Le Fusil de chasse

Lu par André Dussollier
Ce titre a été archivé. Il est désormais indisponible sur NetGalley.

Commandez ou achetez ce livre dans votre point de vente préféré !

Envoyer des titres NetGalley directement à votre Kindle ou votre application Kindle.

1
Pour lire sur votre Kindle ou dans votre application Kindle, merci d'ajouter kindle@netgalley.com en tant qu'adresse e-mail approuvée pour recevoir des documents dans votre compte Amazon. Veuillez cliquer ici pour des instructions détaillées.
2
Ensuite, retrouvez votre adresse e-mail Kindle dans votre compte Amazon et ajoutez-la ici.
Date de parution 19 mai 2021 | Archivage 7 juin 2021
Audiolib, Littérature

Vous parlez de ce livre ? N'oubliez pas d'utiliser #LeFusildechasse #NetGalleyFrance ! Cliquez ici pour plus de conseils


Résumé

Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier. Au départ, une banale histoire d’adultère. À l’arrivée, l’une des plus belles histoires d’amour de la littérature contemporaine. Avec une formidable économie de moyens, dans une langue subtilement dépouillée, Yasushi Inoué donne la version éternelle du couple maudit.

Le Fusil de chasse, ou les multiples facettes d’une impossible passion, est un chef d’œuvre universel. André Dussollier en propose une interprétation exceptionnelle, qui ne pourra que vous faire vibrer.

Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier. Au départ, une banale histoire d’adultère. À l’arrivée, l’une des plus belles...


Formats disponibles

FORMAT Livre audio, Intégral
ISBN 9791035405403
PRIX 15,45 € (EUR)
DURÉE 1 Heures, 58 Minutes

Disponible sur NetGalley

Application NetGalley Bibliothèque (AUDIO)

Chroniques partagées sur la page du titre

Merci à NetGalley et AudioLib pour ce beau titre magnifié par la voix délicieuse d'André Dussolier.

Le fusil de chasse, roman épistolaire quasi classique de la littérature japonaise met en scène dans cinq textes qui se lisent à la suite et se recoupent un poète, un chasseur, et trois femmes dont deux amoureuses.
Dans un style délicat et lent, tout en introspection et métaphores sur la nature, l'auteur questionne l'amour, le mensonge, le fin de vie, la solitude et le "péché" (pris au sens du refus de se conformer à la norme).

A la fin de l'écoute, on a évidemment envie de revenir au début car chaque texte apporte un éclairage différent sur les protagonistes et leur histoire commune à la fois banale et d'une intensité rare.

Le timbre chaleureux d'André Dussolier porte au cœur les états d'âme et les questions existentielles des personnages et donne à cette écoute une qualité particulière.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Très beau texte, lu divinement bien.
Je l ai écouté d une traite totalement happée par une histoire dont je n avais même pas lu le résumé.
Je me suis laissée séduire par l idée d un texte d un auteur japonais lu par un acteur que j apprécié particulièrement.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je continue ma découverte des livres audio avec un immense plaisir. Cette forme de lecture me convient très bien, en complément des livres papier ou électroniques. C’est différent de lire le livre soi-même ou qu’on nous fasse la lecture, je crois que cela me ramène à ma petite enfance où on me lisait une histoire le soir. Cette manière de découvrir un ouvrage me donne aussi envie d’explorer des genres que je lis moins en version « livre ». Je connais très mal la littérature japonaise, n’ayant lu en tout et pour tout qu’un livre de science fiction très connu mais dont j’ai complètement oublié le titre et le contenu au bout d’une grosse dizaine d’années et Pays de neige, de Kawabata que je n’ai pas du tout aimé. Ce livre étant lu par André Dussolier que j’apprécie beaucoup, j’avais très envie de le découvrir. Et je n’ai pas été déçue le moins du monde par la prestation de ce grand comédien, la lecture est fluide, parfaite, la voix assurée. Les plages sont séparées par une jolie musique asiatique qui s’accorde vraiment bien au récit.

Inoué m’a réconciliée avec la littérature japonaise et m’a donné envie de découvrir d’autres de ses oeuvres. Le narrateur n’aime pas la chasse, mais un de ses amis d’études édite une revue consacrée à ce sport et vu sa notoriété lui demande d’écrire un poème pour le journal. Il le fait par amitié et dresse le portrait d’un chasseur qu’il a aperçu alors qu’il se promenait au pied d’une montagne. Le texte est plutôt opposé à cette pratique et il s’attend à recevoir des lettres de protestation des lecteurs de la revue, mais rien ne se passe et il oublie complètement son poème. Deux mois plus tard, il reçoit une missive d’un certain Josuke qui s’est reconnu dans le chasseur mélancolique du poème et qui désire raconter son histoire au narrateur. Il le fera à travers trois lettres que lui ont adressé trois femmes, il lui demande de lire les lettres puis de les détruire.

La première lettre vient de Shoko, la fille de sa maîtresse, la deuxième de Midori son épouse bafouée et pas du tout aveugle comme il le croyait et la dernière de Saïko sa cousine et maîtresse. Elles racontent toutes les trois le drame banal de cette relation adultérine et des dégâts qui en résultent dans leur vie. Josuke croyait tout maîtriser, mais il n’en était rien et tout le monde sera détruit par cette histoire. On voit peu à peu les liens se tisser entre les personnages au travers de leurs lettres.

L’histoire est courte et tout en délicatesse. Peu à peu le drame se nouera et si aucune balle réelle n’est tirée, chacune de ces lettres fera voler le coeur de Josuke en éclats, après avoir brisé trois vies. Les relations sont empreintes de jalousie, d’un amour impossible et de haine. Les femmes sont lucides au contraire de Josuke, la profondeur psychologique de ce petit roman est immense. Il n’est pas facile de parler de ce drame à la fois terrible et banal, de ces vies brisées, mais ce livre est un bijou à ne pas manquer. Un texte à la fois court et immense, tout en délicatesse.

Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette magnifique découverte.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Dans ce court roman Yasushi Inoué nous plonge au coeur des sentiments amoureux, de la passion, de la jalousie, des secrets et des révélations.
Trois femmes brisées par le même homme se révèlent au grand jour, dévoilant leurs sentiments, leurs rancoeurs ou leurs amours. Elles prennent la plume pour rompre le silence, sans qu'aucune forme de réponse ne soit attendue.
Au fil de ces lettres, Yasushi Inoué tisse les liens entre elles de manière subtile. L'écriture est douce, poétique et tout en retenue.
Redécouvrir ce texte qui m’avait profondément touchée il y a quelques dizaines d’années grâce à la lecture d’André Dussolier a été un grand plaisir.
Le comédien dont le talent n’est plus à prouver, a réussi à m’emmener dans un espace hors du temps.
Je me suis laissée envoûter par la caresse de sa voix.
La clarté, la profondeur de la lecture de l’artiste donne une dimension supplémentaire à ce magnifique roman de Yasushi Inoue.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Suite à la publication du poème Le Fusil de chasse, critiquant l’acte de chasser, dans une revue spécialisée, son auteur s’attend à quelques courriers salés. Pourtant, son poème connait l’indifférence générale, si l’on ne compte pas ce chasseur, qui, étonnamment, se retrouve complètement dans le personnage de ce texte. Troublé par ce parallèle, le chasseur se fait connaitre du poète en lui envoyant un courrier lui expliquant ce qu’il a ressenti à la lecture de sa production littéraire. Il ajoute dans sa missive trois lettres qu’on lui a envoyé dans sa vie, trois lettres de trois femmes différentes autour d’un même secret.

Au centre de cette histoire se retrouve celui que le poète appelle Josuke Misugi, le destinataire des missives. Reliées à lui, sa femme désillusionnée face à ce mariage terne et silencieux, sa maîtresse qui se meurt à cause de cette trahison et de ses remords, et la fille de sa maîtresse, en proie au plus grand chagrin à la mort de sa mère et à la découverte de cette liaison vieille de plus d’une décennie. En empruntant les mots de ces trois femmes en mal d’honnêteté et de bonheur, Yasushi Inoué explore les sentiments amoureux et ce qu’ils peuvent délivrer de plus tristes et de plus destructeurs.

Le chagrin et la mélancolie transpirent de ces lettres féminines dans lesquelles la poésie des mots donne d’autant plus de poids aux messages qu’elles renferment. Chacune de ces femmes a quelque chose à avouer, à sortir d’elle et à délivrer à celui qui est au centre de cet insidieux secret. La tristesse se mêle à la résolution de tourner la page, certaines en se libérant de ces non-dits et de ses mensonges, une autre en lâchant enfin prise.

Ne connaissant absolument pas ce court roman épistolaire, qui reste pourtant le texte le plus connu de Yasushi Inoué, j’ai eu plaisir à l’écouter et à le savourer grâce à la voix apaisante d’André Dussolier aux éditions Audiolib. C’est bien l’acteur, se prêtant ici à la lecture, qui m’a donné envie de me laisser porter par la plume de l’écrivain japonais. Ce fut une lecture tout en douceur et en mélancolie que je suis contente d’avoir découverte. Je remercie donc Audiolib et NetGalley pour cette courte lecture, que je vous recommande sans hésitation en version audio.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je découvre avec ce titre les livres audio. J'ai longtemps été intriguée par cette façon de découvrir un livre mais le résultat est plutôt mitigé. En effet, j'ai trouvé difficile de rester attentive pendant toute la durée des pistes car j'ai l'envie de faire autre chose mais je ne veux pas manquer un seul mot. Je préfère le support écrit où mon attention est plus facilement fixée. Cependant, j'ai apprécié Le fusil de chasse. J'ai beaucoup aimé la voix de André Dussollier qui est posée et chaleureuse. De plus, la musique japonaise entre les différentes pistes était tout à fait appropriée.

Dans ce roman épistolaire, le narrateur a écrit un poème sur un chasseur qu'il a dépeint de façon solitaire et mélancolique, bien loin des représentations habituelles. A la suite de cette publication, il reçoit une missive d'un homme qui se retrouve dans cette description. Elle est accompagnée de trois lettres que lui ont adressées sa femme, son amante et la fille de cette dernière. Ces écrits tissent une histoire d'amour mais explore aussi les tourments et les conséquences de l'adultère. Les sentiments de ces femmes sont mis à nus, elles exposent avec sincérité leurs pensées. L'écriture est très agréable.

Merci à NetGalley et AudioLib pour cette découverte.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Avec ce roman épistolaire, je me suis lancé un véritable défi, mon côté parfois masochiste : une première œuvre en littérature audio ; une œuvre japonaise, avec qui, chez moi, c’est quitte ou double, soit j’adore, soit je n’aime pas du tout – mais c’est plus souvent le deuxième cas – ; de l’épistolaire dont je ne suis pas la plus grande férue. Cela aurait pu donc être une écoute très laborieuse…

Et finalement, pas du tout ! Tout d’abord, il faut reconnaître que la lecture d’André Dussollier, par sa voix tout en nuances et en finesse, met parfaitement en valeur le sens de ce roman qui, bien que très bref, est d’une extrême richesse, tant sur le plan narratif que thématique.

Richesse narrative en premier lieu, en ce que le caractère épistolaire de ce roman est parfaitement maîtrisé, mêlant subtilement les voix des différents personnages à travers une série de quatre lettres. La première est celle que reçoit le narrateur, sollicité par un de ses amis à écrire un poème dans une revue de chasse lui appartenant ; ce poème, qui nous est également retranscrit, décrit un chasseur que le narrateur a aperçu un jour de promenade hivernale au mont Amagi. Or, quelques mois après publication de la revue, Josuke Misugi, qui croit se reconnaître dans ce portrait, lui écrit. Trois autres lettres, de femmes cette fois, accompagnent la première, lettres qui sont, selon lui, l’explication de son air préoccupé de ce jour-là, air transparaissant avec une grande force dans le poème à l’origine des révélations qui suivront. Trois femmes donc, qui seront toutes liées au chasseur, pour le meilleur comme pour le pire…

Ces quatre lettres, via ces quatre voix, celle du chasseur, celle de Saïko – à partir de qui tout commence -, celle de Shoko, sa fille, celle de Midori, sa cousine, et épouse du premier, nous racontent, chacune à sa manière et de son point de vue, l’évènement tragique cimentant le récit, dans une palette d’une grande complétude de tons et de sensibilités remarquablement dépeints. Les lettres ne sont pas simplement lues, et par le narrateur, et dans mon cas par André Dussollier, elles sont foncièrement incarnées, prennent corps pour mieux faire percevoir tous les sentiments violents, parfois contradictoires, qui imprègnent chacun des personnages, de plus en plus brutalement au fil de leur plume. L’on est ainsi très loin de la littérature nippone, pleine de retenue et de pudeur, à laquelle je suis plus habituée, ce dont je ne vais pas me plaindre.

Richesse thématique ensuite, mais qu’il me sera plus difficile d’évoquer sans vouloir trop en dévoiler ; car c’est justement un roman qui se dévoile, par effeuillements de détails, jusqu’à l’explosion des révélations finales qui se pressentaient, dans un sens, depuis la première lettre féminine. L’on peut, sans trop en dire, souligner que ce roman est roman d’amour, en premier lieu, mais aussi, et plus encore, de souffrance. Il est aussi roman de mystère et de nature, qui l’accentue et le magnifie plus encore. Il est enfin roman de mort, de celle, en fin de compte, paradoxalement belle et douloureuse. Roman multiple en somme, rendant justice à toute la dualité des sentiments humains.

C’est donc une première incursion réussie dans l’univers du livre audio, ma nouvelle résolution pour rendre mes trajets d’une heure trente quotidienne en voiture plus agréable, et c’est même une incursion qui me réconcilie, pour un temps, avec la littérature japonaise. Je remercie les éditions Audiolib et NetGalley de m’avoir permis cette double découverte, et de Yasushi Inoué, et de la littérature audio.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

L'histoire est magnifique, racontée à travers 3 lettres qui donnent différents point de vue sur une même histoire. Je trouve que les lettres se suffisaient à elles mêmes et l'introduction et la conclusion m'ont donc paru superflues.
Le narrateur, André Dussolier, est parfait, comme toujours. Bref, une très belle écoute.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

J'ai choisi ce livre audio car, d'une part je suis assez sensible à la littérature japonaise alors que très peu à la culture de ce pays et d'autre part, car j'apprécie beaucoup en tant qu'acteur, André Dussolier. Je ne connaissais pas, en revanche, l'auteur et son livre.
Le format du roman est assez particulier, puisqu'il s'agit d'un roman épistolaire, sous forme de lettre donc, au total de quatre.
Dans ces textes, d'un homme et de trois femmes, nous retrouvons toute la magie et la poésie dont est empreinte la littérature japonaise. Magie et poésie sublimée par la voix d'André Dussolier. L'exercice était difficile car, quoi de plus monotone que de lire une lettre. Malgré cette difficulté et en gardant une voix douce à l'oreille et laissant trainer les mots au rythme lent d'un jardin zen, il arrive à nous garder attentif au texte, les sens en éveil.
Un grand merci à AudioLIb et à Netgalley pour ce très bon moment d'écoute et de découverte.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Balade poétique et épistolaire de deux heures au son de la voix envoûtante d'André Dussolier. Une vraie poésie lue avec talent et une nouvelle fois, totalement convaincue par le format audio.
Un homme, trois lettres de trois femmes, trois lettres pour une magnifique histoire d'amour, d'adultère, de mensonges, de passion.. la fille de la maîtresse, l'épouse et enfin la maîtresse. La solitude de cet homme face à ces mots bouleversants, délicats, plein de pudeur aussi. En somme, ce qui rend la littérature japonaise si poétique.
Court mais intense, efficace, Yasushi Inoué nous livre l'équilibre parfait.
La voix d'André Dussolier est une vraie plus-value pour ce texte qui ne peut laisser personne insensible et qui sublime le texte.
Merci à Netgalleyfrance et Audiolib pour ce petit bijou !

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Le fusil de chasse c’est une histoire d’amour triste , très triste même , c’est un roman composé de trois lettres adressée à Josuké , la première lettre est celle de la fille de sa maîtresse morte de chagrin , la deuxième celle de la femme de Josuké et enfin la troisième de Saiko , celle qui fut sa maîtresse .
C’est l’histoire terrible d’une passion malheureuse assez pessimiste je trouve .
Ce roman je l’avais lu il y a de nombreuses années et je n’ai pas pu résister à sa version audio .
Je trouve que la version audio est magnifique , il faut dire que les éditions Audiolib , ont demandé à André Dussolier , de prêter sa voix à cette lecture . Et la magie opère ...

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Le fusil de chasse, c'est une banale histoire d'adultère, raconté de manière originale à travers les lettres de trois femmes proches de l'homme au coeur de l'histoire : Shoko, la fille de sa maitresse, Midori, son épouse et Saïko, sa maitresse. le récit plein de délicatesse, mais aussi d'une certaine forme de rancoeur, où l'on sent que chacune des femmes règlent avec Josuke la fin de leurs histoires. le récit est court, mais d'une grande intensité.
Et puis la voix inimitable d'André Dussolier vient magnifier ce texte d'une grande poésie. Avec son timbre grave et plein de retenue, il fait passer les émotions contenues dans ces lettres de merveilleuse manière.
J'ai toujours eu un peu de mal à rester concentrée sur l'écoute avec les livres audio, mais le texte merveilleux de Yasushi Inoué et la voix si chaleureuse d'André Dussolier m'ont permis de vraiment apprécier cette oeuvre.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

. « Tu avais fini de frotter le canon et tu remontais la culasse, que tu avais également nettoyée.
Alors tu levas et abaissas plusieurs fois le fusil en épaulant à chaque fois. Mais peu après le fusil ne bougea plus. Tu l'appuyas fermement contre ton épaule et tu visas, en fermant un œil. Je me rendis compte que le canon était manifestement dirigé vers mon dos.
Y.L. Trois lettres, adressées au même homme par trois femmes différentes, forment la texture tragique de ce récit singulier. Au départ, une banale histoire d'adultère. À l'arrivée, l'une des plus belles histoires d'amour de la littérature contemporaine ».
.
. Découvrir la littérature japonaise, c’est entrer dans la délicatesse, celle de ce court récit épistolaire nous raconte une histoire d'amour cachée entre une femme, elle-même trompée par son mari, et un homme dont on ne saura rien pas même son vrai nom. Une même histoire ressentie différemment par trois femmes et un homme. Chacune a tenu sa place, fidèle à l’image que la société japonaise leur attribue.
.
. Les 3 lettres proviennent donc de 3 personnes qui se connaissant depuis longtemps et révèlent combien les apparences sont trompeuses. L’ordre de lecture apporte à chaque fois un nouvel éclairage qui permet de mieux comprendre les relations entre les différents personnages.
.
. La lecture faite par André Dussolier permet d’ajouter une tension, un climat tragique qui n’ont cessé de me fasciner tout au long de cette lecture, les mots m’ont touchée, ont été droit au coeur et résonnent encore même une fois le livre audio refermé.
.
. « Même si la vie enfermée dans cette lettre ne doit durer que quinze ou vingt minutes, oui, même si cette vie doit avoir cette brièveté, je veux te révéler mon « moi » véritable. »
.
. Merci infiniment pour ce moment de lecture.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Il s’agit ici de mon premier audiolivre pour lequel je remercie NetGalley et Audiolib. Le hasard fait parfois très bien les choses. Je voulais justement découvrir la plume de Yasushi Inoué. J’étais aussi curieux d’essayer un audiolivre, mais pour une première, je ne voulais pas d’un grand format. Alors quand j’ai repéré « Le Fusil de chasse », je n’ai pas hésité (87 pages pour 1h58 de lecture par André Dussollier). C’était d’une pierre faire deux coups.

Le narrateur débute cette histoire en évoquant un poème qu’il a publié dans une revue sur la chasse. Il y décrit un homme qu’il a vu partir à la chasse avec son fusil et son chien sur un sentier du mont Amagi. Pour ce poème loin de faire l’éloge de l’art cynégétique, et qui décrit l’isolement d’un homme, l’auteur s’attend à recevoir une cascade de reproches. Mais après deux mois de silence, seule lui parvient la lettre d’un dénommé Josuke Misugi, qui lui révèle être l’homme au fusil et qui admire la perspicacité avec laquelle le poète a su saisir son état d’esprit. Pour accompagner son propos, Josuke Misugi envoie à l’auteur du poème trois lettres qui lui ont été adressées par trois femmes différentes. Trois lettres qui devront être détruites après avoir été lues.

Ces trois lettres racontent un secret destructeur et la manière dont ces trois femmes ont découvert ou vécu avec ce secret. Il s’agit d’une banale histoire d’adultère et des mensonges qui l’ont accompagnée. Ces femmes, respectivement épouse, maîtresse, et fille de cette dernière, racontent le poids de la tromperie, du péché, de la trahison. Avec une mélancolie douce et pathétique, ces trois femmes révèlent par écrit à Josuke ce qu’elles n’ont pas pu ou pas voulu lui dire de vive voix. Quelle sensibilité dans ces lettres de femmes, quelle beauté dans ces mots pleins de douleur, de colère et de tendresse pourtant. Ces femmes racontent « le chagrin d’être en vie » mais aussi « le serpent en chacun de nous » : l’égoïsme, la jalousie ou tout simplement le destin. Elles s’interrogent sur ce que l’on connaît vraiment de l’autre, sur la différence qui existe entre le désir d’aimer et celui d’être aimé, ou bien sur le prix qu’il faut payer pour ce désir et cet amour.

Un récit polyphonique raconté par la voix sereine et grave d’André Dussollier. Un texte d’une grande élégance, habité par la mélancolie, aux mots judicieusement choisis et à l’acuité psychologique admirable. Il y a un peu de Stefan Zweig dans la plume de Yasushi Inoué. Et c’est décidé, l’inconditionnel du papier que je suis se laissera à nouveau tenter par un livre audio.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Je ne connais pas grand chose à la littérature japonaise, mais ce qui m'a attirée dans ce livre audio, c'est le fait qu'il soit lu par André Dussollier, dont la voix de conteur réussirait à rendre passionnant même un annuaire. De ce point de vue, je n'ai pas été déçue, et je me suis laissée prendre à écouter cette histoire avec beaucoup de plaisir.
L'histoire elle-même relate, de trois points de vue différents, une histoire d'adultère, avec 3 belles lettres : celle de la femme trompée par son mari, celle de la maîtresse du mari et celle de la fille de la maîtresse. Même si leur contenu est assez réduit, il s'agit de lettre pleines de poésie et de retenue, bien mises en valeur par le conteur. A la fin de l'histoire, on reste un peu sur sa faim, en attente d'un épilogue qui ne vient pas.
J'ai passé un agréable moment à l'écoute de ce livre. Merci à Audible et à Netgalley de m'avoir permis de le découvrir.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

L’amour n’est pas seulement bon. L’amour peut causer des blessures. Il peut être à l’origine d’autres sentiments plus négatifs : haine, jalousie, rancœur, tristesse… Trois femmes se confient sur l’amour et ses conséquences. Un homme est au cœur de cette situation, au coeur de ce triangle. L’amour a délaissé l’épouse, et a trahi l’amante et fait souffrir la fille. L’amour est magique. Il transporte. Mais il est également égoïste et aveugle, parfois pire qu’une lame émoussée.

C’est assez poignant.

Même si par certains aspects, ce récit a l’air aseptisé, les sentiments étaient comme émoussés. Le narrateur n’aide pas trop. J’ai bien apprécié son ton, mais j’ai eu l’impression qu’il n’y mettait pas beaucoup d’émotions ou alors ça ne m’a pas touché. La rythmique est pourtant bonne. Peut-être est-ce une question de plume plus que de narrateur… Le résultat est une histoire avec peu de relief, mais qui traite bien de l’amour.

Cet avis vous a-t-il été utile ?

Les lecteurs qui ont aimé ce livre ont aussi aimé :