Respirer le noir

Nouvelles

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Date de parution 5 mai 2022 | Archivage 25 mai 2022
Belfond | Belfond Noir

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Résumé

L’angoisse à pleins poumons…

Barbara Abel, Franck Bouysse, Hervé Commère, Adeline Dieudonné, François-Xavier Dillard, Chrystel Duchamp, R. J. Ellory, Karine Giebel, Vincent Hauuy, Sophie Loubière, Jérôme Loubry, Dominique Maisons et Mo Malø. Ces auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une exploration sensorielle inédite autour de l’odorat.

Douze nouvelles originales, singulières et surprenantes, pour autant de voyages olfactifs à la découverte de mondes connus ou futuristes, de personnages terrifiants ou terriblement humains ; douze expériences sensorielles qui vous marqueront durablement de leur effluve.

Retenez votre souffle et laissez vos sens vous guider dans le noir.

Sous la direction d'Yvan Fauth.


L’angoisse à pleins poumons…

Barbara Abel, Franck Bouysse, Hervé Commère, Adeline Dieudonné, François-Xavier Dillard, Chrystel Duchamp, R. J. Ellory, Karine Giebel, Vincent Hauuy, Sophie Loubière...


Formats disponibles

FORMAT Grand Format
ISBN 9782714495914
PRIX 21,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

Après l’ouïe, la vue et le toucher, c’est l’odorat qui servira de toile – noire – de fond aux treize auteurs qui ont répondu présent à l’invitation d’Yvan.

Parmi eux, trois auteurs se prêtent au jeu pour la troisième fois (Barbara Abel, R.J. Ellory et Karine Giebel), deux auteurs signent pour une seconde manche (François-Xavier Dillard et Sophie Loubière), enfin, un auteur décide de ne rien faire comme les autres en revenant sous un autre nom de plume (Mo Malo aka Fred Mars).

Ce cru 2022 voit donc sept petits nouveaux, au talent connu et reconnu, rejoindre la dream team des 5 sens du noir sous le coaching d’Yvan Fauth. En quatre recueils, ce sont pas moins de trente-huit auteurs qui ont relevé les défis imposés par leur impitoyable maître de cérémonie. Chapeau bas l’ami ! Et bien sûr, chapeau bas à tous ces auteur(e)s.

C’est R.J. Ellory qui ouvre le bal de l’odorat. Au menu de son récit, un parfum de vengeance qui se déguste saignante. Une nouvelle maîtrisée de bout en bout mais dont j’avais pressenti la fin.

Sophie Loubière prend le relai pour une nouvelle fraternelle aux fragrances multiples. Je me suis longtemps demandé quelle était la finalité du récit, j’avoue ne rien avoir vu venir. Belle trouvaille qui colle parfaitement à une actualité encore fraîche.

Direction les effluves marines – ou plutôt celles d’une fin de marché aux poissons avec une chaine de froid défaillante – en compagnie de Franck Bouysse. Un récit plein d’humanité dans lequel le cynisme et l’humour noir font office d’armure contre la solitude et la détresse. Le pire c’est que cette foutue pathologie existe bel et bien.

Mo Malo nous entraîne au Groenland (what a surprise !) pour un récit aromatisé d’un soupçon de fantastique sur un fond écolo-noir. Une approche pour le moins originale à laquelle on aimerait en partie croire.

Avec Domnique Maisons ce sont les coulisses de l’Élysée qui nous visitons, autour d’un corps (non, non, ce n’est pas celui de Mc Manu) aux exhalaisons fétides. Une enquête de deux heures trente menée à un train d’enfer pour sauver les miches de Jupiter.

Sous la plume de François-Xavier Dillard la fête vire au cauchemar. Une nouvelle d’où suintent les relents infects de la folie des hommes. Incontestablement l’approche la plus pessimiste du recueil… et malheureusement pas totalement improbable.

Adeline Dieudonné nous fait voyager en Belgique à l’aube de la première guerre mondiale pour s’essayer au true crime. Alcool et pauvreté ne font pas bon ménage quand leurs émanations viennent brouiller le peu de bon sens qu’il reste à Alexandre Glandy. Un portrait criant de vérité mais aucune empathie pour le personnage.

Hervé Commère nous entraîne dans un petit village qui tombe peu à peu en désuétude, un récit familial et social, triste reflet de notre temps. Les apparences sont parfois trompeuses, un miroir aux alouettes qui peut vous jouer de mauvais tours.

Vincent Hauuy joue la carte de l’anticipation mais ne nous promet pas des lendemains qui chantent, sa vision de l’avenir est pour le moins glauque. Moyennement adhéré à cette plongée neurale.

Jérôme Loubry dénote en ne parfumant pas son récit de noir (ou alors juste un soupçon). Il nous offre une histoire pleine d’humanité et d’émotions autour du deuil. Un conte tout simplement magnifique.

Chrystel Duchamp ne lésine pas sur les moyens pour nous en envoyer plein les naseaux. Surprenant de voir l’auteure s’essayer au fantastique… et le résultat est plus que convaincant. Et très noir !

C’est la troisième fois que Barbara Abel et Karine Giebel se prêtent à l’exercice de l’écriture à quatre mains. Comme dans Regarder Le Noir, elles ont la lourde responsabilité de fermer le bal. Un défi qu’elles remportent haut la main… pas surpris outre mesure que leur histoire s’inspire de faits réels.

Voici les notes sur 5 que j’attribue à chacune des nouvelles du présent recueil, comme d’hab elles sont le reflet de mon ressenti et n’engagent que moi :

R.J. Ellory : Le parfum du laurier-rose / 4
S. Loubière : Respirer la mort / 4.5
F. Bouysse : Je suis un poisson / 5
M. Malo : Cristal qui sent / 4.5
D. Maisons : Deux heures et trente minutes / 5
F.X. Dillard : Happy World / 5
A. Dieudonné : Glandy / 3
H. Commère : Le monde d’après / 5
V. Hauuy : Miracle / 3.5
J. Loubry : Les doux parfums du cimetière / 5
C. Duchamp : L’amour à mort / 4.5
B. Abel & K. Giebel : Petit nouveau / 5

Ce qui nous fait une honorable moyenne de 4.5 / 5 que j’arrondis volontiers à 5 pour la mise en avant de la dimension humaine dans de nombreux récits.

Il me tarde déjà de découvrir l’ultime (?) recueil de cette série, quels seront les auteurs qui oseront croquer dans le noir à pleines dents ?

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Voilà le quatrième volet de « l’expérience noire », comme j’aime appeler ces recueils de nouvelles qu’Yvan nous propose chaque année. L’ouïe, la vue, le toucher ( cliquez sur chaque sens pour découvrir la chronique correspondante au recueil)...voilà l’odorat, autour duquel nos auteurs de thriller vont devoir tourner pour nous proposer frissons et angoisse.

Je suis bluffée par l’idée de génie de réaliser ces ouvrages mettant en scène nos sens. Cela permet, d’une part, de passer un excellent moment de lecture, mais également de découvrir des auteurs de polar, la crème de la crème, qui nous concoctent toujours des récits fabuleux.

L’odorat, thème difficile, vous en conviendrez ! Alors, oui, la mort pue, elle schlingue, fétide et sournoise, mais encore ? Quoi dire ? Comment appréhender cette odeur sans tomber dans le cliché et la redondance ? Eh bien, plongez dans « Respirer le noir » et vous partirez pour une aventure sensorielle hors du commun. Bon, prenez une bonne inspiration d’air frais au préalable, conseil d’ami…

Je vous parle en détail des nouvelles qui m’ont le plus plu :

« Cristal qui sent » de Mo Malø

Mo nous embarque dans l’inlandsis (ne me dites pas que cela vous étonne😀 !) où une expédition part sur les traces de Rasmus Villmussen, dernier compagnon de voyage de Wegener. Ce dernier n’est jamais revenu de sa mission au Groenland en 1930. Il devait évaluer l’épaisseur de la calotte glaciaire. Passionnant et…déroutant…ce que l’expédition va trouver dépasse l’imagination !

« Le monde d’après » d’Hervé Commère

Sur fond de confinement, d’exode des parisiens à la campagne, avides de respirer le bon air vert. Un narrateur pris dans un engrenage, quand le monde d’après n’est pas celui auquel on croit. Bien joué Hervé !

« L’amour à mort » de Chrystel Duchamp

Tiens, le personnage principal s’appelle Sonia…Oups…Cela fait bizarre ! Tout commence avec la rencontre de Sonia et de notre narrateur. Amour exclusif, passion, fusion, âme sœur, tout roule ! Sauf que six ans plus tard, Sonia n’est plus heureuse… »Paradis », « purgatoire », « enfer »…les titres des mini chapitres de cette nouvelle donnent le ton. Accrochez-vous, préparez les huiles essentielles, le vicks appliqué sous les narines, Chrystel va vous montrer ce que respirer le noir signifie pour elle. Et le résultat est époustouflant !

« Deux heures et trente minutes » de Dominique Maisons

J’ai lu « Respirer le noir » durant les élections présidentielles. J’étais pile dans l’ambiance pour découvrir le récit de Dominique, qui se passe justement à l’Elysée, avec un employé retrouvé mort dans le bâtiment. Son décès, suspect, interroge. Et si quelqu’un en voulait à la vue du Président ? Le compte à rebours est lancé….Amusant !

« Petit nouveau » de Barbara Abel et Karine Giebel

Là aussi, nos deux reines du thriller s’appuient sur l’actualité en nous proposant une nouvelle qui fait froid dans le dos ! Les russes et leur propension à utiliser le poison pour éliminer les personnes gênantes sont un terrain de jeu idéal pour nous donner des sueurs froides.

« Aujourd’hui, reclus dans cette maison sans jardin et sans vue, perdue au cœur d’une ville austère du nord de la France, Vassili laisse passer les jours, dans la discrétion et le silence. Dans la crainte et le soupçon. Car la trahison a un prix. »



Écrire une nouvelle est loin d’être simple. Il faut pouvoir accrocher le lecteur, lui donner suffisamment de matière pour le faire frémir et vivre, s’attacher (un minimum) aux personnages, et puis le trucider avec une fin à la hauteur des attentes. Je dirai que c’est dans cet exercice que l’on voit la qualité imaginative et le talent de plume d’un auteur.

Des idées diaboliques, inattendues, variées, mais toutes bourrées d’humanité, le pari est réussi. Les auteurs ont de l’or au bout du clavier, c’est indéniable. Je suis ressortie de cette lecture enchantée.

L’odeur ne passe pas par le livre, mais je peux vous assurer que les mots employés sont suffisamment explicites pour partager ce remugle vicié comme si on y était ! J’attends le recueil sur le sens manquant avec une impatience et une avidité mal contenue !

Quelques florilèges de citations juteuses, histoire d’exciter votre odorat 😀:

« Et l’odeur infâme que je dégageais était celle de la viande avariée, de la chair en putréfaction. «

« Ce dont Andersen se souvenait plus que tout, c’était de l’odeur du sang. Elle était unique, ne ressemblait à rien d’autre. Épaisse et écœurante, elle lui avait empli les narines et lui avait longtemps laissé un gout de poussière cuivrée au fond de la gorge. »

« – Votre frère répète sans cesse qu’il veut rester dans le cimetière parce que ici, il n’y a que des morts et que les morts n’ont pas d’odeur…A votre place, je contacterais les urgences psychiatriques. »

« Ma peau exsude une odeur de poisson pourri. Allez avoir une vie sociale dans ces conditions, vous faire des amis. »

Vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement de vous procurer « Respirer le noir » et de plonger à votre tour dans l’aventure.

Je remercie les Éditions Belfond et NetGalley pour cette lecture.

#Respirerlenoir #NetGalleyFrance #Belfond

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La fratrie s’agrandit. Après écouter, regarder, toucher, un quatrième sens est mis à l’honneur dans ce dernier recueil « Respirer le noir ». Il faut beaucoup aimer les nouvelles et la littérature de genre pour s’atteler encore une fois à mettre en lumière des textes courts, un peu boudés par les lecteurs plus friands de romans. Il est vrai que se frotter à l’exercice de la nouvelle est périlleux, et qu’en peu de mots, il faut susciter un attachement immédiat au récit, aux personnages, faire naître l’émotion comme on craque une allumette, et proposer une fin originale que le lecteur gardera en mémoire. Et pourtant, quel résultat ! Le coordinateur du projet, Yvan Fauth, n’a pas ménagé ses efforts depuis le début de cette aventure. Parce que la nouvelle, lui, il y croit. Il la défend. Il veut lui redonner ses lettres de noblesse. Il m’a d’ailleurs réconciliée avec le genre, moi qui en lisait très peu. Cette année, il s’offre une affiche à faire pâlir. Il y a les fidèles, le duo Barbara Abel/Karine Giebel, RJ.Ellory, et les nouveaux dont Franck Bouysse, Sophie Loubière, Hervé Commère, Jérôme Loubry, Dominique Maisons et toute la troupe de ceux que vous allez découvrir. Une palette impressionnante de talents regroupés sous un même chapiteau.

Avez-vous déjà pris le temps de focaliser sur votre respiration, de prendre conscience de tout ce qui se joue lorsque vous inhalez profondément ? Ce nouvel opus focalise sur les sens olfactifs, mais il vous dévoilera que l’on peut respirer de différentes façons… Chaque auteur possède sa propre interprétation de « Respirer », et chacun à sa manière réussit à vous coller des frissons, que l’air soit vicié, étouffant ou vivifiant. De nombreuses odeurs flottent ici, celle du laurier rose, celle du jasmin ou de la lavande, celle du sang, celle de la mort, celle du poisson, celle de l’haleine, celle de l’(in) humanité, celle des divagations humaines, celle des apparences, celle d’un potentiel futur. Les effluves noirs ondulent à chaque texte, mais pas seulement…

« Respirer le noir » est sans doute mon préféré des quatre tomes parce que les nouvelles sont profondément ancrées dans notre époque, donc dans mes préoccupations. Sans doute est-ce cette proximité avec notre réel qui fait que chaque texte me parle intimement. Ces nouvelles possèdent le charme d’une résonance très actuelle et fleurent bon l’air du temps. De facto, à mon sens, « Respirer le noir » est plus cérébral, et laisse place à de vraies méditations personnelles après chaque lecture. Ne vous y trompez pas, plus intellectuel ne veut pas dire sans EmOtionS. Des émotions, vous allez en ressentir à la pelle, suffoquer, transpirer, vous asphyxier, puis sourire, déstresser et même visualiser votre futur.

« Respirer le noir » berne vos sens grâce au « parfum du laurier-rose » R.J Ellory

« Respirer le noir » va s’inscrire comme « Le tarin number one des réseaux sociaux » Sophie Loubière

« Respirer le noir » s’abat sur vos émotions comme « des insectes kamikazes remplis d’humeur transparente » Franck Bouysse

« Respirer le noir » est « Un cristal qui sent » merveilleusement bon. Mø Malo

Le parfum de « Respirer le noir » flottera bien plus longtemps que « Deux heures et trente minutes » dans vos esprits. Dominique Maisons

« Respirer le noir » demeure « cent fois plus puissant que le sarin » François-Xavier Dillard.

« Respirer le noir » parcourt « cette ville noire, dans ce pays noir, dépouillé de sa rage et de ses illusions. » Adeline Dieudonné

Dans « Respirer le noir » existe un lieu de vacances « où tant de drames s’étaient noués. » Hervé Commère

« Respirer le noir » vous installe « un implant d’analyse » et « une interface neuronale. » Il devient un « pirate de cerveau. » Vincent Hauuy

« Respirer le noir » incarne le « nez de la mort » Jérôme Loubry

« Respirer le noir » provoque « l’amour à mort » Chrystel Duchamp

« Respirer le noir » est le « Novitchok » qui va hanter vos nuits. « (…) il suffit de le toucher pour en mourir. » Barbara Abel/Karine Giebel

Pour terminer, pardonnez-moi d’utiliser les mots des auteurs en les détournant. Je souhaite à « Respirer le Noir » de provoquer de nombreuses hallucinations olfactives. « (…) je trouverais le moyen de propager ce cadeau du ciel. »(Franck Bouysse) pour qu’il inspire de nombreux lecteurs. Au « Yvan, le charbonnier (…) un homme gentil et triste » (Adeline Dieudonné) je dis merci, tu as rassemblé autour de toi de belles personnes qui nous ont offert des textes, profonds, sincères, intelligents et émouvants. Tu peux être fier de toi (allez, souris) et d’eux !

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Chaque année, au mois de mai, c’est comme des retrouvailles, un rituel, j’attends avec impatience l’arrivée du nouveau recueil de nouvelles avec un panel d’auteurs rassemblés par Yvan Fauth. Cette année, c’est donc sans surprise que je me suis ruée, dès sa réception, sur Respirer le noir, le quatrième des cinq sens abordé par cette collection de recueil.

Cette année, ils sont treize, treize auteurs qui ont pris la plume pour se plier à l’exercice de la nouvelle. Pour les auteurs dont j’ai déjà lu un roman, j’ai été ravie de reconnaître leur style mais différemment. Ainsi la nouvelle de Jérôme Loubry, par exemple, je l’ai trouvé touchante. Triste mais belle et pourtant elle se déroule dans un cimetière ! Mo Malo souffle le froid comme dans ses romans. Quant à R. J. Ellory, il s’impose une fois de plus comme le maître du noir.

D’autres sont encore plus sombres, plus violentes, sanglantes. Cinquante nuances de noirs avec pour point commun l’odorat. Des genres différents, mais tous plaisant à lire.

J’ai également eu le plaisir de découvrir des plumes, inconnues en lecture mais dont les noms ont déjà défilé sur les réseaux sociaux. Aussi, Dominique Maisons, Christel Duchamp, Vincent Hauuy ou François-Xavier Dillard ont été de découvertes captivantes et palpitantes. Pour sûr que je vais me pencher sur leurs bibliographies prochainement.

Après l’avoir écouté, regardé et touché, êtes-vous prêt.e à Respirer le noir ? Un lecteur averti en vaut deux.

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Je ne connaissais pas cette série chez Belfond et c'est une très belle découverte avec "Respirer le noir" et ses nouvelles autour du thème de l'odorat (mention spéciale à celle d'Adeline Dieudonnée, Dominique Maisons et Hervé Commère, mes préférées de tout le recueil). On dévore les presque 550 pages d'une seule traite !
Un grand merci aux éditions Belfond qui m'ont donné très envie de découvrir "Écouter le noir", "Regarder le noir" et "Toucher le noir".

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4ème recueil de nouvelles noires initié par Yvan Fauth. Et c’est grâce à lui que j’apprécie les nouvelles ! J’en lisais rarement et j’appréciais peu l’exercice avant de gagner les 2 premiers volumes ! Je me suis prise au jeu et depuis j’ai diversifié les genres ! Dès que j’ai vu le titre sur NetGalley, je l’ai immédiatement demandé à Belfond et quel qu’en soit mon avis global, j’achèterai le volume la prochaine fois que j’approche de la librairie !

Comme dans chaque recueil de plusieurs plumes la “qualité” est inégale, pas spécialement pour l’écriture mais plutôt pour nos propres sensibilité et compréhension ! L’exercice est d’autant plus difficile dans ce cas, les auteurs devant se conformer au thème noir sur un des 5 sens !

1 - R. J. Ellory - Le parfum du laurier-rose 4* : Andersen est un ancien policier qui sort de prison après avoir massacré un violeur-tueur d’enfant ! Seuls les souvenirs des odeurs lui donnent encore l’impression d’être vivant : celle de la mort qu'il avait donné ; celle du laurier-rose qui lui rappelle la fillette ! Les odeurs comme souvenir et souffrance ! Dénouement : bis repetita.

2 - Sophie Loubière - Respirer la mort 4* : L’avenir de Willy a été transformé par un incident survenu dans sa jeunesse. Son frère lui avait maintenu la tête dans une bouse fraîche ! Depuis son odorat s’était hyper développé : bénédiction ou malédiction ?

3 - Franck Bouysse - Je suis un poisson 5* : Une nouvelle cynique sur un symptôme réel et qui fait perdre tout sens des réalités à celui qui en souffre jusqu’à perdre son humanité pour arriver à son but : se faire aimer !

4 - Mo Malø - Cristal qui sent 5* : Une expédition au Groënland pour retrouver le carnet d’expédition d’un climatologue disparu depuis 90 ans. Lors de leur périple il trouve une sorte de cristal qui émet une lueur et diffuse une douce odeur. Cette odeur va leur rendre physiquement perceptible l’odeur de tout ce qui existe, aussi infime soit-elle ! L’enfer !

5 - Dominique Maisons - Deux heures et trente minutes 3* : Attentat à l’Elysée ? Arme chimique ? Que cachait le premier mort pour se laisser circonvenir ?

6 - François-Xavier Dillard - Happy World 5* : Atroce mais excellente : en route vers l’apocalypse !!

7 - Adeline Dieudonné - Glandy 2* : Je suis restée totalement hermétique, je n’ai à priori pas compris le rapprochement avec l’odorat !

8 - Hervé Commère - Le monde d'après 3.5* : Air pur pour tous et cliché bien ancré !

9 - Vincent Hauuy - Miracle 3* : Un comateux, un amnésique et un voyage dans les souvenirs : mensonge ou vérité ?

10 - Jérôme Loubry - Les doux parfums du cimetière 5* : Du noir et de la tristesse pleine de tendresse !

11 - Chrystel Duchamp - L'amour à mort 4* : L'apprenti-sorcier !

12 - Barbara Abel & Karine Giebel - Petit nouveau 5* : Les relations sociales : une certaine vision ! (humour... noir)

Parler des nouvelles n’est pas non plus une chose facile, il faut dire sans dévoiler ! Un recueil que je relirais, comme les précédents, les nouvelles sont rapides à lire et tout autant à oublier.

#Respirerlenoir #NetGalleyFrance

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Quatrième sens exploré dans cette expérience littéraire inédite, l’odorat est le thème imposé cette année par Yvan Fauth à une nouvelle pléiade d’auteurs enthousiastes et inspirés : Barbara Abel, Franck Bouysse, Hervé Commère, Adeline Dieudonné, François-Xavier Dillard, Chrystel Duchamp, R. J. Ellory, Karine Giebel, Vincent Hauuy, Sophie Loubière, Jérôme Loubry, Dominique Maisons et Mo Malø.

Tous ont planché pour nous concocter un menu des plus surprenants. L’odorat est parmi les cinq sens celui qui me semble le plus simple à exploiter car contrairement aux autres il implique une action vitale : le fait de respirer. Toutefois aucun des auteurs ici présent ne s’est satisfait de la facilité en traitant ce thème et le résultat, à la hauteur des précédents tomes, est terriblement surprenant! L’exploration de l’odorat se décline dans sa dimension scientifique, historique, et futuriste. Plusieurs auteurs ont fait le choix de l’ancrer dans notre société actuelle qui en cette période sombre est particulièrement anxiogène, je trouve que leurs nouvelles comptent parmi les plus réussies, les plus percutantes: la nouvelle Happy World de F.X Dillard qui traite de terrorisme de masse m’a plongé dans un malaise indescriptible. De même que la visite que nous propose D. Maisons au Palais de l’Elysée, en plus d’être d’actualité, est fortement troublante. Que dire du Petit Nouveau du duo renouvelé B.Abel / K.Giebel hormis qu’il est excellent et porte à réfléchir… Les horreurs relatées dans ces nouvelles sont crédibles et particulièrement angoissantes : pari de nouveau réussi !

Respirez et plongez en apnée dans ce recueil qui ne vous laissera aucun répit ! Pour ma part, après ma lecture, je n’ose plus trop respirer à fond, je me méfie… Par contre, je salive d’avance quant au dernier opus consacré au goût !!!

Je remercie chaleureusement les Editions Belfond Noir pour cette lecture !

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Je ne lis que peu de recueils de nouvelles mais pour moi impossible de passer à côté de celui-ci dont l'initiative revient à Yvan Fauth.
Quatre ans désormais que je prends plaisir à découvrir chaque publication. Chaque année une dizaine d'auteurs sont réunis pour livrer un récit noir dont le thème est l'un des cinq sens. Cette fois-ci c'est l'odorat qui est à l'honneur.

Chaque parution de ce recueil est pour moi l'occasion de retrouver des auteurs que je connais déjà et que j'apprécie mais aussi d'en connaître de nouveaux.
Bien évidement certaines nouvelles m'ont davantage séduites que d'autres, mais dans l'ensemble j'ai apprécié mes différentes lectures.
Deux d'entre elles m'ont particulièrement fait froid dans le dos. Je pense à la nouvelle signée par Barbara Abel et Karine Giebel ainsi qu'à celle de François-Xavier Dillard. Deux nouvelles qui s'inspirent de la triste actualité. Pas sûre qu'après avoir lu Happy World, les amateurs de parc d'attractions y retournent avec autant d'entrain...

Vivement l'an prochain pour pouvoir lire un nouveau recueil. J'espère qu'une fois que les cinq sens auront été abordés, de nouveaux recueils verront le jour. Quelle bonne idée de lire des nouvelles autour de la littérature noire.

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Un quatrième sens (l'odorat) est mis en avant dans ce nouveau recueil de nouvelles. Je suis fan de ce format, et je m'étais déjà régalé avec les trois premiers opus. Les auteurs sont d'une créativité incroyable. Ces nouvelles sont bluffantes. Je pensais que ce serait le sens le plus compliqué a traiter, et au final ils nous livrent peut être bien le meilleur volume de la série.
C'est la première année où il m'est difficile de faire un trio gagnant clair.

Si vous êtes fan de nouvelles, foncez, ce livre est fait pour vous. Et pour les autres, ce sera un excellent moment de lecture.

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4 ème volume du recueil qui reprend chacun de nos 5 sens pour en faire une foison de nouvelles à chaque fois écrites par des auteur.e.s talentueux.euses.

Après Ecouter, Regarder, Toucher nous allons cette fois ci être invités à Respirer le noir.

Comme toujours dans les recueils de nouvelles il y a de tout, des textes magnifiques, d'autres bons et certains moins intéressants sans toutefois être rébarbatifs.

Comme toujours je vais me contenter de citer mes deux textes préférés et de vous dire qu'il n'y a rien à jeter dans ce recueil. J'ai vraiment aimé les textes de Sophie Loubière et des Giebabel à savoir les merveilleuses Karine Giebel et Barbara Abel.

Ce fut une lecture passionnante dans sa globalité avec du suspense et même un ressenti olfactif terrible dans certaines nouvelles ayant trait aux odeurs corporelles.

Je ne peux que recommander cet opus car vous y trouverez obligatoirement votre bonheur.

Merci à NetGalley et aux Editions Belfond pour cette lecture bien agréable.

#Respirerlenoir #NetGalleyFrance

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Après avoir lu Toucher le noir l'année dernière, je me suis donc lancé avec confiance dans la lecture de Respirer le noir, cette fois consacré à l'odorat. L'idée de ces recueils de nouvelles autour d'un des cinq sens est à la fois originale et vraiment intéressante, d'autant plus quand Yvan Fauth s'entoure de grands auteurs de polars pour mener le projet à bien.
Chacun des auteurs a traité le thème à sa façon, racontant des histoires très différentes les unes des autres, s'inspirant parfois de l'actualité, ou partant dans un futur imaginaire, voir avec une touche de fantastique.
J'ai vraiment apprécié ma lecture, toutes les nouvelles m'ont plu, offrant aux lecteurs un éventail de sensations fortes, en attendant le prochain (et dernier recueil), consacré au goût.

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~ Grande amatrice de nouvelles et fan de Ellory, j'avais hâte de mettre mes sens en éveil avec ce recueil au titre et à la couverture intrigante. L'occasion également de retrouver des artistes que j'affectionne (Sophie Loubière, Karine Giebel) et de découvrir de nouvelles plumes, dont je n'avais entendu que du bien.

~ Je ressors pleinement conquise par cette lecture ! Les histoires se succèdent et ne ressemblent pas, sans pour autant se détourner du sujet principal qui les lie : l'odorat. C'est probablement mon sens le plus développé, alors je n'ai eu aucun mal à me laisser transporter par les descriptions, que ce soit d'odeur de poisson, de laurier-rose ou de poison mortel. Et pourtant, décrire une odeur, ce n'est pas ce qu'il y a de plus facile !

~ Évidemment, j'ai moins accroché avec certaines nouvelles, mais certaines en revanche sont de vrais coups de cœur. Tous les auteurs ont redoublé d'inventivité pour proposer des intrigues percutantes et originales, avec des chutes à couper le souffle. Il y en a pour tous les goûts !

~ Merci à Net Galley, aux éditions Belfond et aux auteurs, que j'ai hâte de découvrir dans leurs propres univers. À coup sûr, je me laisserai tenter par les autres opus de cette saga de recueils autour des 5 sens. À quand la sortie d'un "goûter le noir", qui promet d'être riche en saveurs ?

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Après nous avoir proposé d'écouter, puis de regarder et de toucher le noir, les Editions Belfond nous proposent cette fois-ci de "Respirer le noir" dans un nouveau recueil de nouvelles, concocté par Yvan Fauth. Grand bien m'en a pris de me laisser tenter car ce voyage olfactif mérite le détour.
Les effluves du noir ont la capacité d'enivrer le lecteur que je suis. de toutes les propositions, j'ai particulièrement apprécié celle du "parfum du laurier-rose" de R.J. Ellory, "Respirer la mort" de Sophie Loubière, "Deux heures et trente minutes" de Dominique Maisons, "Happy World" de François-Xavier Dillard, "Les doux parfums du cimetière" de Jérôme Loubry et "Petit nouveau" de Barbara Abel & Karine Giebel.
Chacune de ces nouvelles propose à sa façon de "respirer le noir". Il s'agit de l'odeur du crime chez R.J. Ellory, d'un sens olfactif décuplé pour Sophie Loubière, des effluves élyséennes avec Dominique Maisons, d'une atmosphère létale chez Francois-Xavier Dillard, des odeurs d'un cimetière pour Jérôme Loubry, en finissant avec la fin de toute respiration proposée par Barbara Abel et Karine Giebel.
J'ai lu ce livre avec un vrai plaisir, sur un rythme soutenu. L'exercice de la nouvelle est périlleux pour arriver à mettre en place une atmosphère crédible et puissante, puis à présenter rapidement les personnages pour leur donner vie. Ce recueil est une vraie réussite. Il propose une large palette du noir, un peu à la Pierre Soulages.

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Un recueil de nouvelles dont le fil est l'odorat ! J'en ai encore les effluves qui imprègnent mes narines tant les parfums de ces nouvelles m'ont marquée.

Les 12 nouvelles abordent des sujets variés et utilisent des genres différents pour aborder le thème du recueil. Chaque auteur a joué avec Respirer le noir de manière très habile.

Je vous recommande d'aller mettre le nez dans ce recueil, il est parfait pour découvrir des auteurs et autrices.

Ma nouvelle favorite est celle de Jérôme Loubry : Les doux parfum du cimetière. J'ai trouvé cette nouvelle très douce et touchante.
Il n'y a qu'une seule nouvelle que je n'ai pas aimé, mais pour les autres elles m'ont toutes plu.

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Avec un panel d'auteurs aussi varié, il y en a pour tous les goûts. Si certaines nouvelles ne m'ont pas convaincue, d'autres m'ont donné envie de découvrir d'autres ouvrages d'auteurs que je n'avais pas encore lu. Des histoires toutes différentes où chacun trouve de quoi passer un bon moment. Un recueil intéressant

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Respirer le noir est un recueil de douze nouvelles écrites par des grands noms du polar. Le thème est dans le titre : cette année, on se fixe sur l’odorat. Comme dans tous les recueils, il y a toujours des récits qui plaisent plus ou moins que d’autres ; globalement, j’ai franchement bien apprécié cette nouvelle expérience. Je vais faire, comme pour Toucher le noir, un retour en vous présentant chacune des histoires.

• Le parfum du laurier-rose, R. J. Ellory (traduction de Fabrice Pointeau) :
Un ancien flic retrouve la liberté après vingt-neuf années de prison. Son crime ? Avoir tué un homme – pas n’importe lequel.
J’ai été contente de découvrir un texte d’Ellory, un auteur dont je ne cesse d’entendre parler. Cela dit, j’avais certainement trop d’attentes et je n’ai pas trouvé ce texte aussi extraordinaire que ce à quoi je m’attendais. C’est toutefois une bonne entrée en la matière et je souhaite découvrir ses romans.

• Respirer la mort, Sophie Loubière :
Le narrateur nous parle de son frère qui, suite à un accident, a développé un odorat très puissant. Adulte, tout lui sourit grâce à son don particulier jusqu’au jour où une odeur des plus désagréables vient hanter ses narines.
Sur son blog, Ge me disait avoir particulièrement apprécié cette nouvelle et, ma foi, je comprends totalement ! Jusqu’au moment de l’accident, si j’appréciais la plume, il y avait toutefois un fantôme de scepticisme qui hantait mes pensées mais, à partir de là, j’ai été totalement embarquée dans l’histoire et elle fait partie de mes préférées de ce recueil.

• Je suis un poisson, Franck Bouysse :
Le narrateur est atteint du Fish-Odor Syndrom, ou Syndrome de l’odeur de poisson. Grâce aux applications de rencontre qui se développent et se répandent, il fait la rencontre de Mylène dont il tombe amoureux. Mais comment faire pour rencontrer une personne en chair et en os et pour envisager une vie commune quand on sent si mauvais ?
Encore un auteur que je souhaitais découvrir et dont j’espère malgré tout avoir l’occasion de découvrir au moins l’un de ses romans. « Malgré tout » puisque je suis passée totalement à côté de ce récit, en grande partie car le personnage principal, le narrateur, m’a totalement déplu de par son comportement, ses actes. A posteriori, je me dis que c’est logique, il n’a jamais pu avoir beaucoup de sociabilité. Sauf que non, son égoïsme est plus fort que les excuses que je peux lui trouver et il est difficile d’apprécier une histoire quand on exècre le héros.

• Cristal qui sent, Mo Malø :
Des scientifiques partent sur les traces d’un homme disparut il y a quatre-vingt-dix ans dans les glaciers du Groenland. Ils tombent sur un rocher qui va alors changer leur vie, leurs certitudes et leur perception du monde.
Si j’ai apprécié le message de cette nouvelle, j’avoue toutefois être un peu déçue. J’avais beaucoup aimé Qaanaaq et je m’attendais donc à quelque chose de différent ; Cristal qui sent s’est avéré un peu trop perché pour moi. Le début était très bon mais, au fil des pages, j’ai décroché, comme je n’adhérais plus.

• Deux heures et trente minutes, Dominique Maisons :
Il est 5h30 quand un homme de ménage meurt d’un malaise à l’Elysée.
Le texte est court mais il réussit à faire monter la tension crescendo et c’est très réussi ! Un décompte vient découper le récit et je n’ai pas réussi à lâcher le livre avec cette histoire.

• Happy World, François-Xavier Dillard (d’après une idée originale de Barbara Abel) :
Une famille profite de l’augmentation du père pour enfin découvrir le gigantesque et très renommé parc d’attraction Happy World. Mais voilà qu’en parallèle un individu étrange cherche à s’infiltrer dans les lieux…
Voilà une nouvelle qui m’a, elle aussi, sacrément plu. Difficile d’en dire davantage si ce n’est que c’était de plus en plus angoissant.

• Glandy, Adeline Dieudonné :
1914, lendemain de Carnaval. Glandy, ivre, pisse dans la rivière à la vue de tout le monde – si ce n’est qu’il est très tôt et qu’il n’y a donc pas un chat dans les rues –, oubliant sa chemise imbibée de sang.
Cette histoire se base sur un fait réel et je n’ai pas aimé le personnage principal, Glandy. Il est marié mais fantasme sur la fille de son employeur ; il paie des coup à des types qui ne l’aiment pas juste pour ne pas avoir à boire seul ; il vit dans son monde où un simple costume lui permettra de séduire la jeune femme qui obnubile ses fantasment… L’idée est bonne mais je n’ai pas du tout accroché.

• Le monde d’après, Hervé Commère :
Dans un quartier voisin à celui où vit le personnage principal, les maisons sont à l’abandons ; neuves, la crise est passé par là et les a dépouillées de ses habitant·es. Alors quand une petite famille s’installe dans l’une de ses baraques, la curiosité, suivie bientôt de l’aigre jalousie, débarque avec ses grands sabots.
Je n’ai tout simplement pas réussi à adhérer à ce que l’on me racontait. L’histoire n’est pas mauvaise, pour sûr, mais je suis passée à côté.

• Miracle, Vincent Hauuy :
Chase, un ancien flic, cherche à savoir qui a commandité le meurtre de Maria, la femme qu’il aimait.
Un récit futuriste qui m’a beaucoup plu, prenant des directions parfois assez inattendues ! J’ai aimé la façon dont les odeurs étaient intégré, comment elles faisaient avancer le récit, ramenant parfois des souvenirs à la surface.

• Les doux parfums du cimetière, Jérôme Loubry :
Un garçon vient tous les jours parler sur la tombe de sa mère.
C’est une histoire douce, mignonne, touchante et pourtant elle n’est pas des plus légères (ça se passe dans un cimetière, après tout). Que dire de plus ?

• L’amour à mort, Chrystel Duchamp :
Après une rupture douloureuse, un homme tente de se suicider. Le voilà sauvé in extremis et soigné dans un hôpital à l’odeur bien particulière…
C’était pas mal mais ce n’est clairement pas l’histoire que j’ai préféré de ce recueil.

• Petit nouveau, Barbara Abel et Karine Giebel :
Deux personnes âgées, expatriées de Russies, font un malaise sur un banc.
Une nouvelle que j’appréhendais pas mal car je n’avais pas du tout aimé Meurtres pour rédemption de Giebel mais ce fut là une très bonne surprise. L’histoire est prenante et on sent la tension monter petit à petit. Malgré toute l’appréhension que je pouvais avoir, impossible de lâcher ce récit. Très bonne conclusion pour Respirer le noir.

Et voilà, nous avons fait le tour de ces douze nouvelles ! Globalement, c’est encore une fois un bon recueil et j’ai pris plaisir à découvrir certaines plumes. C’était un thème que j’attendais grandement car la respiration est essentielle à la vie alors, cet élément associé au polar, ça ne pouvait être qu’intéressant à découvrir. Je ne peux que vous conseiller Respirer le noir si vous aimez ce genre littéraire – en plus, je trouve le format des nouvelles bien pratique pour l’été.
Bonne lecture à vous !

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