Crazy Horse

L'homme étrange des Oglalas

Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 15 sept. 2021 | Archivage 3 oct. 2021
ELIDIA, Éditions du Rocher Nuage Rouge

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #CrazyHorse #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Cette biographie du chef sioux Crazy Horse est l'exemple même de la fusion entre l'art de la biographie et l'oeuvre littéraire. Né au sein des Oglalas, une des sept bandes des Sioux tetons-lakotas Crazy Horse, comme pour rappeler ses cheveux aux boucles un peu claires, portait tout jeune le nom de Curly. Perçu aux yeux des siens comme énigmatique, solitaire, le jeune chef exerçait auprès du « peuple profond » des Lakotas un prestige mystérieux. Il consacra sa vie à combattre un envahisseur dont la supériorité militaire et les épidémies qu'il apportait ont attiré sur les Indiens les pires malheurs et calamités. Sandoz, outre qu'elle s'attache à décrire « son homme étrange » dans l'émotion comme dans l'affliction, rapporte dans le souffle de sa passion, les événements historiques et personnels qui ont accablé la vie de « son héros ». Après une courte existence où se sont croisées joies simples, déconvenues, trahisons, défaites mais aussi victoires comme à Little Big Horn face au général Custer en juin 1876, Crazy Horse sera contraint, surtout par les siens, de se rendre. Le 5 septembre 1877, après avoir présenté sa reddition, il sera lâchement assassiné à Fort Robinson par un soldat... grâce à l'aide d'un de ses « frères Lakotas ».


Mari Sandoz (1896-1966) est née dans le Nebraska et a grandi sur les lieux où vécut Crazy Horse. Ses écrits sont imprégnés d'une enfance où elle côtoya toute petite les Indiens. Cela explique en partie une certaine manière d'écrire qui fait sa spécificité. Sandoz a de nombreux livres à son actif dont Automne cheyenne publié dans la présente collection.


Cette biographie du chef sioux Crazy Horse est l'exemple même de la fusion entre l'art de la biographie et l'oeuvre littéraire. Né au sein des Oglalas, une des sept bandes des Sioux tetons-lakotas...


Ils recommandent !

- Les milles facettes de la vie mystique et onirique de Crazy Horse 

- La passion, l’empathie de l’auteur pour Crazy Horse illuminent chaque page du livre

- Mari Sandoz a grandi là où vécut Crazy Horse, elle y côtoya de nombreuses années les Indiens

La version de Sandoz des événements est celle, au regard des Sioux eux-mêmes, qui est la plus franche, la plus importante

- Les milles facettes de la vie mystique et onirique de Crazy Horse 

- La passion, l’empathie de l’auteur pour Crazy Horse illuminent chaque page du livre

- Mari Sandoz a grandi là où vécut Crazy...


Formats disponibles

ISBN 9782268105765
PRIX 26,00 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (PDF)
Envoyer vers ma Kindle (PDF)

Chroniques partagées sur la page du titre

Lorsqu’on prononce le nom de Crazy horse , ce légendaire héros amérindien d’une tribu Lakotas , je pense aussitôt aux films de cowboys et d’indiens de mon enfance , où déjà ma sensibilité , mon cœur d’enfant prenait parti pour les indiens , on ne se refait pas .
Dans ce récit très fouillé de Mari Sandoz , grande spécialiste mais surtout grande amoureuse des tribus indiennes , ça se ressent très fort au cours de la lecture , on partage le destin tragique de ce grand chef indien qui a essayé jusqu’à son dernier souffle à concilier l’impossible , la cohabitation de deux peuples trop différents , surtout par là trop grande différence des armes en jeu .
Ce livre est une très belle réhabilitation du peuple indien et surtout d’un homme qui contre vent et marées gardera sa dignité .

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je remercie les éditions du Rocher pour l'envoi, via net galley, de Crazy Horse L'homme étrange des Oglalas.
Je suis de nature très curieuse. Comme tout le monde je connais Crazy Horse.. de nom mais sans plus. Ca me fait penser aux westerns, c'est assez vaste dans mon esprit, comme un souvenir d'enfance lointain.
Je sais bien sur que Crazy Horse était un chef sioux mais J'ignorais énormément de choses sur lui, à commencer par sa mort le 5 septembre 1877. Après avoir présenté sa reddition, il sera lâchement assassiné à Fort Robinson par un soldat... grâce à l'aide d'un de ses « frères Lakotas ».
Je me suis demandé comment cela pu arriver jusque là. Se faire assassiner ainsi, pourquoi ? Certes, c'était une autre époque mais ça m'a vraiment donné envie d'en apprendre plus sur cet homme.
Je me suis donc plongée dans cette biographie très documentée et détaillée de Crazy Horse avec plaisir. Chapeau à Mari Sandoz pour son travail de recherche car cela se sent qu'elle connait son sujet, qu'elle l'a travaillé, approfondit. C'est une passionnée et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai apprécié ma lecture. Ce n'est pas plat, elle a réussi à rendre cet ouvrage très vivant.
Je l'ai lu tranquillement, en plusieurs fois, tout en appréciant ma découverte.
Pas de coup de cœur mais une bonne surprise qui mérite quatre étoiles :)

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Avis : MAGISTRAL
Prenez votre souffle pour apprécier cette fresque monumentale qui décortique pour vous la solitude et l’engagement d’un grand chef Indien, légende déjà de son vivant. Ce livre est connu et reconnu mais bénéficie d’une réédition qui ne peut que plaire à de nouveaux lecteurs.
Curly, né chez les Oglalas, peuple Sioux, devient Crazy Horse et l’un des plus grands chefs de guerre Lakotas. Ce livre est la biographie d’un homme étrange, solitaire et mystérieux mais aussi l’histoire d’un peuple et des guerres indiennes contre les blancs venus les parquer après leur avoir apporté whisky et maladies.
Mari Sandoz ne se contente pas de nous décrire la vie et les batailles de Crazy Horse, elle nous donne les détails trop méconnus des conditions dans lesquelles le peuple Indien s’est vu trahi et humilié alors que les contrats passés devaient engager les Américains « aussi longtemps que l’herbe poussera et que l’eau coulera. » Son travail et son art ont été de faire d’une somme de connaissances, un roman aux faits authentiques et au souffle épique. Les guerres indiennes sont décortiquées, les comportements humains sont disséqués avec précision, les relations entre les tribus et leur acharnement à se combattre au lieu de se liguer contre l’envahisseur sont pointées du doigt, les erreurs commises par les jeunes défendant des pratiques guerrières ancestrales ne leur permettant pas de vaincre ne sont pas passées sous silence, les trahisons du gouvernement sont établies : tout est fait pour donner une lecture exhaustive d’une page terrible de l’Histoire américaine.
Ne vous laissez pas déconcerter par le nombre de pages, les notes de bas de page, les explications, abécédaires et autres documents. Tout est fait pour que vous lisiez, que vous reveniez en arrière, que vous cherchiez à vous fondre dans la réalité d’une époque. Les personnages sont nombreux ; tous nous font comprendre que sans bisons et sans or, l’histoire n’aurait peut-être pas été la même.
J’ai retrouvé Slim Batteux, connu par ailleurs pour son groupe de musique, dans les références bibliographiques du roman pour son livre « J’apprends le sioux-lakota » et si j’en ai été surprise, j’en ai été tout autant ravie.
Si vous souhaitez connaître la parole amérindienne, si vous appréciez de lire au fond des cœurs, si vous aimez vous donner un peu de mal pour apprendre, n’hésitez pas à vous procurer cette nouvelle édition de Crazy Horse et merci à Mari Sandoz d’avoir tant cherché la vérité. Ce livre garde vivant un peuple anéanti.

Je remercie les Editions du Rocher et #NetGalleyFrance pour le SP de #CrazyHorse

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Un livre époustouflant ! Mari Sandoz a réalisé un travail phénoménal !

Quand on sait qu’il a été publié en 1942 on imagine sans peine ce qu’elle accomplit sans les moyens que nous avons ; les entretiens et les recherches de documents puis la rédaction.

Comme il est noté dans l’introduction du Cinquantenaire : “Mari Sandoz était pour ainsi dire prédisposée à écrire sur Crazy Horse, elle qui grandit dans homestead (Propriété inaliénable et insaisissable qui était attribuée aux colons désirant devenir fermiers) du Nebraska [...] quasiment au milieu du pays de son héros.”

Cette biographie raconte en détail la vie de Crazy Horse mais aussi celle des peuples Sioux, le tout rédigé à la façon d’un roman. Elle ne s’est pas contenté d’égrener des faits, elle a donné vie à ses personnages et si parfois le langage et les mots indiens ne facilitaient pas la lecture, ça n’en reste pas moins une lecture captivante !

Lecture en plusieurs jours, c’est malgré tout assez ardu mais elle a le mérite de remettre les uns et les autres à leur juste place !

#CrazyHorse #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021

Cet avis vous a-t-il été utile ?

S’il est difficile d’entrer dans Crazy Horse de Mari Sandoz, il est tout aussi difficile d’en sortir. Je me suis laissée porter par la vie des Indiens Lakotas même si j’ai souvent regretté qu’aucun petit encadré ne situe le contexte historique et indique le nom du président des États-Unis de l’époque.
Né en 1840 au sein d’une tribu Lakota Oglala, Crazy Horse refuse que son peuple soit enfermé dans des réserves et continue de combattre l’armée américaine. Il joue un rôle essentiel dans la bataille de Little Big Horn (juin 1876) où périrent Custer et 267 de ses hommes. C’est une victoire à la Pyrrhus, l’hiver 1876-1877 voit les Indiens démoralisés et affamés. Crazy Horse se laisse convaincre de se rendre. Les dissensions existantes entre les Amérindiens se poursuivent. Carzy Horse est emprisonné à la suite de plusieurs fourberies, il tente de se défendre et est finalement assassiné dans des circonstances qui n’ont pas vraiment été éclaircies.
Chevaucher au côté de Crazy Horse, participer à la vie des femmes amérindiennes, à une chasse au bison, c’est envoûtant et c’est pour ça que je n’ai pas lâché le livre, même si j’ai regretté que la spiritualité des Amérindiens soit à peine esquissée.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :