Les Orphelines du mont Luciole

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Date de parution 4 janv. 2023 | Archivage 4 janv. 2023
Les Avrils | Littérature française

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Résumé

Des champs sauvages, trois fermes, une école à classe unique à l’ombre d’un orphelinat abandonné. Au village, on dit que toutes ses pensionnaires y sont mortes d’un coup, fauchées par la grippe espagnole au lendemain de la Grande Guerre. On ne sait rien de plus. Une enfant refuse l’oubli. Les orphelines sont ses fées. Alors, quand des promoteurs débarquent pour construire un lotissement à l’endroit de leurs tombes, elle promet de revenir, adulte et conquérante. De sauver la colline et ses légendes.

Des champs sauvages, trois fermes, une école à classe unique à l’ombre d’un orphelinat abandonné. Au village, on dit que toutes ses pensionnaires y sont mortes d’un coup, fauchées par la grippe...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782383110026
PRIX 20,00 € (EUR)
PAGES 208

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Chroniques partagées sur la page du titre

Un petit village dans les monts du lyonnais dans les années 80; une enfant esseulée est attirée par un orphelinat abandonné dont toutes les occupantes seraient mortes au même moment de la grippe espagnole en 1818; les orphelines deviennent des amies imaginaires, qu'elle voit comme des fées protectrices. Elle leur parle, va sur les quelques tombes qu'elle a pu retrouver et leur promet de préserver l'endroit où elles ont vécu et où elles reposent. Une trentaine d'années après elle revient s'installer dans la région mais les promoteurs ont défiguré la région et l'orphelinat va être transformé en logements. Mais ce retour à son enfance lui donne la force de partir à la recherche de ses origines, de son histoire familiale qui semble venir d'Espagne comme cette grippe qui a tué ses fées.
Ce roman est construit en deux parties : la première, particulièrement développée, sur l'enfance près de l'orphelinat, la deuxième très courte comme si l'auteure refusait de sortir de l'enfance, de l'émerveillement, de l'imaginaire.
Le thème de l'héritage, de la transmission est central dans ce roman, pas uniquement familial mais aussi celui des pierres, des lieux, de celles et ceux qui y ont laissé leur empreinte. C'est une vibrante plaidoirie pour la préservation de la mémoire.
L'écriture est magnifique, poétique, imagée et nous emmène aux côtés de la petite fille dont nous partageons les émotions, les espoirs; mais j'ai, cependant, trouvé ce roman trop descriptif, j'ai regretté l'absence totale de dialogues qui aurait donné plus de vie à ce texte.

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Le village de Sorcelin, sur les monts du Lyonnais, dissimulé au monde par un orphelinat abandonné et son château blanc.
Imposantes bâtisses devenues personnages à part entière de cette histoire, les longues descriptions qui en sont faites font de ce texte un vrai roman d'atmosphère où les bâtiments donnent son coffre au récit. Démonstration est faite que rien ne raconte mieux les histoires que les lieux, que les murs.

L'orphelinat se fait le théâtre de tous les possibles dans l'imagination de la jeune narratrice au nom espagnol. Des orphelines toutes mortes d'un coup devenues fantômes, fées et partenaires de jeux, un pensionnat qu'il faut à tous prix sauver de l'appétit sans bornes des promoteurs immobiliers… les souvenirs d'enfance deviennent les obsessions de l'adulte. Il faut comprendre et faire parler les pierres qui ont été témoins des vies qu'elles ont abritées.

Le récit fourmille, les bonds dans le temps sont fréquents, les digressions également mais cela contribue à cette atmosphère unique et foisonnante : le passé, les souvenirs et absurdités de l'enfance, les croyances d'il y a 100 ans et les actuelles, les ravages des guerres et des épidémies, la fête des Lumières… Toutes forment finalement un puzzle aux pièces inséparables, contribuent au portrait de ce village et des familles qui l'ont habité.
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De sa plume descriptive, métaphorique et souvent poétique, Isabelle Rodriguez donne vie aux objets, à la nature, aux espaces et aux souvenirs qui sont les siens. Vivant et immersif, le récit appelle aux 5 sens, les descriptions sont visuelles et colorées, les odeurs enivrantes et nos doigts effleurent les matières.
Un roman délicat et envoûtant autour de l'inépuisable sujet de la transmission.

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