Ceci n'est pas mon corps

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Date de parution 3 mars 2021 | Archivage 30 sept. 2021
ELIDIA, Éditions du Rocher

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Résumé

Sous la plume d'Enguerrand Guépy, l'affaire Yves Dandonneau devient une fable grinçante haletante.

Dans la nuit du 6 au 7 juin 1987, sur une petite route de l'Hérault, une voiture percute un rocher. À l'arrivée des pompiers, elle est en flammes, et le corps à l'intérieur totalement carbonisé…

« Maintenant, il lui fallait un corps, il lui fallait de la chair à offrir à son impeccable scénario, un corps qui ne servirait plus, un corps qui serait presque son corps mais pas tout à fait, néanmoins suffisamment ressemblant pour que personne ne s'étonne, ne pose de questions, pour que tout cela s'apparente à un banal accident, un accident de rien du tout comme il en arrive tous les jours, le genre de pépin qui rythme le quotidien des urgences et fait trois lignes dans la feuille de chou locale. Mais où le trouver ? »

Un roman noir au scénario diabolique.


Sous la plume d'Enguerrand Guépy, l'affaire Yves Dandonneau devient une fable grinçante haletante.

Dans la nuit du 6 au 7 juin 1987, sur une petite route de l'Hérault, une voiture percute un rocher. À...


Note de l'éditeur

Écrivain et metteur en scène, Enguerrand Guépy est notamment l'auteur d’un roman remarqué paru aux éditions du Rocher en 2016, "Un fauve", qui retrace les dernières heures de Patrick Dewaere avant son suicide.

Écrivain et metteur en scène, Enguerrand Guépy est notamment l'auteur d’un roman remarqué paru aux éditions du Rocher en 2016, "Un fauve", qui retrace les dernières heures de Patrick Dewaere...


Ils recommandent !

« Maintenant, il lui fallait un corps, il lui fallait de la chair à offrir à son impeccable scénario, un corps qui ne servirait plus, un corps qui serait presque son corps mais pas tout à fait, néanmoins suffisamment ressemblant pour que personne ne s'étonne, ne pose de questions, pour que tout cela s'apparente à un banal accident, un accident de rien du tout comme il en arrive tous les jours, le genre de pépin qui rythme le quotidien des urgences et fait trois lignes dans la feuille de chou locale. Mais où le trouver ? »

« Maintenant, il lui fallait un corps, il lui fallait de la chair à offrir à son impeccable scénario, un corps qui ne servirait plus, un corps qui serait presque son corps mais pas tout à fait...


Actions promotionnelles

-Talent de l’auteur à se glisser dans la peau, la conscience d’un personnage tourmenté, marqué par des fêlures intimes (voir Dewaere dans Un fauve). Son personnage principal est une réussite : manipulateur, pervers, cynique et mégalo. 

-Un roman subtil teinté d’ironie, le lecteur est partagé entre l’envie de rire devant l’absurdité de certaines scènes, et l’angoisse face à l’horreur du crime.

- Un roman vrai : le dégoût que le sans-abris inspire à Dandonneau renvoie au regard que chacun peut porter sur les marginaux, les laissés-pour-compte. Enguerrand Guépy promène un miroir sur nos propres peurs. 

. Roman inspiré d'une affaire criminelle fameuse : L'affaire Dandonneau, gros succès d'audience dans "Faites entrer l'accusé" (France TV), "Enquêtes criminelles" etc. En un mois sur youtube, FELA Dandonneau : plus de 150 000 vues !

. Les romans inspirés d'un fait divers sont des succès de librairie : De L'Adversaire de Carrère à La Serpe de Jaenada, en passant par les romans de Régis Jauffret ...

. Beau plan presse/médias sur Un fauve, beau plan à venir sur ce titre.

. Un roman qui a tous les atouts pour être adapté sur petit ou grand écran.



-Talent de l’auteur à se glisser dans la peau, la conscience d’un personnage tourmenté, marqué par des fêlures intimes (voir Dewaere dans Un fauve). Son personnage principal est une réussite :...


Formats disponibles

FORMAT GF cartonné
ISBN 9782268105079
PRIX 17,90 € (EUR)

Disponible sur NetGalley

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Chroniques partagées sur la page du titre

De son enfance avec un père alcoolique , violent , qui frappait sa mère , Yves Dindonneau , veut prendre sa revanche , devenir riche et but suprême , s’occuper d’enfants maltraités sur une île qu’il créerait de toutes pièces , ce qui parait hautement improbable .
Le jour où sa compagne lui offre le livre ´ Assurance sur la mort ´ , tout bascule .
Ancien assureur hors pair , il a depuis fait une grave dépression , notre homme connaît bien les rouages de cette entreprise et va contracter tenez vous bien non pas une mais huit assurances vies , on est dans la démesure , la mégalomanie .
Le plan est machiavélique , trouver un cadavre s’avère impossible , qu’à cela ne tienne , trouvons un un déchet de l’humanité qui ne manquera à personne , un sdf alcoolique .
A ce moment là , la réalité dépasse la fiction , l’histoire de plus en plus rocambolesque , délirante est pourtant vraie , le sdf ´ choisi ´ se révèlera être le plus jeune bachelier de France avant de devenir sdf .
Je n’avais jamais entendu parler de ce crime presque parfait avant la lecture de ce roman , j’ai lu quelques articles édifiants sur internet et coïncidence incroyable , lu ce livre alors qu’on annonçait la mort en prison d’un illustre escroc Bernard Madoff.

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Il s'agit ici d'une fiction librement inspirée d'un fait divers réel. Dans la nuit du 6 au 7 juin 1987, un accident de circulation a eu lieu. Le conducteur s’en est sorti mais pas le passager qui a été retrouvé brûlé à la suite de cet accident. Il s’agit d’un assureur, Yves Dandonneau, qui était très productif à son travail et conseillait ses clients notamment sur les assurances vie. Fort de cette connaissance, il avait contracté quelques temps avant sa mort, plusieurs assurances vie au nom de sa femme, qui a donc touché une jolie somme à la mort supposée de son mari.
Oui, car voilà, l’homme retrouvé dans la voiture n’est en fait pas son mari. Mais, ça elle le sait. En fait, il s’agit d’une escroquerie à l’assurance. Comment ont-ils fait ? C’est tout l’enjeu du livre.
L’auteur s’est inspiré de ces faits pour tenter de l’expliquer. Il s’est mis à la place d’Yves Dandonneau mais également de la personne qui l’a remplacé dans la voiture. L’état d’esprit de ces 2 personnages est donc retracé et on comprend comment cette escroquerie a pu se produire. Ce scénario pourrait être sorti tout droit d’un film. D’après l’auteur (je ne sais pas si ça relève de la fiction ou pas pour le coup), Yves Dandonneau s’est inspiré d’un livre : Assurance sur la mort de James McCain qui a été adapté par la suite au cinéma. Dans ce livre, il s’agit là encore d’une escroquerie à l’assurance. Yves Dandonneau a eu une révélation en lisant ce roman et s’est dit en lui-même qu’il pouvait faire mieux que le héros de ce roman. Il a donc échafaudé un plan après avoir trouvé un complice. Ce plan, c’est celui de trouver quelqu’un qui pourrait le remplacer dans la voiture.
Mais la difficulté est de trouver la bonne personne, assez naïve pour suivre les 2 comparses. Et cette personne, ils vont la trouver.
Attention, ce livre retrace l’état d’esprit d’Yves Dandonneau qui ne pense qu’à son argent et semble complètement détaché des conséquences de ses actes. Et ce n’est pas joli à lire. C’est un état d’esprit très lourd. Yves Dandonneau semble se raccrocher à son statut de victime du fait des violences de son père quand il était enfant. Il a une soif de vengeance qui annihile complètement tout scrupule. Il va quand même hésiter à de nombreuses reprises et va sembler vouloir tout annuler, comme dans un éclair de sensibilité. Mais pourtant il va aller au bout.
L’auteur se met à la place de la victime de ce fait divers également et on a la boule au ventre de se dire qu’il a suivi naïvement ces personnes. On a envie de lui dire de se réveiller et de ne pas les suivre.
Je connaissais l’histoire par l’émission Faites entrer l’accusé et déjà, à l’époque, j’avais été choquée par cette histoire. L’auteur sait nous rendre compte de l’ignominie de ce meurtre à travers les états d’âmes de chacun des personnages : la femme et la mère d’Yves Dandonneau et le complice d’Yves Dandonneau. C’est d’autant plus choquant qu’ici, il s’agissait de prendre quelqu’un dans la rue au hasard pour le tuer et toucher de l’argent de l’assurance vie dans le but de vivre dans une île paradisiaque.
Ce livre est assez court, donc on supporte tout ça. On peut se rassurer en se disant qu’il a été arrêté pour ce meurtre.
Juste un dernier mot : à la suite de cette lecture, j’ai bien envie de lire moi aussi « assurance sur la mort » mais je tiens à rassurer ma compagnie d’assurance : je ne vous escroquerai pas, promis.
Je remercie Netgalley et les éditions du Rocher pour cette lecture.

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Merci aux éditions du Rocher et à Netgalley pour ce partenariat.
Ce livre court (200 pages) est difficile à lire sans se mettre en colère. Yves Dandonneau rêve d’une vie meilleure. Une revanche à prendre sur son enfance. C’est son droit le plus absolu. Vouloir escroquer les assurances pour cela, non. Se penser supérieur à un autre être humain, le tuer pour le mettre à sa place, non encore.
Ce livre contient des pages sombres sur ce qu’Yves pense des SDF, qu’il méprise et compare à des déchets. En contraste, les pages consacrés à Joe, SDF sans illusion sur son avenir, sur les autres, sur ce qui l’a amené dans la rue, sont lumineuses. Oui, l’on s’ennuie auprès d’Yves, tout en se demandant jusqu’à quel point il croit les bobards qu’il se dit. Quant à Cécile, la femme de sa vie, sa complice, elle partage avec lui cette même suffisance. Elle est presque caricaturale dans sa posture d’amoureuse transie, qui ne peut se passer de son homme. J’ai parfois eu l’impression qu’Yves regardait sa vie, au lieu de la vivre. Ah, c’est vrai : ce n’est plus la sienne puisqu’il est mort, c’est celle du personnage qu’il s’est composé.
La fin était connue, puisque le récit est inspiré de faits réels. J’ai apprécié la logique des enquêteurs, leur ténacité aussi. On ne parlera jamais assez de l’importance de la sécurité. On ne parlera jamais assez de l’importance des vies humaines – de toutes les vies humaines.

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De son enfance avec un père alcoolique, violent, qui frappait sa mère, Yves Dindonneau, veut prendre sa revanche, devenir riche et but suprême, s'occuper d'enfants maltraités sur une île qu'il créerait de toutes pièces, ce qui parait hautement improbable.Le jour où sa compagne lui offre le livre Assurance sur la mort', tout bascule.Ancien assureur hors pair, il a depuis fait une grave dépression, notre homme connaît bien les rouages de cette entreprise et va contracter tenez vous bien non pas une mais huit assurances vies, on est dans la démesure, la mégalomanie .Le plan est machiavélique, trouver un cadavre s'avère impossible, qu'à cela ne tienne, trouvons un un déchet de l'humanité qui ne manquera à personne, un sdf alcoolique .A ce moment là, la réalité dépasse la fiction, l'histoire de plus en plus rocambolesque, délirante est pourtant vraie, le sdf choisi 'se révèlera être le plus jeune bachelier de France avant de devenir sdf.Je n'avais jamais entendu parler de ce crime presque parfait avant la lecture de ce roman, j'ai lu quelques articles édifiants sur internet et coïncidence incroyable, lu ce livre alors qu'on annonçait la mort en prison d'un illustre escroc Bernard Madoff.

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Très agréablement surprise en août dernier par L’Arche de mésalliance écrit par Marin de Viry, je me suis tournée à nouveau vers les éditions du Rocher que je remercie et qui m’avaient fait une très bonne impression. Et, maintenant que j’ai lu le nouveau roman d’Enguerrand Guépy, je suis sûre de revenir vers cette maison d’édition. Ce qui est sûr, c’est que cette dernière choisit avec grand soin les auteurs qu’elle publie. Que ce soit Marin de Viry ou Enguerrand Guépy, le style est extrêmement soigné, lettré et efficace. Ceci n’est pas mon corps raconte un faits divers français avec beaucoup de justesse et de maîtrise tout en ne se refusant pas un ton pince-sans-rire sympathique.

L’histoire est celle d’Yves Dindonneau, employé de bureau, qui va élaborer tout un stratagème pour arnaquer ses polices d’assurance-vie. Aidé de sa compagne et d’un complice, il s’inspire de son nouveau livre fétiche, Assurance sur la mort, pour mettre au point son plan criminel. Réécrit selon la véritable affaire montpelliéraine de 1987, Yves Dandonneau devient dans Ceci n’est pas mon corps Yves Dindonneau, une manière pour Enguerrand Guépy de s’amuser encore davantage en racontant ce faits divers sordide. L’écrivain nous montre bien toute la bassesse morale de ces personnages qui pensent pouvoir tromper la loi. Avec un dessein surréaliste, Dindonneau concocte son plan aussi facilement et naturellement que s’il voulait monter une boîte.

Beau parleur, il embobine facilement les personnes influençables telles que Céline, sa compagne, et Crouard, un infirmier rêvant d’un changement radical de vie. Le pactole au bout du chemin les pousse à se rapprocher de plus en plus près de la frontière entre le bien et le mal et bientôt, il est trop tard pour faire machine arrière. Dindonneau et Crouard au centre de l’histoire, il est intéressant de suivre la dynamique entre les deux personnages, le rapport de force étant très inégal. Il est même étonnant de voir que les rôles peuvent en quelques secondes s’inverser, même pour un temps minime. L’auteur prend le temps de faire parler ses personnages et de leur faire ressentir ce qu’ils ont à ressentir. Leurs doutes, leurs peurs, leurs désirs, leurs incertitudes, tout nous est présenté, il est donc facile de les voir comme des personnes à part entière et de comprendre leur intention tout en ne les justifiant pas.

Leur recherche du parfait pigeon est particulièrement détestable, surtout quand le pigeon en question nous délivre ce qui se cache dans sa tête. Ce SDF désabusé et solitaire nous offre quelques moments humains et philosophiques qui apportent le parfait contrepied face aux trois autres personnages dictés par leurs intentions malhonnêtes. La fin est plus calme, la tension accumulée tout au long du livre s’évaporant naturellement après le fameux point culminant. Le fait de suivre dorénavant qu’un point de vue montre bien qu’on arrive à la conclusion de toute cette histoire. Voir ce que Dindonneau fait après son coup de “génie” n’est pas très reluisant, le personnage n’étant finalement pas aussi ingénu et altruiste qu’il veut le faire croire. Je serais très curieuse de lire un autre roman de l’auteur, son style d’écriture est à découvrir.

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Après la lecture d'Assurance sur la mort, Yves décide de se lancer dans une arnaque à l'assurance vie de grande ampleur. Ce sera facile, il est lui-même agent d'assurance. Reste juste à trouver celui qui va mourir à sa place pour que Cécile, sa compagne, puisse empocher le pactole.
Yves est un personnage détestable, pathétique, imbu de lui-même et persuadé de sa supériorité sur le reste du monde. Tellement persuadé d'être meilleur que les autres qu'il en manque de prudence. Jo, est l'inverse total d'Yves, un marginal totalement en dehors de la société qui n'a que 2 passions dans la vie, l'alcool et Brassens. Les 2 chapitres écrits de son point de vue sont des parenthèses poétiques. Quant à Cécile, c'est une femme légère et futile, et Crouard manque de personnalité et de volonté pour résister à Yves.
Je ne connaissais pas l'affaire Dandonneau et je l'ai découverte grâce à ce livre. Pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. Je n'ai pas été tenu en haleine comme on pourrait l'être avec un polar, parce que même sans connaitre l'affaire, on sait à l'avance comment çà va tourner. Yves est bien trop persuadé de sa supériorité pour ne serait-ce que s'imaginer que son plan puisse rater. On assiste donc à la chronique d'un échec annoncé, mais le ton un peu trop supérieur d'Yves m'a un peu lassée et j'aurais finalement préféré un point de vue extérieur pour éviter ses réflexions redondantes sur la bêtise de ses complices ou la déchéance de Jo.
Un roman un peu longuet mais intéressant qui m'a fait découvrir un fait divers des années 80.

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