Trop humain

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Date de parution 11 janv. 2024 | Archivage 21 févr. 2024

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Résumé

Le village de Tharcy somnole depuis des lustres. Suzie n'a plus d'âge et tient l'unique café, autrefois hôtel restaurant - Le Bal. Ces derniers temps, cependant, de jeunes néo-ruraux viennent s'installer en communautés dans les fermes alentour. Et monsieur Peck, un ingénieur à la retraite, a quitté Paris pour acheter le presbytère. Il est accompagné d'un incroyable Assistant de Vie Electronique, Tchap, qui va semer le trouble dans tous les esprits.

Le village de Tharcy somnole depuis des lustres. Suzie n'a plus d'âge et tient l'unique café, autrefois hôtel restaurant - Le Bal. Ces derniers temps, cependant, de jeunes néo-ruraux viennent...


Formats disponibles

ISBN 9782283038857
PRIX

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Chroniques partagées sur la page du titre

Anne Delaflotte Mehdevi nous raconte la vie d'une femme d'un âge certain, tenancière du dernier bar d'un petit village de province, comme elle sait si bien le faire, avec délicatesse et réalisme. On a le sentiment d'être un client attablé au fond du bar, qui observe avec intérêt la vie de Suzie et des habitants de Tharcy.
La vie de ce petit village va être bouleversée par l'arrivée d'un assistant de vie électronique, détesté par les nouveaux venus au village qui veulent un retour aux sources, et par les anciens qui ont peur que ce dernier ne dévoile des secrets d'un autre temps, car Suzie semble s'être entiché de cet assistant de vie qui la fait valser et parler comme elle ne l'a jamais fait!
J'aime cette autrice qui raconte très bien la vie dans les petits villages et ces métiers d'un autre temps. Je n'étais pas emballée qu'elle s'attaque à ce sujet car elle a l'habitude de nous raconter des histoires plutôt ancrées dans le passé, mais cet assistant de vie plutôt charmant est surtout prétexte à nous raconter la vie de Suzie, parfois avec certaines longueurs je dois dire.
On est loin du roman futuriste, et c'est tant mieux! Elle réussi à allier passé et présent.
Merci à NetGalley de m'avoir permis de découvrir ce roman.

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L'acquisition d'un Ave (assistant de vie électronique) par M. bouleverse la vie au village. Tandis que Susie lui raconte l'histoire du village, celle de ses parents durant l'Occupation, pour mémoire, d'autres se méfient des machines et n'aimeraient pas que les paroles de Susie soient considérées comme la vérité.
Un roman magnifiquement écrit, qui interroge sur notre lien au monde, comment nous vivons à travers les machines que l'on créées, et qui nous raconte une histoire intime touchante.

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Suzie, pas mal de printemps au compteur, est une figure locale à Tharcy. Tenancière du Café du bal, elle est le témoin muet des transformations vécues par le village. Depuis quelques mois, influencés par une émission de téléréalité qui prône le retour à la terre, beaucoup de jeunes idéalistes achètent des terres aux alentours. Bien avant eux, Monsieur Peck a eu un coup de foudre pour le vieux presbytère. Aujourd'hui il vient au café accompagné de son assistant de vie électronique, un robot programmé pour être son homme de compagnie. Au village, cette arrivée ne laisse personne indifférent, elle pourrait bien réveiller les vieilles histoires...

Comment qualifier Trop humain ? Est-ce un roman de littérature générale ? Un roman du terroir ? Un roman d'anticipation ? Un peu tout cela sans doute. En tout cas il s'en dégage un charme désuet allié à une modernité étonnante. Anne Delaflotte Mehdevi ne craint pas les contrastes ! A la lire, on se représente très bien le personnage de Suzie, vieille femme un peu hors du temps, vivant avec ses souvenirs, perpétuant ses habitudes, vaille que vaille, dans son café de village un peu poussiéreux. Et qui un peu malgré elle se prend de passion pour un robot… Parfois on se croirait dans un tableau de Vermeer : « «(…) elle est gracieuse en cet instant, prise à rêver, le regard rivé au tableau qu'offre le cadre de la fenêtre sur le jardin. » A d'autres moments, l'incapacité de Tchap, le robot, à saisir le second degré, fait sourire. Ailleurs encore, la description des habitués du café vaudrait presque une étude sociologique…
Trop humain est un roman très riche, que je vous recommande.

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Anne Delaflotte Mehdevi, après le solaire Livre des heures, invite son lecteur à un tour de valse. Nous sommes à Tharcy, petit village endormi de la France profonde. Seul encore en vie le café de l'ancien hôtel- bar restaurant le Bal. Derrière le comptoir Suzie .. une femme sans âge toujours active de la salle au fourneau, chaque jour elle prépare douze repas ... Pourquoi douze? parce que c'est la taille de son faitout pardi!

Tharcy va sortir de sa léthargie, un hameau voisin accueille depuis peu des communautés de néo-ruraux venus se ressourcer .. Dire que les autochtones les regardent de travers c'est peu dire, alors lorsque Mr Peck s'installe dans l'ancien presbytère avec l'AVE qu'il a conçu spécialement pour lui, c'est le tollé . AVE je traduis assistant de vie électronique. Suzy a du mal à s'y faire et puis un jour Tchap l'invite à danser et là tout est dit Suzy ouvre les vannes de sa mémoire. ..il y a fort à parier que les anti vont réagir.

Une fois encore Anne Delaflotte Mehdevi change de registre et d'époque. Cette fois-ci le monde connecté , l'IA , la robotique s'invitent . et avec eux les questions sociétales. le débat est ouvert.

J'ai retrouvé avec plaisir la plume d' Anne Delaflotte Mehdevi. le style est rapide, incisif , beaucoup de dialogues, n'oublions pas que nous sommes au café du commerce.
Une suggestion: les premiers romans d'Anne Delaflotte Mehdevi , la relieuse du gué , le portefeuille rouge valent le détour.

Un grand merci aux éditions Buchet Chastel pour ce partenariat via Netgalley #Trophumain #NetGalleyFrance !
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Dans la petite bourgade, le Bal, unique café tenu par Suzie n’a plus la splendeur du temps passé. Mais il accueille les habitués auxquels se mêlent parfois ces exilés de la capitale qui pour diverses raisons se réfugient à la campagne. L’un deux a acheté le presbytère et se rend au Bal accompagné d’un étrange compagnon, un AVE, version électronique d’un auxiliaire de vie, prêt à parer à toute défaillance de son propriétaire. Avide de connaissances qui amélioreront son fonctionnement Tchap le robot recueille les confidences de Suzie…

Très loin de la période historique décrite dans Le livre des Heures, ce roman s’ancre dans notre univers contemporain, avec ses progrès étonnants, et les théories du complot qu’ils ne manquent pas d’engendrer.
On pense bien sûr au roman de Ian McEwan Une machine comme moi. Mais la démonstration est différente. Même si les réactions de la population à la présence de ce robot reflètent bien nos craintes devant l’inconnu, une grande partie de l’intrigue est consacrée aux confidences de Suzie. Ce qui donne l’impression de flotter entre deux fils narratifs au risque de ne plus savoir auquel s’accrocher.

Beaucoup de dialogues et un style d’écriture qui donne la priorité à l’oral, ce qui rend la lecture facile, mais si différente de l’élégance du Livre des heures !

Un bon moment malgré tout, et une autrice que je ne manquerai pas de suivre.

Merci à Netgalley et aux éditions Buchet Chastel.

368 pages Buchet Chastel 11 janvier 2024
#Trophumain #NetGalleyFrance

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de ses journées sans les clients du bistrot qu’elle ouvre matin après matin ?
Elle en a vu passer des clients Suzie, une vraie galerie de portraits !
Mais, au fil du temps tout a changé.
Il y a eu la désertification dans les années 199O / 2000, et ça, ça lui a fait peur à Suzie de voir la jeunesse partir vers la ville.
Et aujourd’hui, les voilà qu’ils reviennent, en quête d’une vie meilleure, les néo-ruraux, on les appelle.
Les piliers du bar « Le bal » ont vu arriver de nouvelles têtes comme Monsieur Peck accompagné de son fidèle AVE, assistant de vie électronique. Après avoir construit pendant des années des robots pour les autres, il s’en est offert un, rien que pour lui, ce qui lui fut d’une grande aide après son attaque.
Entre autres qualités, ce petit robot prénommé Tchap sait danser et surtout, il sait écouter.
Et Suzie se confie, elle part dans ses souvenirs heureux ou douloureux qui mis bout à bout font une vie et Tchap semble comprendre, souvent il hoche la tête, demande une précision.
La relation qui se lie entre Suzie et l’AVE me fait songer à celle que nous entretenons avec nos smartphones. Et si notre avenir était de parler à des machines ? Avouez qu’on ne l’aurait pas volé, à force de préférer pianoter sur nos écrans tandis que nos amis sont face à nous avec la même occupation.
J’ai beaucoup aimé ce roman doux- amer plein de nostalgie.
Anne Delaflotte Mehdevi restitue aussi à merveille l’ambiance de ces petits villages de campagne où des drames surviennent, où des secrets et des non-dits longtemps protégés éclatent au grand jour et où les rumeurs ont tôt fait de circuler et d’enflammer les esprits.

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De l’auteure, j’avais aimé Le livre des heures et adoré La relieuse du gué.

Je retrouve sa plume avec plaisir et suis étonnée qu’elle situe son récit dans un futur proche dans lequel les humains peuvent acheter des AVE, des Assistant de Vie Electronique pour les aider.

J’ai aimé Suzie qui tient la Maison du Bal, hôtel-restaurant qui ne sert plus que 12 repas les midis. J’ai aimé qu’elle raconte à l’AVE nommé Tchap ses parents, sa vie et le cruel décès de sa mère à la Libération.

J’ai aimé que les souvenirs de Suzie soient épars, qu’ils viennent en fonction de ce qu’elle a envie de raconter à ce moment.

J’ai aimé Tchap, ainsi nommé en hommage à Capek, écrivain tchèque inventeur du mot « robot ». Et puis, « a good chap » en anglais veut dire un bon gars.

J’ai aimé la conjugaison du verbe corréler : Tchap doit corréler les informations que lui donne Suzie.

J’ai aimé les leitmotivs : Suzie adore cuisiner les oeufs que lui donnent ses poules ; les veillées pendant lesquels Suzie raconte ses souvenirs ; le champ de foire en face du restaurant de Suzie.

J’ai aimé que Tchap devienne plus humains que les hommes, lui qui pouvait dire sans se tromper l’humeur de Michel ou si la boulangère avait assez dormi. Les hommes eux, ne veulent que du pain frais.

J’ai eu de la peine pour Michel qui ressasse sans cesse ce qu’on fait ses parents contre la mère de Suzie. Ce souvenir reste vivace pour lui, au point que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

J’ai aimé que Marius cherche sa place dans le village puis force la porte de Suzie, devenue trop fragile pour continuer de servir en salle.

J’ai aimé cette salle de bal qui renait au fur et à mesure du roman.

J’ai aimé le mot de l’auteure en fin de roman : il ne reste que la mémoire forcément défaillante, celle qui oublie des détails. Et parfois, c’est mieux.

Un bémol : certains débuts de paragraphes qui commencent avec le nom du personnage qui va parler. Puis à la ligne le dialogue commence. Un procédé assez déroutant mais qui évite les « Suzie dit – Tchap répond… »

Quelques citations :

un royaume doué d’extraterritorialité, « fiction juridique » dit le dictionnaire Petit Robert.

L’enjeu suprême sera toujours d’être aimé par un semblable ou d’abuser un semblable. Nos relations avec les AVE se placent à un autre niveau.

Même de l’invention de la roue, une forme parfaite, on s’est démerdé pour faire un instrument de torture !

L’image que je retiendrai :

Celle des veillées de Suzie et Tchap, seuls dans la salle de bal vide.

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Dans cette petite commune sur le déclin, les habitants du cru voient d’un œil contrarié les nouveaux venus de la ville qui s’installent en communautés aux alentours et surtout l’arrivée d’un incroyable Assistant de Vie Electronique. Derrière le comptoir de l’unique et antique bar, Suzie voit et entend tout, « fascination naïve, envie de possession frustrée du bel artefact, revendication d’une détestation de principe… » Elle-même est assez partagée face à cette machine si proche de l’humain. Bientôt, elle lui confie des souvenirs choisis, la mémoire des siens, et à travers son histoire c’est celle de tout un village et de la France rurale qui se déroule par petites touches.

Un roman porté par une héroïne émouvante et attachante, qui nous plonge en pleine ruralité moderne, dans un petit village ancré dans son passé avec ses commerces figés et ses ragots, mais aussi chamboulé par l’arrivé de néo-ruraux et de la modernité.

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