Le Pays au-delà des mers

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Date de parution 8 sept. 2022 | Archivage 16 oct. 2022

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Résumé

Dans la lignée du Train des orphelins, Christina Baker Kline nous entraîne dans la Tasmanie coloniale de l’ère victorienne, sur les traces de ces « femmes de mauvaise vie » exilées par la Couronne britannique. Inspirée de faits réels, une fresque inoubliable.

Pour avoir naïvement cru aux promesses d’amour de son employeur, Evangeline, jeune gouvernante anglaise, a été accusée de vol et condamnée à la déportation. Sur le navire qui l’emmène en terre australe, elle pense à ce que sera sa vie dans le « pays au-delà des mers », qu’on dit si inhospitalier, peuplé d’indigènes et de renégats. Elle pense aussi à l’enfant qu’elle porte : saura-t-elle le protéger ? Pourra-t-elle s’appuyer sur la débrouillarde Hazel avec qui elle a noué une forte amitié lors de la traversée ?

Au même moment, sur l’île Flinders, au large de l’Australie, Mathinna, une orpheline aborigène, est elle aussi retenue prisonnière. Arrachée à sa tribu, la petite a été adoptée par le gouverneur et son épouse, qui entendent bien la civiliser à tout prix.

Ces trois femmes l’ignorent encore, mais leur sort est inextricablement lié. Sur ces terres soumises à la folie des hommes, elles auront besoin de toutes leurs forces, de tout leur courage pour survivre et se frayer un chemin vers la liberté.


Autrice de cinq romans et d’essais, c’est avec Le Train des orphelins (2015 ; Pocket, 2016) que Christina Baker Kline s’est révélée au public. Après Le Monde de Christina (2018 ; Pocket, 2019), Le Pays au-delà des mers est son troisième roman à paraître chez Belfond.


Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marie Kempf

Dans la lignée du Train des orphelins, Christina Baker Kline nous entraîne dans la Tasmanie coloniale de l’ère victorienne, sur les traces de ces « femmes de mauvaise vie » exilées par la Couronne...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714494672
PRIX 21,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

1840, Londres. Evangeline est gouvernante chez les Whitstone. Elle va alors tomber éperdument amoureuse de Cecil, l’un des fils de monsieur Whitstone. Le jeune homme offrira une bague à Evangline, mais la jeune femme va vite être accusée de l’avoir volée. Elle sera alors transférée à la prison, et le verdict ne tarde pas à tomber. Elle est condamnée à la transportation et devra demeurer 14 ans en Australie. Dès lors, aidée par Olive et Hazel, ses compagnes d’infortune, les jeunes femmes feront tout pour survivre.

Ce roman a été un énorme coup de cœur pour ma part, tant au niveau de l’histoire qu’au niveau des personnages féminins qui sont très bien dépeints, avec beaucoup de nuances et surtout, énormément de réalisme. L’auteure part d’événements historiques réels et autour de cela, elle réussit à tissser une histoire qui m’a bouleversée à plusieurs reprises.

Le lecteur suivra également en filigrane l’histoire de la petite Mathinna, petite fille indigène, arrachée à ses racines par les gouverneurs. Ce roman m’a profondément émue à plusieurs reprises et une palette d’émotions m’a accompagnée lors cette lecture.

D’emblée, je me suis attachée à Evangeline, mais la galerie de personnages qui l’accompagnent sont également très touchants. Je ne veux pas en dire beaucoup plus, afin de ne rien vous spoiler et que vous puissiez découvrir les éléments qui constituent cette histoire.

La plume de l’auteure est très fluide. Avec un style clair et sans fioriture, les pages défilent. Je dois dire que j’ai particulièrement aimé la manière de raconter de l’auteure. Elle a alterné les chapitres, consacrés chacun à l’un des personnages féminins de cette histoire.

Un roman terriblement émouvant qui témoigne d’une réalité historique. À partir de véritables événements historiques, l’auteure a su tisser une histoire tout en émotions. À découvrir.

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Un livre puissant, émouvant, et une écriture magnifique !

Une histoire traitée avec réalisme (et néanmoins romancée), très bien documentée, mettant en évidence une violence humaine et une folie judiciaire.

Dans l’Angleterre du XIXème siècle, coincée dans ses convictions religieuses, le moindre faux-pas peut vous envoyer en prison, voire vous condamner à la transportation …

Des milliers de femmes et d’hommes en feront l’expérience et seront exilés en Tasmanie dans des conditions inhumaines.

C’est l’histoire de deux de ces femmes que nous raconte ce merveilleux roman.
Evangeline, jeune « ingénue » qui croit aux promesses d’amour du fils de son employeur mais qui va vite se retrouver dans la pire des situations.
Hazel, très jeune fille que la vie n’a pas ménagée, et qui pour un petit vol mineur, sera elle aussi exilée.
A l’autre bout du monde, il y a Mathinna, jeune aborigène arrachée à ses racines, par le gouverneur pour être « éduquée et civilisée »…

Ces femmes seront maltraitées, rabaissées. Elles mettront toute leur force à s’adapter. Leur unique espoir étant de réussir à survivre, pour se construire une autre vie. Elles rêveront d’un avenir meilleur et de liberté.
La plume de l’autrice nous fait vivre des moments d’une force incroyable , elle nous transporte à l’autre bout du monde et nous fait partager le quotidien de femmes à l’impensable résilience.

J’ai vraiment adoré ce roman. J’ai dramatiquement plongé dans ce récit. Je me suis attachée à ces femmes, si fortes et si fragiles. J’ai été émue et bouleversée, souvent.

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En 1840, Evangeline est une jeune gouvernante dans une famille londonnienne. Elle est un peu naïve, ayant grandi seulement avec son père pasteur et ses livres. Alors quand le jeune homme de la famille lui fait du charme, elle se laisse prendre au piège. Les conséquences seront néanmoins dramatiques, puisqu'accusée de vol, elle est condamnée à la transportation, c'est à dire l'exil vers l'Australie et là bas une vie de prisonnière durant 14 ans, la durée de sa peine...En prison elle va rencontrer Olive, et sur le bateau, Hazel, deux femmes qui seront ses amies et vont beaucoup l'aider.
Mathinna, elle, n'a qu'une dizaine d'années et vit sur l'île Flinders au large de l'Australie. Ayant déjà perdu son père et sa mère, sa vie est bouleversée quand elle est arrachée au sien pour intégrer la collection du cabinet de curiosité de la femme d'un gouverneur qui va l'emmener avec elle en Tasmanie. Toujours vu comme une sauvage, traitée à part systématiquement, cette jeune fille aura bien du mal à trouver sa place....
Passé la bonne moitié du livre, les liens vont commencer à se créer entre ces deux récits et les destins de ces femmes vont se trouver mêler....
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce livre. Les personnages sont très attachants, Evangeline dans sa naiveté, Hazel dans sa rebellion et Mathinna dans sa solitude. Mais surtout j'ai beaucoup aimé l'époque et l'environnement dans lequel il est écrit. On sait que l'Australie était un bagne, mais je n'avais pas forcément conscience que les anglais y envoyaient des femmes pour des fautes qui n'étaient pas grave, juste au prétexte de fournir l'île en femmes. La condition des aborigènes est aussi très intéressante et j'aurais aimé que cet aspect soit d'avantage développé. Cela reste cependant une très belle découverte pour cette rentrée littéraire !

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Evangeline, jeune gouvernante, se voit accuser de vol et de tentative de meurtre. Enceinte, elle se retrouve emprisonnée puis mise sur un bateau pour la colonie pénitentiaire d’Australie.

Durant ces mois, elle fera la rencontre d’autres femmes condamnées à des années d’exil pour souvent des crimes qui n’en sont pas.

De son côté, Mathina, jeune néo-zélandaise, se voit extirpée de sa tribu et envoyée dans une maison dans laquelle elle fera partie du cabinet de curiosités de la dame du lieu. Coupée de toute son existence passée, elle ne sait plus à quel monde elle appartient...

J’ai adoré ce roman!

Evangeline est une jeune femme douce, effacée. Elle se retrouve dans une situation incroyable. Nous sommes dans une époque où les prisons anglaises sont surpeuplées. Et cette solution de colonie pénitentiaire est miraculeuse pour le gouvernement. Elle a en effet la capacité d’englober tous les condamnés qu’on lui envoie.

On suit deux parcours dans ce roman: celui des condamnées provenant de l’Angleterre, et celui d’une petite fille arrachée à ses racines.

L’auteur nous offre un voyage tout à fait étonnant. Bien loin de la vision idéalisée de cette colonie devenue territoire libre avec le temps, nous découvrons les côtés sombres, ceux qui traitent des êtres humains tels des numéros et de la quantité échangeable. On voit aussi le désastre commis par la “civilisation”, celle qui a pris sans se soucier de rien, sans imaginer les conséquences douloureuses pour ceux que l’on a dépossédé de leur terre.

J’ai été très touchée par cette histoire. Elle m’a plu du début à la fin! Notez bien ce titre!

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1863, Angleterre, Évangéline est gouvernante dans une riche famille anglaise quand elle tombe enceinte du fils de la famille. Accusée à tort de viol et de tentative de meurtre, elle condamnée à quatorze ans d'exil en Australie. En parallèle, Mathinna est choisie au sein de sa tribue aborigène par un couple de blanc, pour venir vivre avec eux et bénéficier d'une éducation.
J'ai énormément aimé ma lecture, j'ai dévoré ce livre.
Inspiré de faits réels, la condition des femmes à cette époque est glaçante. Il est impossible de rester insensible à la lecture de ce roman. J'ai été révoltée de bout en bout. Premièrement, par la façon dont on ne laisse aucune chance de se défendre à ses femmes condamnées arbitrairement. Une fois jugée, elles n'ont plus aucune valeur, elles sont traitées comme des animaux, parquées dans des prisons immondes. Séparées de leurs familles, dépouillées de leurs biens et de leur dignité humaine, leur enfant arrachés à elles.
Le voyage en bateau jusqu'en Australie est terrible. La plume est immersive, on s'y croirait. On sent le bateau qui tangue, on pousse le nez dans la cale à cause des odeurs horribles, on a chaud, on a froid. Le racisme envers les aborigènes m'a fait bondir. Le sort de Mathinna m'a rendu tellement triste.
Mais il y a aussi de belles personnes, de jolies rencontres et de l'espoir.
Bref, ce roman historique ne pourra pas vous laisser indifférent, je ne peux que vous le recommander.
Je remercie Netgalley France et les éditions Belfond pour cette magnifique lecture.

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Evangeline a été engagée comme gouvernante dans une famille huppée, les Whitstone. Fille d’un vicaire décédé brutalement, elle a eu une éducation assez rigide et ne connaît rien des duretés du monde extérieur. Naïve, elle tombe sous le charme de Cecil le fils de la maison qui lui a offert la bague de sa grand-mère avant de partir en voyage. EN son absence, Evangeline est accusée de vol par une bonne qui la jalouse. Sous le coup de la colère devant cette injustice, elle la pousse dans les escaliers… Il s’en suit une condamnation pour vol de sept ans à laquelle se rajoute sept ans pour tentative de meurtre.

Jugement expéditif, qui ne laisse aucune place à la défense, et donc direction une prison sinistre dans des conditions insalubres (on est en 1840) et comme il faut peupler l’Australie, ces condamnées, les convicts, sont envoyées par bateau dans des conditions encore plus effroyables, avec des marins avinés qui ne pensent qu’à leur mettre la main aux fesses et même les violer. En fait, on utilise les bateaux négriers d’autrefois. Donc, elles sont dans les même conditions infâmes. Seul le médecin du bord fait preuve d’humanité.

Comble de l’infamie, Evangeline est enceinte, donc dépravée, crime impardonnable dans cette société anglaise hyper-religieuse.

Deux autres jeunes femmes font partie du voyage : Hazel, dont la mère, sage-femme a fait une faute lors d’un accouchement et s’est retrouvée déchue, plongeant dans l’alcool et obligeant sa fille à voler. Lorsqu’Hazel sera arrêtée elle se gardera bien de soutenir sa fille. La troisième compagne d’infortune est Olive.

Pendant ce temps-là, à l’autre bout du monde sur la Terre de Van Diemen (ainsi s’appelait alors la Tasmanie) une riche bourgeoise décide de prendre sous son aile Mathinna, une jeune aborigène à peine sortie de l’enfance, pour « la civiliser » et lui inculquer la culture et la religion des Blancs. Elle l’arrache à son île (à l’arrivée des Blancs tous les aborigènes ont été traqués, exécutés sommairement pour faire main basse sur leurs terres et les survivants ont été envoyés sur l’île de Flinders, rocher perdu dans l’océan.

Elle la loge dans une pièce dont les fenêtres ont été clouées avec des planches (regarder le paysage à l’extérieur ne permettant pas de d’adapter à sa nouvelle vie). On lui apprend à lire parler, plusieurs langues, on l’exhibe, comme un animal qu’on adopte et qu’on abandonne dès qu’il ne plaît plus.

J’ai beaucoup aimé cette histoire, car ces femmes sont très attachantes, elles ne se laissent pas faire, refuse de subir malgré le prix à payer, et j’ai aimé les suivre dans ce voyage à l’autre bout du monde, fers aux pieds. J’ai beaucoup aimé Mathinna, la manière dont on la traite au nom de la suprématie blanche, le réconfort qu’elle trouve dans la compagnie de son opossum, la manière dont on la dépossède de tout : de sa culture, des colliers confectionnés par sa mère autrefois qui vont enrichir la collection de sa « bienfaitrice » qui exhibe dans son salon les crânes d’aborigènes qu’on a fait bouillir pour enlever toute trace de chair : ce ne sont pas des humains n’est-ce pas ? pour ces Blancs dégénérés…

J’ai dévoré ce roman, il m’a été impossible de le poser, une fois la lecture entamée, car Christina Baker Kline décrit très bien le statut des femmes en ce milieu du XIXe siècle, la conquête à tout prix de la Terre de Van Diemen qu’on décidera de rebaptiser Tasmanie plus tard, pour se dédouaner comme si changer le nom pouvait faire disparaître les atrocités commises contre les Aborigènes. Les femmes apparaissent comme des citoyennes de seconde zone que l’ont méprise presque autant que les Aborigènes mais elles seront bien utiles pour la descendance.

Ce récit est bien écrit, dynamique, les descriptions des paysages, des tempêtes sur le bateau ou autres sont très colorées, on fait très vite partie de l’histoire. C’est le premier livre de Christina Baker Kline que je lis et je suis sous le charme donc je vais tenter, si ma PAL ne s’y oppose pas, de découvrir « Le Train des orphelins », dans un premier temps et plus si affinité.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure

#ChristinaBakerKline #NetGalleyFrance

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En Angleterre, au XVIIIeme, les femmes condamnées (même pour des fautes somme toute vénielles) pouvaient être déportées en Australie. C'est le cas d'Evangeline, une gouvernante qui a commis l'erreur de tomber amoureuse du fils aîné de la maison. C'est aussi le cas de Hazel, qui du haut de ses quinze ans a refusé de mourir de faim. Et celle d'Olive. Et celle de dizaine de milliers d'autres, transportées au bord un navire négrier (heureusement que l'esclavage a disparu!) pour servir de main oeuvre bon marché dans les pénitenciers australiens. Le destin de ces femmes se mêlent à celui de Mathinna, la jeune aborigène dont Mady Franklin a décidé de faire un modèle d'éducation des sauvages...

Roman coup de cœur certes : une plume fluide, des personnages profonds et hauts en couleurs, une intrigue tissée de main de maître, des émotions fortes qui résonnent en nous longtemps après la dernière page refermée...
Roman coup de poing, aussi : déjà, parce que l'histoire est basée sur des faits réels, et que ce n'est pas joli joli...
Surtout, parce que se pose la question de l'humanité de l'Humanité, de la maternité, des liens forgés par le sang et par les épreuves, de la compassion (ou de son absence)..
Le pays au-delà des mers
Le pays au-delà des mères

Si les hommes sont présents dans ce roman, ce sont surtout les femmes qui précipitent les destins (les chutes des unes et l'élévation des autres). Il serait trop réducteur d'imaginer que le pouvoir n'appartenait qu'aux hommes : la réalité est plus complexe, les zones d'ombre plus floues. Ce sont deux femmes qui précipitent la chute d'Evangeline, ce sont des femmes qui sauveront Ruby. C'est une femme qui décide de prendre chez elle une enfant "sauvage" pour en faire une expérience éducative.

Bref, ce roman fleuve au souffle puissant est un superbe hommage à ces femmes convicts déportées ! A lire de toute urgence !!!

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Evangeline est une jeune gouvernante anglaise qui a succombé aux promesses amoureuses de son employeur. Des promesses qu'il n'a nullement l'intention de tenir, évidemment... Evangeline est accusée en plus de vol, et va devoir endurer un simulacre de procès, où personne ne la croit ; elle va donc être condamnée à la déportation en Australie.
En plus du point de vue d'Evangeline, nous avons aussi celui de Hazel, qui est aussi une convicte et sur le même bateau qu'Evangeline. Hazel est différente, elle a eu une vie plus « dure », elle a été habituée à se débrouiller seule plus jeune. Evangeline et Hazel sont donc deux femmes que beaucoup de choses opposent, mais qui se retrouvent dans la même galère et vont devenir amies. Et il y enfin le point de vue de Mathinna, une jeune fille aborigène qui vit sur l'île Flinders et qui a été arrachée à sa famille pour être adoptée par le gouverneur et sa femme, dans le but de la « civiliser ». Trois femmes, trois destins différents, et qui vont se croiser et se décroiser.
Christina Baker Kline est une autrice que je suis depuis ses débuts chez Belfond, et dont les deux premiers romans sont magnifiques. Si vous avez l'occasion de découvrir Le train des orphelins et Le monde de Christina, FONCEZ !! J'ai une préférence pour Le train des orphelins de mon côté, même si ils sont tous très bons.
Donc, lorsque j'ai commencé à lire Le pays au-delà des mers, j'étais sûre d'aimer et j'étais surtout très curieuse de découvrir cette nouvelle histoire !
Avec Le pays au-delà des mers, Christina Baker Kline nous plonge de nouveau dans une histoire basée sur des faits historiques avérés. Il s'agit ici de la déportation de convicts pour l'Australie, mais aussi l'histoire de ces enfants aborigènes pris à leurs familles et de leurs luttes pour s'adapter. Dès le début, j'ai de nouveau été embarquée par l'écriture, l'histoire et le destin des personnages. Evangeline et Hazel vivent une véritable descente aux Enfers, mais elles peuvent se soutenir, compter sur la solidarité d'autres femmes, mais Mathinna, de son côté, est toute seule... Il y aura du racisme, de la violence faite aux femmes, et une absence totale d'empathie et d'humanité concernant certains personnages. Ce qui est malheureusement véridique sur la situation de l'époque, et cela reste très actuel aujourd'hui, surtout compte tenu du fait que toutes les violences faites aux personnes aborigènes n'ont pas été reconnues ou très peu et tardivement.
Le pays au-delà des mers est un roman fort et bouleversant, je vous le recommande à 100 % !

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Un roman qui nous plonge dans le tellement émotions qui nous touche en plein coeur .

Trois destins, trois histoires, trois belles personnes qui doivent surmonter des épreuves. Un roman prenant mais dur à la fois. On s'attache vite a c'est femmes que tout ce qu'elles subissent nous touche forcément.

La plume de l'autrice est fluide, émouvante mais aussi profonde. Elle nous construit des personnages et une histoire tellement prenante qu'elle nous atteint le cœur. On vie, on endure, on espère avec c'est personnages.

On tourne les pages sans en rester indemne émotionnellement. On vie le roman à travers c'est femmes, enfants, bébé.... On ne peut en aucun cas rester de marbre face à ce roman. Jusqu'à la fin on retiendra notre souffle pour elles, on espera une fin meilleur, une fin heureuse... Mais l'aurions nous vraiment pour toutes c'est femmes!?

Un roman qui va me rester au coeur pendant longtemps, je vous le recommande tellement fort !

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Londres 1840, Evangeline vient de perdre son père, un vicaire qui lui a donné une bonne éducation.
Se retrouvant seule, elle se fait engager comme gouvernante dans une riche famille : les Whitstone.
Encore innocente des choses de la vie, Evangeline tombe sous le charme de Cecil, le fils de la famille, qui lui promet le mariage et lui offre une bague de valeur.
Accusée d'avoir volé le bijou, Evangeline est condamnée à la prison et à la transportation : l'exil en Australie où elle devra purger sa peine...
En Australie, Mathinna, jeune aborigène est enlevée à sa famille et confiée au gouverneur et sa femme qui devront la "civiliser".
Roman historique bouleversant et captivant qui traite des différences sociales et de la condition de la femme à l'époque.
L'écriture de l'auteure est fluide et agréable.
J'avais beaucoup apprécié "le train des orphelins" de cette auteure et j'ai très envie de découvrir d'autres de ses œuvres.
Très très bon moment de lecture.

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Je vous laisse aux bons soins de l’auteure pour découvrir la vie des femmes au 19e siècle en Angleterre. Évangéline est seule au monde. Son père est décédé. Elle doit pourvoir à ses besoins. Heureusement, elle sait lire et écrire. Elle trouve une place de gouvernante dans une bonne famille. Elle tombe amoureuse du beau-fils. « Trois petits points », comme dirait Mamma mia. Son amant lui promet monde et merveille. Il lui offre une bague. Comment tout va basculer ? Cependant, les rivalités exacerbées et la jalousie vont laisser fuiter l’information, la vérité est déformée. Évangéline se retrouve accusée de vol et de tentative de meurtre dans la foulée. Que lui arrivera-t-il ? Son amant viendra-t-il la sauver à temps ?
Qui est Mathinna ? Va-t-elle être enlevée à son père adoptif ? Où sont les îles Finders sur le globe ?
Un vrai coup de cœur ! Cette histoire, elle vous prend au cœur petit à petit. En silence, centimètre par centimètre, elle vous prend aux tripes, vous donne envie de soulever des montagnes pour nos héroïnes.
Votre cœur se met à battre en cadence,
les coups pleuvent, nous émeuvent,
l’injustice criante nous donne envie de briser le silence,
dans l’espoir que la foule se soulève.
Christina Baker Kline est une auteure que je ne connaissais pas, et je suis bien contente d’avoir suivi mon intuition et d’avoir demandé ce livre en service presse. Sa fiction est finement travaillée, documentée. L’histoire comme le texte font l’objet d’une attention minutieuse de nombreuses relectures. Elle échange notamment avec une professeur en histoire spécialisée dans l’histoire de l’Australie. Son manuscrit a d’ailleurs été relu par ses soins. Leur collaboration est une réussite. J’ai découvert grâce à elles tout un pan de l’histoire britannique et australienne que je ne soupçonnais pas. Si cette lecture fut riche en émotion, elle a également été fort instructive à travers des portraits de femmes marquantes et touchantes toute à leur manière.
Christina Baker Kline n’épargne pas pour autant ses personnages et cela sert son propos même si notre cœur de lectrice (eur) se brise un petit peu.
En résumé, ce livre est une découverte au goût doux et amer avec des portraits plus vrais que nature et des personnages qui vous touchent en plein cœur. Si j’étais née 150 ans plus tôt, j’aurais pu être Évangéline, j’en frissonne d’avance. Ne retournons pas en arrière, battons-nous pour garder nos acquis en tant que femmes et continuer d’avancer ! Un message qui ne laisse pas indifférent !

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