Dans la gueule de l'ours

Lu par Guillaume Orsat
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Date de parution 10 août 2022 | Archivage 2 oct. 2022
Audiolib | Policier / Thriller

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Résumé

Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel mexicain de la drogue qu’il a trahi. Mais la découverte de la carcasse d’un ours abattu vient bouleverser son quotidien : s’agit-il d’un acte isolé ou d’un braconnage organisé ? L’affaire prend une tout autre tournure quand de nouveaux ours sont retrouvés morts, affreusement mutilés.

Rice décide alors de mener l’enquête et met au point un plan pour piéger les coupables. Un plan qui risque bien d’exposer son passé.

James McLaughlin signe un premier roman époustouflant. Au-delà d’une intrigue qui vous hantera longtemps, l’auteur s’empare de questions essentielles : comment la nature et l’homme se transforment-ils mutuellement ? Quelle est la part d’animalité en chaque être humain ?

Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel mexicain de...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035411374
PRIX 23,45 € (EUR)
DURÉE 11 Heures, 7 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

L'ouvrage:
Rice Moore est en cavale. Il n'est pas recherché par les autorités, mais par quelqu'un qui veut sa peau. Soucieux de discrétion, il se fait embaucher comme gardien d'une réserve dans les Appalaches.
Un jour, un homme lui montre la carcasse d'un ours abattu. Rice finit par en trouver d'autres, mutilées. Il décide de piéger les coupables.

Critique:
Ce roman m'a beaucoup plu. L'auteur s'aventure dans des zones sombres, ce qui est très réaliste. En effet, Rice, par exemple, est sympathique, tient à bien faire son travail, veut lutter contre l'injustice... Cependant, il a une part d'ombre, et elle ne se résume pas seulement aux absences qu'il a parfois.
Il est capable d'actes très durs. Sarah lui en reproche d'ailleurs un, arguments à l'appui. Je dois reconnaître que concernant cet acte, les deux points de vue se défendent. En outre, il aurait été préférable, pour les gens comme Sarah et moi, que Rice livrât «le gamin» à la justice. Certes, mais il est évident que celle-ci n'aurait rien fait. Ce n'est pas le seul moment du roman où Rice fait des choses qui (pour le dire sans trop en dévoiler) sont à remettre en question. Et c'est dans ces situations que le lecteur se demandera: qu'aurais-je fait à sa place? Cependant, il y a d'autres faits qu'il règle de manière plus civilisée.
Ses relations avec ses pairs ne sont pas toujours simples. J'ai quand même l'impression qu'à la fin, Boger et lui se comprennent... surtout parce que je pense que ce que Boger fait en prétextant que Rice a une dette envers lui est plutôt un cadeau qu'il lui offre...

James McLaughlin a donc créé un personnage très complexe, et son intrigue l'est également. Le braconnage des ours est le point de départ de plusieurs thèmes, notamment celui de l'homme et la nature. À quel point l'homme peut-il communier avec la nature sans tenter de la dominer, ou sans être aspiré par elle?
Jusqu'où l'homme irait-il pour préserver la nature? Jusqu'à quel stade de destruction de la nature irait-il pour s'enrichir?
Je n'ai trouvé aucun temps mort. Les événements s'enchaînent avec fluidité, les effets de surprise sont réussis... Quelques chapitres sont des retours en arrière. Ils expliquent certains éléments du passé de Rice.
Enfin, James McLaughlin est de ces auteurs qui font des prologues intéressants. En effet, son prologue, tout en mettant le lecteur dans une certaine ambiance, lui montre tout de suite que Rice vit des choses très rudes, et de quoi il est capable. Et bien sûr, il est à l'inverse de ces insipides prologues dont les événements se déroulent en plein milieu d'un moment clé, moment que nous ne retrouvons que vers la fin du livre.

La version audio que j'ai entendue a été enregistrée par Guillaume Orsat.

Je connais Guillaume Orsat en tant que comédien de doublage. Étant donné que j'apprécie son travail dans ce domaine, j'ai sauté de joie quand j'ai vu son nom apparaître sur des notices de livres audio. Dans ce roman, il n'a pas déçu mes attentes. Il joue les sentiments des personnage sans excès. Il évite tous les écueils, comme par exemple, une tessiture aiguë pour les rôles féminins. Il modifie parfois sa voix pour certains rôles, et il m'a impressionnée, car on dirait vraiment que quelqu'un d'autre parle. Je pense notamment à la voix qu'il fait au shérif Walker. Il aurait été à côté de moi, je l'aurais applaudi.
Enfin, je ne peux terminer cette chronique sans souligner qu'il fait partie de ceux qui prononcent correctement «gageur».

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Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel mexicain de la drogue qu'il a trahi. Mais la découverte de la carcasse d'un ours abattu vient bouleverser son quotidien. Rice décide alors de mener l'enquête et met au point un plan pour piéger les coupables. Un plan qui risque bien d'exposer son passé.

Le livre est très dense. Il y a beaucoup de descriptions de l’atmosphère, de la réserve de Turk Mountain et de l’environnement. Mais cela n’enlève rien à l’intérêt de ce premier roman de l’auteur : On est entre Thriller et Natture writing, sur fond d’écologie.

L’auteur nous entraine sur la piste de braconnier spécialisé dans la revente de vésicules d’ours. Et le combine à la main mise sur le marché de la drogue du cartel mexicain. On entre dans un univers violent et sombre. Certains passages sont assez rudes et noirs (viol, torture, combat…) A cela, il faut ajouter une immersion dans le monde sauvage. Un retour à l’animalité de l’homme (sous toutes ses formes), l’ensauvagement et le rapport de l’homme à la nature.

Je vous le recommande !

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Il n'est pas facile de proposer des thrillers qui sortent de ce qu'on a déjà lu tant et tant de fois. Dans la gueule de l'ours, a réussi à me transporter dans une lecture d'une fraicheur qui fait du bien. L'éco-Thriller, je pense que cette catégorie existe, sinon on va l'inventer.
Mais au delà du coté éco, la force de ce roman est celle de son personnage phare, Rice Moore. Personnage puissant, qui dégage une énergie folle, qui à elle seule donne de l'épaisseur à la lecture.

Dans la version audio, que je viens de terminer, l'interprétation parfaite du lecteur, permet de vivre intensément l'histoire et de vibrer à chaque moment, aussi fort que si on était entrain de lire la version papier.



Merci à NetGalley et Audiolib

#Danslagueuledelours #NetGalleyFrance

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Depuis six mois, Rice Moore est le gardien et responsable scientifique d’une réserve naturelle et privée de 7000 arpents, à Turk Mountain, en Virginie. C’est à dessein qu’il a choisi ce poste isolé, en espérant que ceux qui sont à sa recherche ne seront pas en mesure de l’y retrouver.
Mais l’irruption d’un visiteur inopiné, un ramasseur de champignons aux allures de vagabond, qui n’a rien à faire sur la réserve, va l’obliger à sortir de sa tanière. L’homme le conduit en effet auprès d’une carcasse d’ours et lui assure en avoir vu plus d’une douzaine d’autres, toutes privées de l’extrémité de leurs pattes avant et de leur vésicule biliaire. Rice découvre ainsi l’existence d’un trafic illégal lié à une demande asiatique et décide d’y mettre un terme. Mais il ne mesure pas les difficultés et l’hostilité qu’il va rencontrer en tentant de s’opposer aux rudes chasseurs et braconniers du coin, qui n’ont jamais accepté l’existence de la réserve …

Ambiance nature et rednecks pas commodes garantie, avec ce polar qui a remporté en 2020 le Grand Prix de littérature policière et que j’ai eu grand plaisir à audiolire.
Le comédien Guillaume Orsat prête au livre sa voix de conteur, grave et agréable, modulée pour s’adapter, lors des dialogues, au ton des divers interlocuteurs. Je ne suis pas bien accoutumée à la lecture audio et je crains toujours de perdre le fil en laissant mon esprit s’évader, bercé par la voix qu’il finit par entendre au lieu d’écouter. Ici, ça ne pouvait pas être le cas car la lecture était captivante : les notations descriptives, sans être trop abondantes (au point de lasser le lecteur qui attend la suite de son récit), permettent de se sentir sur place, dans cette réserve dont on perçoit les frémissements et respirations, les aspérités et rugosités aussi, on vit à son écoute, à l’image de Rice, au point que celui-ci, d’ailleurs, finit par moments par être emportée par elle, comme dans des espèces de transes chamaniques.
Rice sera rejoint par Sarah, la précédente gardienne du domaine, qui a dû quitter son poste dans des circonstances dramatiques. Tous deux se livreront à une incursion dans un endroit préservé et normalement interdit, au sein de la réserve, en prenant des risques tels que le lecteur ne pourra que frémir en écoutant le récit de leur progression.
Ce ne sera pas l’unique moment d’inquiétude, dans ce roman sous tension où, régulièrement, un bref retour en arrière nous permet de comprendre dans quel guêpier s’était fourré Rice pour finir ensuite en prison (on a eu un aperçu de son séjour, assez trash, dans le prologue).

« Dans la gueule de l’ours » est un roman policier réussi à tous points de vue : écriture de qualité, récit rythmé, personnages dignes d’intérêt et intrigue sortant de l’ordinaire dans un cadre naturel remarquable. Une belle découverte !

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Dans les Appalaches, Rice Moore a trouvé le job idéal pour tout misanthrope qui se respecte : il travaille seul comme gardien dans la réserve naturelle de Turk Mountain au cœur d'une forêt majestueuse, peuplée d'ours et autres bêtes sauvages. On pourrait croire qu'il a eu envie de se couper de ses semblables en s'isolant autant de la civilisation, mais pourquoi? Lors d'une de ses tournées, il tombe sur une carcasse d'ours mutilé et découvre rapidement que le trafics d'organes d'ours est un sport plutôt apprécié dans la région. Bien décidé à protéger ces bêtes et à remettre un peu d'ordre dans le braconnage qui a lieu impunément sur la réserve, Moore ne tarde pas à susciter l'hostilité des trafiquants, à attirer l'attention des autorités. Et à être rattrapé par son passé!
James Mc Laughlin nous livre là un premier roman tendu, très réussi, aussi intelligent qu'addictif, entre thriller et nature writing. J'ai apprécié le rythme palpitant de ce récit très bien restitué par la lecture de Guillaume Orsat, qui s'intensifie dans les dernières chapitres pleins de suspense. Mais ce que j'ai trouvé vraiment brillant, c'est la façon absolument habitée, voire hallucinée dont McLaughlin restitue les sorties en pleine nature de Rice, en mode commandos anti-braconniers dans sa tenue de camouflage ghillie. Dans ces pages puissantes, le personnage se fond dans la forêt, jusqu’à sombrer dans une forme de transe et retrouver la part d'animalité et de brutalité, qui sommeille peut-être encore en nous tous.
Une atmosphère aboutie pour un thriller efficace qui parvient à nous faire réagir sur la complexité de notre rapport au bien et au mal, et la préservation des milieux naturels. A écouter sans modération!

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Avis lecture :

"Dans la gueule de l'ours" de James A McLaughling
Merci à @netgalleyfrance

Criminel en cavale, Rice Moore trouve refuge dans une réserve des Appalaches, au fin fond de la Virginie. Employé comme garde forestier, il cherche à se faire oublier du puissant cartel de drogues mexicain qu’il a trahi. Mais la découverte de la carcasse d’un ours abattu vient chambouler son quotidien : s’agit-il d’un acte isolé ou d’un braconnage organisé ? L’affaire prend une tout autre tournure quand de nouveaux ours sont retrouvés morts. Alors que la police ouvre une enquête, Rice décide de faire équipe avec Sara Birkeland, une scientifique qui a occupé le poste de garde forestier avant lui. Ensemble, ils mettent au point un plan pour piéger les coupables. Un plan qui risque bien d’exposer le passé de Rice. James McLaughlin a grandi en Virginie et vit désormais en Utah. Photographe passionné de nature, il est également l’auteur de plusieurs essais. Dans la gueule de l'ours est son premier roman. Il a été unanimement salué par la critique américaine (The New York Times, The Washington Post, USA Today ou Entertainment Weekly, etc.).

Excellent thriller qui nous plonge dans la nature merveilleuse et sauvage au cœur des Appalaches.

Un polar à la fois écologique, sur fond de cause animale. En effet, il est question du braconnage, méthode particulièrement odieuse et cruelle de chasse.

Le personnage principal est aussi très intrigant.

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Version audio
Dans la gueule de l’ours, de James McLaughlin, a reçu, en 2020, le grand prix de littérature policière pour les romans étrangers. Pour moi, ce premier roman est avant tout un remarquable nature writing, certes très noir, à forte connotation écologique. L’auteur immerge son personnage central, Rice Moore, en Virginie profonde, au cœur des Appalaches. Il est en cavale et se cache d’un cartel mexicain de la drogue en prenant un poste de garde forestier dans une réserve privée qui comprend une forêt primaire. Il est chargé d’y veiller sur la faune et la flore.
Les chasseurs du voisinage n’apprécient pas d’être privés d’une partie de la forêt qu’ils considèrent comme leur terrain de chasse depuis toujours. Malgré les clôtures ils pénètrent dans la propriété et abattent des ours pour alimenter un juteux marché noir. Rice se lance à corps perdu à leur poursuite. Il frise la folie à passer des jours et des nuits, camouflé en tenue ghyllie, à les traquer Ces braconniers sont des brutes primaires et tous les coups sont permis.
Plutôt que la violence des hommes, je garderai de ce roman noir les magnifiques descriptions d’une nature encore préservée.
J’ai bien aimé la sobriété de la voix de Guillaume Orsat qui colle bien au texte.

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Roman noir de grande qualité, difficile de ne pas se perdre dans la beauté de la réserve, de ne pas sentir les gouttes de pluie fouetter notre visage, de ne pas voir les eaux noires et tumultueuses des cascades ou de ne pas avoir la sensation d’être dans la forêt. Tout ce roman est une gigantesque immersion dans nos sens, la vue, le toucher, l’ouïe, le goût, l’odorat et la perception d’éléments qui nous dépassent.

L’auteur nous décrit avec méticulosité et simplicité, la réserve, la violence, celle de la nature et celle des hommes, il nous pousse à nous dépasser lors de notre lecture, à éprouver les sensations, c’est incroyable. Peu de lecture m’ont fait voyager à ce point. Je pense que l’écouter a été une grande chance aussi car l’histoire nous est formidablement racontée et c’est un grand plus.

Le roman alterne entre présent et passé, entre chaleur et froid, tout est construit en opposition et ça fonctionne. Rice est un personnage auquel on s’attache, qu’on comprend et qu’on absout. On suit sa descente aux enfers, ses délires, son humanité aussi. Il est « nous ».

Je ne peux que conseiller cette lecture aux amateurs de roman noir qui y trouveront certainement leur compte, pour les autres, ma foi…. personne n’est parfait 😉

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Les ours sont des animaux qui ont toujours fasciné les hommes quel que soit leur âge.
Qu'il soit un enfant avec sa peluche protectrice sous les bras ou un adulte, l'être humain ne peut qu'être émerveillé par la beauté de cet animal fort et puissant...
Et pourtant, même si ce mammifère est une espère protégée qui est admirée par un grand nombre, ce grand prédateur est recherché pour ses vertus médicinales... En traquant cet animal pour en extraire seulement quelques organes, est-ce que certains hommes ne deviennent-ils pas des bêtes infâmes?

En lisant ou écoutant le premier roman de James A. McLaughlin, on découvre un magnifique ouvrage de Nature Writing qui nous plonge dans une chasse à l'homme et à l'ours. Qui est donc finalement le chasseur et sa proie ? En venant se cacher dans une réserve privée de Virginie, Rice Morre était loin de se douter de ce que lui réserverait son poste de garde forestier et de la traque qu'il allait devoir mener contre des braconniers expérimentés...
Voici un thriller très original sur fond écologique qui a réussi à me surprendre tout au long de son écoute. On est vraiment dans une découverte perpétuelle que ce soit de la faune, de la flore ou encore des réalités auxquelles le garde forestier doit faire face. Même si j'ai, à de nombreuses reprises, retenu mon souffle, j'ai vraiment passé un très bon moment d'écoute. J'ai trouvé que la voix de Guillaume Orsat collait parfaitement au personnage de Rice Morre auquel je me suis très facilement attachée, et ceci grâce au portrait psychologique assez travaillé fait par son auteur.

Je tiens à remercier les Editions Audiolib et Netgalley France pour m'avoir permis de découvrir ce récit qui m'a beaucoup marqué... En effet, j'ai terminé son écoute il y a déjà quelques semaines et pourtant, je m'en souviens comme si je venais de le terminer...

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Rice Moore est biologiste, il s’est fait autrefois entraîner dans un trafic de stupéfiants par sa petite amie, ce qui lui a valu un séjour en prison. Il en est sorti, mais un gang mexicain ne l’a pas oublié et veut le tuer, aussi a-t’il quitté l’Arizona pour la Virginie où il est devenu gardien et scientifique d’une réserve privée. Il vit de manière quasi autarcique sans contact avec les habitants qui n’ont jamais accepté que la réserve ait été privatisée un siècle auparavant, amputant leur territoire de chasse. Il aime particulièrement vivre en pleine nature. Un jour un ramasseur de champignons vient l’avertir qu’une ourse a été tuée. Il lui montre le cadavre mutilé auquel il manque les pattes et la vésicule biliaire. Rice avise sa patronne qui le met en garde, elle lui révèle que la responsable précédente a été kidnappée et violée par des hommes masqués. Loin d’être effrayé, Rice se met en quête des braconniers et des violeurs.

Ce magnifique roman oscille entre thriller et Nature writing, il est vraiment bluffant, et pour un premier roman, c’est un coup de maître. . Rice est un personnage très complexe et intéressant. Il est devenu trafiquant de drogue surtout pour protéger son amie, il a une ligne éthique stricte et l’a payé cher. De même il est prêt à tout pour protéger les ours et punir les violeurs de Sarah. La fin est éblouissante, tout comme les passages où Rice revêt sa tenue de camouflage pour traquer les braconniers. Il se fond complètement dans la forêt. Malgré son engagement moral, c’est un homme violent qui n’hésite pas à employer les grands moyens pour protéger la réserve ou lui-même.

La thématique de l’écologie est très importante et on voit bien qu’elle est très mal reçue chez les montagnards qui refusent que la société évolue. Ils ont un côté pionnier borné et on mesure tout le chemin qu’il reste à parcourir pour qu’ils prennent conscience de la nécessité de protéger la nature. L’Amérique traditionnelle s’oppose violemment aux changements. La thématique du trafic d’animaux sauvages est rarement traitée dans les polars, ce qui en fait une perle rare.

C’est aussi un magnifique roman d’ambiance qui nous immerge complètement dans cet environnement sauvage préservé habité par une flore et une faune omniprésentes. La version audio, lue par Guillaume Orsat est particulièrement réussie et m’a fait vibrer avec Rice et Sarah. J’ai été vraiment transportée dans cette montagne préservée. Je le recommande chaleureusement.

#Danslagueuledelours #NetGalleyFrance !

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