Apeirogon
RENTREE LITTERAIRE 2020
par Colum McCann
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Date de parution 20 août 2020 | Archivage 23 sept. 2020
Belfond | Littérature étrangère
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Résumé
Apeirogon. Une figure géométrique au nombre infini de côtés.
En son cœur, deux pères.
Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs filles. Abir Aramin, 1997-2007. Smadar Elhanan, 1983-1997. Il y a le choc, le chagrin, les souvenirs, le deuil. Et puis l’envie de sauver des vies. Ensemble, ils créent l’association « Combattants for Peace » et parcourent le globe en racontant leur histoire pour susciter le dialogue.
Et un nombre infini de côtés.
Toutes les facettes d’un conflit, qui est à la fois historique, politique, philosophique, religieux, musical, cinématographique, géographique. Une tragédie infinie qui happe le lecteur, l’absorbe, lui donne une responsabilité et l’engage à comprendre, à échanger, pour entrevoir un nouveau futur. Une tentative d’apaisement.
Une œuvre plurielle au cœur d’une tragédie infinie. Dans une forme inédite, flirtant avec la poésie et la non-fiction, Colum McCann explore les facettes du conflit israélo-palestinien, dans une quête sensorielle de deux notions essentielles : la justice et la paix.
COLUM McCANN est né en 1965 à Dublin et vit aujourd’hui à New York. Lauréat des prestigieux prix de littérature irlandaise Hennessy (1992) et Rooney (1994) pour ses nouvelles, il est l’auteur de trois recueils : La Rivière de l’exil, Ailleurs, en ce pays et Treize façons de voir, et de six romans : Le Chant du coyote, Les Saisons de la nuit, Danseur, Zoli, Et que le vaste monde poursuive sa course folle – prix littéraire du Festival du cinéma américain de Deauville, élu Meilleur Livre de l’année par le magazine Lire et lauréat du prestigieux National Book Award – et Transatlantic, tous parus chez Belfond et repris chez 10/18. Il est aussi le maître d’œuvre d’Être un homme (Belfond, 2014), qui rassemble 75 textes d’auteurs majeurs de la scène internationale pour son association, Narrative 4, et d’un texte à dimension autobiographique, Lettres à un jeune auteur (Belfond, 2018).
Les droits d’adaptation cinématographiques d’Apeirogon ont été achetés par Steven Spielberg.
Apeirogon. Une figure géométrique au nombre infini de côtés.
En son cœur, deux pères.
Un palestinien, un israélien, tous deux victimes du conflit, qui tentent de survivre après la mort de leurs...
Formats disponibles
FORMAT | Grand Format |
ISBN | 9782714450081 |
PRIX | |
Chroniques partagées sur la page du titre
Le dernier ouvrage de Colum McCann est un pur chef d'oeuvre. La construction du texte comme mille fragments d'un miroir brisé qui réfracteraient à l'infini la petite et la grande histoire et toutes les miscellanées fourmillantes en arrière plan. Une splendeur.
Récit poignant d'un père palestinien et d'un père israélien frappé tous les deux par la mort brutale de leur fille respective et qui vont pour survivre s'allier pour transmettre un message de paix en racontant leurs histoires
à travers le monde .
Le texte outre le parcours de ces deux hommes est ponctué de diverses informations ou pastilles qui aèrent la lecture et permettent soi de contextualiser l'histoire ou de nous préciser des détails sur les armes ou sur les
conditions de vie ou les coutumes des deux peuples .
Apeirogon de Colum Mccan
La vie de deux hommes, sur fond du conflit israelo-palestinien.
Chacun de ces pères a perdu une fille; Rami Elhanan, israélien a perdu Smadar, 13 ans, lors d'une attaque terroriste par des kamikazes.
La fille de Bassam Aramin, Abir,10 ans, a été tuée par une balle de caoutchouc tirée par des gardes.
ces deux hommes deviennent amis , se retrouvent au "cercle des parents", et donnent des conféreces dans le monde entir pour dialoguer en faveur de la paix.
Ce roman est découpé en 1001 chapitres courts; il évoque non seulement le chagrin, le deuil mais parcourt l'histoire , la géographie, la politique de cette région et de nombreux autres sujets sont abordés selon une structure singulière comme peut l'être un apeirogon, polygone comprenant un nombre infini de côtés.
Cette structure, non linéaire, peut être déroutante pour le lecteur, qui , malgré tout , ne peut être qu'admiratif devant les arguments en faveur de la réconciliation entre ces deux pays.
Deux pères, l'un israélien, l'autre palestinien ont perdu leur fille. Smadar est morte dans un attentat-suicide au coeur de Jérusalem ; Abir est sortie d'une boulangerie quand le tir d'un garde-frontière l'a touché à l'arrière du crâne.
Construit en 1001 fragments comme des schapnels, Colum McCann tente d'expliquer la tragédie du conflit israélo-palestinien.
S’il ne fallait lire qu’un roman de la rentrée littéraire, ce serait celui-là, et si je ne devais qu’écrire un mot de commentaire, ce serait MAGISTRAL.
Car magistral, Apeirogon de Column McCann l’est. Une petite explication sur le titre d’abord. Un apeirogon est une forme géométrique au nombre infini de côtés. L’auteur en donne 1001 à son livre, soit autant de mini ou plus longs chapitres pour raconter l’histoire principale et s’en éloigner à loisir dans des digressions historiques et même ornithologiques.
Les deux héros en sont Rami et Bassam, un Israélien et un Palestinien ayant tous les deux perdu leur fille, l’un dans un attentat, l’autre des suites d’une balle tirée par un garde-frontière. De leur douleur, ces deux hommes, extrêmement proches aujourd’hui, ont fait une force, celle de raconter inlassablement, dans les écoles, chez eux et partout dans le monde, ce qui leur est arrivé. Et de plaider de façon pacifique pour la fin de l’occupation israélienne sur la Palestine. Pour cela, chacun dans leur camp ont été insulté. Ce qui ne les a jamais découragé.
A la moitié de ma lecture, je me suis rendu compte que c’était des personnages réels et j’ai pleuré En vivant avec eux pendant quatre ans, Column McCann a réussi le tour de force de se glisser en en eux, il leur a donné sa voix. Avoir intériorisé les problèmes d’un Moyen-Orient extrêmement complexe est déjà un tour de force. Rendre compte de deux personnalités exceptionnelles et bouleversantes en est un autre.
Je ne vous mentirai pas, la lecture d’Apeirogon, roman virtuose, demande un petit effort. Mais il en veut 1001 fois la peine.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour cette lecture. Colum McCann est de retour, est va sans aucun doute trusté tout les prix avec son nouveau roman d'une finesse époustouflante .
Apeirogon est l'histoire de deux pères, un palestinien, et un israélien. Tous les deux , vont se trouver unis par le plus grand des malheurs, la perte de leurs filles en lien avec le conflit israélo-palestinien. Et au lieu de chercher à obtenir vengeance, ses deux hommes vont s'unir pour prôner la paix, l'humanisme et l'amour des autres.
Ce roman est tout simplement un diamant brut aux multiples facettes. Il demande du travail de la part du lectuer qui doit découvrir les facettes de l'Apeirogon, et les parcourir l'une après l'autre aux côtés des personnages. Pas de chapitres ici, mais des facettes numérotées, qui vous entraînent entre différentes époques et entre différents points de vues. Et ces facettes unies par le drame et le trop-plein d'émotions dévoilent une histoire qui vaut la peine d'être découverte.
Ce roman est un bouleversement des sens et des émotions, le lecteur et déstabilisé par la forme et par le fond.
Une forme très surprenante sous formes de paragraphes numérotés correspondant aux facettes de la figure géométrique , et une plume incroyable, juste porteuse d'émotions à l'état pur. C'est précis, incisif , chaque mot porte son message.
Sur le fond, c'est une histoire dure, réaliste, qui prend aux tripes et ne peut pas laisser indifférent. Entre violence , pardon, empathie et amour, toutes les émotions se bousculent .Alors n'hésitez pas et foncez, mais préparez-vous à travailler pour accéder au message délivré par ce roman de la rentrée littéraire.
Le livre qui hisse le drapeau blanc
L'un est Palestinien, l'autre, Israélien. Ils ont un point commun: avoir chacun une fille tuée à cause des conflits… Après des années de haine, ils décident de se rencontrer. Et finissent même par s'apprécier et organiser des conférences pour prôner la paix. L'Apeirogon est une forme géométrique au nombre infini de facettes. Comme elle, Rami et Bassam vont découvrir leurs multiples facettes évoluant au fil des ans. Un superbe roman coup de cœur dans lequel on est embarquée dans un univers d'émotions, de larmes mais aussi de rires et de tendresse. Si le scénario laisse parfois perplexe, on reste accro aux chapitres courts et sans fioriture, aux détails lentement distillés (et pas dans l'ordre chronologique) pour davantage encore de bouleversements. Un sentiment exacerbé quand on s'aperçoit qu'il s'agit d'une histoire réelle…
Quelle histoire poignante, Colum McCann aborde le conflit israélo-palestinien à travers le portrait de deux pères, un Palestinien et un Israélien qui ont chacun perdu une enfant. Au lieu de tomber dans la haine, les deux hommes se rapprochent et deviennent amis. Ils font partie d'une association qui encourage au dialogue entre les deux peuples, une organisation appelée « Les Combattants pour la paix », créée dans le but d'amener à plus de compréhension et une possible cohabitation. L'écrivain choisit une forme fragmentée pour son récit, une construction à l'image de la figure géométrique du nom d'« apeirogon ». Il délivre in fine un message de paix absolument touchant.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond pour ce partenariat.
Je pourrai commencer simplement en disant que ce ne fut pas une lecture facile. Il faudrait alors définir ce qu’est une lecture facile, par opposition à celle-ci, fragmentaire, haché, tantôt composée d’amples pages, à d’autres de simples phrases voire de photos.
De même, ce serait trop simple de dire que ce livre est l’histoire de deux pères qui ont perdu leur fille, l’une, tuée à dix ans d’une balle perdue, l’autre, à treize ans lors d’un attentat terroriste. Ils parlent, ils transmettent, pour que la mémoire de leurs filles perdure, pour que d’autres familles n’aient pas à subir ce qu’ils subissent – oui, j’utilise le présent, parce que la douleur est là, constamment, parce que les souvenirs sont toujours présents, en dépit du temps qui passe.
Tous deux font partie d’une association, « Combattants for Peace », dont tous les membres ont perdu un être cher. Leur but ? Créer, maintenir le dialogue. Oui, ce n’est pas facile.
Cette oeuvre protéiforme nous emmène en Israël, en Cisjordanie, mais aussi au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Il nous montre la vie quotidienne dans l’insécurité quotidienne, les check-points, qui semblent, du point de vue européens, totalement ahurissants, les humiliations ordinaires, banalisées, les questionnements aussi – le plus jeune fils de Rami Aramin se demande s’il servira ou non dans l’armée israélienne, s’il arrêtera la voiture de Bassam Elhanan, qui est un ami, et lui fera subir les mêmes fouilles, les mêmes humiliations qu’à tous les autres se présentant au check-point. La vie quotidienne comme une aberration. La guerre aussi, vue de très près, et non racontée comme dans un reportage télévisée, les blessés que l’on tente de soigner, les morts que l’on ramasse, les descriptions cliniques de ce qui restent des corps après un attentat, des dégâts provoqués par une balle dans le crâne d’une gamine de dix ans. Tenir, coûte que coûte.
Le passé, aussi. Les sept années de prison de Bassam, activiste. Les guerres auxquelles participa le grand-père d’Abir. La difficile paix – parce que je ne veux pas dire « impossible », ce serait aller contre la voie que suivent Rami et Bassam.
Et pour ne pas oublier, aussi, qu’Abir et Smadar avaient des rêves, des projets, qu’elles étaient simplement une enfant, une adolescente comme tant d’autres – et comme tant d’autres, la guerre, la haine ont arrêté le cours de leur vie