Nous sommes les sorcières
par Guillemette de la Borie
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Date de parution 11 mai 2023 | Archivage 25 sept. 2023
Presses de la Cité | Terres de France
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Résumé
Qui est cette femme à la beauté étrange, yeux cristallins et cheveux en cascade, qui s’installe à Prends-Toi-Garde, ferme en ruine dont elle a hérité au cœur de la forêt périgourdine ?
Que cherche-t-elle à fuir là, sans homme et sans métier ?
Un jour, parce qu’elle use d’instinct de son don de « coupeuse de feu », la rumeur enfle : Sylvia Labrousse est une sorcière ! Son quotidien est rude, entre dépression, solitude, manque de ressources et harcèlement de certains. Et pourtant… Au fil des jours, en symbiose avec la nature, Sylvia surmonte les épreuves passées, renoue avec le goût de vivre. Grâce aux cahiers retrouvés de sa grand-mère guérisseuse, elle expérimente les secrets des plantes qui soulagent les maux de ceux qui viennent jusqu’à elle. Comme Sybille, étudiante infirmière...
Une ode moderne et sensible aux femmes, « sorcières » de tout temps, qui prône l’humain, la nature, la transmission.
Qui est cette femme à la beauté étrange, yeux cristallins et cheveux en cascade, qui s’installe à Prends-Toi-Garde, ferme en ruine dont elle a hérité au cœur de la forêt périgourdine ?
Que...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782258201606 |
PRIX | |
Disponible sur NetGalley
Chroniques partagées sur la page du titre
Avec « Nous sommes les sorcières », l’autrice nous entraîne dans le fin fond du Périgord, à Prend-Toi-Garde, dans une vieille cabane abandonnée, qu’une jeune femme, Sylvia, a hérité de sa mère et dans laquelle elle décide de s’installer après avoir quitter Paris soudainement.
Elle va ressentir l’influence de sa grand-mère, dénommée comme elle, qui vivait au fin fond des bois et était connue comme une sorcière. A la recherche de ses origines, tout en luttant pour sa survie dans un environnement hostile, elle va découvrir les carnets de sa grand-mère et les secrets des plantes et des arbres.
Les gens vont s’inviter chez elle pour lui demander de l’aide pour une brûlure, un mal de dos, de l’eczéma …
Un très beau roman sur les femmes guérisseuses que l’on surnommait « sorcières » avec l’histoire du Périgord en arrière-plan. L’autrice nous embarque avec elle dans la découverte et l’initiation de Sylvia de ses « pouvoirs », sa survie en milieu hostile dans un lieu dégradé, éloigné de tout, des gens comme de la technologie moderne. Un roman d’initiation avant l’acceptation de soi et une paix intérieure enfin trouvée.
J’ai apprécié la plume de l’autrice, légère, qui nous dévoile l’histoire de ces femmes dans le Périgord, tout en gardant un ton léger et humoristique.
Encore une belle découverte !
Ma note : ⭐️⭐️⭐️⭐️/5
Au plus mal, elle vient se terrer chez elle, dans la maison de sa grand-mère décédée depuis des années. La maison est délabrée mais elle recèle des trésors. Et une nouvelle vie au plus près de la nature s'impose d'elle même. Mais l'hiver est rude pour qui n'a pas l'habitude de la campagne sans confort, les provisions, les réparations, le bois... tout vient à manquer...
C'est là qu'elle va découvrir le trésor en elle , le don , l'écoute, la sensibilité héritées de cette grand-mère dont elle ne sait rien.
C'est un très beau roman sur le partage, la vie, la nature qui ne peut pas laisser indifférent. A dévorer passionnément.
Merci pour cette merveilleuse lecture
Nous sommes les sorcières, Guillemette de La Borie
Je me suis sentie littéralement happée par cette histoire ensorcelante, pourtant je n'avais qu'une envie… la faire durer le plus longtemps possible pour rester dans cette ambiance un peu magique et le tempo lent de son intrigue.
C'est presque un roman de terroir, car on sent que Guillemette est amoureuse de ce Périgord qu'elle décrit. Je crois que je l'aime aussi comme ça mystérieux, envoûtant, intemporel… C'est définitivement un bel hommage à sa région natale !
De quoi parle-t-on aujourd'hui lorsqu'on évoque une sorcière ?
L'histoire a façonné un imaginaire collectif peu reluisant, ces femmes étaient pourtant de véritables savantes : elles avaient une connaissance pointue du pouvoir des plantes avant même que la pharmacopée moderne ne s'en empare.
Avec leurs remèdes "magiques", elles soignaient surtout les "problèmes" des femmes et ça dérangeait forcément l'establishment masculin !
Il ne faut pas oublier que la première doctoresse française, Madeleine Brès, ne le fut qu'en 1875 (et encore, on lui imposa de se dévouer exclusivement à la pédiatrie !).
On ne voulait pas de "femmes médecins" alors on s'est déchaîné sur les guérisseuses en leur attribuant des dons maléfiques et surtout en en faisant des parias.
Mais si on écoute les légendes locales, chaque village a son histoire de guérisseuse, et elles démontrent que ce sont le plus souvent des femmes bienveillantes et intuitives qui respectaient simplement le rythme des saisons et pratiquaient ce qu'on appelle finalement aujourd'hui la "médecine douce" !
Dans le roman de Guillemette de La Borie, une sorte de parallèle se crée entre la sorcière paria et la femme harcelée en entreprise qui s'isole.
Après un traumatisme, son héroïne, Sylvia, va fuir et trouver refuge dans la maison de sa grand-mère dont elle est l'héritière. Elle va ainsi se confronter à elle-même dans un environnement naturel et sauvage qui n'a strictement rien à voir avec la vie qu'elle menait à Paris. En même temps, elle va aussi découvrir les "indices" du savoir ancestral que possédait son aïeule, car tout ici est resté "dans son jus".
Mais cette femme qui arrive dans cette propriété délabrée est regardée d'un mauvais œil.
On la trouve étrange, peut-être est-elle aussi dangereuse ?! Sylvia va se recroqueviller un peu plus et ne plus sortir de son nouveau domaine de "Prends-Toi-Garde".
Heureusement, tout le monde n'est pas aussi partial, et Sybille, jeune étudiante infirmière, va être touchée par la fragilité sous-jacente de Sylvia…
Cette histoire me touche car je crois finalement qu'elle est un peu l'histoire de toutes les femmes qui ont eu à subir et à se reconstruire.
Laissez-vous happer par ce souffle et cette rencontre car c'est un roman sororal tout simplement magnifique et d'une belle intensité qui donne envie de se créer un "jardin de sorcière" et en tout cas de revenir à plus de naturel, au rythme des saisons. Un beau coup de cœur.