Flamboyant crépuscule d'une vieille conformiste - épreuves non corrigées -

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Date de parution 11 janv. 2024 | Archivage 19 mars 2024

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Résumé

Quand Alzheimer frappe à sa porte, Dominique, 81 ans, préfère ne pas s’attarder. Elle se prépare à dire adieu à sa petite vie, ses enfants, ses bibelots… Lorsqu’elle fait le tri dans ses souvenirs, c’est avec une réjouissante férocité. Car l’ennui bourgeois n’a pas réussi à priver Dominique d’une certaine hauteur de vue sur l’Existence.

Le plus difficile est de prendre congé de sa petite-fille adorée, Victoire, 20 ans. Que lui dire ? Que lui écrire ? Comment lui faire comprendre que le choix de sa grand-mère est celui de la liberté et, paradoxalement, de la vie ?

Dans un texte qui claque comme un uppercut, Emmanuelle Pirotte fait du lecteur le dépositaire d’une singulière confession, implacable, drôle et tendre. Travaillé par les problématiques qui hantent nos sociétés modernes, le roman interroge sans concession notre rapport à la mort et au libre arbitre.

Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste est le portrait d’une femme qui se lance, avec panache, dans un ultime face-à-face avec elle-même.

Quand Alzheimer frappe à sa porte, Dominique, 81 ans, préfère ne pas s’attarder. Elle se prépare à dire adieu à sa petite vie, ses enfants, ses bibelots… Lorsqu’elle fait le tri dans ses souvenirs...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782749177182
PRIX 18,50 € (EUR)
PAGES 160

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Chroniques partagées sur la page du titre

Le dernier roman d’Emmanuelle Pirotte, Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste, est la confession caustique d’une bourgeoise « bien comme il faut » de 81 ans qui décide de planifier sa mort pour échapper à la déchéance. À la fois satire sociale, règlement de comptes, et réflexion sur la famille et le sens de la vie, ce monologue écrit d’un seul bloc se lit avec délectation.

L’heure du bilan

« Je m’appelle Dominique Biron et j’ai décidé de mourir dans trois jours. »

Dès les premières pages de Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste, le ton est donné. La narratrice, une femme âgée à qui l’on a récemment diagnostiqué la maladie d’Alzheimer, s’adresse au lecteur sur le ton de la confidence pour faire le bilan de sa vie. Ayant décidé de planifier son suicide à l’insu de ses proches, elle évoque ses regrets et règle ses comptes en prenant le lecteur à témoin. Oui, elle a raté sa vie. Oui, elle a souvent été lâche, elle s’est laissée allée à une vie conformiste sans oser sortir des sentiers battus. Mais plutôt que de s’apitoyer sur elle-même, Dominique se plait à égratigner son entourage, de ses voisins à ses enfants, en passant par… le lecteur lui-même, qu’elle interpelle à plusieurs reprises.

Une critique de la bourgeoisie brabançonne

Dans Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste, l’autrice de D’innombrables soleils se moque allègrement des travers des grandes familles bourgeoises du Brabant wallon. Dominique a mené une vie conforme aux attentes de sa classe sociale : beau mariage, trois enfants et plusieurs petits enfants, belle maison et vie confortable. Pourtant, au crépuscule de sa vie, elle prend conscience que les seuls moments vraiment heureux, vraiment authentiques, sont ceux qui ont précisément eu lieu hors de ce cadre conformiste. Petit à petit, on comprend que ce rejet de son milieu a un source intime : la perte de sa fille Dorothée, seule à remettre en cause le modèle familial.

Loin d’être glauque, le compte à rebours jusqu’au troisième jour fatidique est plutôt jouissif. L’amertume pleine d’ironie de Dominique et son plaisir à titiller le lecteur font de cette vieille misanthrope un personnage aussi attachant qu’insupportable.

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#Flamboyantcrépusculedunevieilleconformiste #NetGalleyFrance
" C'est la connerie qui nous tuera, bien avant la montée des eaux, les maladies et les flux migratoires, les guerres et les famines. L'humanité disparaitra à cause de son incurable bêtise", voilà le constat que dresse Dominique Biron, octogénaire, bien sous tous rapports à qui on vient de diagnostiquer un Alzheimer et qui a décider de tirer sa révérence avant que sa mémoire ne lui empêche tout geste censé.
Petit manifeste vitriolé, profond, cocasse, avec une sorte de Tatie Daniele qui va régler ses comptes avec tout ce qu'elle a fait, ou plutôt tout ce que la bienséance lui a faire penser, dire, sans jamais réellement donner son propre avis.
Le style d'Emmanuelle Pirotte est fluide, clair, mordant, plein d'un humour grinçant qui fait réfléchir le lecteur.
Faisons nous vraiment ce que nous pensons, ou bien plus souvent faisons nous ce que les autres attendent de nous. Petit bonbon acidulé qui se lit d'une traite.

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En apprenant qu'elle souffre d'Alzheimer, à quatre-vingt-un ans, Dominique Biron décide de partir à son heure et à sa façon : c'est dit, dans trois jours, à 20h00, elle tirera sa révérence. Elle profite du temps qu'elle s'est laissé pour préparer son départ, revenir sur sa vie, dire adieu aux souvenirs de sa fille chérie, Dorothée, morte trop tôt, et à la fille de celle-ci, Victoire. Elle n'éprouve pas vraiment de regrets à l'idée de quitter son fils aîné John ni sa fille Catherine, dont les enfants lui indiffèrent quand ils ne l'exaspèrent pas.

Pendant trois jours, le lecteur accompagnera cette vieille dame indigne, qui osera enfin cesser de se conformer aux attentes de la société dans laquelle elle est née.

Ce roman court et vite lu est écrit de façon limpide. Je ne connaissais pas cette autrice, et j'essaierai sans nul doute d'en lire une autre oeuvre, son style incisif étant plaisant à lire. Il est aisé d'entrer dans la tête du personnage, et de s'identifier à lui jusqu'à éprouver le mépris et l'antipathie qu'il éprouve pour soi-même : Dominique Biron déteste tout ce qu'elle est, depuis son prénom et son nom jusqu'à la lâcheté qui l'a gardée toute sa vie dans les rails fixés par ses parents et par un mari qu'elle a très vite cessé d'aimer.

Le roman expose sans s'y attarder ces thèmes lourds que sont la fin de vie, et le droit de la choisir comme on la veut, le suicide, la vieillesse et ses corollaires - déchéance physique, aliénation mentale, dépendance -, la façon dont une partie de la population a été empêchée de vivre normalement pour en protéger une autre pendant l'épidémie de Covid, l'incommunicabilité, le poids des normes sociales, et l'amour que nous portons ou non à nos enfants et petits-enfants. En somme, un beau ramassis de tabous sociaux sont ici effleurés.

C'est certes fait sans lourdeur, mais aussi sans profondeur, et je ne suis pas sûre qu'il me restera grand-chose de cette lecture passé quelques semaines. Peut-être qu'une lectrice plus jeune en retirerait davantage matière à réflexion.

(Chronique de Mureliane)

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Quelle serait ma réaction face à l’annonce d’une déchéance mentale annoncée ? J’avoue ne pas m’être (encore !) posé la question ! Mais le dernier roman d’Emmanuelle Pirotte (sortie 11 janvier 2024) fait réfléchir…
Dominique Biron, 81 ans, vient d’apprendre qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer. Pour cette bourgeoise bon teint, qui a toujours suivi les codes même si elle n’en pensait pas moins (et se méprisait tout autant pour son manque de courage), c’est le signe qu’il lui faut enfin dire et faire ce qu’elle pense et souhaite. Et ce qu’elle décide, là, tout de suite, c’est que dans trois jours, elle mettra fin avant l’heure au naufrage annoncé.
Ce roman suit donc le déroulement des pensées et des gestes de Dominique pendant ces trois jours. Aura-t-elle, enfin, le courage d’envoyer promener ce (et ceux) qui l’agacent, et d’aller jusqu’au bout ?
Dès les premières phrases, Emmanuelle Pirotte nous fait entrer dans la tête de la narratrice, et le roman se déroule quasi exclusivement en un long monologue caustique, acide, voire même parfois sans filtre, et hilarant. La vieille dame ne mâche pas ses mots, envers ses parents,, ses voisins, son défunt mari, ses enfants, son milieu bien policé et elle-même. Tout se qu’elle a toujours caché, refoulé, pour vivre dans les clous, ressort « cash »… et c’est très souvent jouissif.
Seules sa fille préférée (décédée d’un cancer), sa petite-fille adorée et une de ses sœurs trouvent grâce à ses yeux, justement pour leur courage à vivre différemment.
L’écriture est fluide, incisive, précise comme une aiguille, et cela se lit d’une traite !
J’ai adoré ce roman, à la fois divertissant et qui bouscule quand même pas mal. On se pose beaucoup de questions : cette pensée sans filtre est-elle uniquement due à la maladie ? Après tout, au fond de soi, qui n’a jamais eu des pensées subversives, explosives ?!!
Cela interroge aussi sur la fin de vie, bien sûr, et sur le bilan que l’on peut faire de son existence au moment de la fin.
Doit-on avoir des regrets, accepter nos choix, avoir le courage de les assumer jusqu’au dernier, organiser un baroud d’honneur ?
Si j’ai parfois calé sur certains romans d’Emmanuelle Pirotte, j’avais adoré le roman « Today we live », qui est un de mes coups de cœur parmi mes coups de cœur, et, beaucoup aimé « Loup et les hommes ».
« Flamboyant crépuscule d’une vieille conformiste » fait maintenant partie de ma trilogie de cette autrice. J’espère qu’il en sera de même pour de nombreux autres lecteurs et lectrices.
Merci à l’éditeur et à NetGalley pour cette lecture.

#NetGalleyFrance #lecherchemidiediteur

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C’est le troisième roman que je lis d’Emmanuelle Pirotte et sa plume, très maitrisée, encore une fois, était au rendez vous. C’est fascinant avec quelle habileté elle arrive à nous projeter dans la tete de son personnage. Malheureusement dans ce roman il s’agit d’une vieille dame très aigrie de la vie . Elle est très négative et pessimiste et du coup je ne peux pas dire que j’ai passé un excellent moment de lecture. Toutefois ce récit très original nous fait refléchir et des petits moments cocasses rendent la lecture distrayante.
Merci à NetGalley de m'avoir permis la lecture de "Flamboyant crépuscule d'une vieille conformiste"

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"Trois jours dans la tête de Dominique Biron" - monologue caustique, à la fois bilan d'une vie, règlement de compte, confession sans fard, d'une bourgeoise belge octogénaire qui décide de planifier sa mort.
Un regret, ne pas avoir lu ce texte seule d'une traite. Je retiendrai surtout l'auto-dérision, le coté cash de ce "flamboyant crépuscule".

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Dominique Biron, octogénaire, apprend qu'elle est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Refusant de finir dans la déchéance, elle décide de préparer son départ. Sa mort est son choix, elle veut partir avec panache dans trois jours. Pour cette bourgeoise qui a toujours suivi les codes, c'est enfin le moment de faire ce qu'elle souhaite.
Ce roman suit donc le déroulement des pensées de Dominique pendant ces trois jours. Dominique embarque le lecteur dans un monologue, des divagations au gré de ses souvenirs et de ses idées. Tout ce qu'elle n'a jamais osé dire ressort, elle règle ses comptes. Elle critique notre société, la bienséance et ses codes. La narratrice ne mâche pas ses mots, envers sa famille, son entourage et elle-même. Cette sorte de Tatie Danielle revient aussi sur ses faiblesses, ses manques de courage, ce qu'elle a accepté malgré ses convictions. Elle dresse un bilan subversif et drôle de sa vie de bourgeoise conformiste.
Roman à la fois féroce et plein de tendresse. L'écriture est fluide, piquante comme une aiguille, et cela se lit d'une traite ! Le ton est vif, âpre, sans fioritures. Cette satire sociale au vitriol fait réfléchir le lecteur. Un texte percutant sur un sujet tabou.

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"Dans les années 1960, 1970, alors que je m'emmerdais ferme à tenter de réussir la langue de bœuf sauce madère, d'autres, partout dans le monde, écoutaient Led Zeppelin et jouissaient dans des sous-sols improbables , emmêlaient leurs cheveux, découvraient leur corps et leurs désirs, rencontraient parfois leur moi profond. "


Parfaite petite bourgeoise belge avec toute la panoplie jupe plissée, serre-tête et rang de perles quand elle était jeune, Dominique Pirotte, quatre-vingt-deux ans se lâche enfin. On vient de lui découvrir un Alzheimer et elle a décidé de tirer sa révérence.
Sans fausse pudeur, sans hypocrisie, elle regarde avec lucidité ses proches mais aussi avec elle-même. Les seules qui trouvent grâce à ses yeux  sont sa fille Dorothée qui, trop tôt décédée , avait tenté de l'extraire de sa vie rabougrie et sa petite-fille, Victoire. Victoire, vingt ans qui est la vie même en cette période de coronavirus.
Monologue décapant, mais aussi émouvant,  ce roman nous fait vivre de l'intérieur la maladie qui dérègle les curseurs du temps. Il nous offre aussi une réflexion sur notre civilisation, notre rapport à la jeunesse,  à la vieillesse, à la nécessité de la fiction


Un grand coup de cœur qui file sur l'étagère des indispensables.

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Forcément, j'adore cette écriture au couteau aiguisé. Elle y va cette bourgeoise qui vieillie, à qui on apprend une maladie incurable et, surtout, qui taille un costard à notre société déclinante. Elle ne mâche pas ses mots avant... son crépuscule flamboyant. Le panache des dernières heures.

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