Petit pays

Quelle émotion de découvrir l'adaptation du bouleversant roman de Gaël Faye. Le récit est sublimé, si émouvant. Toujours aussi dur à parcourir. Un pari réussi de Sowa Marzena et Sylvain Savoia, un grand bravo !

Petit pays, le roman best-seller de Gaël Faye, a encore grandi et s’est transformé en une bande dessinée poignante.
J'ai eu la chance de le recevoir via Netgalley

Petit pays nous transporte dans le Burundi des années 1990, un pays au bord du précipice. Gabriel, le jeune protagoniste, grandit dans un contexte de haine sourde, entouré d’adultes qui refusent d’en parler. Né d’un père français et d’une mère rwandaise, Gabriel est témoin des événements tragiques qui secouent la région : la guerre civile au Burundi et le génocide des Tutsis au Rwanda voisin.

Cette adaptation en bande dessinée nous offre une perspective unique, vue à hauteur d’enfant. Les illustrations de Sylvain Savoia donnent vie aux émotions et aux souvenirs de Gabriel. Chaque case est imprégnée de tension et de délicatesse, reflétant la complexité des relations familiales et la violence qui s’abat sur le pays.


Cette œuvre qui dépasse les frontières du roman. Elle nous rappelle l’universalité des émotions humaines et la nécessité de se souvenir de notre histoire, même lorsque les mots sont insuffisants. Une adaptation réussie

Une très belle adaptation du sublime roman de Gaël Faye . La lecture du roman m’avait éprouvée, le visionnage du film aussi et je crois que ça a été ici décuplé. Je Suis absolument bouleversée de cette lecture. Je vous conseille de découvrir ce livre quel que soit son format. Il faut le lire!

Gaël Faye nous raconte son enfance très difficile avec le conflit Rwanda-Burundi. Des scènes assez choquantes et percutantes.

J’ai été extrêmement touchée par cette BD qui retrace le génocide des Tutsis au Rwanda à travers le regard de Gaby un jeune garçon de 10 ans, né au Burundi, d’un père français et d’une mère rwandaise.
L’innocence et les rêves d’enfants de Gaby sont extrêmement bien retranscris. Le contraste entre les horreurs commises par les hommes et les jeux et chamailleries d’enfants, les premiers amours est saisissant. Gaby voit peu à peu son insouciance et son enfance lui échapper. Confronté aux horreurs de la guerre le jeune garçon voit son monde s’écrouler. Lui et ses amis voient leurs vies bouleversées par ce déferlement de violence.
Quant à sa mère touchée de plein fouet par les atrocités de cette guerre, elle devient l’ombre d’elle-même, à jamais traumatisée par ce dont elle a été témoin. Son histoire m’a émue aux larmes.
Cette BD est poignante, difficile. L’émotion est présente à chaque page, il est difficile de retenir ses larmes. Un témoignage saisissant où horreur et espoir se mêlent.