L'idole

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 22 août 2024 | Archivage 19 août 2024
Editions de l'Archipel | Rentrée littéraire

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #Lidole #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

1988. Après vingt-trois années de carrière à fouler les plus prestigieuses scènes du monde, la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, est lasse. Son époux vient de se suicider, tout comme son amie Dalida un an auparavant.
Son imprésario ne voit en elle qu’une poule aux œufs d’or. Son public, au fil des concerts, la dévore. À 47 ans, l’idole fatigue. Son désir ? En finir. Les plus grandes icônes ne sont-elles pas celles qui s’éclipsent à leur apogée ?
Armée d’une bouteille de whisky, Séraphine s’apprête à baisser le rideau. Quelques verres plus tard, elle perd connaissance, puis se réveille dans un sous-sol inconnu. Face à elle se dresse un homme. Fervent admirateur ou malfrat ? L’homme est en tout cas des plus inquiétants. Commence alors un séjour sous terre qui pourrait faire voler l’existence de la diva en éclats…

1988. Après vingt-trois années de carrière à fouler les plus prestigieuses scènes du monde, la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, est lasse. Son époux vient de se suicider...


Ils recommandent !

Le nouveau roman de Vincent Delareux, salué par Amélie Nothomb : « Alerte, vivant, plein d’esprit ! J’ai adoré. »

Le nouveau roman de Vincent Delareux, salué par Amélie Nothomb : « Alerte, vivant, plein d’esprit ! J’ai adoré. »


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782809850468
PRIX 19,00 € (EUR)
PAGES 208

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (EPUB)
Envoyer vers ma Kindle (EPUB)
Télécharger (EPUB)

Chroniques partagées sur la page du titre

▫️L'idole
▪️Vincent Delareux
▫️Éditions l'Archipel

▪️▪️▪️

En découvrant ce roman, j'ai d'abord été attiré par la couverture de ce dernier. Tout ce jaune, cette chaleur et cette jeune femme au milieu, avec un titre intriguant et pourtant plein de simplicité. Je me suis lancée dans l'aventure sans lire une seule information de plus sur le sujet, ni même le résumé.

J'ai aimé la manière qu'à l'auteur de décrire l'envers du décor de la célébrité, avec beaucoup de justesse. J'ai été entraîné dans le récit sans trop savoir où j'allais. C'est un exercice que j'adore faire en général, comme ça ma lecture n'est que surprise.

Par la suite, j'ai été un peu déçue, dans le sens où les échanges avaient l'air... Trop peu réaliste, et je n'arrivais pas à me glisser dans le huit clos dans lequel on se retrouve enfermé. Mais j'ai poursuivi ma lecture tout de même, curieuse de savoir comment une histoire aussi alambiquée pouvait se terminer !

La fin ne m'a pas du tout déçue, au contraire ! Elle m'a réconcilié avec le livre et je suis ravie d'avoir pu le lire jusqu'au dernier mot.
L'auteur a une façon bien à lui de sonder l'âme humaine et de nous le retranscrire. Si le style m'a parfois dérouté, je ne peux que dire que c'est un vrai travail d'artiste qui doit être souligné.

Je vous le recommande, âmes sensibles s'abstenir, et pour les curieux, vous êtes les bienvenus !

▫️▫️▫️

Merci aux éditions l'Archipel pour leur confiance et cette opportunité de découverte d'un nouveau roman, avec ce service presse. Et merci à NetGalley France.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Merci à @netgalley et @editionsdelarchipel pour le service presse
#NetGalleyFrance
#Lidole

Une écriture magnifique, rythmée et poétique.

L'histoire est originale. Celle qui voulait s'éteindre se retrouve perdue dans le noir, une étoile enfermée, une gloire séquestrée.

Quel plaisir de retrouver la plume de l'auteur !
Tel un enchanteur, Vincent joue avec les mots, les accorde, les fait chanter et c'est beau.
Le style est magnifique, les mots dansent, riment, s'enchaînent et nous entraînent. Un texte comme une chanson qui parle d'une diva pour qui les foules se déchaînent.

Si vous avez lu "les pyromanes", vous serez surpris et heureux de retrouver l'héroïne. Un écho d'un roman à l'autre. Un second rôle qui passe au premier plan, qui tombe de la lumière vers l'obscurité. Un caractère fort à la répartie enlevée. Un régal.

Ce court roman a été un réel plaisir de lecture. Je me suis délectée de la première à la dernière page.

Si ce n'est déjà fait, vous devez absolument découvrir l'écriture de Vincent Delareux !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je suis une grande fan de Vincent Delareux. J'ai déjà lu et adoré ses deux premiers romans: "Le cas Victor Sommer" et "Les pyromanes".
C'est donc avec grande joie que j'ai pu lire son dernier roman, en SP (mon 1er SP!!). Un grand merci à @editionsdelarchipel et @netglleyfrance

On retrouve Séraphine: personnage secondaire dans Les Pyromanes, ici, elle tient la tête d'affiche. C'est une star, une diva, une idole. Tout de jaune vétue, elle brille, telle une étoile, elle est adulée. Mais au fond d'elle, elle veut en finir. Avec la gloire, avec la solitude (le revers de la célébrité). Avec la vie? Peut-être aussi, elle hésite, se questionne.
Elle va se retrouver enfermée, sous terre, avec Salvator. Un huis clos étouffant

👍L'auteur nous embarque une fois de plus dans les méandres psychologiques de son personnage. C'est noir, mais empli de justesse. Le style est très rythmé, enlevé, à l'image de Séraphine, ce personnage si bien décrit, au caractère bien trempé, à la répartie facile, mais pour autant empreint de fragilités et de failles.
👎RAS

Bref, ce roman se lit d'une traite. Vincent Delareux confirme son talent. Son écriture est à découvrir de toute urgence!!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Moi, je veux mourir sur scène. Devant les projecteurs...
Terribles et touchantes paroles de cette magnifique chanson de Dalida qui exprime tout le désarroi d’une star qui refuse d’abdiquer dans l’anonymat et de perpétrer le métier qu’elle adore jusqu’au bout de sa vie.
Dalida, SÉRAPHINE la connaissait bien.
Elles étaient même amies car elles ont arpenté les scènes de France et de Navarre durant des années à chanter et à faire danser leurs publics dans des salles combles.

SÉRAPHINE, le soleil, l’astre lumineux, le jaune incandescent, le canari jaune, tous ces surnoms qui l’ont suivis tout le long de son chemin vers le succès.
Mais à 47 ans et une nouvelle génération de chanteuses naissante, elle n’est plus dans le coup. Son imprésario, BERNARD, la pousse pourtant à remonter sur scène uniquement pour la pompe à fric, mais la Diva n’en peut plus.
À l’extérieur, elle brille de mille feux; à l’intérieur, le feu l’a consumée.

Lorsqu’un soir de gala, elle veut en finir avec cette vie qu’elle déteste désormais, car privé de l’homme qu’elle aimait et lassée d’un métier auquel elle a pourtant tout donné, elle est subitement enlevée et mise en captivité dans un lugubre sous-sol.
Elle pensera à un coup de pub de son imprésario pour relancer sa carrière, mais l’auteur de l’enlèvement, un homme au comportement plus qu’étrange, semble plutôt lui vouer une admiration sans bornes.
Quel est le véritable dessein du ravisseur et qu’adviendra-t-il de notre chanteuse populaire aux cheveux dorés?

VINCENT DELAREUX m’a totalement happé avec ce roman L’IDOLE.
Je n’ai presque pas lâché le livre une seconde tellement je voulais savoir ce qu’il se passerait entre ces deux personnages.
Son écriture est fluide, légère et rythmée.
L’essentiel du récit est basé sur les discussions entre la star lumineuse et son kidnappeur, mais cela ne gâche en rien la qualité du texte. Que du contraire.
Le style est très réaliste, voire cynique sur le monde du show-business principalement.
L’auteur aborde finement la psychologie des personnages.
Avec SÉRAPHINE, il dépeint la vérité sur ce qu’elle est réellement et le personnage médiatique qu’elle est devenue. On ressent sa détresse, sa colère et ses angoisses. Malgré son caractère capricieux, on ne peut que ressentir de l’empathie envers elle.
Idem avec le ravisseur qui, avec un lourd passé et à sa manière, nous donnera aussi quelques larmes aux yeux.
Les dialogues sont truculents. De vraies joutes verbales et les clashs fusent.
Ca part dans tous les sens et c’est jouissif.
L’écrivain, hormis le côté showbiz, va aborder des thèmes plus difficiles comme la relation avec Dieu, le deuil, la mort, la solitude, les douleurs du passé, mais toujours avec un ton léger qui ne tombe pas dans le pathos.

VINCENT DELAREUX nous offre un récit très psychologique où il explore les failles et les angoisses d’un quidam ou d’un personnage ultra médiatisé. Avec une écriture moderne et un style très incisif et cynique, on termine ce livre avec beaucoup de questions existentielles alors qu’on pensait lire un simple thriller.
Excellent moment lecture.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Du Zénith au crépuscule : l'angoisse d'une diva

L’histoire nous plonge dans les années 80, à l’époque où les divas iconiques comme Dalida et consort, étaient à leur apogée.

La quarantaine bien entamée, Séraphine est l’une d’entre elles.

Après plus de deux décennies de scène, d’adulation et de magnificence, la vedette se sent vieillir et ressent une irrésistible envie de quitter la scène de façon tragique et grandiose.

Par une sombre coïncidence, et qui sait , la réponse du destin à ses ambitions funestes, elle se fait kidnapper par un ravisseur surgit de nulle part.

Ce dernier se révèle être un grand admirateur et avoir un certain penchant pour le sordide et le macabre; sur ce, je ne vous en dis pas plus vous le découvrirez en lisant le livre.

Pas un seul instant je ne me suis ennuyée en lisant cette histoire rocambolesque avec des retournements de situation et des dialogues avec beaucoup de répartie comme pas permis.

L’écriture de l’auteur est fluide, rythmée et très intelligente.

À la fois thriller et roman psychologique, le récit aborde avec brio les thèmes de l’usurpation de la vérité derrière les façades de la célébrité et du star system, ainsi que de l’addiction du public à ses idoles de célébrité, et plus généralement du fanatisme, religieux ou autre.

De plus, le récit soulève la question de la révérence ( ou de l’issue de secours ?) acceptable pour celles et ceux qui n’ont connu que la gloire et la splendeur toute leur jeunesse.

En effet, comme tout être humain à un moment clé de sa vie, Séraphine fait la rétrospective et ressent une angoisse profonde face à la vacuité de son existence et de sa célébrité.

Prisonnière de son ravisseur et livrée à son sort fort peu enviable, la diva cherche un sens à tout cela en se questionnant aussi sur le divin et l’absurdité de la vie qu’elle s’est construite jusqu’ici. Ce qui n’est pas sans rappeler, à mon humble sens, l’existentialisme de Jean-Paul Sartre dans L’Être et le Néant.

Et le roman se lit très vite. Coup de cœur total, sans doute dans mon top 10 de l’année.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Séraphine, diva de 46 ans, adulée mais épuisée, blasée par sa carrière et les mensonges qui vont avec, seule car son mari s'est suicidé deux ans auparavant, voyant venir son déclin, décide d'en finir avec la vie, dans sa loge; mais elle rate son suicide et se retrouve séquestrée dans une cave par un fan fou d'elle, qui la voit comme une déesse et qui la suit depuis 23 ans. Va-t-elle échapper à son geôlier, Salvator?
Je m'étais délectée de "Les pyromanes", le précédent roman de Vincent Delareux; je ne pouvais donc pas passer à côté de son nouvel opus avec lequel il crée d'ailleurs un pont puisqu'on retrouve Séraphine et Antoine, personnages de "Les pyromanes". Cependant, l'auteur change totalement de registre avec grand talent.
La majeure partie du roman est un huis-clos entre Séraphine et Salvator qui donne lieu à des dialogues vifs, savoureux, pleins de dérision, jubilatoires comme des passes d'armes, Séraphine essayant d'atteindre Salavator et celui-ci montrant toute son adoration pour la diva vieillissante. J'ai eu l'impression de lire une pièce de théâtre à l'unité de lieu, aux sorties de scène régulières de Salavator, aux réparties bien senties, à fleuret non moucheté. J'ai aussi eu l'impression d'être devant un match de tennis où la balle jaillit de fond de court dans des échanges musclés.
Ce tête-à-tête semble absurde mais il énonce pas mal de vérités sur le caractère factice du showbiz, sur sa superficialité, sur l'illusion qu'il crée en donnant au public ce qu'il souhaite. Les thèmes de la vérité, du mensonge, de Dieu, du rôle de la presse comme faiseuse d'idoles, sont aussi abordés. Au passage, "Bonjour tristesse" et Françoise Sagan en prennent pour leur grade!
Ce roman est surprenant, déjanté, alerte, ironique et alors que je n'apprécie, en règle générale, pas ce qui est déjanté, Vincent Delareux m'a totalement embarquée dans son univers et ses personnages. A bientôt donc pour le prochain livre!!!

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Des personnages captivants dans une histoire extraordinaire;
Le troisième roman de Vincent Delareux m'a rappelé un peu le Huis Clos de Sartre de par le nombre réduit de personnages et le décor fermé. Les deux personnages sont dessinés de manière très crédible et sensible. J'ai aimé la sophistication psychologique du premier livre de l'auteur et les thèmes philosophiques entrent également en jeu dans ce livre. Les deux personnages échangent des coups intéressants et pleins d'humour. Cependant, pour moi, le livre était un peu long au milieu, et les une ou deux discussions entre Séraphine et Salvator auraient pu être plus courtes. En revanche, j'aurais aimé avoir un peu plus d'informations sur Salvator. J'ai particulièrement aimé la façon dont Séraphine tente de se faire tomber du piédestal en présentant à Salvator des vérités désagréables. La fin offre une tournure surprenante mais crédible pour moi. Encore un bon livre convaincant de Vincent Delareux.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

👀 Redoutable
En trois mots : célébrité - duel - psychologique

« J’avais la volonté d’être déesse et la ferme conviction que je le deviendrais bientôt. »

➡️ Entre horreur et psychologique, ce huis-clos tient en haleine. J’y ai retrouvé une petite touche de Misery de Stephen King dans le style face à face angoissant ce qui n’est pas pour me déplaire.

➡️ Si l’atmosphère est sombre et étouffante, les dialogues fusent entre les deux personnages et font presque rire (parfois jaune il faut l’avouer !). L’écriture est à la fois fluide et ciselée.

➡️ Le livre évoque les travers du showbusiness avec ironie et réalisme. Sans oublier beaucoup d’humanité, c’est bien plus profond qu’il n’y paraît au début.

➡️ Quelque chose me chiffonnait tout au long de ma lecture et j’ai fini par comprendre pourquoi 😱. Ce livre en surprendra plus d’un !

Merci aux éditions de l’Archipel pour ce service de presse numérique via NetGalley.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

En 1988, une célèbre chanteuse de variété française, Séraphine, a une vive altercation avec son impresario Bernard dans sa loge avant un concert. A quarante-sept ans, son mari Antoine venant de se suicider, se sentant vieillir, elle en a assez d’être un objet aux mains de Bernard, une créature créée de toutes pièces pour le spectacle. Elle décide d’en finir grâce à une bouteille de whisky et des anxiolytiques. Elle sombre dans l’inconscience, mais se réveille dans une cave sans aucune lumière, séquestrée par un fan, Salvator, obsédé par elle depuis ses quatorze ans – il en a trente-sept. ● J’avais beaucoup aimé Le Cas Victor Sommer, publié en 2020. La majeure partie de ce roman-ci consiste en des dialogues entre la chanteuse et son geôlier dans l’huis-clos de la cave : j’ai trouvé que ça tournait en rond ; la situation n’évolue pas ; les seuls faits saillants sont des actes abjects que commet Salvator. Quelques vérités sur l’univers du showbiz sont énoncées – rien toutefois qu’on ne sache déjà. ● J’ai trouvé la fin décevante. ● Je remercie #NetGalleyFrance et les éditions #LArchipel de m’avoir permis de lire #LIdole.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

1988. La grande Séraphine, star du show-biz, est lasse de ce monde pailleté. Son amie Dalida et son mari se sont suicidés. Le public la vénère, en voulant toujours plus. Son agent tire sur la corde, l'appât du gain facile est son moteur. Le bien-être de Séraphine ? Il passe après.
À 47 ans, elle dit stop. Basta. Elle se retire, avec une bouteille de whisky, bien décidée à choisir sa mort, puisqu’elle ne peut plus décider de sa vie.
Après quelques verres, elle se retrouve dans un sous-sol. Devant elle, un homme, inconnu. Que lui veut-il ?

N'y allons pas par 4 chemins, je me suis délectée de ce récit théâtral. Car oui, on s'y croirait au théâtre, avec ces personnages grandiloquents, ces réparties acerbes et bien senties, ces sorties et entrées de scène dans ce sous-sol obscur. Le tout confère au texte un aspect complètement déjanté jouissif !

L'auteur nous embarque dans ce huis-clos tragi-comique, tantôt angoissant, tantôt franchement burlesque, à la rencontre d'une diva en mal d’identité et d'un homme dont je n'en dirais pas plus pour ne pas altérer la lecture. Les deux personnages se renvoient la balle à travers un match prolixe et jubilatoire. Les forces et équilibres se transfèrent d'un personnage à l'autre dans cette joute verbale qui permet à l'auteur d'interroger finement la notion de célébrité : illusion ou réalité, caractère éphémère et superficiel, recherche de sa vérité.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux ressortiront transformés de cette rencontre !

Vincent Delareux est un joueur qui fait danser les mots. Le texte est délicieusement absurde. Que j'aime ces livres inclassables qui sortent des sentiers battus !

Un auteur à découvrir absolument !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

#Lidole #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley Frsnce et aux Editions de l'Archipel.
Je viens de découvrir Vincent Delareux, et pourtant ses 2 premiers livres sont dans ma pal, et je n'ai pas trouvé encore le temps de les lire.
J'ai sauté sur l'occasion dans les propositions NetGalley, ainsi j'étais sûre de le lire.
Une plume très fluide, un véritable page turner que l'on arrive pas à lâcher.
Un roman psychologique sur la réalité, ou plutôt les faux semblants de la carrière d'une idole.
Je n'ai jamais eu d'Idole, et les passes de bretteurs entre Séraphine et son kidnappeur m'ont enchantées.
Cette pièce psychologique à huis clos entre Séraphine une Idole de la chanson française, et Salvator un de ses plus grand fans qui l'a kidnappée à quelques heures de monter sur la scène de l'Olympia.
Ces six jours qui vont détruire tout ce à quoi on peut croire, religion, vérité, qui va mettre en avant les mensonges, la duplicité de la vie et de ce métier.
Qui sortira indemne de là?
Une lecture passionnante.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Séraphine est une star, une idole !
Mais plus de deux décennies de succès l'ont usée, profondément.
Alors qu'elle avait décidé de quitter le monde, elle se fait enlever et séquestrer.

Quand j'ai découvert les deux premiers livres de Vincent Delareux, je me souviens m'être dit "ok c'est cool, inclassable, ça sort de l'ordinaire et j'adore", parce que c'est ça ses livres, des ovnis, entre le thriller, le livre psychologique, des histoires de vies complètement cabossées, de la tristesse, de la haine, de la vengeance, mais aussi de l'amour, qu'importe la manière dont ce sentiment est représenté, il est là.
Alors BIEN ENTENDU que j'étais curieuse de lire le petit nouveau, qui parle de Séraphine, un personnage rencontré précédemment et qui était assez mystérieux pour qu'on ait envie d'en savoir plus.
J'avoue avoir été décontenancé à la lecture.
Ce livre est similaire sur bien des points aux autres et en même temps si différent.
Un huit clos haletant, qui nous met face à l'idolâtrie, une bonne chose ou une malédiction ?
C'est ce que l'auteur va décortiquer.
Le show-business, le strass et les paillettes.
Mais aussi les mensonges, les faux-semblants pour être aimés de son public, les coups montés pour faire exploser le suspense, salvateur, à la carrière de l'artiste.
Séraphine se retrouve face à un fan, un peu trop... fan, justement !
Il aura un comportement très bizarre, des actes un peu dégueu, mais une idée en tête, faire de Séraphine une idole éternelle.
Il pense qu'elle le mérite.
Et elle, n'est pas complètement contre cette idée. Après tout, elle voulait mourir dans un dernier coup d'éclat, car c'est bien connu les suic*des rendent une célébrité inoubliable.
Mais à vouloir cela, à avoir un ego surdimensionné, ne court-elle pas à sa perte ?
J'ai adoré la manière dont tout ceci est dépeint au fur et à mesure que Vincent tisse la toile du kidnappeur autour de Séraphine.
J'ai adoré l'ambiance, la pression sur les épaules de cette dernière, les dialogues qui parfois partaient dans de grandes phrases remplies de vérités que l'on ne veut pas voir, pas affrontées car elles sont trop dures.
Et en même temps, j'avoue, avoir été un peu déçue par la fin. Je ne m'attendais à rien c'est vrai, j'étais totalement dans le flou, je me demandais où on allait et donc je n'avais pas d'attente particulière et pourtant, j'ai ce goût de "dommage". Mais je comprends le parti pris, je comprends cette décision, je me dis juste que ça aurait pu en être autrement...
Maintenant vais-je en tenir rigueur à l'auteur ?
Pas le moins du monde.
Car la manière dont il me bouscule avec ses romans, la façon de conter ses histoires et la totale immersion que je ressens en lisant chaque page, chaque mot, me fait totalement oublier que la fin m'a un chouille déplu.
Je crois l'avoir dit pour les précédents, si ce n'est pas le cas, je le dis maintenant, Vincent Delareux est un auteur de talent, qui par sa plume nous démontre le pire de l'humain, de la vanité à la vengeance, de la torture à la manipulation... Rien ne nous a été épargné et rien que pour ça, bravo à lui.
J'ai déjà hâte de lire un autre de ses ouvrages alors que celui-ci n'est même pas encore officiellement sorti.
Bref, vous l'aurez compris, c'est une lecture hors cadre pour moi, hors de ma zone de confort et pourtant je lis du roman gore, bon pas en ce moment c'est vrai, mais quand même. Et j'adore, je ne peux que vous conseiller de le découvrir, de lire toute son œuvre, car ils sont tous incroyables ! (Mes avis sur les précédents sont dispos sur mes différents réseaux)

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Séraphine n'en peut plus . Voilà plus de vingt ans qu'elle arpente les scènes , que la foule l'acclame . Elle n'en peut plus et puis Bernard son impresario est de plus en plus odieux ...
Ce soir elle doit se produire à l'Olympia ce sera la dernière fois . Bien sur Bernard ne la laissera pas faire ... alors un verre ne peut pas lui nuire, ni même plusieurs...Elle sombre et se réveille prisonnière . Un sous sol inconnu , elle est attachée et prisonnière d'un individu étrange .Cet homme est un Fan de la première heure Mais son comportement semble pour le moins étrange , peut il s'avérer dangereux?

Tous les ingrédients étaient réunis. Mais que voulez vous je n'ai pas du tout apprécié ce texte. Je n'ai adhéré ni aux personnages, ni aux dialogues . Que ce texte dénonce les vicissitudes , les mensonges du show bizz fort bien mais de là à subir Salvator il y a un pas. Quant à à la pirouette finale , disons qu'il fallait bien trouver une chute à cette histoire .
Moralité évitez l'association alcool et anxiolytiques!

Un avis totalement suggestif et personnel en total désaccord avec les ressentis élogieux des autres lecteurs.

Un grand merci aux éditions de l'Archipel via Netgalley
#Lidole #NetGalleyFrance !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Seraphine est une diva de 47 ans blasée par sa longue carrière et abîmée par le suicide de son mari 2 ans auparavant. Dans sa loge avant de monter sur la scène de l'Olympia, elle décide elle aussi de mettre fin à ses jours, mais les choses ne vont pas tourner comme prévu!
Séquestrée par son plus grand fan dans un sous-sol sans lumière, on vit un huit-clos quasi irréel, balançant entre questionnements, rires parfois puis on tombe dans le dégoût absolu du geôlier qui semble aussi dangereux qu'instable psychologiquement.
Au bout de 6 jours la captivité de la chanteuse prendra fin d'une façon absolument inattendue!

J'ai apprécié ce scénario plutôt original et les dialogues entre les deux protagonistes souvent savoureux. J'ai découvert Vincent Delareux avec ce roman de la rentrée littéraire, je me pencherai avec plaisir sur sa bibliographie à l'occasion!


#Lidole #NetGalleyFrance

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Ne vous fiez pas à la couverture, ce livre est sombre !

Je n'avais encore pas lu Vincent Delareux alors que j'ai son premier roman dans ma pal. Le style est agréable à lire, les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues, ce qui dynamise le récit. Il va vraiment au bout du bout de son idée ce qui est chouette. Certaines scènes sont écoeurantes, compte tenu de mes lectures ça n'a pas été un souci pour moi.

Séraphine est une grande chanteuse française de 46 ans. En 1988, alors que le disco et les petites chanteuses américaines débarquent et la mettent à mal, elle croise la route de Barnabé. Il est un fan inconditionnel de la chanteuse, ne vit que pour l'admirer. C'est un vrai obsédé, il est même malaisant à plusieurs reprises.

Elle va lui dévoiler sa vraie histoire, pas celle construite pour les médias. L'envers du décor de la vie d'égérie qui ne fait finalement pas rêver.

L'idée originale est très intéressante. J'ai aimé voir le vrai visage de cette star, connaître son parcours, ses sacrifices mais aussi les petits arrangements marketing parfois cyniques. J'ai néanmoins eu un sentiment de longueur par moments alors que le roman est assez court.La fin est vraiment sympa, je ne voyais vraiment pas où l'auteur voulait nous amener et j'ai été agréablement surprise.

Une lecture avec des dialogues parfois très drôles et mordants qui plaira aux fans de huis clos, à ceux qui s'intéressent à l'envers des paillettes. Bonne lecture à ceux qui prêteront leur oreille à Séraphine et à ses confidences.

Je remercie @netgalleyfrance et @editionsdelarchipel de m'avoir permis de lire ce roman avant sa sortie.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J’ai aimé ce récit car il se lit comme une pièce de théâtre, le lieu est quasiment unique et l’on progresse dans l’histoire essentiellement à travers des dialogues assez surréalistes et amusants, quelquefois un peu glauques mais la lecture glisse rapidement. Les deux personnages sont assez déjantés à leur manière, ils sont à bout : l’une au bout de sa vie et l’autre au bout de sa passion ; cette mise en dialogue entre le désespoir suicidaire et l’adoration de cette même vie qui compte pourtant en finir à quelque chose de très étrange, décalé au même titre qu’une mise en scène pourrait ne pas cadrer avec la réalité de la vie. Je conseillerais cette lecture à celles et ceux qui aiment le hors-piste ou le théâtre, ou les deux.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Séraphine, grande star de la variété française, est lasse. Après le suicide de son mari et de son amie Dalida, elle se pose à son tour la question de sa sortie de scène. Après quelques verres de trop, elle perd connaissance. A son réveil, elle a été enlevée par un fan qui la retient dans un sous-sol inconnu.
Le roman court est un vrai plaisir à lire. C'est une passe d'arme entre une idole et son fan ravisseur, où chacun renvoie l'autre à ses contradictions. Un moyen pour Séraphine de faire le point sur sa vie, sur ses envies avec en face d'elle ce fan bien givré qui ne vit que pour elle et par elle.
Le récit distille son suspense et par sa fin, l'auteur pousse assez loin l'idée du thriller psychologique. J'ai été surprise, même si le procédé n'est pas nouveau, mais j'avoue que je ne l'attendait pas ici.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Séraphine, petite fille gâtée, femme choyée qui va finir par se retrouver prisonnière de ses rêves, mais surtout entouré de sangsues.
L'idole est un roman rythmé et enlevé, qui se lit d'une traite, décortiquant le star système avec une certaine férocité.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Séraphine la star, Séraphine l’Idole

Séraphine est épuisée d’évoluer dans l’univers des projecteurs, des mensonges, de la manipulation. Quelques pilules, du whisky et elle se laisse sombrer vers la libération. Pourquoi vouloir continuer à vivre quand plus rien n’a de saveur, quand le déclin est inéluctable.

Le cocktail de départ n’a pas marché,elle revient à elle, dans la cave de Salvator, son plus grand fan.

Le roman est pour l’essentiel, un huis-clos qui va mettre en opposition Séraphine et son geôlier, à travers des joutes verbales plus ou moins savoureuses. L’écriture de Vincent Delareux est délicieuse, et à largement contribué à me faire aimer cette histoire.
C’est avec la poésie des mots que l’auteur dénonce l’univers factice du showbiz, de ses travers, de sa superficialité générale. Le showbiz est une usine à broyer des âmes, à altérer le jugement des gens, de les garder sous leur emprise, pour justifier les délires mégalos de ceux qui sont au pouvoir de cet univers pervers.



Merci à @netgalley et @editionsdelarchipel pour le service presse
#NetGalleyFrance
#Lidole

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Lorsque l’auteur a présenté son ouvrage lors d’une rencontre littéraire, j’ai été totalement séduite. Il avoue lui-même « vouer un culte indéfectible à Dalida » et se décrit comme un peu voyeur et fasciné par le drame. Il souhaitait écrire sur le sujet des idoles et du fanatisme qui va souvent avec, avec des problématiques intéressantes telles que :
• Une idole n’existe-t-elle que dans les yeux de son voyeur ?
• Quelles attitudes, quels comportements, quels regards à ce fameux voyeur lorsqu’il se trouve face à face avec son idole ?
• Qu’y a-t-il derrière l’idole ?...
Il s’agit par ailleurs d’une forme de roman très dialoguée, ce qui aurait tendance à me séduire. Seulement voilà, Je me suis un peu lassée de la longueur des tirades, comportant cependant, des idées vraiment très intéressantes. Je reste donc mitigée sur l’appréciation générale de cet ouvrage au vu des thèses développées, passionnantes, mais qui, selon moi, auraient trouvé davantage leur place dans un essai.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

La plus grande partie de ce court roman – que j’ai lu d’une seule traite sans jamais le lâcher – est un dialogue entre l’héroïne et son geôlier qui l’a enlevée ; il s’agit d’un huis clos qui se déroule dans une cave. Ce dialogue donne lieu à des échanges parfois douloureux, souvent ironiques et qui tournent en dérision le monde du spectacle (en particulier celui de la chanson de variété) et les rapports entre les individus. C’est aussi l’occasion de montrer à quel point certaines réussites sont factices et superficielles.
Ce dialogue n’est jamais lassant, on s’intéresse aux personnages. Je me demandais bien comment tout cela allait se terminer et la fin m’a vraiment surprise.
Bravo pour cette trouvaille et merci à Net Galley et aux éditions de l’Archipel pour cette belle découverte.

Cette chronique est sur Babelio.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Tout succès implique-t-il un côté obscur ? Séraphine va en faire les frais suite à un kidnapping l’obligeant à se livrer, plus que ce qu’elle croit. Elle même illusionniste de l’idole qu’elle représente, où s’arrête la réalité pour laisser part au fantasme?

Cet avis vous a-t-il été utile ?

1988 - Dans la vie de star tout n'est pas rose, loin de là.
Au bout de 23 ans de carrière à tout donner pour son public, Séraphine, plus grande chanteuse de son temps, n'a plus l'envie ni l'énergie de continuer. Surtout après la perte de son mari.
Après une énième dispute avec son imprésario, la bouteille de whisky ne fait pas long feu et Séraphine s'écroule sur le sol de sa loge. A son réveil le décor n'est plus aussi clinquant. Une pièce sombre et humide, un homme étrange qui joue au geôlier. Un fan? Un amant éconduit? Un jaloux de la vie de star?
Démarre un échange entre ces 2 êtres, sur la vie et le vécu de chacun. On découvre l'histoire de Séraphine, pourquoi et comment elle est devenu LA chanteuse de la dernière double décennie. Et ce lien étrange qui l'unit à cet homme sans même qu'elle le sache.
L'idole de son époque va se remettre en question, nous raconter son histoire, nous dévoiler sa part d'ombre, se désespérer, et trouver des gouttes d'espoir. Mais seront-elles suffisantes pour sortir du marasme dans lequel elle s'est enfermée?

Je n'ai jamais envié les gens célèbres, certes l'argent apporte un confort mais devoir subir l'omniprésence des journalistes, ne pouvoir se déplacer sans être reconnu et interpellé quand ce n'est pas harcelé, que tout ce que vous faites est disséqué et analysé sur la place publique...
Vincent Delareux nous rappelle ici, que les gens connus, plus ou moins célèbres ne sont que des gens comme nous. Avec leur histoire, leur vécu, leur part de lumière et d'ombre. Et cette dernière peut être parfois très noire et profonde.

Une fois de plus j'ai été embarquée dans l'histoire. J'ai émis des hypothèses puis je me suis dit que non, et puis si. Vincent nous laisse des indices qui permettent de découvrir les révélations juste avant l'heure si vous êtes bien attentif. Mais en reste t'il vraiment là? A vous de le découvrir.

(Pour info pas besoin d'avoir lu ses autres livres pour découvrir celui-ci, même si quand on connait les secrets précédents ça rajoute un petit truc à notre lecture)

Cet avis vous a-t-il été utile ?

L'Idole est le troisième roman de Vincent Delareux qui sait parfaitement se renouveler et garder son style sombre et un peu glauque (et j'adore ça !).

Cette fois, c'est l'histoire de Séraphine, idole jaune mais plus très jeune, qui doit faire face à son déclin... Elle prend conscience que tout le monde l'oubliera bientôt. Tout le monde ? Pas vraiment, Salvator, un fan de la première heure décide de l'enlever pour la garder pour lui.

L'histoire se passe essentiellement à huis clos et nous fait nous demander ce qui est préférable entre être aimé inconditionnellement en tant qu'idole et vivre incognito sans admiration.

L'écriture est percutante et parvient parfaitement à décrire les cotés sombres des êtres humains. La fin du livre est tout à fait surprenante, je ne m'y attendais pas du tout !!

Merci à Vincent Delareux pour ce super moment de lecture et merci à Netgalley et L'archipel de m'avoir donné accès à ce livre en avant première !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

"L'idole" est un thriller psychologique haletant, un huis-clos angoissant, qui vous fera sortir de votre zone de confort.
Âmes sensibles s'abstenir !
A découvrir dès le 22 août prochain !

1988. Après vingt-trois années de carrière à fouler les plus prestigieuses scènes du monde, la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, est lasse. Son époux vient de se suicider, tout comme son amie Dalida un an auparavant.

Son imprésario ne voit en elle qu’une poule aux œufs d’or. Son public, au fil des concerts, la dévore. À 47 ans, l’idole fatigue. Son désir ? En finir. Les plus grandes icônes ne sont-elles pas celles qui s’éclipsent à leur apogée ?

Armée d’une bouteille de whisky, Séraphine s’apprête à baisser le rideau. Quelques verres plus tard, elle perd connaissance, puis se réveille dans un sous-sol inconnu. Face à elle se dresse un homme. Fervent admirateur ou malfrat ? L’homme est en tout cas des plus inquiétants. Commence alors un séjour sous terre qui pourrait faire voler l’existence de la diva en éclats…

Je remercie les @EditionsdelArchipel et @NetGalleyFrance de leur confiance renouvelée.

La structure narrative bien maitrisée est composée de deux parties dont l'atmosphère devient de plus en plus sombre et anxiogène au fil des pages. L'intrigue addictive est très prenante et le rythme va crescendo dans ce duel, cette joute verbale jubilatoire, entre la star Séraphine retenue captive par Salvator, son mystérieux "Sauveur" qui la retient prisonnière.

La scène s'apparente à une pièce de théâtre tragi-comique qui se passe en six jours puisque chaque chapitre représente une scène différente. Les dialogues sont truculents grâce au ton satirique employé mêlant réalisme et cynisme lors de réparties acerbes. Le style fluide et la plume incisive de l'auteur rendent la lecture très agréable.

La psychologie tourmentée des personnages est bien détaillée car chacun d'entre eux dévoile sa part d'ombre, ce qui permet de ressentir de l'empathie pour eux. Les thèmes douloureux abordés sans pathos apportent de la profondeur à l'intrigue tout en gardant de la légèreté au niveau du ton employé. Un roman déroutant qui ne peut laisser indifférent et que je vous conseille vivement !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

1988. Après vingt-trois années de carrière à fouler les plus prestigieuses scènes du monde, la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, est lasse. Les plus grandes icônes ne sont-elles pas celles qui s'éclipsent à leur apogée ?

Un huis-clos qui remet tout en question.
Seraphine, est de ses idoles qui marquent. Après 23 ans, d'une carrière millimètrée et orchestrée par son impressario, elle cherche sa porte de sortie. Tout au long du récit on découvre cette femme usée par le showbizz, usée de donner sans cesse, usée de ne pas pouvoir etre elle-même. Seraphine est de ses héroïnes parfaitement détestables qu'elle en devient terriblement attachante. Après avoir abuser du mensonge pour coller à une image, elle aspire à se débarrasser de cette image comme on déchire une photo.
Et face à elle, Salvador, fan absolu qui l'idolâtrie tant que la folie le guette. Angoissant et dérangeant, on assiste à un combat verbal où la domination passe de l'un à l'autre. Un côté fascinant et malsain.

En avançant dans la lecture, on découvre la part sombre sous la lumière des projecteurs et avec son enlèvement on bascule dans le glauque, la mise à nu de la star dont les pailettes s'effritent.

J'ai adoré la plume de Vincent qui pose les balises qui nous alertent, nous questionnent tout en finesse. Un style précis et tranchant qui sème des indices imperceptibles. On se laisse embobiner complètement et le réveil est assez violent. Une très belle découverte littéraire.

Bref, une réussite pour ce roman fort qui m'a fait douté des hypothèses que j'avais pourtant deviné qui raconte le destin d'une star pas si loin de la réalité.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Aimant à faire écho d’un roman à l’autre, Vincent Delareux rappelle Séraphine pour la glisser sur le devant de la scène au gré d’une intrigue teintée d’une lumineuse noirceur, tout à la fois corrosive et fascinante, redoutablement orchestrée et toujours aussi inclassable, à l’instar de ses précédents ouvrages.
Tout en usant judicieusement du registre l’absurde, l’auteur évoque la sulfureuse question de la célébrité, ses affres et ses dérives, ses illusions et ses incongruités… Pour l’idole elle-même, pour ses admirateurs aussi… Ces rôles-là sont ici interprétés avec brio par Séraphine et Salvator. Nous sommes en 1988, dans une des loges de l’Olympia. Mais l’idole est lasse de monter sur scène et se sent désespérément seule, n’en déplaise à son imprésario. A l’image d’une diva, elle décide de choisir sa sortie… Mais se réveille attachée dans ce qui semble être un sous-sol, aux mains d’un fervent mais inquiétant admirateur. Adulée du monde, en pleine lumière et au sommet de sa carrière, voici notre idole à l’ombre, dérobée aux yeux de son public et enfouie dans un étrange enfer… Alors le vernis se craquelle et le mythe s’effrondre tandis qu’on tourne les pages avec fébrilité pour savoir ce qu’il va se passer.
Si la plume se révèle toujours plus belle et remarquable, élégante même lorsqu’elle se fait acide, on retiendra plus encore le soin apporté aux dialogues, essentiels jusque dans la construction même de ce livre pour en faire presque une pièce de théâtre, une tragi-comédie en huis-clos, pour le moins acerbe et caustique qu’on ne parvient pas à lâcher tant qu’on ne l’a pas terminée.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

L’histoire nous plonge en 1988 et nous fait découvrir la grande chanteuse Séraphine, adulée par le public depuis plus de vingt-ans et qui a chanté sur les plus belles scènes.

Mais voilà, entre sa vie personnelle, son manager qui ne pense qu’à l’argent et au coup d’éclats et son public qui en veux toujours plus, elle est fatiguée. Lasse, au point de tout vouloir stopper à la manière des divas, et enfermée dans sa loge, elle prend ce qu’il faut pour ne plus se relever.

Quand elle se réveille, elle se retrouve dans un purgatoire qui pue le rat crevé, sombre et avec un personnage bien étrange face à elle. Elle est toujours en vie, mais entravée dans une cave sans fenêtres, retenue par un homme se disant être son plus grand fan depuis ses débuts.

Entre ce presque quarantenaire se faisant appeler Salvator qui se révélera être un grand enfant naïf à la vie compliquée, et cette idole qui ne se considère pas comme cela, mais que lui met sur un piédestal, vont débuter de nombreux face-à-face.

Durant plusieurs jours, ils vont discuter de nombreux sujets avec dans le désordre Dalida, Dieu, la première chanson écrite par la chanteuse, la célébrité… Loin d’être souvent d’accord, Salvator en fera même perdre son sang-froid à Séraphine et la découvrira vulgaire et énervée loin de l’image qu’il a d’elle.

Et si au final, ils avaient besoin l’un de l’autre pour exister ? Et surtout, où ce kidnapping peux bien les mener, et comment cela peut se finir vu la tournure des choses ? Tout cela, il faudra le découvrir par vous-mêmes en lisant ce roman.

Avec une plume fluide et une écriture directe, l’auteur nous emmène facilement avec lui dans cette histoire. La présence nombreuse des dialogues fait que cela se lit vite et qu’on s’imagine participer aux échanges comme une petite souris présente dans cette cave. Et même si honnêtement les « coulisses » de la célébrité ne sont pas des surprises pour moi, cela n’a enlevé en rien le plaisir que j’ai eu à lire ce nouveau roman de l’auteur.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Voici mon retour de lecture sur L'idole de Vincent Delareux.
1988. Après vingt-trois années de carrière à fouler les plus prestigieuses scènes du monde, la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, est lasse. Son époux vient de se suicider, tout comme son amie Dalida un an auparavant.
Son imprésario ne voit en elle qu'une poule aux œufs d'or. Son public, au fil des concerts, la dévore. À 47 ans, l'idole fatigue.
Son désir ? En finir. Les plus grandes icônes ne sont-elles pas celles qui s'éclipsent à leur apogée ?
Armée d'une bouteille de whisky, Séraphine s'apprête à baisser le rideau. Quelques verres plus tard, elle perd connaissance, puis se réveille dans un sous-sol inconnu face à un homme des plus inquiétants. Fervent admirateur ou malfrat ? Commence alors un séjour sous terre qui pourrait faire voler l'existence de la diva en éclats..
L'idole est un roman qui fait partie de la rentrée littéraire. Ayant adoré Le cas Victor Sommer de Vincent Delareux, j'avais hâte de lire celui ci :)
Retour en arrière, en 1988. Séraphine a 47 ans, c'est une idole mais elle fatigue. Son amie Dalida s'est suicidée. Son mari vient également de se suicider.
Séraphine fatigue tellement qu'elle pense au suicide.
Un soir, elle boit trop et se réveille dans un drôle d'endroit face à un homme. Il est étrange, elle se pose alors de nombreuses questions..
Mon avis sur L'idole est mitigé.
J'ai aimé découvrir cette femme qui en a marre d'être aussi connue. Elle est devenue une poule aux œufs d'or pour son imprésario, ses proches se suicides, son quotidien est loin d'être une partie de plaisir.
Mais j'ai eu des difficultés à l'apprécier et à m'attacher à elle.
Quand à sa rencontre avec cet homme, comment il la traite, j'ai parfois eu du mal à comprendre où l'auteur m'emmenait.
Il y a beaucoup de dialogues, trop à mon goût.
Ce huit clos dans cette cave tourne parfois en rond et surtout, j'ai été déçue par la fin. Je m'attendais à autre chose.
Bien qu'ayant apprécié de me retrouver dans l'univers du show bizz, dans l'envers du décor ; mon avis est très mitigé.
L'idole est un roman qui ne m'a pas totalement convaincu et que je note trois étoiles.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Merci à Netgalley et aux éditions l'Archipel pour cette lecture. Je suis Vincent Delareux depuis son tout premier roman, aussi j'ai été très content de découvrir son nouveau roman "L'idole".

On fait la connaissance de Séraphine ancienne vedette de la chanson française, habituée aux succès et à l'amour du public. Mais lassée de ce milieu où le faux domine, fatiguée par tout ce qui l'entoure, et les derniers événements de sa vie, elle veut en finir. 

Mais voilà qu'un homme décide de l'enfermer dans son sous-sol, pour profiter pleinement de son idole... 

Nous voici donc embarqué dans un huis-clos, fan-célébrité qui peut rappeler par certains aspects de grands classiques du genre. Mais avec un petit plus, la plume piquante de Vincent Delareux, qui n'épargne pas son héroïne, la rendant tour à tour antipathique, et attachante, et dévoilant peu à peu certains aspects du show-biz cachés derrière le rideau. 

Enfermée dans ce sous-sol, Séraphine va se confronter à son image, à ce qu'elle est et redécouvrir sa véritable personnalité, pour le meilleur et pour le pire. 

Un très bon moment de lecture avec ce petit roman que je vous recommande

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un roman différent, surprenant et haletant

« Mais non, monsieur ! Je ne suis pas une vulgaire chanteuse d'opérette ; je suis une idole et une grande ! Trop grande pour moisir dans l'étroitesse d'un sous-sol »

Exit les Sommer, bienvenue à la grande Séraphine, reine incontestée de la variété française, celle que l'on surnommait « toute son adolescence, la fleur bleue parce que je rêvassais, puis la petite robe noire quand je suis montée sur scène, l'idole des jaunes l'année suivante, et me voici aujourd'hui veuve pourpre ».

Séraphine en a ras le bol. Voilà plus de 20 ans qu'elle est sur scène. Elle supporte de moins en moins Bernard, son odieux impresario. Elle décide d'agir. Un, deux, trois, quatre verres de whisky et … c'est le trou noir.

« Sa pupille ne trahissait jamais que deux émotions extrêmes, sans nuance : l'effroi et la jouissance. Maîtriser ce genre d'individu supposait de savoir jongler avec la glace et le feu. »

Elle se réveille dans un sous-sol sombre, attachée, prisonnière d'un étrange Salvator qui se présente comme son plus grand fan. Commence alors 7 jours d'un huis-clos tendu, une passe d'armes entre les deux protagonistes. Chacun tente de pointer les contradictions de l'autre. Plus les jours passent, plus la tension et la noirceur augmentent… jusqu'au rebondissement final.

« Nous autres, idoles, sommes mal loties. Ce n'est pas facile d'être au sommet, vous savez. On n'a personne à admirer, personne vers qui lever les yeux. On regarde le monde de haut, quitte à s'embourber dans une espèce de culte narcissique. Ne vous étonnez pas que de grandes vedettes soient imbuvables : à force de macérer dans leur propre jus, elles se mettent à pourrir. »

Sous des airs de roman populaire à l'écriture simple et crue, Vincent Delareux surprend par quelques belles mises en abime et sujets de discussion profonds : le mensonge et le paraitre, la religion et les croyances, l'image et la déchéance. L'ironie est omniprésente, la plume est fluide, souvent féroce, parfois jouissive, le rythme enlevé. 7 jours, 7 actes, comme une pièce de théâtre entre deux personnages plus complexes qu'il n'y parait. Si le lecteur rit souvent, régulièrement jaune, si dérision et sarcasme se promènent au fil des pages, préparez-vous néanmoins : certaines scènes sont … marquantes.

« L'obscurité l'étouffait, sa gorge se serrait, sa poitrine se comprimait. Baignée d'ombre, Séraphine n'était plus. »

Vincent Delareux a temporairement délaissé (ou pas) le roman noir, mais pas le côté psychologique, pour un texte court, rythmé, haletant et convaincant.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Avec L'Idole, l'auteur, Vincent Delareux, nous livre un roman intrigant, oscillant entre une exploration du phénomène de la célébrité et une descente aux enfers.

Si l'auteur est parvenu à me captiver par un certain sens du suspense et un style soigné, l’ensemble m'a cependant laissé une impression mitigée.

Le récit suit le parcours d'une grande chanteuse et celui de son obsession pour son image publique.

L'auteur parvient à dépeindre avec finesse la mécanique implacable de l'industrie musicale et la pression insupportable qu’elle exerce sur ses idoles.

Séraphine, personnage principal de l'histoire, est complexe et ambiguë. Si elle suscite, d’abord, notre empathie, celle-ci se tranforme rapidement en malaise, au fur et à mesure que son comportement devient de plus en plus instable ; au fur et à mesure qu'elle devoile l’envers du décor et la panoplie de mensonge à l'origine de sa célébrité.

Le style de Vincent Delareux, que je ne connaissais pas avant de lire ce roman, est tout en élégance et en sobriété.

C'est, à mon sens, l’une des grandes forces du roman.

Les descriptions sont précises, souvent percutantes. L'ambiance est oppressante, à l’image.

Mais, à la longue, ce même style finit par plomber le récit, qui devient par moments trop lent. Les répétitions, tant dans le comportement des personnages que dans les situations, diluent la tension dramatique. À force de vouloir souligner l'aliénation progressive du héros, l'auteur semble parfois piétiner - et nous fait piétiner! - empêchant ainsi le récit de véritablement décoller.

Autre aspect mitigé de ce roman : le traitement réservé aux personnages secondaires. Si Séraphine est indéniablement bien travaillée, les personnages qui gravitent autour d'elle sont, à mon sens, plus esquissés que réellement développés. Pour autant, en y réfléchissant bien, on arrive à justifier cela par le seul titre du roman : L'Idole. Et tout semble soudain plus pertinent : l’Idole efface tous ceux qui gravitent autour d'elle.

En résumé, le roman de Vincent Delareux possède des qualités indéniables, notamment dans sa capacité à décrire les ravages de la célébrité et l’introspection qu’elle impose. Pourtant, la lenteur du rythme et un certain manque de dynamisme dans la progression de l’intrigue en ont fait une lecture parfois laborieuse pour moi qui recherche un peu plus de mouvement ou de surprise.

L'Idole est un roman à découvrir pour ses nuances. Mais il ne plaira peut-être pas à tout le monde.

Merci à @netgalleyfrance et aux Editions l'Archipel qui m’ont gentiment permis de lire ce livre.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Merci à NetGalley et aux Éditions de l'Archipel pour cette lecture. "L'Idole" de Vincent Delareux m’a laissée perplexe. Ce huis clos met en scène un fan totalement obsédé qui kidnappe sa chanteuse préférée. Le thème de l’admiration toxique est bien abordé, mais l’intrigue s’enlise rapidement. La dynamique entre le fan et l’idole, bien qu’intense, devient répétitive.

Le protagoniste, sombrant dans la folie, est difficile à suivre émotionnellement. Son obsession, bien que centrale au récit, finit par étouffer toute autre forme de tension narrative. L’absence d’évolution dans la relation rend l’histoire monotone, malgré quelques moments d’humour noir qui atténuent légèrement l’atmosphère glauque et étrange.
J'ai aimé la fin qui m'a surprise et j'ai trouvé la chute intéressante.
En résumé, "L'Idole" est une exploration perturbante de la folie et de l’obsession, mais qui manque de variations pour véritablement marquer.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :