeune garçon noir qui a eu le temps d'abattre un prof aimé de tous•tes. Cet épisode ne sera que le début d'un enchaînement d'horreurs et de morts.
La plongée dans cet état d'Amérique, toujours très marqué par son passé, est passionnante. Au-delà du simple thriller, c'est une véritable analyse du racisme ambiant qui gangrène certains états des USA. Titus a beau être né à Charon et sa famille être là depuis des générations, il continue à être vu comme un étranger par certain•es. Tout l'intérêt de cette lecture, c'est l'ambiance qui s'en dégage, cette Amérique profonde toujours marquée par son passé que certain•es regrettent, mais qui petit à petit évolue quand même, bon gré mal gré.
Titus est un personnage passionnant. L'auteur nous plonge dans sa tête, nous met véritablement dans ses bottes afin que l'on ressente du mieux possible l'ambiance. On sentirait presque les odeurs, on entendrait les sons tellement l'auteur a donné de l'importance aux détails, sans pour autant tomber dans l'hyper description.
La version audio apporte cette fois encore un vrai plus dans l'histoire. Le lecteur est extraordinaire, toujours dans le bon ton, sans jamais tomber dans le cliché. Je crois que j'ai encore plus apprécié l'histoire en l'écoutant que si je l'avais lue sur papier. Jean-Paul Pitolin, le lecteur, a su créer une ambiance très particulière et nous plonger complètement dans l'ambiance lourde de ce comté de Charon.
L'enquête n'est pas en reste, elle est complexe, dévoilée progressivement et on ne s'ennuie pas un instant, malgré les questionnements intérieurs, les évènements sans rapport avec l'enquête qui ont lieu... Elle reste au coeur du livre mais elle est aussi le prétexte pour raconter une histoire plus large, plus profonde.
J'ai vraiment adoré ce livre, ce lecteur extraordinaire qu'est Jean-Paul Pitolin, cette plongée dans l'Amérique contemporaine qui pourtant, nous donne parfois l'impression d'un saut de 100 ans en arrière. On mesure le chemin parcouru et le chemin qu'il reste à parcourir pour une vraie égalité entre tous•tes.
Un livre que je vous recommande chaudement ! Et une fois n'est pas coutume, je vous invite vraiment à l'écouter plutôt qu'à le lire.

Je suis totalement conquis. L’histoire est palpitante, avec un suspens constant qui rend l’enquête passionnante du début à la fin. Le personnage du shérif est particulièrement marquant, une figure complexe et attachante. Ce livre explore aussi avec brio les problématiques raciales aux États-Unis, en apportant une profondeur supplémentaire à l’intrigue. Une œuvre captivante, riche en émotions et en réflexions. Je recommande vivement !

J'avais lu récemment La colère du même auteur que j'avais beaucoup aimé et celui-ci est tout aussi bon.
Titus Crown, après un passage au FBI, devient le premier shérif noir élu à Charon, un état du sud, la terre de son enfance.
Une élection qui provoque la colère des Blancs qui ne supportent pas de le voir endosser l'uniforme, et la défiance des Noirs, qui le croient à la solde de l'oppresseur. Bravant les critiques, Titus tente de faire régner la loi jusqu'au jour où Latrell, un jeune Noir, tire sur M. Spearman, le professeur préféré du lycée. Titus se lance alors dans une course contre la montre pour découvrir la vérité.
Une lecture incroyable, prenante du début à la fin, terriblement émouvante, percutante. On découvre l'abjection, le racisme, toute cette haine qui déferle sur une population.
Là encore, l'auteur est excellent, il nous propose une histoire sombre à l'intrigue extrêmement bien menée, tout en dénonçant un racisme qui gangrène tout un pays, la tension entre les communautés, la violence, l'importance de la religion et ses dérives. La psychologie des personnages est ciselée, juste dans les détails.
Le personnage de Titus, un homme de conviction, hanté par son passé, est exceptionnel, il reste honnête, fidèle à ses convictions jusqu'au bout.
Tout est maîtrisé de bout en bout. Un roman à lire et un auteur à découvrir absolument. Coup de cœur ❤
Merci à @netgalleyfrance et @audiolib

J’ai lu en début d’année ce roman en version papier. J’ai osé annoncer qu’il sera mon plus grand coup de cœur de 2024, et l’année se termine, en constatant que j’ai bien senti la chose.
Quand on m’a proposé de revenir sur ce roman, en version audio, je n’ai pas hésité à me replonger dedans. Quelle force, quelle puissance d’écriture. Des personnages impressionnant de réalisme, d’humanité pour Titus, d’inhumanité pour tant d’autres. C’est très sombre, les thèmes très actuels, sur ce qu’est la condition humaine.
L’auteur maitrise le polar noir rural avec brio.
Lisez ce chez d’œuvre absolu, c’est grandiose. Cette version audio était elle aussi au top, avec une interprétation parfaite de Jean-Paul Pitolin.
#LeSangdesinnocents #NetGalleyFrance

Que c'est bien écrit. Même si je préfère les huit clos, ce livre m'a happé. Sur un fond racial on suit une enquête policière dans un petit village des états unis. On essaye d'émettre des hypothèses tout au long du livre. J'ai passé un bon moment.

Le Sang des innocents est un roman noir magistral à ne surtout pas manquer.
A découvrir chez @Audiolib grâce à l'interprétation très juste de Jean-Paul Pitolin qui offre un supplément d'âme au roman.
Après "Les Routes oubliées" et "La Colère", S.A. Cosby confirme son talent d'auteur avec "Le Sang des innocents" !
« Ce qui rend [ce roman] âpre et profond, c'est son impeccable portrait d'une petite ville rurale et les relations complexes, voire violentes, entre les citoyens noirs et blancs de Charon. Titus Crown se trouve dans la zone grise qui les sépare, un pied dans chaque camp. Par moments, "Le Sang des innocents" est un puissant conte gothique typique du sud des États-Unis. » Stephen King, The New York Times
2017 en Virginie : le Sud n'a pas changé...
Ce constat, Titus Crown y est confronté au quotidien. Ancien agent du FBI, il est le premier shérif noir à avoir été élu dans le comté de Charon, la terre de son enfance.
Mais pour la communauté qu'il a juré de servir, la ligne Mason-Dixon existe toujours bel et bien, et le comté de Charon est au sud de celle-ci. Et si l'élection de Titus a fait la fierté de son père, elle a surtout provoqué la colère des Blancs, qui le trouvent trop entreprenant, et la défiance des Noirs, qui le croient à la solde de l'oppresseur.
Bravant les critiques, Titus tente de faire régner la loi dans un comté rural frappé par la crise des opioïdes et les tensions raciales, ravivées par les nostalgiques de la Confédération et les prêcheurs zélés.
Jusqu'au jour où Lattrel, un jeune Noir, tire sur M. Spearman, le prof préféré du lycée, avant de se faire abattre par la police. Fanatisme terroriste, crient les uns. Énième bavure policière, ripostent les autres. Titus, lui, s'aperçoit rapidement que son enquête est bien plus complexe que prévu, et qu'elle défie toutes les apparences.
À mesure que les dissensions s'exacerbent, le voilà lancé dans une course contre la montre pour découvrir la vérité... Quel est donc le mobile du jeune noir ?
Je remercie vivement @Audiolib et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman qui est encore meilleur que le précédent.
L'intrigue captivante est très prenante car dès le début, avec la fusillade dans un lycée, l'auteur nous plonge dans une atmosphère mortifère pesante qui devient de plus en plus tendue au fil des pages. le rythme va crescendo et le suspense est intense jusqu'au dénouement grâce à de nombreux rebondissements. Difficile de lâcher ce roman addictif grâce au style fluide et à la plume cinématographique de l'auteur !
Ce roman noir mêle habilement enquête policière et arrière-plan sociétal explosif d'un sud rural pervertit par le racisme, la violence institutionnelle de certains policiers blancs envers les Noirs, le fanatisme religieux.. le fait que l'auteur soit né dans le sud-est de la Virginie donne beaucoup de vraisemblance à l'intrigue qui est très bien documentée. Un roman qui s'apparente presque à une œuvre de non-fiction car les événements et les personnages sont issus d'une actualité qui ressemble cruellement à la nôtre.
Mais, ce que j'ai préféré, c'est la psychologie complexe des personnages, en particulier celui de Titus qui a de multiples facettes qu'il dévoile peu à peu au fil de l'intrigue. L'auteur parvient à susciter une vaste palette d'émotions, mais aussi beaucoup de réflexion sur notre rapport à la violence, à la religion, aux autres...
Un roman divertissant et instructif à la fois que je recommande vivement en version audio car la voix très expressive de Jean-Paul Pitolin ajoute une plus-value au niveau de l'intensité des émotions ressenties. J'ai écouté ce roman noir comme si j'étais au cinéma ou au théâtre car, grâce à la plume cinématographique de l'auteur, il est très facile de se représenter les différentes scènes dont la violence est exacerbée et de s'imprégner de l'atmosphère anxiogène très sombre qui règne au comté de Charon.
Je conseille ce livre audio à tous les adeptes des romans noirs car ils ne seront pas déçus.

Ce roman est la définition même d'une lecture coup de poing. Elle m'a complètement mise KO. De la première page, jusqu'au point final, le rythme est infernal, on ne s'ennuie pas une seconde.
Entre fanatisme religieux, racisme, injustice et colère sourde, Titus va devoir résoudre une enquête qui va le bouleversé au delà de son statut de shérif.
L'histoire est bien plus complexe qu'il n'y parrait. Avec ce jeune étudiant qu'il connaît depuis toujours et ce professeur aimé de tous, c'est à peine la pointe de l'iceberg que Titus entrevoit. Et plus on avance dans l'enquête avec lui, plus la face cachée de cet iceberg est énorme.
Cosby signe un roman au goût de sang, dont les relans nauséabonds d'un passé pas si lointain refont surface. J'ai fini cet ouvrage à bout de souffle. Il y a des scènes particulièrement éprouvantes, et cet arrière goût dégueulasse de "tout ce livre pourrait être vrai". Les Hommes sont capable du pire, soyez en certains.

Titus est le premier shérif noir élu à Charon, petite contrée du Sud. Il avait peu de chances d’être élu et pourtant c’est bien le cas. Pour les Blancs, c’est un camouflet et pour les Noirs, c’est une trahison.
Un jour, il est appelé sur les lieux d’une fusillade dans le lycée de la ville. Lattrel, un jeune qu’il connait bien, a abattu un professeur apprécié de tous. Arrive ce qui doit arriver : Lattrel est tué par les forces de police. Les dernières paroles de Lattrel interpellent Titus qui va enquêter du côté de la victime et ce qu’il va découvrir va déstabiliser la petite ville.
J’ai adoré ce roman et la plume de S.A. Cosby. On est tout de suite plongé dans la touffeur de cette petite ville des Etats-Unis où le racisme est encore présent dans toutes les tetes et certains habitants ne s’en cachent d’ailleurs pas. On est dans un vrai roman policier bien noir, bien sombre.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Titus : ancien agent du FBI, revenu dans la ville de son enfance. On sait dès le départ qu’il s’est passé quelque chose de grave avant qu’il ne quitte le FBI mais on sent qu’il a un sens aigu de la justice et qu’elle sera la même quelle que soit la couleur de peau du coupable. J’ai aussi beaucoup aimé la pléiade de personnages secondaires et notamment le père de Titus : ce vieux monsieur a beaucoup d’humour mais également beaucoup d’humilité.
L’auteur nous propose une photographie de l’Amérique actuelle qui a encore beaucoup de chemin à parcourir pour mettre son passé derrière elle.

Titus, ex membre du FBI, est shérif dans la petite ville de Charon, en Virginie. La mentalité sudiste est omniprésente, ainsi que le passé ségrégationniste de la ville. Titus s'efforce de maintenir une relative paix et un équilibre entre les communautés noires et blanches, lui-même étant le premier shérif noir élu dans ce comté. Lorsqu'un jeune un peu paumé prend d'assaut le lycée de la ville et abat froidement le professeur préféré de tous les étudiants, la situation menace rapidement de dégénérer. Mais en fouillant la vie de la victime, cherchant à comprendre le geste de son assaillant, Titus révèle bon nombre de sombres secrets qui l'emmènent dans une enquête dangereuse qui mettra à mal les convictions de chacun.
Au delà de l'enquête policière, nous sommes surtout plongés dans un roman social qui s'intéresse aux heurts entre les communautés, le poids des traditions et du passé pas forcément glorieux des anciens esclavagistes et pourtant revendiqué comme une fierté. Avec l'impression un peu désespérante que chacun est profondément ancré dans ses convictions, sans possibilité de pardon ou de changements. Un excellent roman qui embarque son lecteur bien au delà de l'enquête pour une immersion poisseuse dans la réalité raciste et violente de Charon.

Le sang des innocents s'ouvre sur une fusillade dans un lycée. Un adolescent noir abat un enseignant blanc apprécié de tous avant d'être lui-même tué par la police. Une affaire terrible, d’autant plus pour Titus Crown, premier shérif noir du comté de Charon, en Virginie. Il se retrouve au cœur d'une tension raciale bouillonnante. Mais ce drame, qui pourrait se suffire à lui-même, n’est que l’élément déclencheur d’une véritable descente aux enfers. Car ce professeur apparemment sans histoire cachait une réalité bien plus sordide que personne ne veut voir.
Titus Crown est un personnage fascinant, complexe et torturé. Droit et intègre, il se bat sur tous les fronts : contre la haine des suprémacistes blancs qui ne tolèrent pas son uniforme, contre la méfiance de sa propre communauté qui voit en lui un traître, et surtout contre ses propres fantômes. Ce shérif porte un passé lourd qui l'empêche parfois d’avancer, et pourtant, il ne plie jamais. Sa relation avec Darlene, fragile et vacillante, lui donne une dimension plus humaine, loin du simple justicier infaillible.
Si l’on ne peut qu’être happé par la noirceur de l’histoire et sa dimension sociale, l’écriture de S.A. Cosby est parfois un peu lourde. Certaines scènes sont prévisibles, d'autres trop appuyées pour surprendre. Pourtant, la peinture de Charon et de ses habitants est redoutable de réalisme. Le Sud gangrené par l'histoire, où l’ombre de l’esclavage plane encore sur les rues, où les vieilles rancœurs sont prêtes à exploser, pourrait être un personnage à part entière. On referme le livre en ayant vu l'Amérique dans ce qu'elle a de plus brutal et de plus authentique.
S.A. Cosby signe ici un polar social percutant qui dresse un portrait sans concession du Sud américain. C'est une lecture marquante, portée par un héros inoubliable.

Nous sommes en Virginie, dans le comté de Charon, un comté presque calme, un comté dans lequel pourtant Titus, le shérif, et ses adjoints sont appelés pour une fusillade dans un lycée. Latrell, un jeune homme noir a tué le professeur le plus aimé du lycée avant d'être abattu par l'un des adjoints. Fin de l'histoire ? Non, pas vraiment. Plutôt le début, au vue de tout ce que Titus mettra au jour.
J'ai aimé ce roman, sa puissance, son ampleur, sa force narrative - parfaitement restituée par la voix chaude et nuancée de Jean-Paul Pitolin. Nous sommes dans le Sud, le Sud qui n'admet pas vraiment son passé, ou plutôt qui le célèbre, le glorifie. le racisme ? Omniprésent. Caché ? Absolument pas. Exhibé plutôt, comme une norme. C'est peu de dire que de voir un shérif noir faire la loi fait mal à certains. Titus, lui, se souvient très bien de toutes les exactions commises par ses prédécesseurs, de tous ce sur quoi ils ont fermé les yeux, de la simple peur aussi de se retrouver arrêtés parce que l'on n'a pas la bonne couleur de peau. Il voudrait que ses administrés n'aient plus peur de ceux qui sont censés vous protéger et vous servir, et ne l'ont pas fait. La preuve en sera avec tout ce que Titus mettra à jour. Je me dis... que cela fait beaucoup à porter pour lui, lui qui est revenu officiellement dans ce comté pour prendre soin de son père, qui venait tout juste de subir une intervention chirurgicale. Il ne s'agissait pas de faire la paix avec lui, s'il est une personne avec laquelle Titus doit faire la paix, c'est avant tout avec lui-même.
Il est question de la religion, aussi. Si Albert, le père de Titus, a trouvé son salut dans la foi - pour ne pas dire qu'il a pu survivre grâce à la foi, il en est d'autres qui n'ont de croyants que le nom. Là où fleurissent des églises dont les rites n'ont de cesse de m'étonner, fleurit aussi le pire de ce dont l'être humain est capable au nom de sa religion - ou plutôt de son intolérance, de ses préjugés, de son orgueil. "Protéger", un mot dont certains ignorent totalement le sens.
A lire, à écouter si vous ne connaissez pas déjà cet auteur. A lire, à écouter, si vous avez été touchés par les oeuvres de David Joy.

Ancien agent du FBI, Titus Crown est aujourd'hui shérif de Charon dans le comté de Virginie. Premier shérif noir dans l'histoire de cette petite ville, il est confronté à la dure réalité du racisme et les traces laissées par la ségrégation.
Mais son quotidien déjà difficile bascule lorsqu'une fusillade a lieu dans le lycée de la ville. Une seule victime, un professeur blanc, l'auteur de la fusillade, un jeune noir originaire de la ville et qui est lui même abattu par un agent de police blanc.
Débute alors une enquête sous haute tension.
Un récit poignant qui nous entraine dans une traque à l'assassin, sous fond de haine raciale et d'extrémisme religieux finement menée.
Una narration qui nous entraine dans la noirceur de ce récit , bravo à Jean-Paul Pitolin.

✨Avis ✨
"Le Sud est, sinon centré sur le Christ, du moins hanté par lui". Flannery O'Connor
Une terre entourée de fantômes :
L'Église,
Une terre imbibée de sang, des esclaves ou des esclavagistes,hantée par son passé.
La poésie de la langue,
La richesse du texte,
Une maîtrise du rythme et des temporalités,
Un texte lu d'une voix qui vous transporte.
Le polar se fait roman social : il lève les voiles sur des vérités dérangeantes, fait tomber les masques, donne une voix à ceux qui n'en n'ont pas.
Racisme
Tensions entre les noirs et les blancs
Église et fanatisme.
C'est un roman noir, où les hommes n'ont rien à envier aux puissances infernales pour faire le mal.
Le héros, Titus, est le shérif du comté de Charon, un ex agent du FBi. Un boulot comme une pénitence. Une faute à expier.
Un roman policier,
Un roman d'ambiance, un peu à la manière du Seigneur des anneaux.
Merci à @audiolib et @netgalleyfrance de m'avoir fait découvrir ce texte audio. Un roman porté par une voix d'une grande puissance !
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Le Sang des innocents par S.A. Cosby, traduit de l’anglais (É-U) par Pierre Szczeciner, Lu par Jean-Paul Pitolin, Audiolib, 2024 (1ÈRE édition : Sonatine, 2024).
Un policier à la personnalité complexe, tiraillé entre son identité afro-américaine et sa charge de shérif…
Titus Crown est un ancien agent de FBI, revenu sur les lieux de son enfance pour raison familiale afin de venir en aide à son vieux père. Titus est aussi le premier shérif noir à avoir été élu à Charon. Si son élection a fait la fierté de son père, elle a surtout provoqué la colère des Blancs, qui ne supportent pas de le voir endosser l’uniforme, et la défiance des Noirs, qui le croient à la solde de l’oppresseur.
Bravant les critiques, confronté au quotidien au racisme ambiant, dans un Sud qui n’a pas vraiment changé, Titus tente de faire régner la loi dans un comté rural frappé par la crise des opioïdes et les inévitables tensions raciales.
Une intrigue policière qui commence de manière plutôt banale : Latrell, un jeune Noir, tire sur M. Spearman, le professeur préféré du lycée, avant de se faire abattre par un policier Blanc.
Pour la communauté noire, c’est une bavure, pour les blancs, c’est le sort mérité d’un fanatique terroriste. En fait c’est beaucoup plus compliqué que ça.
Un polar captivant, oppressant qui va révéler les pires horreurs dont peuvent être capable des esprits pervers.
Mais ici, j’ai davantage été happée par l’ambiance pesante des fantômes de l’Histoire que par l’enquête proprement dite. Dans le sud des Etats-Unis, les gens sont soit des descendants d’esclaves, soit des descendants d’esclavagistes ; des statues de généraux sudistes trônent dans les centres-villes et les drapeaux confédérés sont souvent ressortis… Même si la guerre de Sécession n'a duré que quatre ans, un siècle et demi plus tard, le fardeau de cet héritage demeure écrasant.
Au cours de la véritable psychose qui s’installe dans le comté de Sharon, chacun utilise la béquille qu’il peut et improvise en se servant de la religion, de la famille, de l'alcool ou de la drogue.
Un roman noir qui nous plonge dans l’Amérique profonde et ses contradictions, des personnages prisonniers de stéréotypes socio-culturels.
Un récit percutant, pertinent et profondément lucide.
Une version audio particulièrement réussie.
#LeSangdesinnocents #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal

J’avais très envie de découvrir la plume de S.A Cosby et l’extrait de la version audio avec la voix de Jean-Paul Pitolin m’a vraiment plu. Mais autant lire 450 pages ne m’effraie par, autant écouter plus de 11h un livre, me fait un peu peur, car je ne suis jamais certaine d’aller jusqu’au bout et disons-le franchement, on perd plus facilement le fil avec un livre audio, car notre esprit peut divaguer facilement.
Finalement, ce fut un vrai plaisir ! Comme je le dis souvent, je ne peux pas écouter un livre et rester assise, il faut que je sois occupée. C’est donc pour ça que j’ai pu le lire en trois jours.
Bien avant de découvrir la plume de S.A. Cosby, je connaissais celle de David Joy et ma surprise a été totale lorsque j’ai découvert la préface qu’il avait fait, qui ajoute une certaine densité au récit et au plaisir de la découverte.
S.A. Cosby signe un roman noir et bien corsé, à la croisée du thriller et du drame social. A travers son flic rural, Titus, il porte un regard acéré sur les tensions raciales aux États-Unis, et nous plonge ici dans une enquête aux multiples ramifications. Entre meurtres, injustice systémique et héritage de la ségrégation, ce récit ne se contente pas d’être une simple intrigue policière, c’est aussi une critique acérée des fractures sociales encore bien présentes aux Etats-Unis.
Titus Crown, ancien agent du FBI, premier shérif noir de la petite ville de Charon, doit composer entre ceux qui le soutiennent et ceux qui désapprouvent son élection. Mais tout bascule le jour où un jeune noir tue, dans l’enceinte du lycée, l’un des professeurs les plus populaires de l’établissement. L’adolescent est abattu… Un fait divers parmi tant d’autres. Sauf que l’enquête va révéler des ramifications insoupçonnables…
Très vite, leur enquête les confronte aux fantômes du passé : des crimes raciaux jamais élucidés, des institutions gangrénées par la discrimination et un climat de défiance où les cicatrices de la ségrégation restent à vif. L’enquête se transforme alors en une quête de vérité bien plus vaste qu’un simple fait divers, révélant un réseau de haine et de violences ancrées dans les traditions locales.
SA Cosby ne mâche pas ses mots lorsqu’il s’agit de dépeindre la réalité du Sud profond. Il explore avec justesse la façon dont la ségrégation, bien que théoriquement abolie, continue d’influencer les rapports sociaux. À travers le regard des enquêteurs, on ressent la difficulté de briser les cycles de violence et la défiance qui opposent les communautés.
Loin d’être un décor simple, cet arrière-plan historique enrichit considérablement l’intrigue. Les vestiges du Ku Klux Klan, les silences complices et les traumatismes intergénérationnels pèsent sur chaque interaction, rendant l’enquête d’autant plus prenante.
La plume de l’auteur est brute, directe, incisive. Et la narration rend le récit profondément immersif. Les descriptions sont crues, que ce soit lorsqu’il s’agit des scènes de crime, des tensions dans la ville ou des émotions des personnages. L’action est bien rythmée, avec une montée en tension progressive qui culmine dans un final explosif et sans fioritures.
Le suspense est habilement dosé, l’enquête policière s’imbrique parfaitement au drame social qui donne une profondeur supplémentaire au récit. S.A. Cosby, ne fait pas dans la demi-mesure et met en lumière des injustices bien réelles, rendant l’histoire d’autant plus véridique.
Plus qu’une enquête policière, c’est un regard sans concession sur les séquelles du racisme et sur la difficulté d’obtenir justice dans une société où certains crimes sont balayés sous le tapis, dès que cela concerne les noirs.
Entre ségrégation, corruption et quête de justice, Le Sang des Innocents est un récit aussi révoltant que captivant. À lire absolument si vous aimez les thrillers engagés et percutants.

Une fois n'est pas coutume, aujourd'hui je vous retrouve pour vous parler d'un abandon. C'est assez rare chez moi de ne pas aller au bout d'un roman, généralement je connais suffisamment bien mes goûts pour au moins avoir envie de terminer le roman en diagonale.
Impossible ici cela dit, puisqu'il s'agissait d'un livre audio. Mais même en version papier, je pense que j'aurais tout simplement abandonné.
Pourtant le résumé m'avait beaucoup intéressée. On se trouve dans le sud des États-Unis, dans un comté marqué par les souvenirs indélébiles de l'esclavagisme. On sent que les tensions raciales sont encore très présentes, une véritable haine qui scinde la population. Titus est le nouveau shérif du comté, mais sa victoire lors de cette élection a encore accentué les rancœurs, suscitant la colère des Blancs, et la défiance des Noirs qui le pensent à la solde de ces derniers. Une fusillade dans un lycée va venir mettre le feu aux poudres. La victime est un professeur respecté, le tueur un jeune homme noir qui est abattu par les policiers.
Je me suis beaucoup ennuyée à l'écoute du récit. Je trouve l'ensemble très lent, avec pléthore de flash backs et digressions qui viennent sans cesse casser le rythme, sans forcément amener grand chose, à mes yeux. Le thème de base , déjà assez lourd à traiter je trouve, est finalement vite dépassé par un autre thème, très glauque, auquel je ne m'attendais pas du tout.
Honnêtement, je dois dire que cette écoute me déprimait complètement. Je n'avais plus aucune envie d'y revenir, l'idée de reprendre me cassait le moral.
En prime, je n'ai pas du tout accroché à la lecture proposée. J'aime quand les lecteurs proposent des rythmes, des intonations différentes, modulent leur voix en fonction des personnages et des évènements. Ici, j'ai trouvé le tout très lisse, et je pense que ça n'a pas aidé à me donner envie de continuer.
Une mise au point cependant. Les critiques du roman sont plutôt élogieuses sur Babelio. Je fais partie d'une toute petite minorité à n'avoir pas aimé ma lecture. Ce roman n'était pas du tout pour moi, mais je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis

Je ne connaissais par l’auteur mais le résumé m’a vraiment rendue curieuse. L’histoire se déroule dans le sud des USA, où Titus, shérif noir va devoir affronter une enquête difficile. Ici le récit ne se veut pas être un policier qui repose uniquement sur l’intrigue liée aux crimes. Non l’enquête est là pour mettre en lumière les problèmes qui règnent dans cette ville d’anciens confédérés. On y parle corruption, racisme et violence. Le récit, à travers le regard de Titus met vraiment en lumière les discriminations quotidiennes que subissent encore les Afro-américiains. C’est donc un livre plutôt sociologique qui fait état des fractures toujours présentent aux USA. D’autres sujets importants tels que le deuil, les traumatismes et les regrets sont abordés. C’est un livre touchant et intéressant que j’ai cependant parfois trouvé lourd à lire car il est au fond assez noir et triste sur les idées. Je pense cependant que c’est un bon ouvrage pour sensibiliser les gens sur le racisme quotidien. La version audio est a la hauteur, avec un lecteur qui sait donner de la profondeur au récit grâce a sa voix grave qui correspond parfaitement. Je recommande ce titre qui aborde des sujets essentiels et qui fait réfléchir.

Première découverte d’un roman de S. A. Cosby avec Le sang des innocents, lu par Jean-Paul Pitolin (Audiolib). Livre audio sélectionné pour le Prix Audiolib 2025.
S. A. Cosby signe un roman noir et bien corsé. Avec Le sang des innocents on est entre le thriller et le drame social. A travers le regard de Titus Crown, premier shérif noir dans la ville de Charon, l’auteur américain relate les tensions raciales aux Etats-Unis et nous plonge dans une enquête policière des plus complexes. Le sang des innocents est très dense et n’est pas qu’une simple enquête de meurtres. S. A. Cosby critique les fractures sociales encore d’actualité aux Etats-Unis.
L’auteur ne mâche pas ses mots pour dépeindre la réalité du Sud. Il retranscrit avec justesse la ségrégation qui, bien qu’officiellement elle ait disparu, continue d’influencer la société.
La plume de S. A. Cosby est directe, incisive, brute. La narration de Le sang des innocents rend le récit immersif. L’action est très rythmée, la tension monte progressivement jusqu’au final explosif. L’auteur a habilement dosé le suspens, parfaitement articulé l’enquête policière et les drames sociaux. Sans demi-mesure, S. A. Cosby met en lumière des injustices bien réelles, donnant ainsi toute crédibilité à son histoire.
Au-delà du roman policier qu’est Le sang des innocents, c’est un regard sur l’héritage de la ségrégation, le racisme toujours en cours et la difficulté d’obtenir justice dans une société où certains dossiers sont vite classés.
Seule ombre au tableau pour cette écoute, le lecteur. Dès le début la voix de Jean-Paul Pitolin m’a refroidie. Je n’ai pas du tout adhéré à sa manière de lire Le sang des innocents. Alors qu’au contraire, l’intrigue, les personnages, le contexte sociétal, tout m’a conquise.

Une super belle découverte, un auteur à découvrir maintenant , et cette histoire magnifique et noire dans une Amérique encore touchée par la discrimination. L’intrigue , les personnages, la narration, la lecture j ai vraiment tout aimé.

j'ai plongé dans cette histoire avec curiosité et envie et je n'ai pu en sortir qu'une fois connus les tenants et les aboutissants. L'audio rend d'autant plus vivants les protagonistes et j'ai adoré me faire avoir par les uns et les autres, les voir évoluer, les voir se battre pour leurs convictions et les voir faire des choix et les assumer. Les événements s'enchainent sans que je ne me sois ennuyée une seule seconde et j'en suis restée comme deux ronds de flan quand j'ai découvert tous les secrets. Titus est un personnage que j'ai adoré suivre dans son enquête et voir comprendre les liens entre les personnages et les drames. Un thriller diablement bien fait et addictif que j'ai adoré découvrir.

Je continue mes chroniques en rapport avec le jury Audiolib dont je fais partie, avec plaisir, à nouveau cette année. 😊🎧
Jusqu’à maintenant, même si ce polar a obtenu le Grand Prix des lectrices ELLE, dans cette catégorie, et qu’une de mes libraires préférées, a adoré ce bouquin, j’étais complètement passée à côté du Sang des innocents.
L’histoire :
Elle s’ouvre sur une tuerie dans un lycée, un jeune a ouvert le feu sur le prof préféré des élèves depuis 30 ans !… Le gamin intime l’ordre à la police de fouiller dans le téléphone portable du mort, on imagine sans peine ce qu’on va y trouver… et bien non, ce sera encore pire que ce que vous pensez ! 😵😵💫 Vengeance personnelle ? Ado malade psychiatriquement ? Ou toute autre chose ?
En l’occurrence, à la tête de cette police, Titus Crown est un ancien du FBI, shérif noir de 36 ans, dans un ancien état confédéré, qui va devoir affronter le mal dans sa forme la plus terrible.
Il va mener l’enquête, dans le comté de la petite ville de Charon, aidé par une équipe d’adjoints, soudée et intelligente. 💪🏻
Le shérif :
J’ai particulièrement été charmée par ce personnage d’1,90m, ancien footballeur du lycée, et entouré de ses fantômes. 👮🏾♂️
Pas un gars à proprement rigolo, ni même souriant, mais quelqu’un de droit, d’honnête, d’humain, qui portera l’enquête avec la foi chevillée au corps, celle de son métier de shérif, car pour « l’autre », il l’a perdue à la mort de sa mère, morte à 40 ans alors que lui n’était qu’un garçon de 13 ans. Depuis il est rongé par la culpabilité, ce qui n’est pas loin d’être un péché d’orgueil, car qu’aurait-il pu faire devant la maladie ?! En attendant, ça le hante…
Un autre de ses fantômes est un tueur en série qu’il a « croisé », ce n’est rien de le dire, lorsqu’il était au FBI, plus ou moins gourou d’une secte, et qui a fait exploser sa femme et ses trois enfants devant lui !
J’ai beaucoup apprécié la relation avec son père Albert, touché, lui, par la foi, et appartenant à une des nombreuses églises de ce pays. ⛪
Les tensions raciales :
J’ai dû me pencher un peu sur la guerre de Sécession pour mieux comprendre ce qui se passait encore aujourd’hui aux États-Unis dans les États du Sud.
7 états confédérés, anciens exploitants de coton et qui avaient donc besoin d’esclaves, n’ont pas voulu abolir l’esclavage, ce qui a conduit à cette guerre entre 1861 et 1865.
Mais dans le Comté de Charon, vivent encore beaucoup de nostalgiques des anciens chefs confédérés, et on sent tout au long du roman que ça peut exploser et dégénérer à tout moment ! 💣
Tout en étant une des colonnes vertébrales du roman, c’est expliqué de façon limpide à travers le filtre de Titus.
« Le Sud était certainement l’endroit le plus contrarié par son passé, et le plus terrifié par son avenir. »
La forme :
J’ai bien aimé ce roman, polar aux limites du thriller, mais je ne pense pas qu’il me laissera un souvenir particulier.
Par-contre j’ai été portée tout au long de l’écoute par le style vraiment fluide, qui m’a donné envie de connaître la suite.
Les actions sont bien menées, à un bon rythme, avec tout juste ce qu’il faut de descriptions.
Pour ce qui est de la voix, ça a été compliqué pendant quelques minutes… 🫢
Je suis embêtée de devoir parler ainsi du très actif doubleur Jean-Paul Pitolin, à la voix pincée, qui m’a poussée rapidement à passer en vitesse 1,25 (ce que je fais souvent, vous le savez déjà…) et m’a permis d’écouter tout le livre sans plus y penser, car il a très agréablement interprété les personnages !
Sans aucun mauvais jeu de mots, il y a beaucoup de noirceur dans le Sang des innocents.
« Ceux qui souffrent ont tendance à faire souffrir les autres. »

A Charon, dans le sud des Etats-Unis, Titus, un shérif noir, doit s'imposer face au racisme omniprésent et à la pression des suprémacistes très nombreux. Quand une fusillade éclate au lycée : Latrell, un jeune noir tue un professeur très apprécié de tous avant d'être abattu par la police. Ce tragique évènement va mener Titus jusqu'à une histoire horrible avec sévices et meurtres d'enfants qui durent depuis des années...
S.A. Cosby, que j'ai découvert avec l'excellent "La colère", décrit avec justesse et sans fard une Amérique intolérante, toujours sur le fil face aux oppositions raciales. Une Amérique où les religions tiennent une place importante dans les communautés.
La personnage est très attachant. Il représente la loi et l'ordre et malgré l'ambiance nauséabonde du suprémacisme, les jeux de pouvoir et les menaces de tous bords, il reste le gardien de la justice et ira jusqu'au bout pour faire éclater la vérité.
Le sang des innocents est un excellent polar avec beaucoup de tension, des rebondissements et un final explosif !
Un thriller engagé, violent que je vous recommande si vous aimez ce genre comme moi...
J'ai fait cette lecture en audio et le lecteur Jean-Paul Pitolin a su me captiver. Merci à @babelio_ et @audible pour cette écoute.

🔆 Il me faisait très envie, mais malheureusement, j’ai vu des avis négatifs et j’ai préféré passer mon chemin. J’avoue que les livres, c’est un budget, et je cède moins facilement à la tentation, surtout quand j’ai peur d’être déçue. Normal.
Puis, il y a eu un avis qui a tout changé. Et quand j’ai vu l’opportunité sur @netgalleyfrance , je n’ai pas réfléchi une seconde.
Ce livre m’a fait du bien, je pense l’avoir lu au bon moment. Je partais encore à l’aveugle, je n’avais plus le résumé en tête… et il s’est révélé encore mieux que ce que j’imaginais (je l’ai lu après coup).
J’ai adoré le personnage de Titus. Ça tombe bien, c’est lui le shérif, le ✨️1er shérif noir✨️.Vous l’aurez compris, ce livre aborde les tensions raciales, mais aussi un problème très important aux États-Unis : les tueries dans les écoles. (Un élément qui pourrait vous donner envie de le découvrir.)
Et là, je m’apprête à dire une dinguerie qui va vous faire courir l’acheter/commander en 3… 2… 1… 🥁
J’ai eu l’impression d’écouter un livre de Stephen King. Voilà, je l’ai dit. 🙊 (C’est un énorme compliment.) Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais SK a un style particulier et reconnaissable, et j’ai ressenti cette vibe ici.
L’ambiance de ce roman est hyper agréable, malgré les sujets traités. Ce n’était ni “lourd” ni barbant. Je n’ai pas l’habitude de lire des romans qui parlent à la fois de tensions raciales, de tueries et de religion, et pourtant, c’était un mélange parfaitement maîtrisé.
L’enquête est bien menée, le roman est addictif et ne laisse pas indemne. Je le recommande fort !

J’ai écouté « Le sang des innocents » de S.A. Cosby avec @audiolib et @netgalleyfrance .
Titus Crown, ancien agent du FBI, revient sur sa terre natale, le comté de Charon situé en Virginie, où il est élu premier shérif noir.
Malheureusement, cette élection ne plait pas à tout le monde. Si son père est très fier de son parcours, ce n’est pas le cas de tous les blancs du comté.
Un jour, Lattrel, jeune homme noir, tire sur M. Spearman, le professeur préféré du lycée, avant de se faire abattre par la police.
S’agit-il d’un acte terroriste ou d’une bavure policière ? Titus va tout mettre en oeuvre pour le découvrir, hors de question d’être accusé de bavure policière dans son service. Titus est un homme intègre, il veut montrer le bon exemple et faire respecter la loi.
Si la ségrégation raciale n’existe plus officiellement aux Etats-Unis, certaines mentalités ont encore du mal à évoluer. Alors, quand des photos d’horreurs infligées à des enfants noirs sont retrouvées dans le téléphone du « gentil » professeur, Titus comprend que l’enquête va lui donner du fil à retordre. Et celle-ci va être beaucoup plus complexe que prévu.
J’ai trouvé l’intrigue passionnante. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. Des chapitres courts, une lecture qui s’enchaîne. Des thèmes forts abordés tels que le racisme, le fanatisme religieux ou la justice.
J’ai adoré le personnage de Titus, son honnêteté et sa persévérance. Peut-être que la voix du narrateur, Jean-Paul Pitolin, y est bien pour quelque chose, car il incarne à la perfection le personnage de Titus.
Bref, merci à Audiolib et NetGalley pour cette très belle découverte.
Et vous, l’avez-vous lu? L’avez-vous aimé? Connaissez-vous cet auteur ?
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Fiction (Adulte), Fiction Historique