Hazel

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Date de parution 25 août 2023 | Archivage 24 oct. 2023

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Résumé

Une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses. Hazel, c’est son nom, s’automutile et se donne à des hommes le temps d’une nuit, comme de petits abandons volontaires qui la dépossèdent d’elle un peu plus à chaque fois.

Jusqu’au jour où elle rencontre Ian.

L’attraction est immédiate, irrépressible. Au rythme du Paris nocturne et des fumoirs de boîtes de nuit, Hazel et Ian se perdent dans une histoire d’amour vouée à l’échec. Jusqu’à sa fin… inattendue.

Avec une langue décapante et incisive, Sarah Koskievic présente une héroïne tragique qui bat en brèche toutes les recommandations de « bonne conduite féministe » - féminisme dont elle se réclame paradoxalement. Hazel fascine autant qu’elle émeut. Un personnage intense, entre force et fragilité, qui interroge avec férocité les contradictions d’une époque.

Sarah Koskievic est journaliste. Après plusieurs années à travailler pour la presse écrite, elle s’installe en Israël pour occuper le poste de rédactrice en chef d’une émission d’information. De retour en France, elle collabore notamment avec Les Inrocks, Vice, Causette, Uzbek&Rica. Elle est aujourd’hui la productrice éditoriale du podcast « Transfert » (Slate), l’un des podcasts les plus écoutés en France.



Une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses. Hazel, c’est son nom, s’automutile et se donne à des hommes...


Note de l'éditeur

Epreuve non corrigée

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ISBN 9791040116417
PRIX 16,00 € (EUR)

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Chroniques partagées sur la page du titre

"Je crois que je suis né le jour où elle a fait l'erreur de poser les yeux sur moi." avoue l'amant d'Hazel...

"Hazel" est un romance originale de l'autrice Sarah Koskievic qui signe ici son second roman. Il met en scène l'histoire d'une trentenaire désenchantée du nom d'Hazel, héroïne borderline fragile et forte à la fois. J'ai eu le plaisir de découvrir le style incisif de cette autrice en avant première (parution : le 25 août prochain) grâce aux éditions @lamartiniere.litterature que je remercie ainsi que @NetGalleyFrance.

Hazel traîne son ennui et son mal-être depuis son adolescence : elle se met en danger en se scarifiant et fait sa première TS à l'âge de 14 ans. Elle enchaîne les relations amoureuses sans lendemain. Dans un processus d'auto-destruction, elle semble se donner à tous les amants de passage, comme si elle dissociait son corps de son esprit. Car, paradoxalement, Hazel se revendique féministe... Jusqu'à ce qu'elle rencontre Ian avec qui elle va entretenir une relation toxique vouée à l'échec. Qui sortira vainqueur de ce jeu de dupes ?

La structure narrative alterne entre le point de vue de nombreux personnages dont les deux principaux sont Hazel et son ami Romain. Il semble vouloir la protéger de ses pulsions destructrices. Secrètement amoureux d'elle, il multiplie pourtant les conquêtes sans jamais s'attacher à ses partenaires, comme pour se protéger. Ces deux personnages sont les facettes d'un même miroir d'une société en mal d'amour pleine de contradictions.

Le personnage d'Hazel est attachant et émouvant par sa fragilité, mais aussi grâce à sa force : sa décision de partir à Barcelone pour mieux s'épanouir autrement en est la preuve. Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler la fin de l'histoire. J'ai beaucoup aimé la structure cyclique de ce récit original dont le dénouement inattendu est très réussi !

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Le roman est enchâssé dans une scène de mariage mettant l'accent sur l'amour. C'est un roman d'amour extrême dont il est question, mais un roman d'amour et de destruction.
Très peu de personnages dans cette course folle, mais tous sont intenses, avec pour point d'orgue : Hazel, l'héroïne (ou anti-héroïne) éponyme.  Physiquement, la plus insignifiante, celle dont il ne reste que les os et les scarifications mais intérieurement la plus complexe, la plus entière. Celle autour de laquelle gravitent tous les autres personnages et surtout l'histoire.
L'auteure nous offre le portrait psychologique d'une personnalité meurtrie, heurtée par la vie...une souffrance à vif. Pourtant cette jeune femme existe dans la vie de deux hommes qui l'adulent : Son ami d'enfance Romain la connait instinctivement et la comprend parfois. Avec lui, la relation est ambigüe entre non-dits et silence, entre amitié-amour. Puis Ian, la rencontre de sa vie, celui avec qui dès le début s'installe une passion réciproque destructrice, dont ni l'un ni l'autre ne voulaient, dans laquelle l'un et l'autre veut le pouvoir. 
Malgré l'intensité des sentiments, peu de joie dans cette vie, dans ces moments racontés : des moments instants pour se sentir vivants tout en se détruisant. La vie et ses vices : l'alcool, les nuits , les rencontres, les baises...Les mots sont crus, intenses, sans fioriture pour nous décrie cet enfer de vie que porte Hazel, cette écorchée vive dans les bas-fonds de Paris. 
L'auteure se joue du genre du roman d'amour en posant un trio amoureux et en le déplaçant avec brio. J'ai été surprise, autant que les personnages eux mêmes par les réactions d'Hazel, ce personnage aux intentions morbides; par sa capacité à rester vivante détournant un potentiel de destruction vers les autres. 
Le texte m'a entrainé dans la descente aux enfers d'Hazel. Je reste pantoise à la fin du roman n'ayant rien entr'aperçu de la chute, du dénouement et cherchant encore comment l'auteure a pu m'emmener en douceur dans cet imbroglio ! Bravo !

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Hazel, pseudonyme d’Alice, trentenaire paumée qui promène son mal-être avec elle. Hazel, petit oiseau fragile sous une carapace de fille facile. Hazel, image de fille facile zébrée de traces de ses frasques avec la drogue…

Sarah Koskievic met en scène un univers glauque, une atmosphère pesante dans laquelle gravitent des personnages dignes d’un film. Ce roman polyphonique est écrit avec une vigueur qui colle à merveille au scénario. La plume est acerbe, mettant en relief toute la profondeur de cette jeune femme à laquelle on finit par s’attacher.

Merci à NetGalley ainsi qu’aux Éditions de La Martinière pour cette découverte.

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Je découvre avec plaisir cette autrice et cela grâce à NetGalley et aux éditions De La Martinière. Il s'agit du second roman de Sarah Koskievic dont j'ai apprécié le style incisif et la plume acérée, grâce à laquelle elle nous présente Hazel, la trentaine, une femme à la fois peu sûre d'elle et fragile, comme en témoignent les nombreuses cicatrices de scarification qu'elle porte, mais aussi forte, battante et pleine de réussite.
Féministe convaincue et militante, malgré son adolescence compliquée, elle a réussi une école d'architecture avec son ami Romain. Compagnon fidèle, discrètement amoureux de cette femme solaire, il la voit tout à coup changer lorsqu'elle rencontre
Ian, avec lequel elle s'engage dans une romance chaotique et toxique.
Ces trois personnages sont assez emblématiques des contrastes de notre société actuelle : entre besoin d'amour et de relations, individualisme et peur de l'engagement, ils se débattent dans des relations instables.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Hazel, attachante et émouvante, une héroïne imparfaite des temps modernes.

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« Y a pas à dire, Hazel avait réussi un coup de maître ».

Voilà une phrase qui m’a donné encore plus envie de découvrir Hazel, jeune femme trentenaire borderline : mal dans sa peau, mal dans sa vie. Elle va faire la rencontre de Ian, cette relation va être toxique et totalement vouée à l’échec. Son ami Romain, va être spectateur de cette relation, et de la "souffrance" vécue par Hazel.

J’ai beaucoup aimé ce récit, oser parler de ce type de relation dans la vie, peut-être difficile, tant à écrire qu’à lire. Ce livre permet aussi de nous rappeler que la vie n’est pas un long fleuve tranquille.
Ce fut une belle découverte de l’autrice Sarah Koskievic. Merci à NetGalley et aux éditions de la Martinière, de m’avoir permis de découvrir ce roman.

Sortie officielle le 25 Août 2023.

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Atmosphère pesante pour ce roman étonnant qui met en scène des personnages singuliers, plus ou moins attachants, parfois dérangeants. J'ai le sentiment d'avoir été menée par le bout du nez, je croyais avoir bien décodé les sentiments de cette femme et finalement, je me rends compte que je n'ai pas compris sa psychologie et ses motivations profondes. Une lecture intéressante que je ne suis pas prête d'oublier.

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Jeune trentenaire, Hazel souffre d'un profond mal-être. Alors qu'elle essaye tant bien que mal de survivre, elle enchaine les relations toxiques...

Sarah Koskievic nous offre un puissant roman d'amour et d'autodestruction.
Les chapitres alternent les points de vue de Hazel et Romain, son meilleur ami. Quelques rares personnages secondaires prennent la parole et enrichissent l'analyse psychologique de la situation.

La lecture de ce roman est déroutante. J'ai trouvé la narration brute, saccadée, haletante ; Un rythme en parfaite adéquation avec la psychologie des personnages (comme une apnée à vivre).
L'autrice nous dresse un portrait fin et profond d'Hazel. Malgré la noirceur qui l'entoure, on s'attache à elle et on l'accompagne dans sa lutte contre la vie, pour la vie...

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Hazel


Mon avis :

Petite introduction qui a éveillé de suite ma curiosité. Je l'ai lu d'une traite, il ne fait que 181 pages.
Hazel jeune femme de 30 ans est architecte, elle a le mal de vivre, elle ne va pas bien elle enchaîne les relations amoureuses sans lendemain. Son meilleur ami Romain secrètement amoureux d'elle enchaîne lui aussi les conquêtes sans aucun respect pour celles-ci.
Un jour Hazel rencontre Ian et s'est l'amour fou, destructif et toxique. S'enchaîne alors une descente au enfer avec drogue, alcool, sexe...

Le style est incisive et donne le ton, l'écriture est féroce et les dialogues crus. C'est une histoire d'amour terrible destructive.
Hazel est une femme attachante, fragile qui vit toujours sur un fil toujours au bord du précipice. J'aurais aimé comprendre les raisons de son mal-être, mais peut-être n'y en a-t-il pas ?. .
Ian, quel fumier celui-là , je ne l'ai pas supporté.
Romain, fort et fragile à la fois, il m'a parfois agacé et d'autres fois, j'ai éprouvé de la peine pour lui.

J'ai cette petite phrase de fin d'introduction qui m'a trotté dans la tête durant tout le roman "Elle avait réussi un coup de maître ", c'était quoi ? Comment ? Pourquoi ? Et qui Hazel ?
J'ai imaginé beaucoup de fins, mais pas celle-ci qui m'a laissé sans voix ! J'ai dû relire le dernier chapitre pour être sûr que j'avais bien compris... Une fin un peu trop abrupte qui aurait mérité un peu plus de détails.

Néanmoins, c'était une très bonne lecture et j'ai apprécié le style et l'écriture de l'auteur .

En début de roman une playlist de chansons, j'en ai écouté quelques-unes comme les Rolling Stones, Serge Gainsbourg, Clara Luciani. J'ai trouvé que c'était une très bonne idée. Certains apprécieront certainement d'écouter ces morceaux en lisant.
8/10

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💥 Percutant
En trois mots : amour - toxique - sombre

« C’est ça le truc avec les démons, ils se reconnaissent entre eux. »

➡️ Hazel est singulière, libre, lumineuse mais aussi très fragile et sombre. Ce n’est pas forcément le genre de personnage que j’affectionne d’habitude mais je pense qu’on ne peut que s’attacher à elle. Malgré un texte court on constate un certain travail sur les personnages.

« - T’as quand même un peu de marge avant de crever…
-Je sais, ça va être long. »

➡️ On retrouve beaucoup d’humour noir et d’ironie dans la plume. L’écriture est incisive, crue, parfois un peu orale mais ce n’est pas dérangeant, cela correspond au roman.

« Tous me pensaient gibier alors que je me délectais de la dépouille de mes proies. »

➡️ Suivre cette descente aux enfers est quelque part captivant mais aussi pesant, c’est à la fois très noir et plein d’espoir. J’ai apprécié la ou plutôt les manières dont sont abordées les relations toxiques. Attention quelques sujets peuvent heurter certains lecteurs.

Sans oublier une fin surprenante, que j’ai bien aimée malgré un côté un peu rapide.

Merci aux éditions de la Martinière pour ce titre dans le cadre du challenge NetGalley.

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« Je le quittais pour de bon cette fois. Mais peut on quitter ce que l’on ne possède pas »
Le roman s’ouvre sur un mariage. Romain, le meilleur ami d’Hazel la conduit à l’autel, un peu jaloux, un peu incrédule aussi. Romain dont la voix alternera avec celle d’Hazel pour nous raconter cette trentenaire, à la fois flamboyante et dévastée. Depuis l’adolescence elle traîne une dépression chronique qui lui fera enchaîner tentatives de suicides, lacérations et scarifications diverses. Elle subit son existence et pour arriver plus vite à son terme elle fait le choix de la bruler par les deux bouts, multipliant les aventures et les excès en tout genre, jusqu’au jour où elle rencontre Ian. Une rencontre qui fera basculer sa vie de manière inattendue.
.
Coup de cœur pour ce roman aussi addictif que surprenant. La vie d’Hazel c’est la chronique intense et désabusée d’une trentenaire parisienne. Récit de vie d’une parisienne qui cache sa fragilité derrière une armure de provocation. Elle est incroyable Hazel. Battante et abattue, féministe et dissolue, fière et forte et pourtant vulnérable et fragile quand elle succombe à l’amour pour le mauvais numéro. Elle est attachante cette écorchée vive qui se jette a corps perdu dans tous les excès mais que l’amour mettra à terre.
Hazel c’est l’archétype et le reflet d’une génération qui tangue entre euphorie et dépression, qui prône un féminisme décomplexé et qui se débat entre besoin d’amour et peur de l’engagement. Des jeunes qui ont du mal à devenir adulte et qui en même temps rêvent de conformisme dans leurs relations amoureuses.
Un conformisme mis à mal pour Hazel par une relation toxique décrite de façon éclairante, et mettant un coup de projecteur intéressant sur ce fléau insidieux.
La plume de Sarah Koskievic est vive, acérée, crue aussi, et incisive. Le récit est haletant et la construction qui alterne les prises de parole d,Hazel et Romain, mais aussi d’inconnus ou de proches qui croisent leur chemin, permet de décentrer les points de vue et de donner du rythme au récit. Mention particulière pour la fin, totalement imprévue et particulièrement réussie.
Un livre à qui je souhaite de trouver un large public dès sa sortie

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Court roman issu de la collection Rubis chez l' éditeur << La littérature est le sang qui nous bat dans les veines. Elle est notre respiration, notre élan vital. Le rubis, reine des pierres précieuses, est le symbole de ce feu inextinguible qui embrase tous nos écrivains depuis sa création [...] Elle ne publie que les livres qui ont provoqué un choc, une émotion de vie, un arrêt de l' existence sur une phrase. >>

Je me faisais un brainstorming pour essayer de caractériser ce court roman : ça claque, ça percute, ça sent la vodka et la clope froide, ça se fout du romantisme et des relations convenues et établies, ça s' autodétruit, ça cherche les limites...
Hazel est une jeune architecte, un peu par défaut, elle a suivi son meilleur pote dans cette voie là, sa vie n' est que successions d' évènements subits, de coups d' un soir consommés comme des shots d' alcool, de réveils migraineux et ensuqués. Jusqu'au jour où elle rencontre Ian.
S' installe alors une relation à la fois magnétique et malsaine dont le dénouement présagé ne peut être que délétère.

L' autrice nous entraîne avec Hazel dans cette rage de vivre, soutenue par une écriture vive et incisive jusqu' à l'épilogue surprenant mais qui m' a bien plu, apportant le désir de réfléchir et d' échanger sur ces relations qui nous transforment, nous font grandir ou nous pervertissent...

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Merci à netgalley et aux éditions de la Martinière de m'avoir permis de lire ce roman.
Romain à rencontré Hazel en terminale, tout lui a plu chez elle, son caractère, son allure, son insolence....
Devenus adultes, Romain se rend compte qu'Hazel ne va pas bien et il lui passe tout : ses automutilations, sa consommation de drogues, ses relations éphémères avec les hommes.
Hazel sait qu'il est là, qu'elle peut compter sur lui.
Jusqu'au jour où elle rencontre Ian....
Portrait d'une femme fragile, une héroine tragique.
Récit à plusieurs voix qui montre les diverses facettes d'une femme qui transgresse tous les codes.
L'écriture est agréable.
Je n'ai malheureusement pas été séduite par le personnage.

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"Hazel" s'ouvre sur une dédicace qui rappelle furieusement Virginie Despentes, comme une déclaration audacieuse. Et c’est vrai qu’on retrouve un peu l'esprit provocateur et la colère souvent justifiée de cette autrice engagée chez Sarah Koskievic.

L’héroïne du roman, ou plutôt anti-heroine, est une fausse fille facile, une vraie écorchée de la vie. Semblant toujours en sursis, elle multiplie les coups d’un soir avant de tomber sur l’ultime connard, celui qu’elle aura dans la peau et avec qui elle vivra une histoire faite de déchirures et de passion destructrice.

J’aime bien quand c’est court et quand ça claque comme un retour d’élastique de string. « Hazel » est un roman féministe qui sent la clope, la vodka et emmerde le patriarcat. La fin, surprenante voire abracadabrante, se dresse comme un magnifique doigt d’honneur à tous les enfoirés ici-bas. Jouissif donc.

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Le roman s'ouvre sur une scène de mariage qui débute, celui d'Hazel et se termine par cette même scène de mariage qui nous révèle qui elle va épouser.
Entre les deux, nous la suivons, elle et son meilleur ami, Romain. Il est question d'amour mais pas celui des contes de fée, ni même d'amour serein, épanouissant. L'amour est ici destructeurs, cruel, violent, marqué par un rapport de force perpétuel.
Hazel, comme Romain dans une moindre mesure, sont des êtres torturés, qui sont dans l'auto-destruction, un mal-être permanent, une sorte de nihilisme. Hazel est dépressive, camée, alcoolique, à la limite de l'anorexie et a fait plusieurs tentatives de suicide. Et malgré ce tableau peu engageant, elle dégage un magnétisme tel qu'elle ne laisse personne indifférent, y compris d'ailleurs le/la lecteur/trice. L'auteure réussit la gageure de nous attacher à Hazel car derrière cette façade se cache une femme hyper sensible complètement déglinguée.
Tous les personnages de ce roman sont d'ailleurs marqués par la vie, les épreuves, les douleurs. Certains n'apparaissent qu'une fois pour commenter ce qui se déroule sous leurs yeux avec Hazel comme personnage principal. Ces derniers m'ont rappelé les chœurs des tragédies antiques qui donnaient des informations sur la situation, sur l'évolution des personnages.
La fin du roman est surprenante et un peu rapide surtout après la puissance dégagée par le personnage d'Hazel, mise en valeur par un style percutant, cash, sans fioriture à l'image d'Hazel. Roman déstabilisant, dur mais très prenant,qui laisse sa trace une fois refermé.

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Alerte pépite de la rentrée !

Ici, avec "Hazel" Sarah vise plus grand, Sarah se dévoile, Sarah nous donne des frissons et bien que je ne la connaisse pas personnellement, je peux sentir que ce livre lui ressemble. Dans cette histoire, on va découvrir des personnages écorchés par la vie, aux grosses blessures sur lesquelles ils mettent peu de mots, des êtres aimés et aimant à leur façon, mais qui se cherchent. C'est le début de la vie d'adulte pour Hazel et Romain, ils bossent dans la même boîte, ils se sont rencontrés à la fac, à la fois tout et rien ne les rassemble. Mais ils s'aiment. De cet amour pur, à la limite du fraternel. Sauf qu'on le sait, si on ne s'aime pas soi même, on peut difficilement aimer les autres.

J'ai envie de (presque) tout vous dire de ce livre mais il reste pourtant si difficile à résumer. Par son écriture franche, ciselée, poétique, aux problématiques actuelles, ses phrases percutantes ; ce livre ne se raconte pas mais se "vit".
Ce roman choral rentre dans l'intime de ses personnages, un chapitre va nous faire les détester pour mieux les aimer aux suivant. On a envie de ne pas en perdre une miette, de tout souligner. Persuadé que Romain et Hazel trouveront leur chemin, guériront. Le livre s'ouvre et se ferme sur un évènement (censé être) heureux : un mariage. Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.
Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.
Entres Hazel et Romain, on découvre les tranches de vie des personnes qui sont de passages dans leurs vies, les petits instants qui comptent beaucoup.
J'ai souffert avec Hazel, j'ai détesté le comportement de Romain, j'ai apprécié les tournants féministes, j'ai souris aux notes d'humours, j'ai vécu ce livre et je sais que je ne pouvais pas mieux lui rendre hommage. Par mes émotions.
Plus en profondeur, nous pourrions percevoir que cet ouvrage est une dénonciation de cette nouvelle génération totalement cabossée, dépassée par les tendances et les médias, cette génération qui surconsomme et utilise les gens comme des Kleenex ou qui tentent seulement de trouver leur place dans un monde inadapté.
"De toute façon, on est tous le toxique de quelqu'un".

A noter : l'ouvrage s'ouvre sur une playlist. Connection auditive non surprenante de notre autrice et j'ai adoré ce détail.

Bref, un ouvrage qui m'a fait vibrer, j'en voulais encore. J'ai hâte de lire d'avantage de Sarah. Ne passez pas à côté à cette rentrée !

Instagram : lire_en_mariniere
Babelio : lire en mariniere

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Ce second roman de Sarah Koskievic aurait pu s'appeler "Génération désenchantée" au lieu d'Hazel. Hazel et la plupart des personnes que notre héroïne côtoie sont des personnes déprimées( au mieux), excessives ( borderline, addicts) et égoïstes. Je me suis demandée où l'autrice voulait en venir en insistant sur la noirceur des personnages et de l'existence.
Le style est un peu " trash" , assez oral ... Les narrations alternent. Hazel prend la parole, puis c'est Romain, son meilleur ami. Puis Ian , l'amant toxique. Ensuite nous avons d'autres points de vue comme celui de la propriétaire d'un bar ou d'une automobiliste... Pas de narrateur omniscient. On est donc " baladé" au fil des pages...
Mieux vaut avoir le moral pour suivre le parcours d'Hazel ... Et pourtant on sait que mariage il y a aura puisqu'il est annoncé en incipit. Avec qui Hazel se marie- t-elle donc? Les derniers chapitres sont un peu surprenants . Les chapitres sont plutôt court, avec pour titre un titre de chanson.. On espère que le mariage d'Hazel sera heureux, mais un détail met le doute...
Ce roman est original, ce n'est pas ma tasse de thé mais je dois reconnaître que je l'ai dévoré car je voulais savoir comment Hazel s'en sortirait .
Je remercie Netgalley et les Editions de la Martinière de m'avoir permis de découvrir ce roman de la rentrée littéraire en avant-première. (Parution : le 25 août 2023)

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Avis :
Bon roman sur les relations humaines.
Les attentes des femmes et des hommes dans une relation ne sont pas les mêmes.
Certaines de ces relations peuvent être nocives pour les protagonistes.

Hazel et Ian tombent dans leur propre piège.

Conseil :
Je recommande ce roman, il est très réaliste, c'est presque du vécu.
Il y'a de l'humour ce qui permet de s'intéresser à l'histoire.

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Un grand merci à @netgalleyfrance et
aux @lamartiniere.litterature pour la découverte de ce roman.

Hazel est une jeune femme de trente ans. Elle est mal dans sa peau et sombre en un processus d'autodestruction depuis l'adolescence. Après des études en architecture, elle survit.
Hazel cumule les conquêtes jusqu'à Ian. Cette relation sera toxique et destructive.
Heureusement Hazel peut compter sur son meilleur ami Romain.

Voici un roman très sombre. Les souffrances d'Hazel sont dures à lire. Le style de l'auteure est percutant, rapide, agressif.
J'ai été mal à l'aise parfois par cette descente aux enfers, car impuissante au fil des pages à vouloir aider Hazel.
C'est vraiment une histoire qui fait réagir.
J'ai bien aimé le côté féministe du personnage, qui transgresse tous les codes et lève son majeur à la société bien pensante.

C'est une lecture rapide et déstabilisante.

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Il y a énormément de mots qui pourraient décrire ce livre, mais pour n'en citer que quelques un : acéré, féministe ou encore brûlant.

Hazel se dit vide et pourtant, elle brûle d'un feu incroyablement puissant et dévastateur, autant pour elle, que pour ceux qui l'entourent.

Les hommes veulent la posséder, mués d'une obsession malsaine, mais Hazel n'appartient à personne, elle est un électron libre et compte bien le rester malgré la tentation.

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Encore un livre que j’ai découvert en avant-première grâce au Challenge Netgalley !

Le rouge de la couverture sur laquelle se détache un loup dévorant des fleurs m’avait mise en garde. Cette lecture serait un choc. Le doute n’était pas envisageable.

S’il m’était resté un doute infime la dédicace aurait achevé de le lever : … aux fêlées, aux cassées, aux déchues, aux maudites, aux damnées …

Effectivement, l’écriture de Sarah Koskievic est de l’ordre du tatouage : incisive, elle marque, impressionne définitivement.
Hazel est une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres qui traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses. Elle s’automutile, boit et fume plus que de raison, mange très peu, danse beaucoup et se donne à des hommes le temps d’une nuit, comme de petits abandons volontaires qui la dépossèdent d’elle un peu plus à chaque fois.
Jusqu’au jour où elle rencontre Ian. L’attraction est immédiate, irrépressible. Pourtant cette histoire d’amour est vouée à l’échec. Jusqu’à sa fin… inattendue.
Le roman donne la parole à plusieurs personnages et cet aspect choral confère une dimension supplémentaire à ce livre en relançant constamment l’attention du lecteur et en permettant de suivre les scènes sous des angles différents, à la manière d’un kaléidoscope.

Une playlist (décidément cela devient banal) est donnée mais cette fois elle figure intelligemment au début du roman.

Sarah Koskievic est journaliste. Après plusieurs années à travailler pour la presse écrite, elle est partie en Israël pour occuper le poste de rédactrice en chef d’une émission d’information. De retour en France, elle collabore notamment avec Les Inrocks, Vice, Causette, Uzbek&Rica. Elle est aujourd’hui la productrice éditoriale du podcast « Transfert » (Slate), l’un des podcasts les plus écoutés en France.

Avec ce nouveau roman, qui fait suite à La meute, elle affirme son style. On est tenté de la comparer à Virginie Despentes mais sa puissance est toute personnelle. On pourrait tout autant dire qu’il y a du Luc Besson et du Jean-Jacques Benneix derrière de nombreuses scènes.

Je ne me suis ni reconnue, ni projetée dans le personnage féminin principal qui donne son nom au roman. Comme quoi ce n’est pas une condition indispensable pour dévorer et apprécier un livre. C’est l’art de la romancière de nous placer en empathie à son propos. Hazel nous parle sans détour et quand elle exprime (p. 48) j’aurais voulu changer ce monde qui me consume, ce monde qui ne me comprend pas et que je comprends encore moins, comment ne pas compatir ?

Le titre choisi pour accompagner ce moment, La nuit je mens de Bashung est particulièrement à propos.

Hazel est excessive mais touchante, et jamais plaintive, reconnaissant à la fois qu’elle ne supporte plus les gens heureux (p. 126) et qu’elle s’est créé son propre mythe de Sisyphe (p. 149). Son petit ami, Romain, est en phase avec elle, estimant qu’elle est victime d’un vide que rien ne peut combler et son féminisme vengeur et assassin (p. 91).

A certains moments l’écriture de l’auteure a presque des accents poétiques. Ainsi par exemple p. 152 :
Aujourd’hui, j’ai du mal à me souvenir si tout cela s’est vraiment produit.
Peut-être que c’est seulement le fruit de mon imagination.
Acta fabula est.

Aucun doute que Sarah Koskievic aura réussi à maintenir la tension narrative jusqu’au bout et qu’elle saura encore nous surprendre dans ses prochains romans.

Hazel de Sarah Koskievic Editions de la Martinière, à paraître le 25 août 2023
Lu en version numérique de 181 pages

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Il ne sortira que le 25 aout prochain, mais retenez bien ce titre.


Hazel l’insaisissable, la vie en noir, le sourire peint sur les lèvres, les yeux vides sans envie de vivre. Juste attendre ce moment fatidique, libérateur. Les soirs sont dans le noir. Corps à corps. Champs de bataille. Exutoire de tous ses maux.


Ils se rencontrent. L’explosion des sens. L’étincelle naît, rend aveugle, laisse croire que le bonheur est enfin là. Prémices du trou noir dévastateur, collision des atomes crochus. L’effondrement de soi dans cette attente interminable. Bataille de névroses contre ce sentiment abject qu’est l’abandon.


Sarah Koskievic signe un second roman d’une puissance remarquable. L’échiquier de la vie comme table de jeu douloureux mais malicieux. Cette lecture se vit avec une belle intensité, au rythme entraînant et bouleversant. Maux et mots se livrent une bataille charnelle et incisive.


Mon cœur a succombé dès le départ pour cette histoire sombre et lumineuse. Il a reconnu dès le départ cette eurythmie qu’il aime tant.

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Hazel… Un prénom mystérieux et singulier, à l’image des héroïnes de tragédies grecques Andromaque, Antigone ou Médée. Je ne vais pas le nier, ce titre m’a réellement intriguée.

Et Dieu qu’il lui colle à la peau, ce prénom original. Hazel, c’est une trentenaire névrosée, à la vie débauchée, une écorchée vive qui voue un véritable culte à la mort et cherche à en faire la rencontre tous les jours, s’amusant à longer les bords de la falaise telle une funambule. Un geste et tout bascule. Le genre de personne qui ne se sent vivante qu’à travers la brutalité qu’elle s’inflige.

Dès les premières pages, la plume acérée et acide de l’auteure installe un rythme effréné, une lecture en apnée, angoissante, alimentée de surcroit par la violence verbale et le vocabulaire cru employés. Alors que les notes des 4 saisons de Vivaldi résonnaient dans mon appartement, je marquais un temps de pause et réalisais à quel point le mouvement « Estate Impettuoso » collait parfaitement à ma lecture. Comme si les deux étaient faits l’un pour l’autre ! Les notes virevoltantes, la dureté du texte, les envolées lyriques, balayant le coeur de haut en bas, transportaient mes émotions dans un wagon de montagnes russes.

Les yeux rivées sur mon écran à parcourir les lignes de cette ENC, envoûtée, possédée, par les mots et les notes qui s’affolent, accélérant mes palpitations, j’ai savouré aussi les instants de « descente » – au sens propre, comme au figuré – qui marquaient des temps de repos et me permettaient de reprendre mon souffle.

C’est un ouvrage puissant, revendicatif, profondément féministe et féminin. Hazel est à l’image d’un panel de femmes de 2023, trimbalant tantôt les défauts de l’une, tantôt les tracas de l’autre. Il faut être belle mais pas trop, intelligente mais pas plus qu’un homme, gentille mais pas bonne poire, docile mais pas vieille fille, sexy mais pas chienne.

Enfin, j’ai apprécié parcourir Paris la nuit, ville lumière aux histoires sombres. Je peux vous en dire quelque chose...

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En tout début de livre je découvre une playlist et curieuse je m'en vais aussitôt la préparer sur Youtube du coup ce livre je l'ai lu devant mon PC pour écouter en même temps les morceaux qui étaient sous chaque chapitres.

Et bien je peux te dire que l'expérience est fort agréable contre toute attente. Ca en fait un moment de lecture intéressant ont se plonge différemment dans le livre de plus il est assez cours 181 pages et ont sait plus ou moins quel temps de lecture va durer le chapitre en fonction de la musique. Ca donne le ton sur l'ambiance du roman aussi, c'est vraiment très intéressant comme expérience.

Hazel de son vrai prénom Alice est une jeune trentenaire complétement paumé qui depuis 30 ans vit avec un mal être général. D'ailleurs il suffit de voir les traces laissées sur ses bras par les trop nombreuses tentatives de suicide depuis son adolescence. Quand on li se livre ont découvre une Hazel en mode fille facile qui enchaine les coups d'un soir, pas d'attache, impossible dans sa vie elle ne peut pas elle ne veut pas. Pourtant elle a un ami proche Romain qui lui aussi n'est pas stable dans ses relations vu qu'il passe d'une nana à une autre sans regrets, avec lui la femme n'est qu'un objet qui s'utilise et se jette sans scrupule.

Un univers bien sombre, voir même glauque. Heureusement que le roman est court ont se plonge dans la noirceur de cette vie très rapidement , c'est du condensé. Hazel cherche à s'autodétruire entre le sexe, l'alcool, la drogue et son anorexie sa vie est bien compliquée. Elle rencontre quand même Ian mais avec lui c'est un amour toxique, lui même d'ailleurs n'est pas si bien dans ses baskettes pas au point d'Hazel mais quand même.

Pourtant le début de ce roman commence par une scène de mariage donc quelque chose de très joyeux, festif et très vite ont passe à la découverte d'Hazel et de son univers noir. Le contraste est waouh. Tout au long du livre nous la découvrons elle et ses compagnons de route.

Cette fille ont a envie de la sortie de la de la secouer lui dire que la vie est belle qu'elle ne mérite pas tout ca.

J'ai été surprise de la fin où l'ont se retrouve à nouveau à son mariage et où l'ont découvre son futur mari.

Merci pour cette découverte #netgalley et #leséditionsdelamartiniere car sans ce challenge je n'aurais surement pas lu ce livre.

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Mon avis sur "Hazel" est beaucoup plus mitigé que ce que j'aurais cru avant de l'entamer. En son cœur, une héroïne qui noie ses souffrances adolescentes entre sexe et alcool, avant de succomber à la pire des emprises, dans un parcours de ce type de personnages absolument éculé au cours de ces dernières rentrées littéraires.

Et pourtant, je ne soulignerais jamais assez à quel point j'adhère en tous points à ce que le roman dit du traumatisme, des relations, de la violence, mais j'aurais désespérément aimé une héroïne qui s'éloignerait de Despentes.
Car ce qui est proposé ici est un très long portrait, mais pas une plongée au plus profond des cicatrices d'Hazel, qui pourtant vit mille et unes émotions qu'il est effectivement crucial d'appréhender.

En somme, je dois reconnaître que l'ouvrage, aussi révoltant soit-il, n'a pas su, à titre personnel, tirer son épingle du jeu. Malgré tout, je saurai le recommander à un public qui chercherais une nouvelle autrice féministe, puisqu'elle est tout de même investie d'une réelle radicalité.

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Je regarde cette histoire depuis l’extérieur. Je me sens tellement éloignée de l’univers d’Hazel, jeune femme dont le mal être est tellement profond qu’elle n’aspire qu’à une chose : s’auto-détruire, et le plus vite sera le mieux pour elle. Scarification, tentative de suicide ont marqué son adolescence sans que personne ne trouve le moyen de l’aider, ne serait-ce qu’un peu.
Pourtant, dans les premières pages du roman, nous découvrons qu’elle est sur le point de se marier mais avec qui ? Son meilleur ami, Romain, celui qui a assisté à ses années de désespérance, la conduit à l’autel. Mais qui épouse-t-elle, elle qui a enchaîné les relations sans lendemain ?
Au cours des pages qui suivront, fortes, percutantes, nous découvrons la relation toxique qu’Hazel entretient avec Ian, relation aliénante, étouffante, dont le dénouement ne peut qu’inquiéter le lecteur. Hazel parviendra-t-elle à se défaire de cette emprise ? Et Ian, peut-on attendre quoi que ce soit de positif de lui ? Il est difficile de lâcher la lecture de ce livre qui nous entraîne dans une spirale de souffrance, de dépendance au côté d’Hazel dont la vie professionnelle est aussi réussie que son psychisme est en lambeaux. Tout comme la meute, premier roman de l’autrice, Hazel va à cent à l’heure, parce qu’il faut – aussi – se dépêcher avant que la vie ne vous rattraper.
Merci à Netgalley et aux éditions La Martinière pour ce partenariat.

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Livre lu dans le cadre du Challenge Netgalley 2023 #ChallengeNetGalleyFR @NetGalleyFrance @NetGalleyFR

Ce livre est comme une bombe à retardement, je l'ai lu le souffle court, entre angoisse et résignation.

C'est brutal, violent et sans filtre.

Une jeune femme, trentenaire, qui espère voir arriver la fin de sa vie. Elle se mutile, cumule les conquêtes et puis elle croise l'amour et enfin elle se sent vivante.

Oui mais, c'est un amour toxique. Une relation qu'elle devrait fuire et qui la pousse dans ses retranchements.

Mais jusqu'où ira cette histoire...

Des chapitres qui donnent leurs voix à chaque personnage et qui rend l'histoire encore plus noire.
Un livre qu'on peut adoré ou détester, tellement il malmène.
L'écriture incisive de l'auteure y est pour quelque chose et je pense que c'est l'effet recherché.
Une histoire d'existence,de relationnel où les personnages se testent, se cherchent, se bousculent.
Je suis touchée par la façon dont le roman est mené même si l'histoire m'a quelque peu ébranlée.

Et vous, vous connaissez l'auteure ?

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Je ne bouderai pas mon plaisir : ce fut une belle découverte.

Pour autant, Hazel n’est pas précisément un roman solaire et enjoué.

L’autrice emmène plutôt le lecteur (ou la lectrice) dans le malaise et le mal-être sans fond de cette jeune femme très belle, féministe à sa façon, dans un jeu de dupe où chacun fait sembler de manipuler l’autre alors qu’il est sa proie … ou joue la faiblesse pour mieux manipuler son bourreau.

L’intrigue se déroule dans des endroits parisiens friqués le jour et dans des arrondissements plus glauques la nuit pour s’achever dans une Barcelone qui ne se départ jamais de sa chaleur légendaire.

Si les protagonistes avaient été des punks cradingues on aurait pu comparer Sarah Koskievic à Virginie Despentes à ses débuts, mais ce sont des architectes bobos qui tournent davantage à la coke qu’à des drogues plus prolétariennes, ce qui ne change pas grand chose à la misère affective et sexuelle dans laquelle ils ne cherchent même plus à s’épanouir au bout du compte.

Tout cela n’est donc pas follement guilleret, mais sonne en revanche pathétiquement authentique (ou l’inverse).

Hazel est une femme en souffrance, on ne connait pas les raisons des traumas qu’elle trimballe comme des oriflammes mais on n’a pas besoin de tout savoir …

Seule la fin sonne d’une façon étrangement lumineuse, presque drôle, comme l’ombre de la lune dans une nuit ténébreuse.

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Hazel de Sarah Koskievic
Coup de cœur
Dès la première page, je découvre la playlist originale, l’autrice déroule des titres qui m’interpellent. Elle m’ invite à découvrir ce court roman avec ferveur.
J’ai vraiment apprécié la particularité, le rythme le découpage du livre. Des chapitres courts, sans fioritures juste ce qu’il faut pour nous happer, nous lecteurs, lectrices, afin de continuer à disséquer la vie et le ressenti de cette étrange femme . D’autres personnages, attachants, gravitent autour d’elle ou d’eux c’est selon. On fait également connaissance avec le « Paris by Night » : drogue, sexe and Rock and Roll.
Hazel, cette jeune femme incisive, intelligente, forte et fragile à la fois rencontre Ian et tout bascule… Relation toxique ou passion dévorante ?
Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions #delamartiniere pour la découverte de ce roman #Hazel

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Roman coup de poing, cru, direct, sans fioritures, âmes sensibles s’abstenir.
Personnellement j’ai beaucoup aimé mais à mon avis, les avis peuvent être divergents.
La vie amoureuse d’une jeune femme, Hazel, est retranscrite du point de vue de divers personnages, que ce soit le meilleur ami, la patronne d’un bar, une inconnue espagnole qui la renverse en voiture, l’amant du moment, etc.
Sur Hazel, ils portent un regard extérieur et pourtant criant de vérité.
La vie compliquée d’Hazel, sa volonté de s’autodétruire en permanence en font une jeune femme énigmatique qui sort du lot et attire les regards ou fait fuir, c’est selon.
Un roman qui ne laissera pas indifférent.

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#Hazel #NetGalleyFrance
Avant tout merci à NetGalley France et aux Editions de La Martinière pour m'avoir permis de lire ce livre avant sa sortie, le 25 Aout prochain.
Qui est Hazel? Une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses. Hazel, c’est son nom, s’automutile et se donne à des hommes le temps d’une nuit, comme de petits abandons volontaires qui la dépossèdent d’elle un peu plus à chaque fois. Elle se présente aux autres sous les traits d'une femme à la peau quasi diaphane, qui semble paumée, abimée par la vie, certains la voient comme une toxicomane, mais en fait ce n'est qu'une apparence.
Hazel comme sont nom, noisette a une carapace, mais inconsciemment pour ne pas se faire de mal elle a choisi de faire comme la pierre au milieu de la rivière, elle supporte le passage et l'érosion de l'eau, mais un jour l'érosion atteint le cœur.
Un roman Choral qui mêle les voix de Hazel et de son meilleur ami Romain, mais aussi d'inconnus, qui ne connaissent rien d'elle.
Ce roman fort bien écrit, cru, dur, limite dérangeant joue entre apparence et connaissance.
Les personnages sont présentés tous de façon très réaliste, ils ne laissent pas de place à l'imagination, et parfois même à bien peu d'empathie, mais c'est volontaire, pour pousser le lecteur jusqu'à ses derniers retranchements, où finalement l'apparence n'aura plus sa place seule la réalité subsistera, et à la fin vous découvrirez qui est Hazel et surtout qu'elle s'est trouvée, un cheminement dur mais nécessaire pour sortir de l'enfer dans lequel elle était tombée.

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Hazel, une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses.
Hazel, c’est son nom, s’automutile et se donne à des hommes le temps d’une nuit, comme de petits abandons volontaires qui la dépossèdent d’elle un peu plus à chaque fois.
Elle boit et fume énormément.
Elle a un meilleur ami qui s'appelle Romain aussi torturé qu'elle et avec qui elle passe les soirées du jeudi.
Ils ont fait les mêmes études d'architecture et on devine que Romain est amoureux d'Hazel mais ne lui avouera pas.
Jusqu’au jour où elle rencontre Ian.
L’attraction est immédiate, irrépressible.
Au rythme du Paris nocturne et des fumoirs de boîtes de nuit, Hazel et Ian se perdent dans une histoire d’amour vouée à l’échec. Jusqu’à sa fin… inattendue.
Ce livre se lit vite, je l'ai lu en deux jours.
Chaque chapitre commence par une référence musicale.
Cette histoire est sombre. Le personnage d'Hazel est difficile à cerner. La lecture est dérangeante et interroge sur le mal être et l'auto destruction
Elle passe son temps à s'auto détruire, boire, fumer et «baiser» pour continuer à vivre dans sa mélancolie.
Je n'ai pas d'avis arrêté car l’histoire m' a laissé perplexe, je ne sais pas si j'ai aimé ou pas et la fin m'a vraiment surprise. Je m'attendais à tout sauf à ça.
Merci à NetGalley ainsi qu'aux Éditions De La Martinière pour cette découverte qui sort en librairie le 25 aout 2013.

Lire ma critique de «Hazel» de Sarah Koskievic. #Hazel #NetGalleyFrance

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Hazel et Romain sont deux jeunes adultes perdu.e.s dans une société qui leur a pourtant apporté de "bonnes places", loin de la misère financière et pourtant pleinement dans la crainte des lendemains décevants, de ceux qui désenchantent.
Romain commence par nous présenter Hazel, une jeune femme à tendance dépressive, belle et désœuvrée, malgré son poste d'architecte, ses accoutumances et ses soirées à n'en plus finir. Hazel prend ensuite la parole, confiant son malaise et son manque d'empathie pour la vie de couple. Sauf que voilà, Hazel rencontre Ian et la passion incandescente est en marche... Ce couple adultère va bousculer les a priori de Romain, d'Hazel, et des lectrices et lecteurs.

Le style est fluide, agréable, travaillé, percutant. Sarah Koskievic réussit en quelques phrases à planter les décors et les personnages (par exemple pour Denise, patronne de bar). L'autrice propose un mélange de voix : les deux personnages principaux se racontent au fil des courts chapitres, et des personnages secondaires (patronne, client et cliente de bar, conductrice nocturne...) interviennent de façon impromptue. Ces apparitions furtives apportent une dynamique intéressante au rythme, à l'histoire et aux réflexions qui en découlent. Sarah Koskievic invite aussi des voix plus musicales : un titre de chanson est attribué à chaque chapitre consacré aux personnages principaux. J'ai apprécié cette proposition de playlist (et je recommande vivement d'écouter les morceaux au fil de la lecture !)
Sarah Koskievic décrit avec brio cette génération sur-désenchantée, qui déchante sans raison dans ses quêtes de pouvoir, de sens et de pseudo-libertés. Pour finir, j'ai beaucoup aimé le retournement de situation final, même si je m'attendais un peu à un tel dénouement (un brin tiré par les cheveux...), la conclusion est bien amenée et aussi caustique que l'ensemble du roman.

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Merci à  @netgalleyfrance et @editionslamartiniere pour ce service presse.
#NetGalleyFrance
#Hazel

Quelle femme étonnante.
Hazel désenchantée, transgressive, qui prend quand elle laisse croire qu'elle donne. Elle ne croit pas en l'avenir, supporte tout juste le présent et se laisse porter par chaque journée. Être éthéré, fine, maigre, presque fantomatique, elle ne s'attache pas et attend de disparaître.

C'est un roman original, une héroïne comme je n'en avais jamais vue. Elle se sent vivante le temps d'une étreinte et le dit :
"Je veux me noyer dans les draps et m'oublier. Qu'on me donne un moment de pur plaisir, pour me souvenir, encore, que je suis vivante."

Pourtant elle ne veut surtout pas plus de la part des hommes. Femme-objet et chasseresse tout à la fois, elle est tout en contradictions.

C'est un récit à plusieurs voix : Hazel, l'ami, l'amant, quelques gens croisés au hasard de ses sorties. À se vouloir détachée de tout, elle devient terriblement attirante.

La plume est belle, visuelle, sensorielle et sensuelle.
Une lecture qui m'a sortie de mes habitudes et qui m'a beaucoup plue. Sa fin m'a même séduite.

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